la demande du requérant aux autorités puis au Conseil d’Etat
1° aux préfets de départements
----- Original Message -----
Sent: Sunday,
February 26, 2012 9:26 PM
Subject: de la part d'un ancien
ambassadeur
Pièce jointe : curriculum vitae erga omnes 2011
Monsieur le Préfet, auriez-vous l'amabilité de me faire
courieller par vos services les adresses "email" électroniques
des mairies de votre département.
Je vous en suis par avance très reconnaissant.
Je compte en effet m'adresser à celles-ci, vous m'aideriez
beaucoup par cette communication en me faisant gagner le temps d'une saisie
aléatoire. Evidemment, je ne manquerai pas de vous donner copie - en confidence
vis-à-vis d'elles - de mon message circulaire.
Très attentivement et cordialement.
----- Original Message -----
Sent: Friday,
October 19, 2012 12:31 AM
Subject: liste des maires et conseillers
généraux de votre département assortie de leur adresse professionnelle
respective
Pièces
jointes:
CV ; lettre RAR au ministre de l'Intérieur le 21 Mars 2012 ; recours en
Conseil d'Etat le 27 Juillet 2012 ; réplique du ministère de l'Intérieur le
21 Septembre 2012
Au printemps dernier, Monsieur le Préfet, j'ai demandé la liste
des adresses électroniques des communes de votre département, et cela m'a
été refusé par vous-même ou par votre prédécesseur, alors que beaucoup de
vos homologues mais pas tous, avaient accepté de m'adresser la leur.
*
* *
variantes,
le cas échéant :
- Madame le Préfet
- je vous ai demandé la liste des adresses électroniques des
communes de votre département, et vous avez bien voulu me la courieller. Je
vous en remercie encore. La plupart de vos homologues mais pas tous, l'ont
bien voulu aussi.
*
* *
Depuis, j'ai demandé au ministre de l'Intérieur, de mettre
à la disposition en vue d'une élection présidentielle qui peut avoir lieu à
tout moment et qui se prépare aussi de longue date de rendre disponible la
liste nominative des élus habilités à présenter une candidature à cette
élection. J'ai représenté au ministre - avec copie au président du Conseil
constitutionnel et au Premier ministre - que cette accessibilité sans qu'il
soit besoin de disposer du réseau d'un très grand mouvement politique, est
le premier niveau de notre démocratie.
Le silence valant, passés certains délais, rejet implicite de
ma requête que je faisais en vue du bien commun mais aussi pour faire
valoir auprès des élus habilités des vues et suggestions pour l'avenir de
notre pays, j'ai déposé un recours en Conseil d'Etat, auquel le ministre de
l'Intérieur a opposé des observations. Ces pièces sont ici jointes, si vous
voulez bien les consulter.
A lire ce qu'observe le ministre de l'Intérieur, je comprends
que la liste nominative des élus est communicable et l'adresse électronique
professionnelle de ceux-ci, elle aussi.
Par la présente, je me permets de vous en demander la communication. Par
courriel, si possible, pour m'économiser beaucoup de saisies manuelles,
supposant la logistique de grands ensembles politiques dont je ne dispose
évidemment pas.
Veuillez agréer par avance l'expression de ma très cordiale reconnaissance.
Naturellement, si je communique par voie de circulaire
électronique avec les élus dont vous m'auriez ainsi donné l'accès nominatif
et selon leur attache professionnelle, je vous ferai part du dispositif de
cette communication.
*
* *
2° aux ministres de l’Intérieur
successifs
à Monsieur le Ministre de
l’Intérieur, Monsieur Claude Guéant - 21
Mars 2012
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
je viens
de faire une expérience. Souhaitant participer à la campagne présidentielle
par les médias afin de faire valoir quelques thèmes absents du discours
ambiant alors qu’ils sont dans tous les esprits et surtout de nécessité
publique et nationale, j’ai tenté de mettre en oeuvre le moyen que permet
aujourd’hui la technique à un candidat sans réseau, sans argent et sans
préparation militante ou d’organigamme politique pendant plusieurs
décennies.
Expérience
de la démocratie à la portée de tout citoyen, ou pas.
J’ai
demandé aux préfets la liste des adresses électroniques des communes de
leur département. Un nombre appréciable me l’a couriellée. Un nombre
également appréciable n’a pas cru devoir accuser même réception. Un petit
nombre s’est couvert d’un décret de l’été dernier sur l’incommunicabilité
de la liste et des coordonnées des élus – ce qui n’était pas ma demande et
ce dont ont convenu vos services (cabinet du secrétaire général). Ci-joint,
pour votre information, copie de ma circulaire courriel aux préfets, et
copie du message aux maires.
Je
compte, pour ma part, poursuivre pendant cette campagne, et plus encore
ensuite, mon dialogue avec les élus locaux et donc demander une nouvelle
fois à ceux des préfets qui ne m’ont pas donné leur liste, de bien vouloir
me la donner : elle ne concerne toujours que les communes. Les
associations départementale et a fortiori l’association nationale des
maires de France ne donnent pas systématiquement ces listes et parfois
reefusent de les communiquer. Il est évident qu’avoir à questionner commune
par commune leur site électronique, si elles en ont un, est une suggestion
impraticable. Une recherche pour 42.000 noms, nom par nom… et une saisie à
la main…
Il me
semble que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous candidats à la
présidence de la
République, non seulement de ces listes que j’ai
demandées aux préfets : adresses ékectroniques des communes de leur
département respectif, mais bien la liste nominative numérisée des élus
ayant qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre –
avec adresse électronique de l’institution à laquelle ils ont été
respectivement élus (parlementaires, conseillers généraux et municipaux,
maires). Il n’y aurait aucune atteinte à la vie privée de chacun des élus,
lequel est forcément un personnage public auquel chacun s’adresse
librement. Nous vivrions alors – pratiquement – une liberté publique
fondamentale qui n’est pour l’heure que théorique : la possibilité
pour toute Française et pour tout Français de solliciter celles et ceux qui
ont la responsabilité de présenter ou pas une ou un candidat à la
présidence de la
République.
La liste
serait une facilitation, elle serait numérisée et communiquée sous cette
forme pour que soit atteint l’objet visé : l’accès libre des candidats
aux présentateurs et « parrains » potentiels. Le Conseil
constitutionnel détiendrait cette liste et la mettrait constamment à jour.
Le demandeur de cette liste devrait motiver sa demande par le projet de
candidature et s’engager à ne pas transférer cette liste vers des tiers ou
des officines pour des fins différentes de cette candidature.
A la
suite de l’actuelle élection présidentielle, la prochaine peut s’ouvrir à
tout moment : décès ou démission de celle ou celui que nous élirons
d’ici quelques semaines. Il n’est donc pas trop tôt pour organiser
désormais cette accessibilité.
Par la
présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative
des élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous
la forme la plus aisément communicable et exploitable par les
demandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon
nos principes démocratiques.
*
* *
à Monsieur Manuel Valls,
Ministre de l’Intérieur - 21 Mai 2012
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
je vous
prie de trouver ci-joint une lettre que j’ai adressée – recommandé avec
accusé de réception – le 21 Mars dernier à votre prédécesseur.
En la
parcourant, ce que je vous demande, vous serez, je l’espère, convaincu que
ma prière est pour le bien commun et d’ordre public et que cette mise à
disposition d’une liste à jour des adresses électroniques de celles et ceux
qui ont qualité pour présenter une candidature à la présidence de la République serait
une avancée très concrète pour notre démocratie.
J’ai
confiance que vous prendrez cette décision. Signée de vous, elle ne pourra
qu’augmenter votre image et votre prestige, déjà bien reçus. Je serais
évidemment très honoré si vous voulez bien en expliquer la genèse et
évoquer donc mon expérience.
La
présente ne fait cependant cesser de courir le délai pendant lequel je peux
saisir le Conseil d’Etat de la décision implicite de rejet, à mettre au
compte de votre prédécesseur. Ma correspondance initiale a aujourd’hui deux
mois de date.
Si vous
souhaitez me connaître et que nous en parlions, je ne demande pas mieux./.
*
* *
à Monsieur Manuel Valls,
Ministre de l’Intérieur - 24 Juillet
2012
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
par
lettre du 21 Mai dernier, je vous avais fait part de ma demande à votre
prédécesseur de rendre désormais accessible la liste des personnalités
susceptibles de présenter une candidature à la présidence de la République.
Je venais
de faire une expérience. Souhaitant participer à la campagne présidentielle
par les médias à seule fin de faire valoir quelques thèmes absents du
discours ambiant alors qu’ils sont dans tous les esprits et surtout de
nécessité publique et nationale, j’ai tenté de mettre en oeuvre le moyen
que permet aujourd’hui la technique à un candidat sans réseau, sans argent
et sans préparation militante ou d’organigamme politique pendant plusieurs
décennies. La communication par courriel. Expérience de la démocratie à la
portée de tout citoyen, ou pas ?
J’avais
demandé aux préfets la liste des adresses électroniques des communes de
leur département. Un nombre appréciable me l’a couriellée. Un nombre
également appréciable n’a pas cru devoir même accuser réception. Un petit
nombre s’est couvert d’un décret de l’été dernier sur l’incommunicabilité
de la liste et des coordonnées des élus – ce qui n’était pas ma demande et
ce dont ont convenu vos services (cabinet du secrétaire général). Ci-joint,
pour votre information, copie de ma circulaire courriel aux préfets, et
copie du message aux maires.
Les
associations départementale et a fortiori l’association nationale des
maires de France ne donnent pas systématiquement ces listes et parfois
reefusent de les communiquer. Il est évident qu’avoir à questionner commune
par commune leur site électronique, si elles en ont un, est une suggestion
impraticable. Une recherche pour 42.000 noms, nom par nom… et une saisie à
la main…ne sont pas physiquement praticables, sauf puissante logistique et
réseaux.
Il me
semble que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous candidats à la
présidence de la
République, non seulement de ces listes que j’ai
demandées aux préfets : adresses ékectroniques des communes de leur
département respectif, mais bien la liste nominative numérisée des élus
ayant qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre – avec
adresse électronique de l’institution à laquelle ils ont été respectivement
élus (parlementaires, conseillers généraux et municipaux, maires). Il n’y
aurait aucune atteinte à la vie privée de chacun des élus, lequel est
forcément un personnage public auquel chacun s’adresse librement. Nous
vivrions alors – pratiquement – une liberté publique fondamentale qui n’est
pour l’heure que théorique : la possibilité pour toute Française et
pour tout Français de solliciter celles et ceux qui ont la responsabilité
de présenter ou pas une ou un candidat à la présidence de la République.
La liste
serait une facilitation, elle serait numérisée et communiquée sous cette
forme pour que soit atteint l’objet visé : l’accès libre des candidats
aux présentateurs et « parrains » potentiels. Le Conseil
constitutionnel détiendrait cette liste et la mettrait constamment à jour.
Le demandeur de cette liste devrait motiver sa demande par le projet de
candidature et s’engager à ne pas transférer cette liste vers des tiers ou
des officines pour des fins différentes de cette candidature.
La
prochaine élection présidentielle peut s’ouvrir à tout moment, à Dieu ne
plaise : décès ou démission de celle ou celui que nous élirons d’ici
quelques semaines (bien
lire : de celui que nous venons d’élire). Il n’est donc
pas trop tôt pour organiser désormais cette accessibilité.
Par la
présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative
des élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous
la forme la plus aisément communicable et exploitable par les
demandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon
nos principes démocratiques.
Comme je
vous l’écrivais le 21 Mai, je serai très honoré de vous avoir inspiré cette
initiative et j’espère que vous voudrez bien la prendre. A défaut,
veuillez considérer la présente comme un recours grâcieux au sens du
contentieux en Conseil d’Etat.
*
* *
*
* *
à Monsieur Manuel Valls,
Ministre de l’Intérieur - 29 Décembre
2012
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
par
lettre du 21 Mai dernier, je vous avais fait part de ma demande à votre
prédécesseur de rendre désormais accessible la liste des personnalités
susceptibles de présenter une candidature à la présidence de la République.
Je venais
de faire une expérience. Souhaitant participer à la campagne présidentielle
par les médias à seule fin de faire valoir quelques thèmes absents du
discours ambiant alors qu’ils sont dans tous les esprits et surtout de
nécessité publique et nationale, j’ai tenté de mettre en oeuvre le moyen
que permet aujourd’hui la technique à un candidat sans réseau, sans argent
et sans préparation militante ou d’organigamme politique pendant plusieurs
décennies. La communication par courriel. Expérience de la démocratie à la
portée de tout citoyen, ou pas ?
J’avais
demandé aux préfets la liste des adresses électroniques des communes de
leur département. Un nombre appréciable me l’a couriellée. Un nombre
également appréciable n’a pas cru devoir même accuser réception. Un petit
nombre s’est couvert d’un décret du l’été dernier sur l’incommunicabilité
de la liste et des coordonnées des élus – ce qui n’était pas ma demande et
ce dont ont convenu vos services (cabinet du secrétaire général).
Les
associations départementale et a fortiori l’association nationale des
maires de France ne donnent pas systématiquement ces listes et parfois
reefusent de les communiquer. Il est évident qu’avoir à questionner commune
par commune leur site électronique, si elles en ont un, est une suggestion
impraticable. Une recherche pour 42.000 noms, nom par nom… et une saisie à
la main…ne sont pas physiquement praticables, sauf puissante logistique et
réseaux.
Il me
semble que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous candidats à la
présidence de la
République, non seulement de ces listes que j’ai
demandées aux préfets : adresses ékectroniques des communes de leur
département respectif, mais bien la liste nominative numérisée des élus
ayant qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre –
avec adresse électronique de l’institution à laquelle ils ont été
respectivement élus (parlementaires, conseillers généraux et municipaux,
maires). Il n’y aurait aucune atteinte à la vie privée de chacun des élus,
lequel est forcément un personnage public auquel chacun s’adresse
librement. Nous vivrions alors – pratiquement – une liberté publique
fondamentale qui n’est pour l’heure que théorique : la possibilité
pour toute Française et pour tout Français de solliciter celles et ceux qui
ont la responsabilité de présenter ou pas une ou un candidat à la
présidence de la
République.
La liste
serait une facilitation, elle serait numérisée et communiquée sous cette
forme pour que soit atteint l’objet visé : l’accès libre des candidats
aux présentateurs et « parrains » potentiels. Le Conseil
constitutionnel détiendrait cette liste et la mettrait constamment à jour.
Le demandeur de cette liste devrait motiver sa demande par le projet de
candidature et s’engager à ne pas transférer cette liste vers des tiers ou
des officines pour des fins différentes de cette candidature.
La
prochaine élection présidentielle peut s’ouvrir à tout moment, à Dieu ne
plaise : décès ou démission de celui que nous venons d’élire). Il
n’est donc pas trop tôt pour organiser désormais cette accessibilité.
Par la
présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative
des élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous
la forme la plus aisément communicable et exploitable par les
demandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon
nos principes démocratiques.
Comme je
vous l’écrivais le 21 Mai, je serai très honoré de vous avoir inspiré cette
initiative et j’espère que vous voudrez bien la prendre.
A défaut, veuillez considérer la présente
comme un recours grâcieux au sens du contentieux en Conseil d’Etat contre
votre refus de faire. Ma demande
n’est pas contraire aux textes réglementant l’accès aux archives publiques,
notamment les lois 78-753 du 17 Juillet 1978 et 2008-696 du 15 Juillet
2008, ainsi que le décret 2011-777 du 30 Août 2011 souvent visé par mes
correspondants.
L’enjeu
civique est évident. Le mode actuel de présentation des candidatures n’est
– pratiquement – ouvert qu’aux grands mouvements et partis. Ce mode a été
estimé insuffisamment démocratique par la commission qu’a présidée M.
Lionel Jospin. Mais plutôt que de le remplacer par un autre système, pas
forcément plus accessible à des candidatures sans réseaux, il peut être
amélioré selon ma demande.
*
* *
à Monsieur Bernard Cazeneuve,
Ministre de l’Intérieur, place Beauvau . 75008 Paris
Reniac,
le mercredi 18 Juin 2014
Objet :
organiser dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à
présenter une candidature à la présidence de la République
à vos
deux prédécesseurs, successivement, depuis le printemps de 2012, j’ai
vainement demandé de rendre désormais accessible la liste des personnalités
susceptibles, selon notre Constitution, de présenter une candidature à la
présidence de la
République.
Je venais
– alors – de faire une expérience. Souhaitant participer à la campagne
présidentielle par les médias à seule fin de faire valoir quelques thèmes
absents du discours ambiant alors qu’ils sont dans tous les esprits et
surtout de nécessité publique et nationale, j’avais tenté de mettre en
oeuvre le moyen que permet aujourd’hui la technique à un candidat sans
réseau, sans argent et sans préparation militante ou d’organigamme
politique pendant plusieurs décennies. La communication par courriel
internet. Expérience de la démocratie à la portée de tout citoyen, ou
pas ?
J’avais
demandé aux préfets de départment – par courriel – la liste des adresses
électroniques des communes de leur département. Un nombre appréciable me
l’avait couriellée. Un nombre également appréciable n’a pas cru devoir même
accuser réception. Un petit nombre s’était couvert d’un décret de l’été
2011 sur l’incommunicabilité de la liste et des coordonnées des élus – ce
qui n’était pas ma demande et ce dont ont convenu alors vos services
(cabinet du secrétaire général).
Les
associations départementale et a fortiori l’association nationale des
maires de France ne donnent pas systématiquement ces listes et parfois
refusent de les communiquer. Il est évident qu’avoir à questionner commune
par commune leur site électronique, si elles en ont un, est une suggestion
impraticable. Une recherche pour 42.000 noms, nom par nom… et une saisie à
la main…ne sont pas physiquement praticables, sauf puissante logistique et
réseaux.
Il me
semble que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous candidats à la
présidence de la
République, non seulement de ces listes que j’ai
demandées aux préfets : adresses ékectroniques des communes de leur
département respectif, mais bien la liste nominative numérisée des élus
ayant qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre –
avec adresse électronique de l’institution à laquelle ils ont été
respectivement élus (parlementaires, conseillers généraux et municipaux,
maires). Il n’y aura aucune atteinte à la vie privée de chacun des élus,
lequel est forcément un personnage public auquel chacun s’adresse
librement. Nous vivrons alors – pratiquement – une liberté publique
fondamentale qui n’est pour l’heure que théorique : la possibilité
pour toute Française et pour tout Français de solliciter celles et ceux qui
ont la responsabilité de présenter ou pas une ou un candidat à la
présidence de la
République.
La liste
serait une facilitation, elle serait numérisée et communiquée sous cette
forme pour que soit atteint l’objet visé : l’accès libre des candidats
aux présentateurs et « parrains » potentiels. Le Conseil
constitutionnel détiendrait cette liste et la mettrait constamment à jour.
Le demandeur de cette liste devrait motiver sa demande par le projet de
candidature et s’engager à ne pas transférer cette liste vers des tiers ou
des officines pour des fins différentes de cette candidature.
La
prochaine élection présidentielle peut s’ouvrir à tout moment, à Dieu ne
plaise. Il n’est donc pas trop tôt pour organiser désormais cette
accessibilité.
Par la
présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative
des élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous
la forme la plus aisément communicable et exploitable par les
demandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon
nos principes démocratiques.
Le refus
implicite de vos deux prédécesseurs a été jugé, sur mon recours, à trois
reprises par le Conseil d’Etat, chaque fois avec des moyens différents
selon des mémoires en défense rédigés par vos services.
Les
listes existent en préfecture, elles peuvent être centralisées place
Beauvau et sont sans doute tenues à jour pour le Conseil constitutionnel.
Pour rester en conformité avec les textes régissant les archives publiques,
je ne demande, pour communiquer avec ces personnalités publiques, que leur
adresse électronique institutionnelle. Et je crois agir pour le bien commun
et tout éventuel futur candidat…
Ce que je
sais de vous – notamment par des collègues aux Affaires étrangères quand
vous y étiez ministre déégué aux Affaires européennes – et plus
généralement par votre présence en campagne pour François Hollande, quoique
sans avoir pu régulièrement accéder à votre blog. notamment ce matin avant
de vous écrire, me donne à espérer dans votre indépendance d’esprit et
votre libre examen. Que donc vous allez prendre une décision toute simple,
selon la définition la plus pratique de notre démocratie : l’égalité
des chances. Et je serai très honoré de vous avoir inspiré cette
initiative. Naturellement, je suis à votre disposition si vous souhaitez en
délibérer avec moi.
3° au juge des référés – en
référé-liberté
4° au Conseil d’Etat – section du
contentieux – 2ème sous-section
a) recours déposé le 21 Juillet 2012 – n° 361 298
Objet : recours contre la décision
implicite de rejet d’une demande adressée au ministre de l’Intérieur d’organiser dès maintenant
l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter une candidature
à la présidence de la
République
souhaitant
participer à la campagne présidentielle par les médias afin de faire valoir
quelques thèmes absents du discours ambiant alors qu’ils sont dans tous les
esprits s qu’ils sont dans tous les esprits et surtout de nécessité
publique et nationale, le requérant a
tenté me mettre en œuvre le moyen que permet aujourd’hui la
technique à un candidat sans réseau, sans argent et sans préparation
militante ou d’organigramme politque pendant plusieurs décennies.
C’est-à-dire le courrier électronique.
Expérience
de la démocratie à la portée de tout citoyen, ou pas ?
Bertrand Fessard de Foucault a donc
demandé, par courriel, aux préfets la liste des adresses électroniques des
communes de leur département – production 1. Un nombre appréciable d’entre eux la lui a
couriellée. Un nombre également appréciable n’a pas cru devoir accuser même
réception. Un petit nombre s’est couvert d’un décret récent sur
l’incommunicabilité de la liste et des coordonnées des élus – ce qui
n’était pas sa demande et ce dont ont convenu les services (cabinet du
secrétaire général) – production
2.
Pour l’information des préfets, copie du message aux maires était jointe à
la demande – production 3.
L’expérience
était limitée puisqu’elle ne concernait que l’adresse électronique des
communes, et non pas le nom des maires ni a fortiori leur adresse
personnelle. Les associations départementales et a fortiori l’association
nationale des maires de France ne donnent pas systématiquement ces listes
et parfois refusent de les communiquer. Il est évident qu’avoir à
questionner commune par commune leur sIte électronique, si elles en ont un,
est une suggestion impraticable. Une recherche pour 42.000 noms, nom par
nom…
Il a donc
semblé au requérant que doit être d’ordre public l’accessibilité à tous
candidats à la présidence de la République, non seulement des listes
demandées aux préfets au cours de la récente campagne pour l’élection
présidentielle de 2012, mais bien la liste nominative des élus ayant
qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre – liste
numérisée pour éviter la très longue saisie d’une liste seulement éditée
sur papier. Cette liste devrait comporter l’adresse électronique de l’institution
à laquelle ils ont été respectivement élus (parlementaires, conseillers
généraux et municipaux, maires). Il n’y aurait aucune atteinte à la vie
privée de chacun des élus, lequel est forcément un personnage public auquel
chacun s’adresse librement.
Le
requérant a donc demandé au ministre de l’Intérieur – production 4 – de rendre accessible cette liste
nominative des élus habilités avec l’adresse de leur institution
respective. Cela sous la forme la plus aisément communicable et exploitable
par les demandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité
selon nos principes démocratiques.
A la
suite de l’actuelle élection présidentielle, la prochaine peut s’ouvrir à
tout moment : décès ou démission de celle ou celui que nous élirons
d’ici quelques semaines. Il n’est donc pas trop tôt pour organiser
désormais cette accessibilité.
C’est le
rejet implicite de cette demande que le requérant défère à votre haute
juridiction./.
b) recours déposé le 23 Novembre 2012 – et retiré
le 29 Décembre 2012
Objet : recours contre la décision
implicite de rejet d’une demande adressée au ministre de l’Intérieur d’organiser dès maintenant
l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter une candidature
à la présidence de la
République
ayant
souhaité participer à la récente campagne présidentielle, surtout pour y
faire valoir des vues ne semblant pas présentées par la généralité des
candidats et des partis, Bertrand Fessard de
Foucault a fait l’expérience de ce que peut apporter le
courrier par internet aux procédures de présentation d’une
candidature ; il souhaitait s’adresser au maximum de personnes
habilitées selon la
Constitution et le code électoral à opérer cette
présentation. La liste nominative de ces élus lui a été refusée selon une
interprétation restrictive des textes en vigueur, et une bonne part des
préfets de département à qui il a demandé par courriel les adresses
électroniques des communes de leur département respectif, n’a pas accusé
réception ou n’a pas satisfait à sa demande. Le requérant a alors introduit
un référé-libertés les 3 & 5 Mars 2012 – votre enregistrement sous n° 357321 – qui a
été rejeté le 12 Mars. Il a ensuite introduit un recours contre le refus
implicite du ministre de l’Intérieur, alors M. Claude Guéant, de pourvoir à
l’avenir en organisant dès
maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter une
candidature à la présidence de la République – votre enregistrement sous n° 361298. Ce recours – en instance de
décision par votre haute juridiction – a donné lieu à un mémoire en défense
en date du 21 Septembre 2012.
A lire celui-ci, il est apparu à certains préfets
comme au requérant que le ministère de l’Intérieur ne voit pas d’obstacle
légal à une communication des listes nominatives des personnalité
habilitées à présenter une candidature à la présidence de la République et que
sont seules réservées les adresses
privées de ces élus – non professionnelles ou institutionnelles.
Souhaitant
participer en candidat à la prochaine élection présidentielle – laquelle
peut s’ouvrir à tout moment par décès ou démission du président de la République – Bertrand Fessard de
Foucault entend, dès maintenant puis à intervalles
réguliers, sensibiliser à ses
analyses et propositions le maximum des personnalités habilitées à
présenter éventuellement sa candidature. Il a donc réitéré sa demande aux
préfets – production 1 – en la
faisant plus large et plus précise que pour la précédente campagne :
les noms des élus et leurs adresses institutionnelles ou professionnelles.
Ce courriel circulaire a été illustré d’une reproduction du mémoire en
défense du ministère de l’Intérieur répondant au recours déposé le 23
Juillet dernier.
Les
résultats sont probants.
Au
printemps dernier, avant la clôture du délai de présentation des
candidatures au Conseil constitutionnel, à peine la moitié des départements
avait satisfait à la simple demande des adresses électroniques des mairies
– production 2.
Aujourd’hui,
plus d’un mois après la diffusion d’une nouvelle circulaire du requérant,
seuls y ont satisfait complètement les préfets de l’Ariège, du Gard, de
Loir-et-Cher, d’Ille-et-Vilaine et des Pyrénées Atlantiques, selon une
présentation identique – production
3 – ,
donnant à penser que la liste demandée par le requérant existe bien dans
chaque département. L’Aisne et l’Eure ont renvoyé le solliciteur à des
sites. L’Aisne et le Loiret ont fourni des listes demandant une saisie
manuelle, nom par nom, adresse par adresse. La Haute-Loire, le
Lot, la Marne,
le Morbihan, les Hauts-de-Seine et la Vendée ont fait mine de n’être interrogés que
sur les adresses de communes et selon la demande circulée au printemps – production 4. Enfin, les Alpes Maritimes, le
Morbihan et le Tarn ont opposé un refus motivé – production 5.
Saint-Pierre et Miquelon sont un cas particulier mais qui a donné
les moyens d’accéder à ses élus. Au total, cela ne donne que dix-huit
réponses dont seulement cinq satisfaisantes : une liste des noms des
maires avec leur adresse institutionnelle, aisée à instrumenter en copier-coller
pour une diffusion électronique.
Le
requérant est donc confirmé dans la demande qu’il avait adressée au nouveau
ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, le 24 Juillet 2012 – production 6 –, après l’avoir informé – production 7 – dès sa prise de fonctions de la
demande qu’il avait articulée auprès de son prédécesseur. C’est contre la
décision implicite de rejet de sa nouvelle demande que Bertrand Fessard de
Foucault introduit le présent recours auprès de votre
haute juridiction. Ce recours est fondé sur une expérience plus précise que
celle exposée dans le premier recours.
Il
apparaît bien en effet que la saisine des préfets est aléatoire, et que
seule une liste nationale, tenue à jour au Conseil constitutionnel par les
soins du ministre de l’Intérieur répond au mode de sollicitation – par
courrier électronique, c’est-à-dire sans aucun frais – des personnalités
habilitées à présenter une candidature à la présidence de la République. Il
n’est d’ailleurs pas certain que de nouvelles instructions ne facilitant
pas la collecte auprès des préfets, n’aient pas été données, puisque
certains d’entre eux s’y réfèrent – production 8.
L’enjeu
civique est évident. Le mode actuel de présentation des candidatures n’est
– pratiquement – ouvert qu’aux grands mouvements et partis. Ce mode a été
estimé insuffisamment démocratique par la commission qu’a présidée M.
Lionel Jospin. Mais plutôt que de le remplacer par un autre système, pas
forcément plus accessible à des candidatures sans réseaux, il peut être
amélioré selon la demande de Bertrand Fessard de
Foucault au nouveau ministre de l’Intérieur, ou au moins
admis à demeurer parallèlement à la mise en place d’une nouvelle procédure,
à la condition d’être rénové comme le demande le requérant.
Ce
dernier rappelle sa motivation personnelle pour agir et donc disposer
du moyen – pratique et gratuit – de sensibiliser, dès maintenant puis dans
la durée, le maximum de personnalités habilitées à présenter sa candidature
à la prochaine élection présidentielle./.
c) recours déposé le 29 Avril 2013 – 368 190
29 Avril
2013
Objet : recours contre la décision
implicite de rejet d’une demande adressée au ministre de l’Intérieur d’organiser dès maintenant
l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter une candidature
à la présidence de la
République
ayant
souhaité, l’an dernier, participer à la campagne présidentielle, surtout
pour y faire valoir des vues ne semblant pas présentées par la généralité
des candidats et des partis, Bertrand Fessard de
Foucault a fait l’expérience de ce que peut apporter le
courrier par internet aux procédures de présentation d’une
candidature ; il souhaitait s’adresser au maximum de personnes
habilitées selon la
Constitution et le Code électoral à opérer cette
présentation. La liste nominative de ces élus lui a été refusée selon une
interprétation restrictive des textes en vigueur, et une bonne part des
préfets de département à qui il a demandé par courriel les seules adresses
électroniques des communes de leur département respectif, n’a pas accusé
réception ou n’a pas satisfait à sa demande.
Le
requérant a alors introduit un référé-libertés les 3 & 5 Mars 2012 – votre enregistrement sous n° 357321 – qui a
été rejeté le 12 Mars suivant. Il a ensuite introduit un recours contre le refus
implicite du ministre de l’Intérieur, alors M. Claude Guéant, de pourvoir à
l’avenir en organisant dès
maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter une
candidature à la présidence de la République – votre enregistrement sous n° 361298.
Ce
recours a été rejeté par votre décision du 19 Décembre 2012 à la suite du
rapport public lu le 6 Décembre précédent, « faute
pour l’intéressé d’avoir présenté dans le délai de deux mois à compter de
l’introduction de son recours … un moyen de droit à l’appui de ses
conclusions à fin d’annulation ». Il a cependant donné lieu à
un mémoire en défense en date du 21 Septembre 2012. A lire celui-ci,
il est apparu à certains préfets comme au requérant que le ministère de
l’Intérieur ne voit pas d’obstacle légal à une communication des listes
nominatives des personnalité habilitées à présenter une candidature à la
présidence de la
République et que sont
seules réservées les adresses privées de ces élus – non
professionnelles ou institutionnelles.
Le
présent recours vise le refus implicite du ministre de l’Intérieur
d’accéder à la demande réitérée par le requérant le 29 Décembre 2012 – production 1. Une liste nominative des
personnalités habilitées par la Constitution à présenter une candidature à
la présidence de la République, assortie des adresses insstitutionnelles de
ces élus. Cela sur un support informatique unique, facilitant la démarche
circulaire par internet de tout éligible qui aurait le projet d’une telle
candidature
Bertrand
Fessard de Foucault répète les mêmes exposés et
arguments de fait que précédemment, mais il discute les moyens de droit
tirés de l’examen de la Constitution, du Code électoral et des textes
régissant l’accessibilité aux archives et documents publics, qu’il lui
avait été reproché de n’avoir pas joints à son premier recours. Celui-ci
est en sus fondé sur une expérience plus précise que celle exposée dans le
premier recours.
*
* *
I – Exposé
des faits
Souhaitant
participer en candidat à la prochaine élection présidentielle – laquelle
peut s’ouvrir à tout moment par décès ou démission du président de la République – Bertrand Fessard de
Foucault souhaite, dès maintenant puis à intervalles
réguliers, sensibiliser à ses
analyses et propositions le maximum des personnalités habilitées à
présenter éventuellement sa candidature. Cet automne, il a donc réitéré sa
demande aux préfets – production
2 – en
la faisant plus large et plus précise que pour la précédente campagne
: les noms des élus et leurs adresses institutionnelles ou
professionnelles. Ce courriel circulaire a été illustré d’une reproduction
du mémoire en défense du ministère de l’Intérieur répondant au recours
déposé le 23 Juillet dernier.
Les
résultats sont probants.
Au
printemps de 2012, avant la clôture du délai de présentation des
candidatures au Conseil constitutionnel, à peine la moitié des départements
avait satisfait à la simple demande des adresses électroniques des mairies
– production 3.
Après
la diffusion de cette nouvelle circulaire, seuls y ont satisfait
complètement les préfets de l’Ariège, du Gard, de Loir-et-Cher,
d’Ille-et-Vilaine et des Pyrénées Atlantiques, selon une présentation
identique – production 4
– ,
donnant à penser que la liste demandée par le requérant existe bien dans
chaque département. L’Aisne et l’Eure ont renvoyé le solliciteur à des
sites. L’Aisne et le Loiret ont fourni des listes demandant une saisie
manuelle, nom par nom, adresse par adresse. La Haute-Loire, le
Lot, la Marne,
le Morbihan, les Hauts-de-Seine et la Vendée ont fait mine de n’être interrogés que
sur les adresses de communes et selon la demande circulée au printemps – production 5. Enfin, les Alpes Maritimes, le
Morbihan et le Tarn ont opposé un refus motivé – production 6.
Saint-Pierre et Miquelon est un cas particulier mais a donné les moyens d’accéder à ses élus.
Au total, cela ne produit que dix-huit réponses dont seulement cinq
satisfaisantes : une liste des noms des maires avec leur adresse
institutionnelle, aisée à instrumenter en copier-coller pour une diffusion
électronique.
Le
requérant est donc confirmé dans la demande qu’il avait adressée au nouveau
ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls, le 24 Juillet 2012 – production 7 –, après l’avoir informé – production 8 – dès sa prise de fonctions de la demande
qu’il avait articulée auprès de son prédécesseur.
Il
apparaît bien en effet que la saisine des préfets est aléatoire, et que
seule une liste nationale, tenue à jour au Conseil constitutionnel par les
soins du ministre de l’Intérieur, répond au mode de sollicitation – par
courrier électronique, c’est-à-dire sans aucun frais de part ni d’autre –
des personnalités habilitées à présenter une candidature à la présidence de
la République. Il
n’est d’ailleurs pas certain que de nouvelles instructions (d’objet
restrictif) ne facilitant pas la collecte auprès des préfets, n’aient pas
été données, puisque certains d’entre eux s’y réfèrent – production 9.
*
* *
II – Discussion
en droit
L’enjeu
civique est évident.
A
l’ouverture de la campagne de 2012, tout candidat à la présidence de la
République devait selon le Code électoral :
·
être de nationalité française[] ;
·
ne pas être privé de ses droits civiques concernant l'éligibilité(art.
L. 6 et L. 199 ;
·
ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle art.
L. 200 ;
· posséder un compte bancaire de campagne ;
· avoir au minimum 18 ans (jusqu'en 2011, la limite était fixée
à 23 ans) art. LO 127, ]
· être en
règle au regard des obligations relatives au service national art.
L. 45,
telles qu’elles étaient définies au moment où le candidat devait y satisfaire ;.
· être présenté par au moins 500 élus définis par l’article 3 §
1 de la loi 62-1292 du 6 Novembre 1962, modifiée notamment par la loi
organique 76-528 du 18 Juin 1976.
C’est
cette dernière condition d’éligibilité qui fait question. Elle est de fait
discriminatoire.
Le
mode actuel de présentation des candidatures n’est – pratiquement – ouvert
qu’aux grands mouvements et partis. Aucun texte, évidemment, n’en dispose
ainsi, mais cette inégalité – de fait – entre citoyens résulte de l’absence
de texte régissant au moins l’accessibilité, sous sa forme la plus
pratique, aux personnes susceptibles de donner leur
« parrainage ». Alors que la tendance est à l’élargissement de
l’électorat pour toutes les élections politiques, par abaissement constant
des limites d’âges, par abandon-même pour certaines de la condition de
nationalité, l’éligibilité est au contraire de plus en plus
restreinte dans les faits. Pour l’élection présidentielle, ce mode de
présentation est éliminatoire et il a été estimé insuffisamment démocratique
par la commission qu’a présidée M. Lionel Jospin. « D’une
part, il crée une incertitude sur la possibilité, pour certains courants
significatifs de la vie politique du pays, d’être représentés au premier
tour de l’élection présidentielle… Le dispositif actuel est source
d’inégalités entre candidats. Les candidats soutenus par des partis ne
disposant pas d’un réseau étendu d’élus susceptibles de les parrainer
doivent consentir des efforts très importants pour recueillir les
signatures requises. L’énergie ainsi déployée les prive d’un temps utile
pour mener campagne auprès des électeurs » – Pour un
renouveau démocratique, rapport au président de la République, pp. 14-15 – A
fortiori, pour un candidat n’ayant pas à sa disposition un parti. Or, ni la
Constitution ni le Code électoral n’oblige un candidat à adhérer à une
formation politique, préalablement à toute candidature, ni même à être
investi par un mouvement quelconque. Sans doute, « les
partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage » –
article 4 de la Constitution – mais ne
restreignent-ils pas l’éligibilité ? et la lacune actuelle de la
législation électorale ne confirme-t-elle pas leur exclusivité ?
L’accès
direct par internet aux élus qualifiés pour présenter une candidature à la
présidence de la République est de nature à démocratiser notre processus
électoral le plus important.
Quel
texte s’y oppose ?
L’accessibilité
de la liste des électeurs est organisée pour tout candidat dans la
circonscription qu’il vise lors d’une élection législative –
article 330-4 du Code électoral.
Celle
des archives – au sens de l’article L 211-1 du Code du patrimoine – est
organisée par l’article 4 de la loi du 17 Juillet 1978 (L.213-1 du Code du
patrimoine). Il est même prévu un envoi par courrier électronique et sans
frais. La loi du 3 Janvier 1979 distinguait les documents librement
communicables avant leur versement et un délai de trente ans pour les
autres. La loi du 15 Juillet 2008
a disposé que la communication de plein droit est le
régime général : « toute personne a le droit de demander, sans
distinction de nationalité ni justification d’un intérêt à agir, la
communication d’un document ne mettant personne en cause ».
Il est également disposé que la loi s’impose à toutes les autorités
publiques et aux organismes privés chargés d’une mission de service public
pour les documents liés à cette mission. L’article 6 § 1 de la loi du 17
Juillet 1978 prévoit toutefois que certains documents ne sont pas, par
nature, communicables.
Un
avis n° 2000-1636 du 25 Mai 2000 donné par la Commission d’accès aux
documents administratifs (CADA) fait application de l’article 1 de la loi
de 1978 qui « impose la communication lorsque le document
n’existe pas en l’état mais peut être obtenu par un traitement automatisé
d’usage courant ». Ainsi en va-t-il des documents obtenus en ayant
recours à un programme informatique de maniement aisé et à la disposition
du service qui déteint la base de données. Une ordonnance de 2005 a précisé la
formulation de cet article : « quel que soit le support utilisé
pour la saisie, le stockage ou la transmission des informations qui en
composent le contenu ». L’ordonnance du 29 Avril 2009 oblige
l’administration interrogée à tort et ne détenant pas le document demandé,
à transmettre cette demande à tout autre susceptible de pouvoir la
satisfaire : elle doit au surplus en aviser le demandeur. C’est ce
qu’ont fait certains préfets, alors même que le document était en leur
possession, en renvoyant le requérant à l’association départementale des
maires.
Il se
trouve qu’un fichier des élus et des candidats aux élections au suffrage
universel a été créé au ministère de l'Intérieur et dans les préfectures,
selon l’autorisation donnée par le décret n°2001-777 du 30 Août 2001. Son article
4, modifié par décret n°2006-1244 du 11 octobre 2006 dispose
que « le Gouvernement et les
préfets sont destinataires de l'ensemble des informations collectées. Le
Conseil constitutionnel est également destinataire des informations
nominatives nécessaires à l'application de la législation sur la
présentation des candidatures à l'élection présidentielle. Il peut être
donné communication à toute personne, sur simple demande, des informations
mentionnées à l'article 3, à l'exception de celles qui sont prévues au b du
même article. »
Quelles
sont ces informations ?
« Les
catégories d'informations nominatives enregistrées pour les personnes
mentionnées à l'article 1er sont les suivantes :
a) Nom,
prénoms, sexe, nationalité, date et lieu de naissance ;
b) Adresse et
téléphone ;
c) Le cas
échéant, sigle et titre de la liste sur laquelle elles sont candidates ou
ont été élues ainsi que leur rang de présentation ;
d) Etiquette
politique choisie par le candidat et, le cas échéant, par le remplaçant
éventuel ;
e) Nuance
politique ;
f) Profession
;
g) Nombre de
suffrages obtenus ;
h) Mandats et
fonctions électives actuellement ou anciennement détenus ;
i) Fonctions
gouvernementales actuellement ou anciennement détenues ;
j)
Distinctions honorifiques. »
Ne
sont donc incommunicables, par la loi et non par nature, que l’adresse et
le téléphone des élus. Leur liste nominative en revanche, et d’autres
éléments, notamment leur appartenance politique ou pas, leur âge et même
leur profession, pouvant contribuer à argumenter une demande de
« parrainage », sont libres de communication.
Bertrand Fessard de Foucault était
donc modeste dans sa première demande aux préfets de département, laquelle
ne portait que sur les adresses électroniques des communes du ressort de
chacun. Sa demande, désormais plus précise et adressée au ministre de
l’Intérieur, a été énoncée le 29 Décembre 2012 : elle porte sur
« la liste nominative numérisée des élus ayant
qualité pour présenter ou « parrainer » l’un ou l’autre – avec
adresse électronique de l’institution à laquelle ils ont été respectivement
élus (parlementaires, conseillers généraux et municipaux, maires). Il n’y
aurait aucune atteinte à la vie privée de chacun des élus, lequel est
forcément un personnage public auquel chacun s’adresse librement. »
Il est
fondé dans sa demande puisque le document existe, qu’il est sur le support
souhaité par le requérant, qu’il est centralisé notamment au ministère de
l’Intérieur et que les textes en vigueur n’interdisent pas sa communication
selon le libellé du requérant.
Bertrand Fessard de Foucault croit
contribuer au renouveau démocratique quand il ajoutant à une requête
facilitant sa démarche personnelle, la demande au ministre de l’Intérieur
de faciliter à tout candidat potentiel à l’élection présidentielle
l’acquisition des moyens existants pour solliciter des personnalités
habilitées qu’elles veuillent bien le présenter.
Le
fait-même que la solution alternative d’un parrainage par cent cinquante
mille citoyens ait été jugée par le président de la République et par le
Gouvernement impraticable, a renvoyé la « commission Jospin » à
sa seule observation que l’état actuel des procédures n’est pas
satisfaisant. La demande du requérant au ministre de l’Intérieur, si elle
est admise, par annulation de son refus implicite par votre haute
juridiction, démocratisera la procédure actuelle. Qui ne le souhaite ?
5° en réplique au ministre de
l’Intérieur devant le Conseil d’Etat
a) à l’appui du recours déposé le 21 Juillet 2012
- 25 Octobre 2012
Votre réf. 3611298
Objet :
Réplique aux observations présentées par le
ministre de l’Intérieur, le 21 Septembre 2012,
sur le recours déposé le 21 Juillet 2012 contre
la décision implicite de rejet d’une demande adressée au ministre de
l’Intérieur d’organiser
dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter
une candidature à la présidence de la République
Le
requérant s’accorde avec le ministre de l’Intérieur sur son rappel des
faits et sur la recevabilité de sa demande.
Il
persiste cependant.
De même
qu’en Mars dernier, il y avait eu confusion – dans l’esprit de certains
préfets et au secrétariat général avant que celui-ci entende mieux le
souhait du demandeur – entre la liste des adresses électroniques des
communes, département par département, dont il se contentait à l’époque, et
celle nominative des élus, présentée alors comme incommunicable,
de même
le ministre de l’Intérieur confond la démarche précédente du requérant –
qu’il n’a effectivement pas entravée, dès qu’il l’a heureusement comprise –
avec la présente requête.
Celle-ci
est toute pratique.
La
circulaire courriel aux préfets de département n’a abouti – en Février.Mars
2012 – que dans la moitié des cas et au prix de plusieurs rappels production
5 . Se fondant sur la réplique-même du ministre de l’Intérieur à
savoir qu’ « il peut être donné communication à toute personne,
sur simple demande, des informations nominatives enregistrées pour les élus
et les candidats, mentionnées à l’article 3 du décret n° 2001-777 du 30
Août 2001 », le requérant a demandé, par une nouvelle circulaire
courriel à chaque préfet de département, la liste nominative des
maires avec leur adresse
professionnelle respective production 6 et commence d’avoir satisfaction production
7 . Il ne peut préjuger de la statistique des retours, mais
probablement il sera loin de l’exhaustivité même si l’autorité préfectorale
est de bonne volonté production 8, et il lui manquera la liste des
conseillers généraux et des parlementaires.
En sus,
la démarche du requérant est pour cpmpte putatif de toute candidate ou
candidat à l’élection présidentielle.
L’accessibilité
de la liste des élus habilités à présenter une candidature à cette élection
– que le ministre de l’Intérieur peut à tout moment être appelé à organiser
– ne peut donc être soumise à l’aléa d’une circulaire d’un particulier aux
préfets de département supposant d’ailleurs la tenue à jour de celle-ci et
sa disponibilité pour le public. Le requérant ne l’a obtenue en Février et
en Septembre que par relation amicale.
Il
convient donc – objet littéral de la requête – que le ministre de
l’Intérieur mette en un document unique, communicable par internet, la
liste exhaustive et tenue à jour des élus habilités à cette présentation.
Faute de quoi, la démocratie française resterait lacunaire au niveau le
plus proche des citoyens.
Au
demeurant, cette liste unique décharge les services préfectoraux d’avoir à
répondre aux demandes du requérant./.
b) à l’appui du recours déposé le 29 Avril 2013 -
2 Août 2013
Objet : réplique au mémoire en défense
opposé, en date du 1er Juillet écoulé (et reçu par le truchement
de vos services le 7 suivant), par le ministère de l’Intérieur au recours déposé
devant vous contre la décision implicite de rejet de ma demande, en date du
29 Décembre 2012, d’organiser
dès maintenant l’accessibilité de la liste des élus habilités à présenter
une candidature à la présidence de la République
Votre réf. : N°
368190
Quoiqu’avec
des moyens chaque fois différents, soit au fond, soit en forme, le ministère
de l’Intérieur nonobstant le changement intervenu à sa tête en Mai 2012
persiste à ne pas considérer ce qui figure aux frontons de nos bâtiments
publics et de nos monuments constitutionnels : l’égalité des citoyens
devant la loi et le jeu libre de la démocratie électorale par une
accessibilité, la même pour tous, à
toutes les conditions de la candidature à une élection quelle qu’elle soit.
Avec
persévérance, le ministère de l’Intérieur veut faire croire à la légitimité
d’une caricature de notre démocratie élective. Et chacun de nos scrutins
présidentiels est précédé de la comédie des coureurs de fond –
« petits » candidats – pour obtenir les présentations nécessaires
à la validation de leurs candidatures respectives.
C’est ce
ridicule et ce cynisme que le requérant voudrait voir disparaître de notre
vie politique.
Discussion
du mémoire en défense.
1. A titre principal, sur l’irrecevabilité de la
requête
1.1 Sur l’absence de décision faisant grief
Le
défendeur joue sur les mots. Le requérant s’est adressé – par déférence –
au ministre lui-même et s’il y a suggestion, celle-ci ne porte que sur
l’opportunité à l’avantage du ministre (une réforme Valls en matière
constitutionnelle, sinon dans la forme, du moins dans la pratique :
mise en œuvre du principe d’égalité) de faire droit à la requête de
Bertrand Fessard de Foucault.
Textuellement,
la demande du requérant est bien une demande : « par la présente, je vous demande de bien vouloir constituer cette liste nominative
des élus habilités avec l’adresse de leur institution respective. Cela sous
la forme la plus aisément communicable et exploitable par les
dmandeurs : la numérisation, et d’en définir l’accessibilité selon nos
principes démocratiques. » A la limite, la demande du requérant au
nouveau ministre de l’Intérieur pourrait n’avoir eu, dès le 21 Mai 2012,
que ce libellé. Le requérant y a cependant ajouté : « à
défaut, veuillez considérer la présente comme un recours grâcieux au sens
du contentieux en Conseil d’Etat ».
S’il y a suggestion, c’est à titre
d’argument parmi d’autres présentés dans la même lettre : le système
en vigueur peut être amélioré selon ma demande. Quand il lit le demandeur, le défendeur est de mauvaise foi, et
pourquoi n’avoir pas répondu directement à cette lettre en donnant ce qu’il
n’écrit à présent que sous la contrainte des procédures contentieuses.
Rien que
l’existence du site – auquel le requérant doit sa lecture des deux arrêts
invoqués par le défendeur sans que celui-ci les produise – http://arianeinternet.conseil-etat.fr (dit « Ariane Web ») rendant accessible plus de
230.000 décisions rendues depuis 1968 qu’elles figurent ou non au recueil Lebon,
montre ce que peut produire en
effectivité démocratique une base de données tenue à jour. Celle réclamée
par le requérant est bien moins complexe à établir que celle mise par votre
haute juridiction à la disposition de tout citoyen, et même de toute
personne que peut intéresser votre jurisprudence. La base de données dont l’accessibilité est réclamée par le
requérant existe, et sera d’ailleurs re-confectionnée et vérifiée
après les prochaines élections territoriales au printemps prochain.
1.2 Sur l’absence de
saisine de la CADA
Le
défendeur dans la réponse, même négative, qu’il aurait dî avoir la civilité
de faire – s’il s’agit bien pour les ministres de respecter les citoyens –
aurait pu conseiller au requérant avant que celui-ci poursuive sa démarche,
cette saisine de la CADA.
Sans que
soit même invoquée la seconde de vos jurisprudences à propos d’une
régularisation de forme en cours d’instance par un recours tardif à la
CADA, le requérant se serait gardé d’en appeler à cette Commission. Il ne
manquera évidemment pas de le faire si – votre juridiction l’ayant malheureusement
débouté pour défaut de cette saisine – le ministère de l’Intérieur
s’obstine à lui refuser l’accès à la liste précitée.
Mais le
requérant estime n’avoir pas pour autant méconnu l’article 20 in fine de la
loi n° 78-753 du 17 Juillet 1978. Une liste d’élus n’est pas un document
administratif – au contraire de ce que cite, à tort, le défendeur :
l’arrêté pris par application du décret n° 60-452 du 12 mai 1960 et fixant
le siège et le ressort de l'Union pour le recouvrement des cotisations de
sécurité sociale et d'allocations familiales des Bouches-du-Rhône (URSSAF),
affaire dont votre juridiction a décidé le 25 Mars 1988 – mais « l’ensemble des
informations nominatives… nécessaires à l’application de la législation sur
la présentation des candidatures à l’élection présidentielle » qualifié et listé par l’article
4 du décret n° 2001-777 du 30 Août 2001, modifié par décret n° 2006-1244 du
11 Octobre 2006. Observation figurant dans le recours et que ne considère
par le défendeur. Ces deux décrets concernent tellement la communication de
ces informations qu’ils précise ce qui n’est pas, de droit, accessible aux
tiers. Le requérant ayant quant à lui établi, par son recours, que ce qu’il
demande est légalement accessible, a fortiori sans recours à la CADA.
2. A titre subsidiaire, sur le rejet de la requête au
fond
Le
requérant ne demande rien qui ne soit public par nature.
La liste
des fonctions électives habilitant leur titulaire à présenter une
candidature à la présidence de la République est donnée par les textes
constitutionnels et législatifs en vigueur, et chaque scrutin national ou
local donne lieu à publication des élus, et donc à mémorisation dans les
administrations centrales et déconcentrées.
Cette
liste n’est certainement pas à confectionner sur demande : elle existe
pour la communication constante des administrations avec les élus. La
production 4 annexée au recours donne un spécimen des listes d’adresses
électroniques des institutions auxquelles les élus appartiennent. Le
requérant a d’ailleurs reçu environ un tiers de ces listes, pour ce qui est
des maires des communes, personnalités les plus nombreuses parmi celles
habilitées à « parrainer » une candidature présidentielle. Il est
donc faux de prétendre que satisfaire le requérant imposerait au « service compétent du ministère de procéder à des
recherches et de saisir manuellement toutes les adresses électroniques des
institutions »
Renvoyer
le requérant à la consultation d’annuaire et de sites pour connaître le nom
des élus, est contradictoire, car c’est admettre l’existence potentielle de
ces listes dont l’administration laisserait la confection et la mise à jour
à des tiers, et n’aurait nullement la nécessité ? pour ses propres
communications et diffusions ?
Le
requérant demande en somme la communication d’un bien simplement commun à
l’administration et au citoyen. Le défendeur confirme l’existence d’ « un fichier comprenant la liste nominative des élus
et de leurs mandats… Ce fichier est communicable à toute personne sur
simple demande adressée au bureau des élections. » Le défendeur persiste à faire croire que le requérant a
demandé « les adresses électroniques personnelles des élus qui ne relèvent pas des données
communicables à un tiers » alors
que celui-ci ne réclame que les adresses électroniques fonctionnelles de
ces élus, c’est-à-dire en tant que maires, conseillers généraux et
régionaux, parlementaires.
Aucune des
demandes du requérant ne concerne des données personnelles ni la vie privée
de ces élus.
Invoquer
l’esprit de la loi du 17 Juillet 1978 contre celui de l’ensemble de nos
institutions postulant l’égalité de tous devant l’élection, témoigne et
d’un singulier rétrécissement de la conception de notre vie politique et
d’un contre-sens sur cette loi qui a simplement pour objet de mettre à la
disposition du public tout ce qui n’attente pas à la sécurité du pays et
des personnes.
La demande du requérant est l’exercice d’un droit
constitutionnel. La
loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux
et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et
sociales. Article premier, alinéa 2
de la Constitution.
Votre haute juridiction voudra donc bien, espère
le requérant, confirmer la demande de Bertrand Fessard de
Foucault au ministre de l’Intérieur./.
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