vendredi 27 juin 2014

participer à l'élection présidentielle pour y ajouter - les règles actuelles : la loi référendaire du 6 Novembre 1962

















Conditions de candidature à la présidence de la République

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Les candidats doivent remplir à la fois des conditions de fond et des formalités définies par la loi organique du 6 novembre 1962 modifiées le 5 avril 2006.
Il existe plusieurs conditions de fond. Le candidat doit :
  • avoir la nationalité française ;
  • avoir 18 ans révolus (art. LO 127 du code électoral) ;
  • être électeur (art. LO 127) ;
  • ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice (art. L. 6 et L. 199),
  • ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle (art. L. 200),
  • avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national (art. L 45) ;
  • faire preuve de « dignité morale », sans que cette notion soit précisément définie.
Trois formalités doivent par ailleurs être remplies :
  • Le candidat doit recueillir les signatures de 500 élus, d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou collectivité d’outre-mer. Cette procédure dite de présentation des candidats vise à écarter les candidatures peu sérieuses, et à favoriser les candidats ayant une véritable envergure nationale. En 2002, seize candidats étaient présents au premier tour, douze en 2007. Ils n’étaient que six en 1965.
  • Le candidat doit remettre au Conseil constitutionnel, sous pli scellé, une déclaration de situation patrimoniale, de manière à satisfaire à l’exigence de transparence de la vie politique. Cette déclaration porte notamment sur les biens propres du candidat. Elle devra être renouvelée dans les deux mois précédant ou dans le mois suivant la fin du mandat présidentiel afin de constater quelles ont été les variations de son patrimoine.
  • Un compte de campagne doit être tenu durant la campagne et déposé dans les deux mois suivant l’élection. Jusqu’en 2006, le Conseil constitutionnel était seul habilité à en vérifier la régularité. Mais, depuis la loi organique du 5 avril 2006, c’est la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui effectue ce contrôle. Ses décisions peuvent ensuite faire l’objet d’un recours devant le Conseil constitutionnel.
Une fois l’ensemble de ces formalités accomplies, la liste des candidats est établie par le Conseil constitutionnel et publiée au Journal officiel au plus tard le troisième vendredi précédant le premier tour.

Conseil constitutionnel

Quelles sont les conditions requises pour être candidat à l'élection présidentielle ?

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Parrainages et candidatures

Les conditions requises sont fixées par l'article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel.
En application du II de cet article 3 qui procède par renvoi à l'article L.O. 127 du code électoral, peut être candidate à l'élection présidentielle toute personne qui, à la date du premier tour de scrutin, remplit les conditions pour être électeur. La qualité d'électeur est définie par l'article L. 2 du code électoral. Ainsi peut être candidat tout Français ou Française, âgé(e) de 18 ans, jouissant de ses droits civils et politiques et n'étant pas dans un cas d'incapacité prévu par la loi.
En application du I de ce même article, la condition essentielle est de rassembler sur son nom au moins 500 formulaires de présentation, lesquels doivent parvenir au Conseil constitutionnel, à partir de la date de publication du décret de convocation des électeurs et jusqu'au sixième vendredi (à 18 heures) précédant le premier tour de scrutin.
Une candidature ne peut être retenue que si, parmi les signataires de la présentation, figurent des élus d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer différents, sans que plus de 50 (un dixième de 500) d'entre eux puissent être les élus d'un même département, d'une même collectivité d'outre-mer ou d'un des deux « départements virtuels » que constituent, d'une part, les sénateurs représentant les Français établis hors de France et les membres élus de l'Assemblée des Français de l'étranger et, d'autre part, les ressortissants français membres du Parlement européen élus en France.
Le Conseil constitutionnel doit s'assurer par ailleurs du consentement des candidats : on ne peut donc pas être candidat sans faire acte de candidature, même si cet acte n'est pas public.
Enfin, le candidat doit remettre au Conseil constitutionnel, « à peine de nullité » de sa candidature, deux documents établis à cet effet :
  • une déclaration patrimoniale rédigée conformément aux dispositions de l'article L.O. 135-1 du code électoral, qui sera publiée s'il est élu ;
  • l'engagement de faire publier une déclaration patrimoniale de même nature en fin de mandat s'il est élu.
Aucun texte ne prévoit de démarche personnelle du candidat, à l'exception de l'envoi des documents précités au Conseil constitutionnel. Il n'existe donc rien de comparable, par exemple, au dépôt des candidatures en préfecture pour les autres élections. Par voie de conséquence, il est inutile de demander au Conseil constitutionnel un formulaire, un dossier ou tout autre document similaire pour être inscrit sur la liste des candidats.

revue Pouvoirs

La candidature à la présidentielle

numéro
138
date
09/2011
revue
périodicité
trimestriel
Univers


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A l’approche des présidentielles de 2012, Pouvoirs se penche sur le processus complexe de la candidature. Comment devient-on candidat et avec quels droits ? Combien ça coûte ? De l’histoire des présidentielles en France aux différents modes de désignation en Europe, en passant par les particularités du système américain, ce numéro retrace et analyse le long parcours emprunté par le candidat jusqu’au sommet de l’Etat.
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L’histoire des candidatures à l’élection présidentielle se confond avec celle de la Ve République : installation du trophée présidentiel au coeur de la vie politique et restructuration bipolaire parallèle du système des partis, puis lent dérèglement des équilibres partisans, affaiblissement de la capacité structurante de la présidentielle et proportionnalisation du premier tour de l’élection.
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L’essai de typologie mené est nécessairement imparfait, l’équation personnelle des candidats, l’état des formations politiques en présence et le contexte du moment constituant autant de variables qui perturbent l’analyse. Mais, incontestablement, les présidentiables poursuivent des objectifs très différents, nombreux étant ceux qui tirent profit d’un mouvement de l’opinion pour espérer créer des dynamiques électives (les espoirs / minoritaires) là ou d’autres se contentent de témoigner d’intérêts marginaux (les figurants / marginaux). Seuls quelques candidats (les têtes d’affiche / ambitieux) sont réellement en situation de gagner l’élection présidentielle, à tout le moins de se qualifier pour le second tour.
  • Ceux qui n’y vont pas — Par Jean-Louis BOURLANGES
L’article procède d’une démarche paradoxale : étudier des non-événements et retracer des non-candidatures. De 1965 à 2007, les élections présidentielles ont été presque toutes marquées par l’absence finale d’un ou plusieurs candidats attendus. L’auteur dresse ici une libre typologie de ces défections et distingue cinq profils majeurs de défaillants : les surnuméraires qui se contentent de déposer leurs cartes de visite, les contestataires qui refusent le système, les mandataires qui espèrent indûment que l’élection leur sera servie sur un plateau, les légataires qui cherchent à hériter mais ne veulent pas conquérir, et enfin les atrabilaires qui attendent chimériquement du mandat convoité un pouvoir idéal, total et parfait.
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Cet article s’intéresse à la désignation des candidats qui veulent devenir le chef réel de l’exécutif. Dès lors, la comparaison en Europe occidentale est envisageable en examinant comment les partis politiques sélectionnent les candidats à la charge suprême dans le cadre d’une démocratie dite désormais exécutive et majoritaire. Cette dernière appellation est la marque de la place prise par le leadership au détriment de la fonction collégiale du gouvernement dans les régimes parlementaires. Il n’est d’ailleurs pas rare que cette évolution enregistrée par ces régimes soit qualifiée de « présidentialisation du système politique et institutionnel ». Aujourd’hui, les partis politiques s’essaient pour un certain nombre d’entre eux à la démocratie électorale interne. Une échelle des modes de sélection en fonction du degré de démocratisation prend ainsi forme, dont les primaires ouvertes constituent la forme de démocratisation la plus poussée mais aussi la moins pratiquée en Europe.
  • La candidature à la Maison-blanche — Par Elisabeth ZOLLER
À l’inverse de la candidature à l’Élysée qui est la décision d’un individu agissant de manière parfaitement indépendante et à titre personnel, une candidature à la Maison-Blanche est en principe toujours initiée dans une communauté, proposée et portée par elle. Comme toutes les candidatures dans le système politique américain, elle doit s’inscrire dans le modèle de la candidature régulière et la candidature régulière aux États-Unis provient toujours de la base.
  • Earl Warren, un républicain modéré — Par Jacques PORTES





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