Samedi
2 Août 2014
Pas d'oiseau à voler ou chanter sous la pluie. Ou seulement ici
et sous cette pluie ? Prier… [1] les
manières de raisonner, les mises à mort et les retournements de verdict.
Jérémie peut plaider sa cause et l’emporte par le précédent de Michée, qui lui
aussi avait prédit une catastrophe, si… Catastrophe évitée sous Michée mais qui
va se réalissr sous Jérémie, pourtant libéré. Jérémie libéré parce que la
certitude se fait qu’il parle bien au nom du Seigneur. C’est d’un sang innocent que vous allez vous charger.. Et
nous, nous irions nous charger d’un si grand crime ? Pour le Baptiste, la certitude habite le roi que le prophète a raison au
moins à son endroit, il n’est pas question de prophétisme mais d’une tentative
de conversion, puisque le baptême dans les eaux du Jourdain, le roi ou le
prince n’y est pas allé. La conscience des crimes ? elle est vague en lui.
Hérode a une relation personnelle avec Jean Baptiste, mais le peuple en avait
une, plus encore, avec ses prophètes. L’Eglise a-t-elle su maintenir ou
sait-elle faire revivre l’intimité de ce lien ? Sans doute les liturgies
de mariage et d’obsèques. La version de Matthieu fait du Christ déjà un
ressuscité, pour la rumeur de l’époque : ce serait Jean Baptiste…Le
brouillard dans la tête et l’âme des « gens », de nous tous. Le prix
d’une vie humaine, considérable dans le cas de Jérémie, nul pour Hérode et
aussi pour la foule devant le palais de Pilate, ameutée contre Jésus, qu’elle
acclamait quelques jours auparavant. Hérodiade et sa fille entrent en fait dans
les stances du roi : Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut
peur de la foule qui le tenait pour un prophète… Le roi fut contrarié, mais à
cause de son serment et des convives, il commanda… Ambiance et contexte. Les textes de maintenant ne concluent pas. Le
mouvement nous appartient, notre responsabilité. Prière de la liberté, prière
d’un premier discernement faisant voir la plaine nue de nos vies quand nous y
multiplions les erreurs de nos spontanéités : dépendre de soi… la relation à Dieu n’est pas une dépendance
mais une libération.
matin
Vingt-sixième
jour de guerre (bombardements et opérations au sol) à Gaza. Titre juste de Libération : peut-on juger une guerre ? mais à la réflexion, si le
jugement est très difficile car factuellement on ne sait jamais tout… il faut juger
en morale, et il faut certainement établir des causes et des historiques quand
le bilan doit se faire et la paix s’imaginer. Rythme quotidien d’une centaine
de morts côté Gazaoui, la plupart des civils, mais les pertes commencent de
n’être plus négligeables du côté d’Israël : 67 morts, on ne distingue pas
les civils des militaires, deux « à l’origine ». On ne parle plus
d’un officier, mais d’un soldat « enlevé ». A vrai dire, le Hamas ne
revendique pas la
chose. Peut-on penser à des familles excédées, saignées,
torturées de chagrin qui font la peau tranquillement et pour eux-même d’un
militaire israëlien ? car la loi biblique du talion que pratique Israël
c’est du 100 ou 1.000 pour un. Ce que je ne comprends pas, c’est que
l’essentiel du « travail » se fait dans le sud de la bande de Gaza,
cette dénomination géographique ( ? méprisante, c’est du vu d’avion ou vu
sur les cartes et en tout petit) qui commence de me choquer : pour les
habitants, c’est leur ville, une ville avec le soin qu’on apporte à créer,
dessiner, augmenter et maintenir une ville… or, il s’agit de détruire des
tunnels, censés permettre l’infiltration en Israël … ce ne sont quand même pas
des tunnels tout le long de la bande ? du sud au nord. Cependant , il est
annoncé que le travail serait terminé dès à présent, à quelques endroits
près : deux-trois jours. Or, les tirs de missiles tous parés par Israël,
n’arrêtent cependant pas. Il était pourtant question initialement de faire taire
les batteries, et une sorte de laisser-aller… La vraie crainte d’Israël c’est
que commence à sévir le « terrorisme » à l’intérieur de ses
frontières de 1948 et qui se souvient de la maîtrise, dans le genre, de l’Irgoun
et de la Hagannah ? d’ailleurs rivaux, comme aujourd’hui le Hamas et le
Djihad.
début
d’après-midi
Lecture
du Monde (daté du vendredi 1er). J’apprends…
« mon » journal, à chaque numéro, donne pas seulement la sensation, d’introduire
par l’actualité l’ensemble des dossiers selon des lectures de chacun sur
plusieurs années…
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