Prier…[1] la
pièce de RACINE, notre régime si évolutif jusqu’en 1789, les chances de chacun
ensuite, notre bout de course ces temps-ci. Prier pour notre pays, notre
Europe, cette Espagne que j’aime. Prier avec notre cher Denis M., ses
intermittences et sa foi, ses dilections intactes. Marguerite faisant
plébisciter en classe hier la catéchiste pour qu’elle leur demeure l’an
prochain. Messe tout à l’heure au village. Prier pour conserver quelques forces
physiques et mentales, tout ce que je crois avoir à « produire ». Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles
ténèbres y aura-t-il ! Ph,
non ! Seigneur, sauvez-nous… Jésus marchant sur les aux, l‘appel de
Pierre, homme de peu de foi… voyant qu’il s’enfonçait. Réplique du Christ, bien sûr, la main tendue pour le salut physique
immédiat, mais la conduite de toute vie, j’en suis là tandis que petit à petit
il me faut concéder… Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les
mites (j’en sais quelque chose,
rapportées du Kazakhstan et ayant ici fait leur royaume, tapis et yourte, en
compagnie des souris, nos collections Signes de piste, d’autres, la revue Commerce…)
et la rouille dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais
faites-vous des trésors dans le ciel, là où … Cette sensation si vive que mes visites à mon cher vieux prêtre dont la
main tâtonne à la rampe de nos formes de vie, sont décisives encore plus pour
moi que pour lui. La lampe du corps, c’est l’œil. Combien j’ai été « visuel », mes journées et soirées dans
tous les musées d’Europe, ma passion de la nudité et de la photographier,
version féminine. Mon admiration pour certains regards : ce
neuro-psychiâtre au mariage JLM… cette infirmière aux yeux plus que splendides,
de véritables phares de lumière irradiée par des pierres précieuses, combinant
le vert, le pâle, le bleu ciel, un gris de douceur, qui hier en fin de journée
m’ouvre la porte du quartier où il faut enfermer les patients et leur errance
de corps et d’esprit… Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Avènement sanglant d’un roi en Israël… les
époques où les peuples traversent et renversent, CEAUCESCU, MOUBARAK… pour
revenir si souvent aux « cases-départ ». Allons-nous connaître
cela ? On conduisit Joas du Temple au palais, et il prit possession du
trône des rois. Tout le peuple du pays était dans la joie et la ville retrouva
le calme. Quant à Athalie, on l’avait mise à mort par l’épée dans le palais
royal… Joas conclut une alliance entre le Seigneur, le roi et le peuple, pour
fare de celui-ci le peuple du Seigneur ; il conclut l’alliance entre le
roi et le peuple.
Hier,
le sketche consciencieux mais de
plus en plus laborieux, de Valls devant une presse qui, comme
lui, ne pense qu’au festival d’Avignon et pas du tout aux intermittents.
Aujourd’hui, abrupt : la matinée fai apprendre qu’en début d’après-midi Siemens-Mitsubishi sont reçus à l’Elysée en début d’après-midi. Puis, on apprend que General
Electric aussi, pour vers les six heures
entendre en une conférence de presse encore plus lourde, primaire et fatiguée
que c’est General Electric le
partenaire… de l’Etat. Montebourg, dont il est dit qu’il occupe les esprits et
la couverture du Nouvel Obs. et la
une de Libération : sa
démission… donne une conférence de presse, que je n’entends qu’à la radio,
encore plus pesante que celle de Valls, hésitant entre dollars et euros, chiffrant
et pourcentageant comme s’il avait à se justifier lui et le gouvernement, le
président aussi – que ministres et Premier ministre ont manifestement
aujourd’hui charge de protéger et de placer en vénérable référence ou en
tutelle indiscutable … On ne sait rien des raisons de ce choix, on ne sait rien
d’une négociation, où ? quand ? avec qui ? par qui ? ni
pourquoi Siemens revenu à la charge en mises de fond, puis en association avec
Mitsubishi, n’a pas été considéré ? Pour moi, c’est assez simple, tout
cela n’est qu’un habillage. General Electric était à la guette depuis des
années et l’évocation d’un précédent, faisant modèle, l’alliance de cette
société avec Safran… dont précisément le PDG a été reçu il y a quelques jours
par Hollande… le confirme.
SNCF…
des éléments évidents de militantisme genre années 30 et 40, même si sauf à
Paris, en Alsace et en partie à Lyon, la résistance s’effondre. Bribe par
bribe, les enjeux se découvrent. Il s’agirait bien d’ouvrir les possibilités et
les chemins obliques pour un privatisation comme si les catastrphes
britanniques de cette décennies n’avaint pas montré que seul le service et donc
l’investissement publics sont opérants pour ce genre d’entreprise. Pépy qui a
coûté à l’entreprise au moins 50 millions par son erreur à la commande de
nouveaux trains : les quais de gare à « raboter », accuse les
syndicats d’une perte de 150 millions, empêchant l’achat de quinze trains. Je
doute aussi que les trains soient si bon marché. Les syndicats CGT concluent :
la SNCF va devenir une entreprise d’autocars.
Débats
sur les responsabilités et les erreurs de Bush et de Blair en 2003. Le certain
est que le précédent de 2003 et celui de l’Afghanistan empêchent d’intervenir
aujourd’hui. On est dans une partition de fait de l’Irak. Il est confirmé que
chaque monarchie pétrolière a sa stratégie – en politique régionale et en
investissements et réserves de capital à l’étranger. Nous faisons les frais des
grandeurs émergentes : Chine et pétroliers.
L’affaire
des trois enlèvements de jeunes Israëliens. Fondamentalement, la colonisation
étant illégitime que faisaient-ils en territoire qui devraient n’être pas de
souveraineté ni de sécurisation israëliennes ? Israël ne veut pas d’un
Etat palestinien et fonder sur l’apparition d’un tel Etat ke soi-disant
processus de paix est un mensonge, fondateur de tous les emm… et drames dans la
région depuis vingt ans. Ne pas dire « terriroires occupés » mais
Samarie-Judée ?
Vincent
Lambert, six ans de vie artificiellement maintenue mais pour un état
irréversible et seulement végétatif. Que faire ? intérêt financier de l’épouse ?
qui ne peut refaire sa vie ? pas d’enfants. Un neveu, elle et celui-ci
pour que l’on arrête. Les parents du patient le refusent au nom de leurs convictions
religieuses, ce serait un assassinat. Que ferai-je ? maintenir le patient.
Souffre-t-il ? a-t-il une conscience ? quel est le critère de vie ?
la biologie ? mais cela coute-t-il de le maintenir ? peu sans doute.
Les raisons d’arrêter et les raisons de maintenir, telles qu’elle sont
rapportées, ne sont pas les bonnes. Compétence du Conseil d’Etat :
pourquoi ? à quel titre ? je ne saisis pas.
Le
Dr. Bonnemaison, le soutien de Bernard Kouchner, en tant que médecin et ancien
ministre de la Santé. Soit !
mais administrer la mort pour fin de vie insupportable et indigne ne peut être
une décision solitaire.
Dans
les deux cas, comment cadrer ? sans rigidifier ce qui demeure, chaque
fois, une espèce (un drame) particulière ?
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