Mercredi
30 Juillet 2014
Prier …
je suis avec toi pour te sauver et te
délivrer. L’assurance que Dieu donne à
Jérémie. Ces dialogues cœur à cœur, face à face, intimes, totaux, en pleine
psychologie humaine (on analyse la psychologie de l’homme créant Dieu parce
qu’il en a besoin, on n’analyse pas le présupposé ou le révélé ou le confirmé
psychologique des religions monthéistes : ce que Dieu sait et dit de
l’homme – le Coran et l’Islam selon ce qu’ils nous donnent de la psychologie de
l’homme et de la psychologie de Dieu : la leur ou
l’universelle ?). Histoire d’une
vie spirituelle, d’une vie entière, que dit Jérémie, la sienne. Je m’y
reconnais, j’y reconnais celle de certains que j’ai passionnément aimés et
respectés dans leur vocation, leur appel « au plus haut service »… quand
je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma
joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom a été invoqué sur moi,
Seigneur, Dieu de l’univers [1]
- Appel d’Edith, elle part à la poste
faire des opérations, a payé mon portable. Etre l’an prochain ensemble !
Mais nous avons toujours été ensemble ! … Je viens de la rappeler, sur nos
portables. Elle est encore au lit, voix endormie, elle pleure à l’évocation de
son anniversaire et de sa mère… J’ouvre là-dessus un nouvau cahier : nous
avons toujours été ensemble.
Jérémie
récapitule sa vie, le point où il en est, épuisé. Jamais, je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs
pour m’y divertir. Le psaume I… Dieu décevant
alors que lui, il a fait son possible : serais-tu pour mi comme un
ruisseau décevant, aux eaux intermittentes ?, ce que je suis moi-même, j’en conviens aux yeux de ceux qui
m’aiment, pour celles et ceux qui ont cru en moi, pour celle qui m’aime, en alliance
consacrée, que nous avons voulue ensemble. La réponse divine est de l’ordre du
combat, la vocation de quiconque est toujours un combat – cet adolescent
rencontré sur la pelouse d’u beau mariage, il y a un mois, la certitude et
l’intelligence de sa vocation de chirurgien… l’erreur de mes trois frères
d’adolescence appelés « au plus haut service », la vocation ratifiée
par l’Eglise à leur demande, inspirée de Dieu, était un combat, l’ont-ils
livré, étraient-ils seuls dans le combat ? seuls… chacun… ce que je crois
et ce qui est la faute, sinon le péché de l’Eglise et de leur congrégation, la
Compagnie, les Franciscains. Mais Dieu conditionne son compagnonnage pour un
combat victorieux (ils te combattront, mais ils ne pourront pas te vaincre,
car je suis avec toi pour te sauver) :
si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant
moi.. La définition de la liberté, non en
théorie, mais en pratique, elle est un duo, elle est un mouvement, elle n’est
pas de l’ordre de la volonté ni sulement de l’intériorité, elle doit
s’accomplir, se montrer à elle-même et au partenaire décisif. Dieu… Seconde
condition, la parabole du trésor découvert, de la perle trouvée, à nouveau
proposée depuis dimanche : si tu sépares ce qui est précieux de ce qui
est méprisable… alors plein succès dans
la vocation, dans le combat, dans ce que Dieu a voulu de nous : tu
seras comme ma propre bouche. C’est eux qui reviendront vers toi, et non pas
toi qui reviendras vers eux. Les foules
autour du Christ. Prier.
après-midi
Contraste : Gaza et
nous. Sarkozy en sccoter ( !) bien allusif avec Carla en cavalière. Nous
en habillage du beau mot de loi, deveu panneau d’affichage. Qu’es-ce qu’une
loi, expression de la volonté générale (Rousseau), et que sont les
nôtres : pas même d’incitations fiscales pour le photovoltaïque, dont notre
début d’industrie avait d’ailleurs périclité au profit d’entreprises
chinoises ? des lois de programme, alors pourquoi la planification pour
l’ensemble de notre économie et ce que dépense ou investit l’Etat en
propre ? Et Gaza ? quatre heures de trêve unilatérale accordée par
Israël, belle présentation, quand il est présenté ensuite que la trêve ne vaut
pas pour les opérations encours, c’est-à-dire la recherche et la destruction
des tunnels. Des enfants gzaouis assurent être davantage en sécurité que dans
des asons, d’ailleurs les hôpitaux (l’un a dû fermer malgré la pénurie totale
d’équipements et de personnels hospitaliers) et les écoles, celles des Nations
Unies, quelques quatre-vingt-dix, ont bombardés parce qu’ils abriteraient d’importantes personnalités du Hamas et de
Gaza.
La Libye. Les djihadistes seraient les
maîtres de la province orientale, déjà séparatiste sous Sarkozy et avant que
nous arrivions. L’aéroport de Benghazi est à eux. Ressortissants français,
anglais et américains évacués.
soir
Lecture
du Canard. J’y apprends, avec plaisir, que Jean-Marc
Ayrault – sa germanophonie – a de bonnes chances d’avoir la succession de Van
Rompoy et qu’Elisabeth
Guigou voulait la place de haut représentant pour la
politique extérieure. En chronique sur les finances de chacun :
Alliot-Marie déclare 10.000 euros de conférences par mois et en reçoit autant
de Plon pour un livre qui n’a pas dépassé 15.000 exemplaires et trois autres
non ncore publiés…
Des
analyses impitoyables sur les changements de législations de six mois en six
mois depuis les textes pris ou votés sous Sarkozy aux critique de Hollande alors,
à ses promesses de campagne puis aux diverses moutures, suppressions et
reprises selon le gouvernement avant ou après les municipales et suivant aussi
les résultats, ainsi sur les hausses de TVA ou sur l’apprentissage. Faiblesse
et manque de compétence. Mais il est vrai que le patronat et la direction de
nos grandes entreprises ne font pas mieux : Publics revient sur son
mariage- fusion américain, le partenaire suisse de la fusion voulue par Lafarge
se porterait mal, et le comble : la BNP, tricheuse pour l’embargo
américain,aurait confié à trois cabinets américaines, une enquête interne pour
préparer sa défense, et ces cabinets ont tour refilé à la justice américaine
qui a donc pu peaufiner l’accusation.
Il
apparaît que constamment et pour la moindre chose : actuellement le
non-respect chronique de nos engagements budgétaires depuis 2008, ou les
nominations à s’échanger au prochain sommet de l’Union, la faute grosse de
toutes les autres a été de ratifier de traité budgétaire, et pour la forme d’être
allé le soir-même de la prise de fonctions à Berlin. Il eut d’ailleurs mieux
valu attendre que l’on vînt. De Gaulle en 1958 et Mitterrand en 1981. Résultat,
nous avons accepté et entériné publiquement la domination allemande sur nous et
donc sur l’Union, ce ne sont plus seulement nos budgets qui sont soupesés et
critiqués, mais même nos « réformes » dont la plupart, quand elles
passent pour structurelles, fortement conseillées, ou au contraire interdites.
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