Samedi 15 Novembre 2008
User de Nicolas Sarlozy, puisqu'il est tel qu'il est ?
Vedette du jour, pas le G 20
Prier… racheter mon fascicule ce matin, une richesse en plus. Basile et la prière, la prière est union, union à Dieu qui nous la donne, à tous puisque nous sommes habités par tous. Par quelques-uns consciemment, de vie quotidienne, de choix, de bénédiction, de sang et de passé, de projets, d’amour, mais par tous car cette immense somme de toutes les pensées humaines, de toute cette vie psychique et potentiellement spirituel de tous les temps (la noosphère ou à peu près de Teilhard de Chardin) nous englobe, nous porte, nous nourrit et parfois nous démolit. Les tempêtes dans l’âme de l’humanité, les déserts, nos folies, nos erreurs, et l’héroïsme de quelques chefs – femmes, hommes, enfants, vieillards – qui rachète tout, comme dans l’Ancien Testament, quelque prophète, juge, héros à chaque époque maintenait une percée vers le meilleur, vers l’absolu. – Que ceux qui me lisent et « ma » prière va à eux, deux en particulièrement, mais les évoquer appelle un autre, puis un autre visage, sachent, ils le savent d’ailleurs, que l’instant présent est utile, par sa ferveur, par sa disponibilité surtout, et chacun de nous reçoit de savoir à quoi sert » cette disponibilité, ce que nous recevons par elle, pour nous et pour autrui. C’est donc un conte que donne le Christ. « Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : 'Rends-moi justice contre mon adversaire.' Longtemps il refusa ; puis il se dit : 'Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m'ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.' » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice ! Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu'il les fait attendre ? Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? ». Le fruit de l’insistance, humainement et dans une circonstance donnée, il n’est pas assuré. Nous savons d’expérience cette brisure de tout effort contre ce qui paraît un système, un mur ou notre propre inanité. Mais à longueur de vie, l’expérience montre que nous le recevons, sans parfois savoir le reconnaître ni le savourer. La véritable interrogation est finale, ce n’est pas nous mais Dieu qui pose la question, la foi est donnée, la recevons-nous ? [1] Et qu’en faisons-nous ? Un livre du Père Varillon, quelque chose comme la souffrance de Dieu, en fait l’angoisse de Dieu. Parabole qu’a été le dernier livre – sous pseudonyme, Emile Ajar – de Romain Gary: L’angoisse du roi Salomon, humainement l’homme a l’angoisse du bien à faire et du mal qui se fait, mais Dieu a la simple angoisse de nous. La première parole retenue par la Bible, une fois données les bénédictions de la Création : où es-tu ? Je me suis caché. Pauvres de nous. Notre fille quand elle joue à cache-cache, prend grand soin de crier où la trouver… ce que je trouvais idiot jusqu’à présent où je le comprends (enfin). Perdu si l’on ne peut être trouvé, le chemin vient de l’autre arrivant à nous. Mes étonnantes rencontres d’hier, place publique, autobus, métro et ces deux entretiens et quelques courriels, que de rayons allant au cœur de ma vie l’activer. Ce matin, épuisé psychiquement, fatigué par avance de ce qu’il y a à réussir, je pose le sac devant Dieu, comme l’enfant me lance le ballon pour que commence le jeu. Tu n’as pas le temps de jouer avec moi ? Notre fille et sa leçon de prière.
matin
Materner Nicolas Sarkozy ? pas tant parce que c’est un fait, parce que c’est lui (et lui seul) qui se trouve au pouvoir, que parce qu’il est limité et influençable – l’instrumentaliser, qu’il serve à quelque chose, mais il n’a pas de référence, il a ses faits, faire qu’il apprenne ce qui serait en bonne voie selon certains cf mes entretiens d’hier (thèmes africains et mauritaniens dans les ministères compétentes et aussi chez les personnalités qui à titre individuel exercent une forte influence sur les dirigeants suprêmes de chacun des pays concernés : en Afrique, c’est monnaie courante depuis les indépendances, mais en France, il est sans précédent que l’Elysée conçoive les gestions, les moindres attitudes publiques) et les appréciations tierces sur l’actuel mode d’exercice du pouvoir. Mais si actif, et peut-être constructif, que soit Nicolas Sarkozy, à terme ? pour moi le critère et l’outil de l’efficacité, c’est la participation, cf. la hantise de de Gaulle, de la France qui a beoin de combattants et de résistants en 1940 à la solution du problème au moins social en 68 explicitement et que tranche son système politique.
soir
Nicolas Sarkozy a dû oublier ce qu’il attendait de la coincidence de dates entre le congrès socialiste de Reims et la conclusion du G 20 à Washington. Ce sont les socialistes – avec le ballon rond et Gilles Simon, battu de justesse, je ne sais où mais loin : Shangaï ? – qui tiennent la vedette. Je ne crois pas que les débats et surtout les échanges de discours entre candidats à diirger le parti, fassent aussi « désordre » que l’actuelle majorité le souhaite pour, elle, se gonfler sans effort dans l’opinion nationale. C’est un choix, la gauche débat d’idées autant que de personnes, la droite suit. Il y a de l’individualisme et du collectif à droite et à gauche, mais pas aux mêmes endroits.
Le G 20, une réunion inexistante, personne n’a pu s’ezxprimer, si cela avait été le cas, le consensus aurait été impossible. Il existe sur une absence de réaction, une absence d‘analyse qui me stupéfie. On renonce à réfléchir à plus long terme sur une « refondation » du système financier. Initalement, Sarkozy parlmait du capitalisme On en est loin. Les deux « décisions » : surveiller davantage les marchés et les paradis, une relance coordonnée chez chacun des partenaires, sont tout le contraire d’une réaction collective à un mal universel. – Les commentaires insistent sur une sorte de passivité des participants à l’extension du G 8 : les émergents. La Chine et ses 1.900 milliards de réserves se tait. En regard, alors que chaque jour compte pour ce que serait une année dans d’autres conjonctures, Bush junior à deux mois de passer le service, peut maintenir des orientations, son hostilité au protectionnisme, telles qu’est relancé le cycle de Doah, mettant sur papier et avec signature des Etats, le mondialisme. – Ce qui sera retenu, c’est qu’on ne décide de rien de précis et qu’on s’ajourne à Avril prochain, au lieu de Février initialement conjecturé.
La voix, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, au congrès de Reims. Jean-Marc Ayrault qui l’introduisait (avec brio et un verbe autant qu’un masque assez « mitterrandiens ») au Zénit de Nantes, la trouve aujourd’hui moins attrayante : elle clive trop, il faut au contraire du transversal. Les motions nègre-blanc que raillaient de Gaulle, sous la Quatrième République.
[1] - Luc XVIII 1 à 8
matin
Materner Nicolas Sarkozy ? pas tant parce que c’est un fait, parce que c’est lui (et lui seul) qui se trouve au pouvoir, que parce qu’il est limité et influençable – l’instrumentaliser, qu’il serve à quelque chose, mais il n’a pas de référence, il a ses faits, faire qu’il apprenne ce qui serait en bonne voie selon certains cf mes entretiens d’hier (thèmes africains et mauritaniens dans les ministères compétentes et aussi chez les personnalités qui à titre individuel exercent une forte influence sur les dirigeants suprêmes de chacun des pays concernés : en Afrique, c’est monnaie courante depuis les indépendances, mais en France, il est sans précédent que l’Elysée conçoive les gestions, les moindres attitudes publiques) et les appréciations tierces sur l’actuel mode d’exercice du pouvoir. Mais si actif, et peut-être constructif, que soit Nicolas Sarkozy, à terme ? pour moi le critère et l’outil de l’efficacité, c’est la participation, cf. la hantise de de Gaulle, de la France qui a beoin de combattants et de résistants en 1940 à la solution du problème au moins social en 68 explicitement et que tranche son système politique.
soir
Nicolas Sarkozy a dû oublier ce qu’il attendait de la coincidence de dates entre le congrès socialiste de Reims et la conclusion du G 20 à Washington. Ce sont les socialistes – avec le ballon rond et Gilles Simon, battu de justesse, je ne sais où mais loin : Shangaï ? – qui tiennent la vedette. Je ne crois pas que les débats et surtout les échanges de discours entre candidats à diirger le parti, fassent aussi « désordre » que l’actuelle majorité le souhaite pour, elle, se gonfler sans effort dans l’opinion nationale. C’est un choix, la gauche débat d’idées autant que de personnes, la droite suit. Il y a de l’individualisme et du collectif à droite et à gauche, mais pas aux mêmes endroits.
Le G 20, une réunion inexistante, personne n’a pu s’ezxprimer, si cela avait été le cas, le consensus aurait été impossible. Il existe sur une absence de réaction, une absence d‘analyse qui me stupéfie. On renonce à réfléchir à plus long terme sur une « refondation » du système financier. Initalement, Sarkozy parlmait du capitalisme On en est loin. Les deux « décisions » : surveiller davantage les marchés et les paradis, une relance coordonnée chez chacun des partenaires, sont tout le contraire d’une réaction collective à un mal universel. – Les commentaires insistent sur une sorte de passivité des participants à l’extension du G 8 : les émergents. La Chine et ses 1.900 milliards de réserves se tait. En regard, alors que chaque jour compte pour ce que serait une année dans d’autres conjonctures, Bush junior à deux mois de passer le service, peut maintenir des orientations, son hostilité au protectionnisme, telles qu’est relancé le cycle de Doah, mettant sur papier et avec signature des Etats, le mondialisme. – Ce qui sera retenu, c’est qu’on ne décide de rien de précis et qu’on s’ajourne à Avril prochain, au lieu de Février initialement conjecturé.
La voix, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, au congrès de Reims. Jean-Marc Ayrault qui l’introduisait (avec brio et un verbe autant qu’un masque assez « mitterrandiens ») au Zénit de Nantes, la trouve aujourd’hui moins attrayante : elle clive trop, il faut au contraire du transversal. Les motions nègre-blanc que raillaient de Gaulle, sous la Quatrième République.
[1] - Luc XVIII 1 à 8
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