Jeudi
31 Juillet 2014
Prier…
croire en l’Eglise, c’est croire en Dieu. Dieu parce qu’Il est Père et a son
projet de libération et de liberté, de fécondité à propos de tout Sa création,
intervient dans l’Histoire par le créé, tout le créé, et par nous, les derniers
créés… espérer en soi, c‘est croire en Dieu, car Il veut que nous nous
fassions, Il nous a confiés à nous-mêmes, et pas seulement les uns aux autres,
mais, décisivement, Il nous attire et nous accompagne. A M D G (ad majorem Dei
gloriam, c’est un jeune Bénédictin, l’autre dimanche qui m’apprend que c’était
aussi l’exergue de chaque œuvre de BACH… deux siècles après Ignace). Pensées
autant pour ceux de la Compagnie que j’ai aimés et qui m’ont tant apporté, que
pour cette vocation et cet emploi que je voudrais que les Jésuites de
maintenant comprennent d’avoir à reprendre : les collèges, au moins en
France, au lieu des revues et autres animations gratifiantes dans les
« bons milieux ».
Tenir...
comment tient-on ? comment tiennent-elles ? comment tiennent-ils ? comment
tient-on ? Correspondances courriels, rétrospective ou bilan de ce que j’ai vu
de la vie d’autres ou que j’ai cru percevoir, observation de
« grands » ou de « banaux » : comment ?
quoi ? pour moi, je vois à peu près. Foi en Dieu, amour de mes aimées,
sinon… Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob, qui met son
espoir dans le Seigneur son Dieu, lui qui a fait le ciel et la terre et la mer
tout ce qu’ils renferment [1].De nouveau, comme hier, les paraboles proposées dimanche dernier. Apparente
contradiction ou combinaison de tout dans un même but : le pêcheur qui
trie sa prise, le scribe devenu disciple du Royaume des cieux qui prend tout. Dieu que nous faisons
hésiter sur nous-mêmes… Parois, je
parle d’arracher, de renverser et de détruire un nation ou un royaume. Mais
cette nation se détourne du mal que j’avais condamné ; alors je renonce au
mal que j’avais décidé de lui faire. Parfois, je parle de bâtir et de planter
une nation ou un royaume. Mais ils font ce qui est mal à mes yeux, et ils
n’écoutent pas ma voix ; alors je renonce au bien que j’avais promis de
leur faire… C’est cela que Yahvé veut
faire entendre à son prophète et donc à nous, selon une autre parabole très
concrète : refaire ce qui a été manqué. Je descendis donc à la maison
du potier. Il était en train de travailler sur son tour. Le vase qu’il
façonnait de sa main avec l’argile fut manqué. Alors, il recommença, et il fit
un autre vase, qu’il jugea satisfaisant. L’Histoire
sainte et chacun de nos mouvements de conversion ont tranché. La nouvelle
création a commencé à l’Incarnation. Nous sommes sauvés, non détruits.
Tenir ? non ! autre que nous, nous fait tenir. Ceux qui par accident,
dans une vieillesse qui n’est pas la leur, ou pour tant de raisons selon tant
d’aventures peu… n’ont plus tête ni sens… ceux que j’aime et tâche de visiter,
ceux, celles que visitent ma chère femme et notre trésor de fille. Ceux et
celles qui, selon toutes apparences, ne tiennent plus.
matin
Gaza…
16.000 réservistes de plus appelés ce matin ce qui monte à 85.000 hommes
l’engagement terrestre d’Israël. La guerre continue malgré les trêves, vote
unanime du cabinet israëlien. Déclaration cynique de Nettanyahou… aller
jusqu’au bout, continuer malgré les cessez-le-feu et les trêves à faire le
travail. Ce que je ne comprends pas, c’est que ces tunnels dont il n’était pas
parlé avant l’offensive, sont devenus le casus belli en même temps que le but
apparent de cette guerre. Ils étaient semble-t-il inoffensifs ou en réserve pour
le Hamas jusqu’au drame des étudiants juifs assasssinés, on ne saura jamais
xactement quels jour ou nuit, ni par qui ? et palestinien brûlé vif. La
guerre rallumée, ravivée par des jeunes. Israël a donc saisi une occasion, et a
cru être très habile de présentation, en jouant une légitime défense : les
tirs de rockets et missiles, mais ceux-ci en représailles du dernier en date
des asssinats. Réactions… Ban Ki Moon plus impuissant que jamais : « une
honte.. rendre des mptes, soit ! mais à qui sinon à lui, et comment ?
tandis qu’il est publié (par qui ?) que les Etats-Unis viennent
d’effectuer de nouvelles livraisons d’armes. Un marché et une école (les
couleurs des Nations Unies, mais le bleu et blanc ne sont-ils pas aussi celles
d’Israël ?).
Le
fait majeur peut se produire aujourd’hui pour ce qui est de la scène
parisienne. Manifestation à l’appel du CRIF devant l’ambassade d’Israël (dont
la situation se prête mal à l’accueil des foules, si elle n’a pas changé
d’adresse). Présence de la Ligue
juive de défense, interdite en Israël,
considérée comme teroriste aux Etats-Unis et que le ministère de l’Inérieur chez
nous envisage de dissoudre : ni une association, ni un groupement de fait ?
auto-défense d’une communauté ou « bras armé » du CRIF ? les
réactions à la dissolution probable seront plus qu’intéressantes à entendre ou
lire.
Ukraine.
Plus de commentaires ni sur l’avion, ni sur la crise politique à Kiev (la
censure du Premier ministre, il y quelques jours) mais la réplique de Poutine
parfaitement prévisible et nous promettant plus de gêne que nous ne lui en
causons : pour commencer, interdiction des importations maraîchères de
Pologne en Russie, menace à l’encontre de l’Union européenne. Les prix du gaz
et du pétrole pourraient augmenter. On y va donc.
Le
centenaire au café du Croissant. Jaurès soi-disant revendiqué par tous les
partis. FH une demi-heure en compagnie du vice-chancelier socialiste allemand.
Quelques applaudissements, est-il souligné, au lieu des sifflets à Carmaux.
Argentine.
Pas d’accord cette nuit avec les « vautours ». Il est dit carrément
que c’en sont. Mobilisation contre les terroristes, personnes physiques au
motif que… en réalité, peut être fanatiques ou fous, mais, pour ceux de la
base, certainement désintéressés, tandis que la spéculation internationale et
les systèmes bancaires assassinent les Etats, les personnes morales, des
entreprises, des économies entières, et ne sont pas même mis en accusation :
le délitement de tout système, l’abolition de toute réglementation et d’emblée de la morale. Il n’est
question, nulle part, ni à entendre aucun dirigeant, de les mettre hors
d’état de nuire et de leur faire rendre gorge. Or, c’est leur impunité, notre
faiblesse collective, qui fait leur culot et leur force. Les vautours de l’Argentine
sont les 15% des banques et institutions qui n’ont pas voulu s’accorder avec le
pays depuis quinze ans, à aucun moment. Il s’agissait de payer un milliard et
demi, quatre fois moins que la B.N.P. mise à l’amende. Et toujours ce juge
unique américain disposant davantage pour le reste du monde que pour ses concitoyens,
chez lui. Un magistrat à l’étranger peut ruiner un grand pays, et le pousser au
chaos.
fin
d’après-midi
Le
choc n’a donc pas eu lieu entre la rue Rabelais et l’avenue Matignon. Un policier ou
un CRS plus es masques pour dix manifestants. Pas cinq mille à Paris, quelques
centaines à Lyon. Aucun désordre. Argumentaires faciles des personnes interrogées :
le rockets du Hamas. Expressions maladroites : le peuple juif, solidarité
qu’on sent de race plutôt que de religion. Répétition de ce que la Ligue de défense pourrait être dissoute, mais celle-ci ne l’est toujours pas. Somme
toute, ni baril de poudre, ni allumettes, et semble-t-il aucune personnalité,
en tout cas aucune de citée
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