Mercredi 19 Novembre 2008
Le Parti socialiste est conséquent ; c'est une de nos matrices
Mauritanie : l'aspiration à la dictature
Prier… [1] Jésus parle pour détromper ses auditeurs, ses partisans, une foule qui n’est pas engagée mais qui a ses motivations : campagne présidentielle et échéance prochaine puisqu’on est sur place, là où se joue le pouvoir et doit avoir lieu l’événement, la restauration d’Israël. Redite de la parabole des talents, avec une insistance sur la mauvaise réputation du maître, qui a reçu d’ailleurs une couronne, explication de sa longue absence. Au lieu d’être enterrée la pièce d’or a été mise de côté dans un linge. Autre ajout : on se récrie de ce que le plus doté (il a fait fructifier et doubler les dix talents) reçoit ce qu’avait conservé le « mauvais » serviteur. Conclusion mineure, dépouillement de celui-ci, et majeure : massacre de ceux qui se sont opposés au loin à son couronnement. Quel est le rapport avec la marche de Jésus vers Jérusalem ? il a pris la tête de la foule. L’Apocalypse est plus claire : les quatre évangélistes sont symbolisés et au terme d’une numération qui a certainement son sens (sept esprits, vingt-quatre anciens), toutes les têtes couronnées s’inclinent devant celui qui siège sur le Trône, celui qui vit pour les siècles des siècles. Le texte propose une vision animée et sonorisée, dirait-on aujourd’hui, pas statique, et il n’est question que de vivants pas de morts. L’évangile au contraire… mystère et dévoilement, et nous sommes devant. Combien je préfère notre condition si contingente, sans ambition au fond quand nous nous regardons nous-mêmes, rien que marcher. Subissons-nous ? en somme, le Christ allant vers Jérusalem, ayant tenté pendant tout son parcours de dire à peu près à ceux qui le suivent parce qu’ils l’ont rencontré, d’une manière ou d’une autre, ce qu’il va advenir pour l’ensemble ainsi formé : l’échec et pourtant autre chose, ce Christ, nous sommes bien dans la même situation que lui… monter vers Jérusalem et une certaine fin. La mort, à laquelle la foi ou l’espérance ajoutent le début de tout. Et chacun de nos jours est ainsi pour nous.
Parti socialiste. La question est double
Qu’est-ce que la militance ? que leur donne-t-on à faire à ceux qui prennent leur carte, se sont présentés disponibles, à faire entre les élections et ce que celles-ci imposent de tâches et de travaux (manuels : tracts, affiches à coller, téléphones et présences), du service matériel. Leur donner aussi du débat d’idées, soit, mais lequel ? et à quelle fin ? leur propre formation à la discussion ? une remontée de la boîte à idées vers les nantis que sont les élus, dans la mécanique interne, ou dans la vie institutionnelle nationale ?
Quelle est la fonction d’un parti ? Conquérir le pouvoir, et si on ne l’a pas encore ou si on ne l’a plus ? contrôler ou contraindre parfois le pouvoir en place ? ou si on l’a, susciter le soutien aux gouvernants ?
Dans les deux cas, une question de contrôle et de crédibilité. Ce n’est que très peu la boîte à idées. Attendre du P S qu’il soit un débat ? pour le reste des Français puisque les autres partis sont à chef unique, sauf au P C, et que d’une certaine manière il soit le seul lieu de débat, puisqu’au palais-Bourbon tout est joué pour cinq ans, la discipline de vote valant la Constitution, et même l’englobant. Si c’est cela le P S , ce qui ne serait d’ailleurs pas méprisable, il est logique que le débat le divise, et ce serait se contredire que de le vouloir un parti de débat, d’apport d’idées, et de lui reprocher de ne pas automatiquement aboutir à une synthèse ou à une majorité nette. Un débat n’aboutit pas forcément au consensus, surtout s’il n’y a personne pour incarner ce consensus ni assez de talents dans la troupe pour y amener.
Mais ce que les Français attendent du P S – je crois et en tout cas, moi, ce que j’attends de ce partu – c’est qu’il soit une force d’opposition, et d’opposition telle que le pouvoir en place soit contraint de s’amender et de consulter, de compromettre. Non pas reculer ou changer d’identité (ce qu’au contraire il fait selon les circonstances), mais s’améliorer.
Querelles… 536 magistrats exigent de la garde des Sceaux des excuses publiques. La manière dont en représailles des avertissements qui lui avaient été donnés, et dont elle n’a pas tenu compte pour la maison d’arrêt des environs de Metz, elle a expédié nuitamment de l’inspection au parquet local.
Pas de service minimum possible dans les grandes villes, faute de personnels disponibles et pas envisageable de confier les enfants à des bénévoles non qualifiés. Une loi pour la montre, mais évidemment inapplicable. – Tous les syndicats enseignants, y compris ceux « marqués » à droite s’élèvent contre la réforme du lycée : leur analyse, rien de pédagogique, tout dans la suppression d’emplois.
Ephémérides. Dominique de Villepin comparaîtra bien en 2009 pour dénonciation calomnieuse.
Mauritanie … d’une correspondante, enseignante dans les petites classes et romancière à beaucoup de ses heures mais sans encore de vrai public. Je vois les choses plutôt bien. On en avait assez de voir ce pauvre Sidi mené par le bout du nez par tout ce que la RIM compte d'arrivistes et de vautours politiques, tandis que la première dame se remplit tranquillement et ostensiblement les poches. Sidi est un homme de Dieu et bon, mais il est faible et incapable d'assumer ses responsabilités en tant que président de la république, un véritable jouet entre leurs mains, vous ne pouvez pas concevoir à quel point. J'espère seulement qu'ils ne le rendront pas fou. Quant au général, en tout cas il a diminué le prix des denrées de première nécessité et il continue dans cette voie, ce qu'aucun président n'a jamais osé avant lui, tenus qu'ils étaient à la gorge par les commerçants. Il a l'envergure et l'efficacité d'un meneur. Il nous inspire confiance, alors que sous Sidi, l'insécurité faisait loi, l'instabilité, la flambée des l'impression qu'il n'y avait personne dans le palais ocre, comme ils appellent ici le palais présidentiel. Nous les Africains nous nous préoccupons surtout de notre sécurité, avant le ventre et avant toute chose. Aucune fléau n'a décimé autant d'Africains que cette foutue démocratie. Elle n'est pas faite pour nous et on n'est pas fait pour elle. Ce qui nous rendrait heureux et à l'aise dans notre bonheur, c'est la protection d'un dictateur animé de bonnes intentions, ferme et qui ne s'en laisse pas conter par le premier venu.
Parti socialiste. La question est double
Qu’est-ce que la militance ? que leur donne-t-on à faire à ceux qui prennent leur carte, se sont présentés disponibles, à faire entre les élections et ce que celles-ci imposent de tâches et de travaux (manuels : tracts, affiches à coller, téléphones et présences), du service matériel. Leur donner aussi du débat d’idées, soit, mais lequel ? et à quelle fin ? leur propre formation à la discussion ? une remontée de la boîte à idées vers les nantis que sont les élus, dans la mécanique interne, ou dans la vie institutionnelle nationale ?
Quelle est la fonction d’un parti ? Conquérir le pouvoir, et si on ne l’a pas encore ou si on ne l’a plus ? contrôler ou contraindre parfois le pouvoir en place ? ou si on l’a, susciter le soutien aux gouvernants ?
Dans les deux cas, une question de contrôle et de crédibilité. Ce n’est que très peu la boîte à idées. Attendre du P S qu’il soit un débat ? pour le reste des Français puisque les autres partis sont à chef unique, sauf au P C, et que d’une certaine manière il soit le seul lieu de débat, puisqu’au palais-Bourbon tout est joué pour cinq ans, la discipline de vote valant la Constitution, et même l’englobant. Si c’est cela le P S , ce qui ne serait d’ailleurs pas méprisable, il est logique que le débat le divise, et ce serait se contredire que de le vouloir un parti de débat, d’apport d’idées, et de lui reprocher de ne pas automatiquement aboutir à une synthèse ou à une majorité nette. Un débat n’aboutit pas forcément au consensus, surtout s’il n’y a personne pour incarner ce consensus ni assez de talents dans la troupe pour y amener.
Mais ce que les Français attendent du P S – je crois et en tout cas, moi, ce que j’attends de ce partu – c’est qu’il soit une force d’opposition, et d’opposition telle que le pouvoir en place soit contraint de s’amender et de consulter, de compromettre. Non pas reculer ou changer d’identité (ce qu’au contraire il fait selon les circonstances), mais s’améliorer.
Querelles… 536 magistrats exigent de la garde des Sceaux des excuses publiques. La manière dont en représailles des avertissements qui lui avaient été donnés, et dont elle n’a pas tenu compte pour la maison d’arrêt des environs de Metz, elle a expédié nuitamment de l’inspection au parquet local.
Pas de service minimum possible dans les grandes villes, faute de personnels disponibles et pas envisageable de confier les enfants à des bénévoles non qualifiés. Une loi pour la montre, mais évidemment inapplicable. – Tous les syndicats enseignants, y compris ceux « marqués » à droite s’élèvent contre la réforme du lycée : leur analyse, rien de pédagogique, tout dans la suppression d’emplois.
Ephémérides. Dominique de Villepin comparaîtra bien en 2009 pour dénonciation calomnieuse.
Mauritanie … d’une correspondante, enseignante dans les petites classes et romancière à beaucoup de ses heures mais sans encore de vrai public. Je vois les choses plutôt bien. On en avait assez de voir ce pauvre Sidi mené par le bout du nez par tout ce que la RIM compte d'arrivistes et de vautours politiques, tandis que la première dame se remplit tranquillement et ostensiblement les poches. Sidi est un homme de Dieu et bon, mais il est faible et incapable d'assumer ses responsabilités en tant que président de la république, un véritable jouet entre leurs mains, vous ne pouvez pas concevoir à quel point. J'espère seulement qu'ils ne le rendront pas fou. Quant au général, en tout cas il a diminué le prix des denrées de première nécessité et il continue dans cette voie, ce qu'aucun président n'a jamais osé avant lui, tenus qu'ils étaient à la gorge par les commerçants. Il a l'envergure et l'efficacité d'un meneur. Il nous inspire confiance, alors que sous Sidi, l'insécurité faisait loi, l'instabilité, la flambée des l'impression qu'il n'y avait personne dans le palais ocre, comme ils appellent ici le palais présidentiel. Nous les Africains nous nous préoccupons surtout de notre sécurité, avant le ventre et avant toute chose. Aucune fléau n'a décimé autant d'Africains que cette foutue démocratie. Elle n'est pas faite pour nous et on n'est pas fait pour elle. Ce qui nous rendrait heureux et à l'aise dans notre bonheur, c'est la protection d'un dictateur animé de bonnes intentions, ferme et qui ne s'en laisse pas conter par le premier venu.
Un autre correspondant me fait remarquer que le jeu n’est pas seulement à quatre (le président assigné à résidence, le couple de généraux exerçant le pouvoir de fait, Ahmed Ould Daddah chef institutionnalisé de l’opposition démocratique en tant que chef du parti le plus représenté au Parlement, Messaoud Ould Boulkheir, président de l’Assemblée nationale). Et aussi que ce qu’il se passe en ce moment, a été réglé par la Constitution de 1991. Comme vous le savez, en ce moment ça bouge beaucoup tous azimuts en Mauritanie. J'ai lu avec intérêt. Je note une seule chose, vous ne parlez pas du rôle potentiel du Président du Sénat qui, selon la Constitution, assure l'intérim en cas d'absence constaté du Président :
Article 40 : En cas de vacance ou d’empêchement déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le Président du Sénat assure l’intérim du Président de la république pour l’expédition des affaires courantes.
Le Premier ministre et les membres du Gouvernement, considérés comme démissionnaires, assurent l’expédition des affaires courantes.
Le Président intérimaire ne peut mettre fin à leurs fonctions.
Il ne peut saisir le peuple par voie de référendum, ni dissoudre l’Assemblée Nationale.
L’élection du nouveau Président de la République a lieu, sauf cas de force majeure, constaté par le Conseil constitutionnel, dans les trois (3) mois à partir de la constatation de la vacance ou de l’empêchement définitif.
Pendant la période d’intérim, aucune modification constitutionnelle ne peut intervenir ni par voie référendaire, ni par voie parlementaire.
Article 41 : Le Conseil constitutionnel, pour constater la vacance ou l’empêchement définitif, est saisi soit par :
· Le Président de la République ;
· Le Président de l’Assemblée Nationale ;
· Le Premier ministre.
[1] - Apocalypse de Jean IV 1 à 11 ; psaume CL ; évangile selon saint Luc XIX 11 à 28
Article 40 : En cas de vacance ou d’empêchement déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le Président du Sénat assure l’intérim du Président de la république pour l’expédition des affaires courantes.
Le Premier ministre et les membres du Gouvernement, considérés comme démissionnaires, assurent l’expédition des affaires courantes.
Le Président intérimaire ne peut mettre fin à leurs fonctions.
Il ne peut saisir le peuple par voie de référendum, ni dissoudre l’Assemblée Nationale.
L’élection du nouveau Président de la République a lieu, sauf cas de force majeure, constaté par le Conseil constitutionnel, dans les trois (3) mois à partir de la constatation de la vacance ou de l’empêchement définitif.
Pendant la période d’intérim, aucune modification constitutionnelle ne peut intervenir ni par voie référendaire, ni par voie parlementaire.
Article 41 : Le Conseil constitutionnel, pour constater la vacance ou l’empêchement définitif, est saisi soit par :
· Le Président de la République ;
· Le Président de l’Assemblée Nationale ;
· Le Premier ministre.
[1] - Apocalypse de Jean IV 1 à 11 ; psaume CL ; évangile selon saint Luc XIX 11 à 28
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