Vendredi
25 Juillet 2014
Prier…
l’exhortation paulinienne [1] :
nous les vivants, nous sommes
continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus,
elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. L’enseignement chrétien sur la mort n’est pas des élucubrations ou des
philosophies selon le constat d’un état et d’apparences familières, il montre
que la mort est – entre autres dons qu’elle nous prodigue – un « outil » de notre vie, de notre
rédemption, et que cet outil est si approprié, humain, si universel que
Dieu-même s’en est servi pour Lui-même, en son Fils. La condition humaine,
illuminée et portée par la foi au Christ, a un sens, une portée, elle est
possible si subie que nous la
vivions. A tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne
sommes pas écrasés ; nous sommes désorientés, mais non pas
désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés, terrassés,
mais non pas anéantis. La mort
dans nos vies quotidiennes, n’est pas une défaite mais un pressentiment de ce à
quoi elle porte et ouvre. Ma coupe vous y boirez… nous le savons, celui qui
a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus. Paul parle pour lui, s’offrant pour ses
convertis, ses baptisés, ses parrainés dans la mort et la résurrection du
Christ. Cet entrainement de Dieu et de ses saints, dans lequel nous sommes pris
pour tous ensemble, « tirés » par les plus saints, par les plus
proches de Dieu, nous entrions dans la vie, le Royaume, en une immense
action de grâce pour la gloire de Dieu. Service,
sans hiérarchie ni place… il y a ceux pour qui ces places sont préparées
par mon Père…celui qui veut devenir grand sera votre serviteur… le Fils de
l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Paul et son divin Maître enseignent aujourd’hui selon un vécu très
concret. Les difficultés et épreuves sans nombre endurées par l‘Apôtre des
Gentils, cette interpellation du Christ par la mère de deux de ses disciples
les plus jeunes sans doute et assurément les plus fougueux… L’évangile est une
réplique.
matin
Cet
horrible carcan qu’a passé au cou du président de la République, Sarkozy et
dont ne se défait pas Hollande : se croire médiatiquement responsable de
tout, donc obligé à paraître et à intervenir, en scène, sur tout. Ainsi, un
laïus sur l’accident d’Air Algérie et nos 54 compatriotes sur les 118 morts.
Conclusions
provisoires pour cette tragédie, ce n’est ni la météo. ni un tir de missile.
Ce
qui ne se produisait pas encore, mais se prépare : l’embrasement total
dess territoires contrôlés par Israël, y compris le sien propre. Depuis hier
soir, cela bouge à Jérusalem-Est et l’appel à manifester en Cisjordanie se
généralise ce matin. Faut-il exclure que Tsahal soit débordée ?
Les
accidents, considérables, de la route se multiplient ces jours-ci, chacun
horrible.
[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens IV 7 à 15 ; psaume
CXXVI ; évangile selon saint Matthieu XX 20 à 28
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire