soir du mercredi 2 Juillet 2014
TF1,
20 heures … Nicolas SARKOZY après sa mise en examen. … La bande-annonce. La question de savoir si on
renonce, ne se pose pas pour moi. Présentation-commentaire, les
journalistes du 20-heures… dénonce une instrumentalisation de la justice. Pour les… un choc pour les militants, un événement sans
précédent. Brise un tabou. Traits tirés, regard dans le vague. Vers Cette
procédure durera un an et de mi. Les trois fils. Minuit. Choisit, s’organise.
HORTEFEUX pour… Un homme ébranlé. Sa
belle-mère. Il décide d’intervenir en longueur. ESTROSI, GAUDIN, Franck LOUVRIER, l’ancien communicant. Contraint à retour médiatique Déjà mis en examen en Mars 2013, abus de
faiblesse dans l’affaire Bettencourt, non-lieu. – Que lui reproche la justice ?
le point avec Thibaut MALANDRIN (un nom d’emploi, merveilleux…). A son
arrivée au pôle financier, il ne sait pas…
Cela signfie… des indices graves et concordants. Noms des deux
magistrates que je retiens mal. Aurait essayé d’obtenir des informations
couvertes par le secret de l’instruction. A l’époque, la Cour de cassation
aurait à se décider sur les agendas. – L’avocat de l’avocat : Ce sont des amis, donc ils se disent des
choses, est-ce trafic d’influence ? nous démontrerons que ce n’est pas le
cas. – Corruption et recel d’influence, dix ans, retrait des doits civiques.
– Autres affaires suscetipbles de contrarier : cinq affaires. Karachi avec
cinq morts, une partie de cette somme aurait financé la campagne d’Edouard
BALLADUR. L’arbitrage Tapie : aval ou pas ? Claude GUEANT en garde à
vue, mais NS couvert par l’immunité présidentielle. – Supposé financement
libyen, dossier sans preuve encore. – Affaire des sondages : 3 millions
sans appel d’offres, favoritisme ? – Bygmalion : surfacturation des
meetings, l’ancien chef de l’Etat était-il au courant de ces dérapages – Bettencourt,
mis hors de cause en Octobre 2013.
Silence dans
les rangs, daans la
majorité. VALLS : situation grave, faits reprochés sont graves.
Président du groupe PS… Seule contre-attaque, mettre en cause la justice. – A
droite, dont NS fut longtemps le champion. Réactions prudentes : AJ pensée
amicale pour NS, moments difficiles. FF l’homme qui traverse une épreuve
douloureuse. JPR l’UMP reste fidèle à celui qui fut son chef, fait confiance pour
que cette procédure se termine par la mise en évidence de l’innocence.
20 heures 10… Avoir accepté de répondre aux
qustions – La situation suffisamment grave : dire aux Français ce qu’il en
est de l’instrumentalisation de la ustice dans notre pays. Des choses sont en
train d‘être organisées. Je veux dire cette vérité. Tout est fait pour donner
de moi une image qui n’est pas conforme à la vérité. Je veux dire à
ceux… jamais je n’ai trahi leur confiace, jamais commis un acte contraire à
l’état de droit et aux principes républicains – Quine heures avec les
policiers, réaction ? – Très simple : profondément choqué, je ne
demande aucun privilège, j’assiuemai toutes les conséquences. J’en appelle à la
conscience de mes concitoyens, est-il normal que je sois écouté … les conversations
les plus intimes .. avec mes avocats, diffusés… normal quinze heures, sous la
surveillance de policiers… devais-je absolument avoir rendez-vous avec ces deux
dames à deux heures du matin… une volonté de m’humilier… M. Cahuzac,
ministre de Monsieur Hollande, n’a pas fait une seconde de garde à vue … moi
qui aie un casaier judiciaire vierge, est-il normal que … ces deux magistrats
ne pouvaient-elles pas me convoquer… chefs d’accusation sont grotesques, arrivés
après quatorze heures je ne connaissais pas le dossier… quarante-cinq pages de
dossier... Je me suis assis en face de ces deux dames et m’ont signifié…
est-il normal que l’on choisise un magistrat apparetnant à un syndicat de la
magistrature… lettre du syndicat de la magistrature en Mai 2012 à la veille de
l’électiion … lecture…
La revanche
des « petits pois » ? l’instrucuon à charge ? tout justiciable
a droit à un juge impartial… magistrates dont l’obsession politique… – Réclamez-vous d’autres juges, leur
dessaisissement ? – Invraisemblable qu’on ait nommé… – Mais votre mise sur écoute pas faite par ces
magistrats, mais par d’autres qui ne sont pas du syndicat. – J’ai été mis sur
écoute : argent reçu de Khadaffi…Ancien chef
de l’Etat qui pourrait avoir des responsabilités d’opposition. Ecoute-t-on les
conversations des Français avec leur médecin… – Instrumentalisation, Mme
Taubira a été convaincue de mensonge sur ce plateau, elle a menti sur son
ignorance des écoutes. Ce matin-même, M. Valls dit que ce qui m'est reproché est très grave ?
qu’en sait-il ? M Sapin, intervention stupéfiante de sincérité :
Sarkozy on va s’en occuper ! Quant à Monsieur François Hollande,
consultation de mes archives, le directeur de l’informatique de l’Elysée a été
licencié parce qu’il refusait leur accès.
Demandez-vous
le dessaisissement ? – Confiance dans la justice, j’aurai l’occasion de
faire valoir mes droits ? Je ne veux aucun avantage. J’ai été interrogé
dans le cadre de l’affaire Bettencourt, tympanisée. J’ai eu un non lieu. J’ai
enduré vingt heures d’interrogatoire. Karachi, dix ans d’enquête, je ne suis en
rien dans ce dossier.
Contact entre
votre avocat et un haut magistrat ? – Dans notre pays, sous le mandat de Monsieur
François Hollande, être magistrat et de gauche, c’est normal, mais M. Azibert
de droite, c’est la
corruption. N’a pas eu le poste, j’ai demandé à mon avocat les éléments
pour une intervention. La décision de la Cour de cassation a été négative. Où
est le trafic d’influence ? où est la corruption ? ces motifs n’ont
été retenus que pour m’humilier, m’empêcher ?
Voulez-vous
passer pour une vicrime ? – Je suis seul avec le soutien de millions de
gens scandalisés par ce qu’il s’est passé.. Je vous le dis les yeux dans les
yeux, rien à me reprocher, ni là ni dans d’autres affaires. En trent-cinq ans
de vie politque, jamais homme n’a pas été davantage examiné. On ne trouve rien,
on ne trouvera rien. Je prends les Français à témoin : quand on a rien à se reprocher, quand on est
sûr de son innocence.
Bygmalion ?
– Cette campagne a été examinée par le Conseil constitutionnel, par la
Commission de vérification des comptes de campagne. Sur un budget de 21
millions, un dépassement de 400.000 euros. Pour la première fois, pas un
centime de remboursement, seul candidat à ne pas bénéficier… avec dix-neuf
millions de voix. – Questions de
plus en plus incisives de l’autre journaliste… – Pas la peine
de faire de l’’agressivité. J’ai eu mon compte d’agressivité.. Ma campagne
n’a-t-elle pas été examinée, même nombre de meetings que Monsieur François
Hollande. Si Bygmalion, fausses factures avec l’UMP ? l’UMP serait en
droit de porter plainte. En ce qui concerne ma campagne, aucune fausse
facturation. – M. Lavrilleux – Convictions sur l’état de droit, je suis
moi-même avocat. Plus humiliant pour auteur de ces…
Qu’est-ce qui
pourrait vous faire renoncer ? baisser les bras ? et serez vous
candidat ? – J’ai longuement réfléchi à ces questions ? savoir si
l’on renonce, ces questions ne se posent pas. Vis-à-vis de son pays on a des
devoirs pas des droits, situation consternante de la France, souffrance des
Français. Fin Août, je dirai ma détermination – Vous pensez que les Français
ont besoin de vous ? – J’aime pasionnément mon pays et je ne suis pas un
homme qui se décourage. – 20 heures 30
Ce que je pense… rien d’étonnant,
tout attendu, extrême prudence sur le concret : récuser les deux
magistrates ? il ne répond pas. Ce qui me frappe, c‘est son endurance
physique s’il a vraiment subi quinze heures d’interrogatoire puis le
« transfert » devant les deux juges pour s’entendre signifier ce à
quoi il ne s’attendait pas, à deux heures du matin. Elément aussi : il a
gagné en élocution, en maîtrise de soi et en présentation verbale il l’emporte maintenant
sur HOLLANDE dont on est fatigué en deux ans à peine, ce ton suppliant et
bonhomme. Un seul point marqué, je crois : comment VALLS peut-il dire que
le dossier et les charges sont graves, a-t-il donc eu accès au dossier ? Evocation
des millions de Français, ce soir… Prise des téléspectateurs et des auditeurs
(Europe 1) à témoin qu’on ait voté ou pas pour lui. Les écoutes, mais surtout
la volonté d’humilier. Dernières phrases, étaient-elles le but d’un passage
dans les médias, évidemment sollicité … la présidence de l’U.M.P., le pays
ensuite, sa situation, souffrance des Français. Pas de droit mais un devoir. La
passion pour la France. – Habileté de
lui ? ou de la chaïne ? les deux interrogateurs, l’un ultra-connu au
moins de ma génération, l’autre me semblant nouveau venu, n’ont pas été
serviles au contraire. Quelques instants et une demi-phrase sur l’agressivité…
23 heures + Après un Hercule Poirot
rediffusé, évidences : NS se porte à la présidence de l’UMP, il sait qu’il
a des choses contre lui mais il pense s’en tirer, et en tout cas son
« retour » en politique très active lui donne deux possibilités, la
première il se protège vis-à-vis de la justice en la doublant de vitesse par sa
réélection, ce fut la stratégie de GP, empêtré dans l’affaore Markovic et s’en
sortant par la déclaration de Rome, et la seconde il élimine tous ses
adversaires en ilmposant rythme et manière, contrôle de la machine et
évidemment pas de primaires, même s’il est sûr de les emporter. – Les autres
évidences sont plus tristes. De nouveau, les Français leurrés alors que les
urgences et les problèmes sont autres. Et comme depuis longtemps, la faiblesse
des commentaires.
tout le jeudi 3 Juillet 2014
06 heures 57 + Aussitôt, la vraie
dimension : le non-événement, sinon un ridicule de plus pour notre pays,
vis-à-vis de lui-même et dans le monde, une nouvelle affaire D.S.K., un pays
sans performance que le déplacé et le scandaleux. Car rien n’est changé pour
NS : il reste si populaire dans un électorat et une militance si simplistes
qu’il aura la présidence de « son » mouvement quand il la voudra, et
s’il n’a « rien fait » comme s’en défend tout cancre, il ne sera pas
condamné. En tout cas, il restera éligible, pas plus usé par les procédures que
son adversaire pr l’exercice calamiteux d’un pouvoir dont on ne sait plus en
quoi il consiste : Bruxelles, le patronat, l’étranger… l’Etat considéré
par ces trois entités comme une gêne et les politiques n’ayant plus comme
domaine que de le diminuer encore… Hier
soir, NS n’a posé aucun diagnostic et n’a fait que de la psychologie, la
sienne, celle de ses soutiens, celle de ses adversaires, sans vraie conscience
de ne rester que dans ce registre, c’est-à-dire à côté de nos sujets et enjeux.
Il a tout bonnement rappelé qu’il est candidat, ce dont personne ne doutait.
Seul effet, une partie des Français sera conviée, encore plus que
chroniquement, à ne pas croire à la justice (et qui qui croit quand elle nous
donne tort, à nous personnellement ?) et notre ensemble national continuera d’être distrait par le
spectacle vaudevillesque de la politique, au lieu que nos orientations de fond
soient discutées, des alternatives discernées. Je ne sais ce que nous allons
devenir, nous sortons de l’Histoire, nous sommes incapables… Aucun signe
qu’apparaisse ni une réaction d’ensemble de notre pays à ce qu’il vit dpuis un
dizaine d’années, les impasses à tous points de vue, ni quelque personnalité
que ce soit. Nous sommes minuscules. – Anecdotiquement, on n’aura parlé que de
la belle-mère, du « carré » des trois fils et pas de l’épouse
actuelle. Le véritable intitulé de l’exercice d’hier soir doit être :
« Nicolas Sarkozy, sur sa demande, présenté aux Français par TF1à
l’occasion de… ».
21 heures 39 + Très grande journée.
Saint-Nazaire et La Baule avec la mémoire et le présent, ma mémoire et ce que
me rapporte ma chère femme.
Les commentaires aux dires de NS hier
soir pour TF1
et Europe 1, aucun ou presque ne porte de la part des journalistes ou de
celles des politiques, sur les faits eux-mêmes, c’est-à-dire ce qui motive
« l’acharnement judiciaire ». On est dans l’appréciation d’un
règlement de comptes, dans la recherche de qualification. – La presse cependant
n’est pas complaisante, rappel fréquent des chefs de mise en examen :
présomption de corruption, recel, intérêts. Rappel des dires et repasse de
certains moments de l’entretien d’hier soir. Je ne suis pas un homme qui
fuit ses responsabilités… mes conversations les plus intimes avec mon avocat
alors que bien sûr je n’ai rien à m reprocher . Réactions… Paul LAURENT (le
PC). J’attendais des explications, aucune clarification, faits reprochés
très graves. Prise à partie violente des magistrats. L’objet-même était son
retour politique. Le temps judiciaire et le temps politique, il n’est
pas précisé à nouveau que cette mise en examen peut durer quelques dix-huit
mois. Sondage avant-hier, donc avant la comparution puis la mise en examen :
65% des Français ne souhaitent pas son retour
et sondage ce matin (Le Parisien) après l’entretien d’hier
soir : 63% n’ont pas été convaincus… Jean-Pierre RAFFARIN colle à
l’argumentaire d’hier soir, ce qui n’avait pas été sa première réaction
auparavant : confiance dans la justice mais qu’elle soit impartiale.
Claude GUEANT : interdire le syndicalisme dans la magistrature, supprimer
l’Ecole nationale de la magistrature, elle favorise et crée l’entre soi des
magistrats. C’est un ancien préfet qui parle (dont il n’y avait rien à dire
avant qu’il n’entre au service de NS). – Validation en Cour de cassation de la
décision d’appel : les enregistrements BUISSON, les dommages-intérêts à NS
et à Carla.
A midi, retour de France-Infos. sur les « petits
arrangements avec la vérité» commis par NS. La comparaison avec
CAHUZAC : celui-ci avait pris rendez-vous avec les juges pour avouer. La
procédure est bien que le prévenu n’a l’occasion de questions-réponses avec le
juge d’instruction qu’à partir seulement de leur second entretien, le premier
n’étant que pour la
signification. Affaires « blanchies » ?
Karachi : pas dix ans d’enquête mais trois et demi seulement, commencée le
10 Septembre 2010, étant donné la qualité des prévenus ; Edouard BALLADUR,
François LEOTARD et évetuellement Nicolas SARKOZY, Nicolas SARKOZY, saisine de la Cour de justice de affaire née en 2009. En Italie, évidemment
BERLUSCONI apostrophant jurés et magistrats, estimant que tout est monté par
les communistes. Une sémiologue à France Culture : « quand je fus
président de la République », l’ayant été pendant cinq ans, il aurait dû
dire : « quand j’étais… » et plus encore : « j’ai fait
de la politique pendant trente cinq ans », il devait dire : « je
fais de la politique depuis… » ; ainsi, contrairement à la
posture et au but de l’exercice, c’est un homme à bout et accablé, qui
s’exprimait. – Vérifier le verbatim ; Daniel G. m’ayant fait à juste titre remarquer que
même selon NS, VALLS n’avait pas dit : les faits sont graves, mais les
faits reprochés sont graves.
Effet
d’audience considérable pour TF1 : 9,1 millions pendant tout
l’entretien, avec pic de 9,4, audience très suspérieures à celle de VALLS et de
Jean-François COPEE, mais n’approche cependant pas le record absolu : DSK
interrogé par Claire CHAZAL, 13 millions de téléspectateurs, pour l’ensemble de
son affaire.
Relativité : cette audience de TF1 pour NS, mais à la plage Benoît de La
Baule, à la poste carré des entreprises à Vannes, aux caisses de la FNAC, je
questionne systématiquement : avez-vous regardé ? personne de cette
quinzaine que je sonde n’a suivi l’émission, et l’explication donnée par chacun
est plus édifiante que des réponses thématiques. C’est un peu l’indifférence à
« la politique » mais pour presque tous, et les âges et sexes
représentaient bien notre ensemble, c’est la non-confiance et la non-sympathie…
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