jeudi 18 septembre 2014

courriel à l'Elysée - l'inertie du naufrage

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Thursday, September 18, 2014 9:02 AM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - l'inertie du naufrage Cher ami, Monsieur le secrétaire général, je tourne en rond et me ronge, parce que je sens vraiment que l'ensemble de notre pays, nous tous, nous tournons en rond. Et je crois bien qu'en leur intime, presque tous les Français en sont là. Pas de précédent en temps de paix. Chaque jour en rajoute sur les apparences. Les modifier serait déjà bien. La communication... tous ces frais... tous ces conseillers... pour aboutir au livre de Moscovici, cf. le dernier Canard, ou aux "plates excuses" d'un ministre qui a blessé de pauvres femmes déjà tellement inquiètes pour leur emploi, donc leur avenir, leurs couples respectif, leurs enfants... et toujours ces "explications" des "conseillers de l'Elysée" ou de Matignon, comme si les auditeurs et lecteurs étaient tous des crétins, les citoyens donc... et les journalistes évidemment aussi... Le chiffrage des foyers fiscaux "sortis" de l'IRPP... le dire du Premier ministre, " si dans deux à cinq mois, il n'y a pas ..." Institutions. L'improvisation d'un redécoupage des régions alors que la question est évidemment de consulter els gens, mais aussi celle des compétences des collectivités territoriales. Et n'a-t-on pas d'autres urgences à traiter ? Bercy, devenu un meccano... comme pendant vingt ans on joua avec les industries, leur statut, les banques, etc... en remodelant, fusionnant, ... Le Commerce extérieur (sans services propres depuis la suppression de la DREE et son éclatement vers le Trésor) en ballade, les Finances disjointes de l'Economie alors que tout est commandé en ce moment par l'affectation de l'argent public ou sa diminution. Si encore le ministre de l'Economie sauvait les entreprises, les connaissait, zélait un plan à moyen terme, national et branche par branche... la Banque d'investissement, son manque de discernement, les "caddies"... les fameux 39 projets industriels, mais repérés par un cabinet américain... quel f... des accumulations sans résultat ni continuité. France, gouvernement, conjoncture, comment en sommes-nous arrivés où nous en sommes ? tous les dialogues cassés, le patronat, Bruxelles, la défiance totale envers les gouvernants et des Français envers leurs politiques et envers leurs entreprises, aucune alternative n’est proposée ni ne semble possible, ni les oppositions, ni les « frondeurs » n’en énoncent une d’ensemble… alors ? Il faut vraiment poser cette question d'ensemble, trouver un point d'appui pour remonter. Pacte ? choc ? etc... l'évidence, c'est le manque de confiance envers qui et quoi que ce soit, et en tout. Et il faut avouer que c'est mérité puisque même le peuple - qui tolère et ne se révolte pas - est défaillant. Et n'être "protégé" du Front national que par le mode de scrutin actuel pour renouveler l'Assemblée nationale, ne fait qu'accentuer l'impasse psychologique. J'avoue que - sans changement radical du président de la République en parole et en acte, en orientation et cap politique pour que tout devienne autre - je ne vois pas de solution que l'inertie du naufrage. J'admire que dans de telles circonstances, le Président et le Premier ministre "tiennent". Mais il faut que cette volonté et ce courage soient affectés, à tout autre chose que les caps actuels. Cf. ma ritournelle encore redite hier

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