Mardi 17 Mars 2015
Epuisé en
rentrant, conversation avec Jean, endormi sur le clavier en tentant de
synthétiser l'enseignement de l'après-midi : tapir, archives..., habitude que
prend – très douce et chaleureuse – notre Marguerite, nous nous asseyons côte à
cote devant le poële chacun à notre ordinateur, tandis qu’Edith est au sien,
dans la mezzanine avec « un Maigret » à l’écran. Chaleur de nos
éveils, mots uniques, la peau, la main, les lèvres, presque rien mais toute
l’âme, la vie. Rêvé, sans préavis ni correspondance sauf peut-être hier un
document aux archives, la correspondance vers le ministre des Affaires
Etrangères, alors Maurice SCHUMANN. Nous sommes maintenant dans un Paris
d’imagination, une place avec pelouses, les immeubles dont je ne vois que les
bas étages sont peints en verst, enseignes bilingues franco-arabes, magasins
d’alimentation, pas grand monde, calme et harmonie intenses. Nous marchons et
parlons, il recherche une statue votive qu’il veut offrir à qui il ne me dit
pas. Nous nous arrêtons à une porte basse, sous un escalier métallique à vis.
Nous évoquons ses défaites électorales à quelques voix près, souvent dans sa
carrière. Plus tard, chez nous mais ailleurs, la nuit, les voisins, leur maison
éclairée, nos chiens allant y aboyer et qu’il nous faut rattraper. Puis un de
mes frères chéris, JPD a cherché à m’appeler au téléphone la veille, je
comprends pourquoi et manque m’effondrer en pleurant, partager. Puis je ne le
fais pas et ne me trahis pas. – Notre cher Jean hier soir, son parler, son
fonctionnement, ses dilections, la casquette en pente dans la ligne du nez, le
menton doux mais prononcé, il ne se rase que tous les deux jours, le
vocabulaire parisien des années 50, son ressasement des souvenirs, ses
souvenirs d’amour qui deviennent partie des nôtres,l’autocarCutroën, les
femems, l’une d’elles, pendant deux ans, les autres qu’il ne regarde pas mais
qui le regardent puisque… les cousines, belles filels mais en famille, rien de
plus donc, époque des jeunes filles dans les vies d’homme autant au passé qu’à
l’époque. Son fonctionnement intime et sa ressource sont exactement les miens.
– Leçon de mon « tapir », comment faire apprendre le programme en
histoire ou en français sans qu’il existe cet étrange mais décisif récipient
qu’est la culture générale. Ajouter, placer, resituer, faire résonner et se
correspondre, oui, mais s’il n’y a rien au départ, ni récipient, ni matériau,
aucune… je cherche les fondations possibles. Ces soutiens scolaires que nous
donnons, ma chère femme et moi, tous sont un besoin qu’a creusé ou un vide qu’a
déterminé un échec familial, qui est un échec de couple. – Même ordre
pyschologique, la dérive de plus en plus angoissante des relations internationales.
Pour la première fois deopuis les années 30, la puissance dominante que sont
les Etats-Unis faiblit en puissance et surtout n’a plus d’orientation. La
diplomatie américaine était jusqu’il y a peu bipartisane même dans l’erreur.
C’est le vide et à peine une semi-réactivité qui s’installe, même nous… version
de ce quinquennat… sommes plus conséquents. En face puisque le monde se
réorganise passivement en camps et alliances, les totalitaires sous deux
formes : Russie et Chine, et ce n’est plus la « poésie » de
Monsieur K ou de Mao… et les médiocraties. POUTINE a parfaitement compris
comment nous fonctionnons,chacune des démocraties, dominées par la peur, perdus
dans nos autogestions, et dans ce qui est, pourrait être une « communauté
occidentale » (quoique je n’aime pas ce mot ni cette régression, mais
faute de mieux… actuellement et dans l’urgence et la nécessité…) comment nous
sommes même incapables de nous concerter entre Européens, et entre Européens et
Américains. Il a compris après avoir observé près de dix ans. C’était la force
de HITLER d’avoir compris comment les autres pays européens fonctionnaient. La
confrontation était son art. On y est maintenant. En 1947-1948, les Etats-Unis
avaient fait reculer STALINE et chez nous, RAMADIER, la tentative de ses
commettants. Aujourd’hui, exemple de mon « tapir » et de notre ami,
l’atrophie mentale de nos dirigeants crève les yeux, l’absence de culture,
l’absence de densité, l’absence de réflexion. Le mouvement brownien des textes
de lois au lieu d’une sage administration de l’existant et d’une animation
constante de la vie nationale et locale par des pouvoirs publics se faisant
respecter de l’économie pour que la société trouve tranquillement sa justice et
sa compassion, libère le génie des bonnes volontés et des initiatives. Nous
tournons le dos au possible, la tête contre le mur du fait de nos
« dirigreanst », sans direction ni énergie, sans véritable
personnalité. Le monde et le dire des blafards, comme s’il ne faisait pas –
quotidiennement – jour…
Prier… Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la
détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si
les montagnes s’effondrent au creux de la mer [1]. L’ensemble d’un territoire arpenté,
trouvant sa géographie et son centre selon une eau jaillissante et ne se
prêtant à appropriemnt que selon un guide : l’homme me fit revenir à
l’entrée de la maison et voici : sous le seuil de la maison, de l’eau
jaillissait… l’homme me fit sortir par
la porte du nord… l’homme s’éloigna vers l’orient, un cordeau à la main… il
mesura encore mille coudées et me fit traverser… As-tu vu, fils d’homme ?
… quand il m’eût ramené… Une sorte de
baptême ambulant, une initiation d’aveugle. Un constat de vie. La parabole
fréquente pour le psalmiste est ici développée : le cours d’eau, l’arbre.
Plus que la fécondité, le bien-être, le bonheur. La piscine de Bethzatha,
contemporaine du Christ. Comment aujourd’hui où commencent les élections en
Israël comme Etat ne pas prier pour que soudain s’ouvrent les esprits, et donc
ensuite les cœurs ? NETTANYAHOU à qui il manquerait quatre sièges pour se
perpétuer, avec comme « feuille de route » quasiment hurlé (à la
manière des invocations républicaines de VALLS chez nous…) : un Etat
palestinien ? jamais. Le mur de Berlin « tomba » bien, pourquoi
pas celui de la peur israëlienne ? Ne plus s’imposer par la force de sa
propre peur de l’autre, n’est-ce pas la vraie force autant spirituelle que
physique ? Le dialogue nocturne DE CLERCQ-MANDELA et le refus de
GORBATCHEV à HONECKER… L’histoire est sainte – tout le mouvement de l’Ancien
Testament – quand soudain l’Esprit change plus que la donne : les âmes,
les intelligences et fait la confiance.
L’eau vive… je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment
où l’eau bouillonne… Trente-huit ans de
paralysie. Cette eau autour du Temple, l’ancien testament. Jésus change la
donne et tous les moyens. Jésus, le voyant couché là et apprenant qu’il
était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être
guéri ? ». L’autre répond selon
les données intangibles et dont il est victime. Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche.» Houvari des rigoristes du sabbat. Quel est l’homme qui … Mais
celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était
éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Nous en sommes aussi là, j’en suis là. Prier et demander selon nos
données, nos circonstances, les miennes à cette époque-ci de ma vie. Et ce que
je reçois, au vrai, n’en pas savoir l’origine, à peine le comprendre. En effet,
Jésus s’était éloigné. La discrétion du bienfaiteur qui ne signe pas et me
laisse Le discerner dans ma vie, dans chaque rencontre d’intelligence ou de
personne. Le travail, le dialogue…
début de
matinée
Titre
d’Ouest-France : « Nettanyahou en danger »,
comme s’il y avait à craindre sa défaite… c’est du Figaro.
milieu de la journée
Résultats israëliens dans la nuit. C'est un scrutin décisif : de guerre ou de paix.
Le maire de Châlons-sur-Saône : suppression de l'option en cantine scolaire municipale du repas sans porc au nom du principe de laïcité. Option qui avait plus de trente ans. Najat proteste : politique politicienne. C'est mou et inadéquat. Il faut un recours un référé. Quant à l'U.M.P., car le maire en question en est, ce parti montre qu'il est exactement du même tonneau que le Front national. Cette droite est cohérente et dég...
milieu de la journée
Résultats israëliens dans la nuit. C'est un scrutin décisif : de guerre ou de paix.
Le maire de Châlons-sur-Saône : suppression de l'option en cantine scolaire municipale du repas sans porc au nom du principe de laïcité. Option qui avait plus de trente ans. Najat proteste : politique politicienne. C'est mou et inadéquat. Il faut un recours un référé. Quant à l'U.M.P., car le maire en question en est, ce parti montre qu'il est exactement du même tonneau que le Front national. Cette droite est cohérente et dég...
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