samedi 13 septembre 2014
Inquiétude & Certitudes - samedi 13 septembre 2014
Samedi 13 Septembre 2014
Commencer par continuer… gagné à chacun de mes éveils par une sorte de conscience maladive ? celle d’une paralysie croissante, la paralysie du désespoir et du vieillissement, l’âme et le corps… que le pays se porte aussi mal que moi ne me console pas. Vingt ans d’offres de service repoussées, de conscience d’uune utilité potentielle qui ne trouve pas son application, des années, des décennies sans trouver en moi le talent ou dans la « sphère » des éditeurs quelque accueil ou un mentorat, qui me donne la fécondité… je ne tiens et tiendrai que par amour de celles que Dieu me confie jour après jour, nuit après nuit et pour ne pas l’offenser par une mort que ‘jaurai choisie. L’inanité de la part de celles et ceux qui « réussisent », mais de bons livres, trois repérés la semaine dernière et le dialogue hier à la radio pour présenter L’oubli d’une jeune professeur ou étudiante en philosophie, manuscrit par la poste et non recommandé, parisienne de vingt-quatre ans, disant d’emblée qu’elle écrira toute sa vie et entreprenant le plus difficile et utile : la voie à trouver entre oubli et obsession, d’une faille faire une force dont on peut tirer des événements et ce qui donne la sensation de vivre, parisienne de vingt-quatre ans, disant d’emblée qu’elle écrira toute sa vie et entreprenant le plus difficile et utile : la voie à trouver entre oubli et obsession, d’une faille faire une force dont on peut tirer des événements et produier la sensation de vivre. Thème : la shoah apprise par une promeneuse noctambule, buvant du Coca-Cola et adonnée aux jeux sur écran… qui découvre son ascendance. Jean-Marie LE CLEZIO, qui n’est pas toujours bon dans ses propres livres, lui a écrit son sentiment (admiratif). La voix sans « voir » si elle est belle, mais la beauté ? Brigitte BARDOT depuis quelques décennies déjà… ou Jeanne MOREAU dès les valseuses, re-diffusée avant-hier soir, bonheur d’alacrité, d’amitié et de goût pour tout simplement exister… En regard, le vide du politique, assorti de tous les truquages possibles, y compris la publication de sondages qui n’ont jamais été pratiqués… vg. Alain JUPPE et son « offensive », bien entendu le « retour » de Nicolas SARKOZY, celui-ci sans même la clause d’une possible inéligibilité, celui-là en amnésie supposée ou espérée de la génération de Novembre-Décembre 1995 et qui en six pages de réclame ne dit rien de ce qu’il ferait si… La France du commentaire dont il semble bien que les Français ont décroché (personne encore des quelques cinquante personnes que j’ai interrogées ici ou à Nantes n’a lu ou n’a l’intention de llire le livre de VT…). Une France, sans peuple, qui gère 2014 en écoutant des « propositions » pour 2017 qui ne sont que des affichages de personnes dont aucune n’a vraiment contours, couleurs, relief ? Mise à jour ? Une vie collective qui n’offre plus aucune structure aux individus, aux gens, personnes, une société peut-elle survivre sans politique ? En tout cas, une vie personnelle sans prière, et une prière qui n’est pas d’abord celle de chacun pour tous ? j’en suis incapable.
Prier …fuyez le culte des idoles. La double appartenance au péché, à l’indolence, à la désespérance, à la distraction d’une part et à la coupe d’action de grâce que nous bénissons…Voudrions-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous donc plus forts que lui ? Mais se mettre à l’œuvre d‘une vie telle que le Seigneur l’inspire… je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Parabole des maisons, l’une construite sur le roc, l’autre sur le sable. Conséquence de ce que nous sommes au tréfonds de nous-mêmes, et selon le Christ, ce tréfonds est donné parce que nous faisons, par notre pratique : un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits…l’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon… ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Prier… j’élèverai la coupe du salut.
début de matinée
Deux thèmes ces mois-ci qui sont paradoxaux. L’antisémitisme qui ferait florès en France, justfiierait une émigration record vers Israël, et la une du monde, référence « pportune » aux « carnets noirs » de Heidegger (Nouvel Observateur). Je ne vois pas de montée, mais je vois la persistance d’une manière de dire, les Juifs de France qui est proche de « les juifs en France », alors qu’il faudrait dire tout bonnement les Français juifs. L’intégration, l’unique communauté nationale, c’est cela. Ou fait-il déjà dire : ce serait cela ? Je n’entre pas ici dans les débats sur la politique israëlienne, son soutien ou pas par les diverses diasporas juives, ni sur une relation entre critique ou haine pour l’Etat d’Israël et l’antisémitisme en France. Qu’une synagogue ait été attaquée en même temps que des commerces ayant affiché une visibilité pour Juifs, ne me paraît pas un événement, au plus un éphéméride, de même que se sont multipliées les provocations dans les églises…
Autre paradoxe, l’Etat au lieu d’organiser le dialogue social ou d’en imposer aux entreprises s’abaisse : les pactes divers, après les chocs tout aussi « divers » de thème mais pas de facture, le font traiter et considérer comme un partenaire parmi d’autres/ La n,égation fe m’Etat et donc d’un intérêt public, d’un bien commun véritable et non dogmatique (sans l’Etat, l’entreprise seraot compétitive et le consommateur serait mieux servi, tout s’ajuistant mécaniquement, y compris le plein emploi...
après-midi
Deux chefs d’œuvre. Le premier en communication. Les « frondeurs » à la fête de l’Humanité, débat avec les communistes, le Front de gauche, d’autres sur la meilleure manière de peser sur le gouvernement et de le faire repartir du pied gauche… Position pour le vote : l’abstention. En même temps, Martine Aubry fait savour qu’elle soutient le gouvernement mais va faire connaître ses vues. Et Jérôme Kerviel, accueilli et présenté par Jean-Luc Mélenchon : prises de parole efficace, renouer avec les valeurs dont on est issu et en échange, caractérisation des salles de marché. Les partis dist de gouvernement et le Front national ne savent pas surprendre ni résumer.
Le second. Obama et Hollande ont énoncé et répété l’engagement contre l’Etat islamique, salué en tant que tel, ont eu l’imprudence de dire quelle forme prendrait leur engagement militaire et celle qu’il ne prendrait pas : avertir ainsi lenneli que tout se passera par voie aérienne, que la « coalition » craint le sol, le corps à corps et reste dans l’illusion depuis le Kosovo, la guerre zéro mort… C’est déjà montrer sa faiblese. La voici… indiquer que les frappes aériennes, seule action coercitive officielle, tout le rese se faisant clandestinement avec démentis éventuels, vont être étendue à la Syrie… sans s’être concertés avec l’Iran, présenté jusqu’à cet après-midi comme l’élément essentiel parce que nouveau et parce que puissant au sol… démenti de Téhéran, et ruine de tout le processus d’apparition d’un nouveau droit international fondé sur l’humanitaire. L’Iran accuse les Etats-Unis de transgresser les souverainetés et les frontières des Etats s’ils bombardent quelques positions que ce soient, djihadistes ou pas. Paradoxe, l’Iran tenant des frontières et souverainetés intangibles retrouve cause commune avec la Russie annexioniste. Une diplomatie conséquente : je n’ai pas vu si Kerry ait passé ou non à Téhéran. Mais des entretiens sérieux auraient évité les déclarations publiques qui ont révélé les désaccords. Tout pouvait demeurer dans l’ambiguité, l’important étant de faire croire… à l’ennemi.
Suspense : le non à nouveau en tête des sondages en Ecosse. Enjeu considérable : l’Europe des Etats ou celle des régions et des ethnies.
Réactions du salariat à la grande politique : ceux des chantiers navals, à la grande entreprise : ceux d’Air France qui ne ferait plus voler ses avions que par des pilotes payés selon des féréneces et du droit social différents de la France. Même dispute sur « la ferme des mille vaches » dans la Somme : les 575.000 fermes françaises ou quelques très grandes entreprise fermières…
soir
Le livre de Valérie Trierweiler . Je compte ne le lire qu’ayant rédigé cette synthèse, que j’ai retardée ou dont j’ai été obligé de retarder documentation et rédaction : le mot de la fin, initialement les quelques semaines des municipales puis des conséquences qu’en tireraient les uns et les autres. Je compte boucler à partir du vote de confiance ou de défiance. Reprise de la série de mes notes de Novembre 2006. Mon enquête menée depuis la parution du livre me convainc que le choc produit ne tient pas du tout à sa lecture mais à sa simple existence : une profanation, non un témoignage. Je le lirai ensuite tranquillement. Politiquement, il est révélateur par l’attitude qu’il a provoquée chez les Français : un recul, un récri. Et cette attitude de refus de la réalité rend encore plus complexe la tolérance générale aux politiques que s’imposent à eux-mêmes les dirigeants élus ou non. Notre crise atteint un stade nouveau : elle est psychotique. Exemple à intervenir dans quatre jours : le vote de confiance contre toute évidence, à quinze jours de l’adoption gouvernementale d’un projet de budget encore inimaginable et surtotu nié il y a encore quelques semaines. – Ouvert cependant le livre, page 212, le couple en pleine nuit, apprend – c’est elle qui en reçoit la première l’avis – l’arrestation de DSK : les deux pages, je n’en lis pas davantage, sont factuelles et intéressantes, sobres. Bref, le livre me semble plus neutre que le scandale qu’il a suscité.
nuit
La percée de Marina Silva, héritière de Campos, cédé brusquement il ya quelques semaines, me paraît excellente pour le Brésil. Elle parle net clair, et elle est d'une grande distinction. Plus lmétsise joire que blanche, elle incarne certainement mieux le pays que la présidente sortante dont le règne a inauguré la violence sociale et le déclin de la balance commerciale nationale
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