Jeudi
26 Juin 2014
L’histoire
et les saints, la vocation à intervenir et à être instrument d’histoire et de
providence. Le profane et le spirituel y font réfléchir. Hier en fin
d’après-midi, ntre partage à cinq-six de l’évangile de dimanche prochain [1] :
centralité de la divinité du Christ pour toute foi chrétienne et tout
comportement selon cette foi, donc une dynamique d’espérance, nous a amenés
(j’y ai contribué) à réfléchir et à constater : la vie paroissiale, une
certaine mûe, des relationnements qui se sont faits, des foyers de
propagation dont l’école, mais aussi le discernement à opérer sur un temps où
les institutions publiques nationales sont en déshérence et où repères et lieux
de solidarité et de construction se cherchent manifestement, localement,
nationalement, à de multiples échelles. Notre génération, les générations d’en
ce moment ont à lire et « exploiter » cela au lieu de se polariser
sur la dénonciation de telles apparences et de X problématiques : procès,
législations, ou tout autant sur les impasses et occurrences géo-stratégiques
si complexes que soient les premières et inquiétantes les secondes. Justement…
la mémoire aujourd’hui, très controversée à juste titre mais posant bien la
question du « faire » par « l’être » : celle du fondateur
de l’Opus Dei, mort cinq mois avant Franco… et en fin d’après-midi hier, quelques
mots sur France-Infos. de Lech
Walesa : l’organisation quand elle était dissidente, sous les régimes
communistes, et le rôle de fait du pape
Jean Paul II pour cette organisation, d’abord par la prière
ou la prière organisée. L’analyse des situations polonaises faite alors, de
type et de pédagogie d’ailleurs totalement « communiste », et les
remarques de Walesa sur l’échec ukrainien faute d’analyse (qu’un communiste ou
un cpmmunisant qualifierait, « scientifiquement » de correcte). La
parabole du foot-ball : trouver des solutions, répétition des commentaires
pour France/Equateur… je réfléchirai cela ce soir. C’est important.
Prier
maintenant… on ne laissa sur place que la
population la plus pauvre [2],
la déportation d’Israël, semble-t-il sans
résistance ni bataille. Reddition de Jékonias. Tout cela, le Seigneur
l’avait annoncé. Nabuchodonosor déporta tout Jérusalem, tous les dignitaires et
tous les officiers de l’armée, soit dix mille hommes, sans compter tous les
artisans et forgerons…. Ni pilages, ni
violence, ni abus… un simple et total dépouillement de tout, la ville et le
pays vidés et emmenés ailleurs. Regard du psalmiste : que nous vienne
bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force, propos apparemment décalé tant il est en-dessous d’une terrible
réalité, mais réflexion spirituelle sur les causes, étant posé que le salut ne
viendra que de Dieu. Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture
aux rapaces du ciel, et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre. Réflexion
et méditation dans le malheur, en lecture de l’Histoire, en propos de
redressement… la relation à Dieu. N’est-ce pas en ton nom que nous avons
été prophètes, en tn nom que nous avons chassé ls démons, en ton nom que nous
avons fait beaucoup de miracles ? Pétition
étonnée puis désespérée : ne sommes-nous pas tes disciples, avérés, aux
yeux de tous et d’abord aux nôtres ? les chrétiens aujourd’hui, leurs
clergés, tous nos dirigeants de quelque ordre que ce soit, le plaidoyer de
bonne volonté et d’action du possible… Je ne vous ai jamais connus,
écartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! Jésus ne continue pas, le verdict, le jugement… sont rendus,
implacables. La leçon n’est pas une explication mais une exhortation à vivre
immédiatement et au présent, par prévoyance. .. un homme prévoyant qui a
bâti sa maison sur le roc… la maison ne s’est pas écroulée car elle était bâtie
sur le roc. Les auditeurs du Christ… les
foules étaient frappées par son enseignement, car il parlait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes. Les
évangiles déconcertent, ni les foules, ni les disciples, ni le Christ-même ne
sont et ne parlent comme nous pourrions les prévoir et les attendre.
matin
Un
ancien PDG de PSA : Christian Straat, je ne situe ni ne retiens le nom,
recasé vice-président de Safran… (l’entreprise qui me paraît sous-évoquée
dans la tractation autour d’Alstom
dont rien n’est plus dit depuis les bafouillages de vendredi soir, d’un
Montebourg, censément démissionnaire comme au moment de Florange, beauté et
fiabilité du personnage, un peu comme Borlooo, le putatif sans étoffe ni véritable
consistance, mais portant t attirant les espérances, de ceux qui confondent espérance
et remise des clés à autrui…), ce chef d’entreprise, monde et classe des
patrons, vient de publier : J’étais un homme pressé, et est interrogé par
Frace-Infos. Un AVC, une rééducation, un auto-évaluation : puis-je
reprendre ? que le médecin n’aidait pas à faire. Question :
expérience des limites, et expérience transposable à l’action de direction d’une
entreprise avec les erreurs possibles du fait que l’on se sent et que l’on vit
sans limites, profit, endettement. Excellente question, piètre réponse :
ne s’est jamais posé la question, n’a jamais vu les choses comme cela ; Et
vos analogues ? non plus. Leçon seulement qu’il retient, croytant avoir
changé de registre : je laisse vebir la vie maintenant comme elle vient,
et je suis beaucoup plus efficace.
Jean-Claude
Juncker, probablement désigné par le « sommet » européen qui
commence. Malgré l’opposition de Cameron. Ce qui console de la débâcle
française et de l’insuffisance de François Hollande, c’est la débâcle
européenne et le collectif des chefs d’Etat ou de gouvernement aussi piètre que
notre ensemble d dirigeants nationaux, opposants ou en place… Le Premier
ministre britannique a donc l’initiative et le motif pour sortir de l’Union… et
on lui laisse en sus le bau rôle de contester la nomination la plus contestable
depuis la fondation du « Marché commun » (guillemets, parce que façon
d’antan de dire) : une nomination imposée par un seul Etat aux autres :
l’Allemagne.
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