Jeudi 5 Mars 2015
Prier… [1] Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est
incurable. Notre désespoir a pour cause
principale, sinon unique, nous-mêmes, sans cesse en posture d’échec et
d’impasse parce que nous nous y mettons. C’est bien plus que le péché
« originel ». Après lequel Dieu cherche Adam, l’interroge mais
n’étudie pas la psychologie humaine et le pourquoi de cette curiosité, de cette
avidité et de ce mouvement à agir sans Lui, Dieu, le Créateur, le promeneur et
compagnon du soir. Le voici dans nos vies quotidiennes. Le cœur de l’homme… Qui
peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute
les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses
actes. – Seigneur, sauve-moi, sauve-nous
puisque Tu nous connais. Nous ne nous en « sortirons » pas seulement
par nous-mêmes. Mouvement du riche : au séjour des morts, il était en
proie à la torture. Levant les yeux, il vit Abraham. Il a le réflexe de la foi. Père Abraham, prends pitié de moi… il a bien su la présence du pauvre Lazare,
de l’indigent à sa porte. Ce n’est pas trop tard, c’est simplement
impossible : un grand abîme a été établi entre vous et nous… alors, le damné pense au moins à sa fratrie…
Quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts, ils ne seront pas
convaincus. Terribles textes… rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit
de ses actes. Comme nous sommes loin,
comme je suis loin de prendre ainsi le temps de cette vie au sérieux, figé dans
le bilan quotidien de ce que j’en fais, au lieu d’avoir regard, espérance et
comportement en fonction du Dieu rédempteur et de Sa proposition : béni
soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la
confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse vers le
courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son
feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude :
il ne manque pas de porter du fruit. Jérémie
et le psalmiste en résonnance mutuelle : il est comme un arbre planté
près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne
meurt. Tout ce qu’il entreprend réussira....
Béni soit l'homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la
confiance.
Hier soir
Marguerite a
confondu les dates de son évaluation sur les fractions avec celle de géographie
qui est aujourd’hui et elle a oublié son cahier. Au retour d‘Edith, nous avons
filé chez les G. : le cahier d'Emma.... Conversation avec Hervé qui m’a encore
plus atterré que ce qui m'avait inspiré dans l'après-midi pour courieller à JPJ
sur Areva. Siemens, jamais intéressée par Alstom-énergie, un cran en-dessous en
savoir et en technologie, on est allé le chercher au printemps, venu par
politesse, examen des comptes. General Electric très en-dessous, non seulement
de Siemens mais d’Alstom-même. Areva. Un grand bâtiment à son nom, en face de
cxeux du siège de Siemens à Erlangen, vide, une coopération, une alliance
envisagée il y a dix-quinze ans, mais jamais sérieusement. Son patron, dans
l’entreprise depuis trente ans. Précédent employeur, un Japonais, même parcours
des dirigeants. - Synthèse… nos deux
désastres nationaux. La dérive de l’éducation : dans le supérieur,
reproduction de ce qui se vit dans l’entreprise, l’individualisme, la carrière
personnelle et non plus la solidarité ce qui dans les « grandes
écoles » se traduirait par l’ambition de servir où que ce soit, sans
distinguer privé/public, servir le bien commun et le pays. Dans le secondaire,
les médias l’emportant sur le cours maguistral, sur le support de cours, sur le
livre et le travail personnel se faisant sur écran, donc une application de la
mémoire toute différente et sans doute moins efficace. Le flou des programmes
ne prescrivant que des « carottes » sans contexte de l’ensemble pour
les matières littéraires. L’ensemble donnant des enseignants dans le secondaire
qui, selon l’expérience de ma chère femme, n’ont que le niveau de l’examen
auquel ils préparent leurs élèves. Nous n’avons plus de politsque industrielle
depuis une trentaine d’années et l’alternance nationalisations-privatisations.
Il n’y a de contact entre gouvernants et grands patrons que pour le social,
avec arrière fonds de récriminations sur les charges et sur la fiscalité. Ce
qui est secondaire par rapport à la construction de projets ensemble. Nous
avons détruit et démantelé ce que nous avions construit des années 30, malgré
les insuffisances de nos régimes politiques, jusqu’aux années POMPIDOU. Le
patronat encore imprégné de famille ne spéculait pas et était industriel, non
pas financier. La réussite de l’entreprise était son investissement et sa technologie,
non le montant des dividendes. Nous faisons maintenant l’addition d’incuries de
gouvernements quels que soient leurs étiquettes n’ayant aucune idée de ce
qu’est l’industrie, et qui ne sont aptes qu’à détruire. Quant au capital, fixé
dans les entreprises autrefois, il va et vient : type BOUYGUES pour Alstom
ou la télévision. Plus aucune structure ni dans l’éducation ni dans
l’industrie. Les gouvernants de maintenant, tous partis confondus, FN compris,
sont depuis une quinzaine d’années, hors sujet : immigration et chômage ne
sont que des marqueurs. Le bon fonctionnement de notre économie réduiraient ces
questions à de simples ajustements. Cafard, car rien ne se discerne de
personnalités ou de pensées d’envergure pour analyser et embrasser tout cela, puis
y remédier avec foi dans la démocratie et sa pratique énergique, explicite,
sincère.
midi
Battage
autour de la candidature de Paris pour l’exposition universelle de 2024 :
opération financièrement neutre, 4 mlilliards, les friches industrielles, le
métro à ciel oubvert pour regarder les étoiles. Christian de Boissieu, « économiste »,
commissaire de cela. Celui qu’avait bombardé Lionel Jospin, Premier ministre, à
la tête d’un conseil d’analyse économique à Matignon en remplacement ! du commissariat
général au Plan. Erreur et destruction majeure, aussi décisive pour notre
déclin économique et social que l’instauration du quinquennat pour la « dé-démocratisation »
de nos institutions.
Tentative
d’assassinat ou intimidation au sang de l’ambassadeur américain à Séoul par un nord-Coréen ?
ou sud ? ce n'est pas clair, protestant contre des manœuvres militaires
conjointes Etats-Unis Corée du sud. Il avait fait de même avec l’ambassadeur du
Japon en 2010
Risque
de confrontation violente entre agriculteurs et « zadistes » pour le
barrage de Sievens. On entend que le ministre de l’Intérieur, pas Ségolène
Royal.
Décisions
de justice : 30.000 euros pour une dame Gigeaux ou Gibaud ayant dénoncé
les invitations de l’UBS-France à l’évasion fiscale : sept ans de vuie
f..Evidence, selon l’exposé des motifs de toutes les campagnes d’Arlette
Laguillier, d’une loi protégeant les employés d’une entreprise ou d’une banque
qui dénoncent, de l’intérieur – donneurs d’alerte – les fraudes dont ils sont
témoins ou acteurs forcés. – La Cour de justice européenne entend fixer le taux
de TVA applicable en France au livre numérique : dégénérescence complète d’un
système européen qui n’a pas assuré l’essentiel, indépendance du Vieux Monde et
solidarité totale de ses peuples, dénonciation justifiée par Jack Lang de
jurisprudences européennes hostiles à la culture et ne décidant que pour
finances et économie. – Une mère à Bourg-en Bresse : vingt-cinq ans de
prison, trois infanticides par congélation en dix ans, un premier avec prison,
puis récidive jugée maintenant. Affreux.
Cantonales :
le Front national à 29%, UMP 25% et OPS 21%. Un Carlos da Silva, porte-parole
du PS. Baroin, visage d’enfant décomposé par le vieillissement (ou l’alcool),
réfugié au Sénat, sourires de lanceur d’appât, commente la mise en place d’un
énième comité : association des maires de France qu’il préside et
gouvernement, tel que décidé à Matignon ce matin. Valls, grêle et sec, avec
toujours ce regard de côté et poignardant. Regard d’exalté, gambettes sans
mollets ni cuisses.
Recevant
le chef des démocrates syriens combattant Bachar Al Assad, Hollande, à juste
titre réaffirme l’hostilité totale de la France au massacreur.
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