Mardi 25 Novembre 2008
Prier…[1] ce ne sera pas tout de suite la fin. Ces théories de la fin de l’histoire, révérées autant que les dogmes du mondialisme ou de la régulation économique par ajustement automatique de l’offre et de la demande, nous montrent aussi fous et à côté de la réalité que les contemporains du Christ, avides d’un récit anticipé des « fins dernières ». Comme les enfants, peur et désir et d’avoir peur : des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. A l’inverse des théories lissant désormais tous événements, ceux qui lisent tout aujourd’hui en début de fin du monde, sans compter les satanismes. Cela n’a jamais été ni mon souci ni mon intuition, je nous crois au contyraire à l’aube de tout, et dans quelquies millions d’années, nos moments, si nos lointains et mystérieux descendants qui auront tout domestiqué sans doute y compris le temps, ce qui induit qu’ils sont déjà parmi nous, en une très concrète communion des saints, ont encore souvenir de nous, nous prendront pour des stricts contemporains du Christ, du déluge et des débuts les plus reculés aujourd’hui pour nous. Le débat et cette imagination sont donc vains. La leçon de maintenant est autre : Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. Leçon d’humilité plus qu’exhortation à la relativité. L’ange lança la faucille sur la terre, vendangea la vigne de la terre, et jeta le raison dans le grand pressoir de la colère de Dieu. Habituelle figure du fils d’homme, évocation de l’appellation que se donne Jésus selon les évangiles, rappel aussi de Daniel, point que je n’ai jamais élucidé malgré les explications que je reçois et que seule une compétence que je n’aurai jamais en hébreu, me permettrait de comprendre : la traduction rend-elle les majuscules, les génitifs, les articles définis ? Et, comme souvent, les textes se contredisent ou plutôt appellent à une réflexion plus profonde que la prière mène mieux que la raison : Le Seigneur est roi ! le monde, inébranlable, tient bon. Le Seigneur vient pour juger la terre. Il jugera le monde avec justice et les peuples selon sa vérité. Profonde analogie avec le mouvement contemporain de la pensée juridique où il n’est plus, dans beaucoup de causes particulières et beaucoup de domaine de la vie humaine et internationale, fait application du droit existant à l’époque des faits, mais bien d’un droit supérieur, immanent et pas forcément écrit. Dieu juge non selon nous mais selon Lui. Obsolescence de nos dogmes : les circonstances d’aujourd’hui le proclament pour notre époque, mais dans nos vies quelle application à notre dialogue intérieur, à l’examen de notre conscience si nous en pratiquons encore un ? péremption de tout pour mieux attendre la suite… Noël des enfants et apparition d’un chemin concret d’espérance que nous vaudrons finalement un peu plus que ce que nous déplorons, car comment nous aimer nous-mêmes ? Les arbres des forêts dansent de joie, devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient juger la terre.
matin
Suite des débats sur les médias et la presse. Séguéla a le don de la formule. L’argent n’a pas d’idées, mais les idées font de l’argent. Il affirme que la mauvaise position du problème de la télévision publique (affaire d’argent selon toutes les apparences depuis la décision annoncée par Nicolas Sarkozy en conférence de presse il y a onze mois – mais affaire de programmes et d’attracivité selon les bons apôtres soucieux du bien commun) est la faute des opposants socialistes, à l’affût de tout thème « populassier ». Le décor dressé ainsi, le sophisme arrive : pourquoi toutes ces chaînes publiques ? France Télévision, c’est le plus beau nom du monde. Une seule chaîne, France Télévision, plus de 2, ou 4 ou 5, brocarde-t-il, et puis peut-être France Télévision sports, loisirs, et ainsi de suite. Ainsi mithridatise-t-on… plus qu’une seule chaîne publique, et contrôle de la qualité des programmes, puisque s’étrangle-t-on de souci du bien de tous, c’est le contribuable qui paye. – Comme j’ai la « chance » de suivre les éphémérides d’un pays (la Mauritanie, qui m’est chère) s’enfonçant dans la dictature, j’ai quelques points de comparaison. Je reste marqué par une affiche, vue non pas sur des murs, elle datait de Rakozy en Hongrie, les années 1950, mais dans une exposition rétrospective au château royal de Budapest en 1990 : « juste après »… on y voit des pré-adolescents qui dévorent des yeux le secrétaire général du Parti, bonnasse et bonhomme, en pékin, lequel compte sur ses doigts les arguments paisible qu’il leur donne. La politique scientifiquement fondée, tellement fondée que toute opposition est illégitime puis pratiquement interdite : pas besoin de textes, l’ambiance suffit. – Ai-je tort, suis-je entêté ou est-ce de l’instinct ? je vois une ressemblance avec nous. Les forces non apparentes sont bien plus coercitives.
matin
Suite des débats sur les médias et la presse. Séguéla a le don de la formule. L’argent n’a pas d’idées, mais les idées font de l’argent. Il affirme que la mauvaise position du problème de la télévision publique (affaire d’argent selon toutes les apparences depuis la décision annoncée par Nicolas Sarkozy en conférence de presse il y a onze mois – mais affaire de programmes et d’attracivité selon les bons apôtres soucieux du bien commun) est la faute des opposants socialistes, à l’affût de tout thème « populassier ». Le décor dressé ainsi, le sophisme arrive : pourquoi toutes ces chaînes publiques ? France Télévision, c’est le plus beau nom du monde. Une seule chaîne, France Télévision, plus de 2, ou 4 ou 5, brocarde-t-il, et puis peut-être France Télévision sports, loisirs, et ainsi de suite. Ainsi mithridatise-t-on… plus qu’une seule chaîne publique, et contrôle de la qualité des programmes, puisque s’étrangle-t-on de souci du bien de tous, c’est le contribuable qui paye. – Comme j’ai la « chance » de suivre les éphémérides d’un pays (la Mauritanie, qui m’est chère) s’enfonçant dans la dictature, j’ai quelques points de comparaison. Je reste marqué par une affiche, vue non pas sur des murs, elle datait de Rakozy en Hongrie, les années 1950, mais dans une exposition rétrospective au château royal de Budapest en 1990 : « juste après »… on y voit des pré-adolescents qui dévorent des yeux le secrétaire général du Parti, bonnasse et bonhomme, en pékin, lequel compte sur ses doigts les arguments paisible qu’il leur donne. La politique scientifiquement fondée, tellement fondée que toute opposition est illégitime puis pratiquement interdite : pas besoin de textes, l’ambiance suffit. – Ai-je tort, suis-je entêté ou est-ce de l’instinct ? je vois une ressemblance avec nous. Les forces non apparentes sont bien plus coercitives.
[1] - Apocalypse de Jean XIV 14 à 19 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc XXI 5 à 11
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