vendredi 19 septembre 2014

Inquiétude & Certitudes - vendredi 19 septembre 2014

Vendredi 19 Septembre 2014 Dès mon éveil, m’apparaît tout autrement l’exercice présidentiel d’hier en fin d’après-midi, quoique je l’avais noté plutôt bien, sur le champ pour JPJ puis en début de soirée pour mon blog. L’homme est d’une totale maîtrise de soi, il ne manifeste aucune émotion, il n’est que technique et fonctionnel, d’une certaine manière on l’entend comme on le lirait – du moins, hier – mais il n’a pas d’âme. C’est une machine. On parle de « bête politique », dans son cas, c’est une machine politique. Les mensonges de JC étaient éclatants, notamment à propos des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou de « la cassette Méry », NS s’emportait. Lui pas, il lui a fallu appeler son communicant – qui ? – à Newport pour préparer sa réponse aux journalistes sur le livre de Valérie TRIERWEILER… L’exercice pleinement réussi pour en imposer d’abord à ses ministres, et au Premier plus encore, pris dans « la masse », et aux journalistes, mais les Français. Certes, jugé et apprécié aux résultats, mais en tant qu’homme. Il s’est découvert hier, comme précisément dur. Il l’a reconnu en fin de conférence, dur avec tous, comme avec lui-même. Service des pauvres ? une formule. Service de la France ? peut-on dire autrement quand on est ce qu’il est pour cinq ans au moins. Tout entier au service d’une passion froide : la politique. Mais aussi et cependant, il est bien pour la France, notre pays, qu’il ne s’effondre pas sous les coups. L’essentiel n’est ni le portrait que donne de lui son « ex-compagne » (joliesse affreuse du terme) ni son impopularité, mais le pays. Il donne complètement les raisons de son optimisme quant au parcours et même aux résultats, avec des objectifs de plus en plus reculés et élastiques. Nous sommes maintenant en connaissance de cause, mais il fait froid. Technique, détachement et donc froideur, les journalistes n’ont pas été en reste, alors qu’il s’agitr du destin, de la chair de la France, des Français. Providence. Parcours de notre « propriété », j’affectione que ma chère femme, si « réluctante » quant à nos aîtres et lieux, prenne ce mot depuis quelques mois et s’approprie enfin ce bien. Que, significativement, je recevrai finalement d’elle, alors même qu’initialement ce fut mon choix et mon financement solitaires. Parcours avec un forestier du CNPF. Pour ma génération, ce sigle était celui du patronat, c’est maintenant celui d’un démembrement – pourtant remontant à 1963 – des Eaux & Forêts, et de leur Office national. Notre chênaie, l’exploitation des quelques hectares de pins. Chênaie préservée des ronces, grâce aux sangliers ? tous nos chiens sont avec nous, mais au retour, ma chère femme revenue de sa matinée au travail, me fait remarquer l’absence du « gros » Sacha. Je ne m’en étais pas aperçu, sinon au départ, il nous suivait avec courage, malgré son essoufflement et son poids. Trois heures de recherche, un semi-œdème pulmonaire, déplacement lent, façon de tamanoir fourmilier, la tête rasant les herbes, le panache arrière comme le gaillard d’un vaissea de haut bord. Perdu… où ? comment ? Revenant pour la troisième fois au Loch, au chenal à l’étiage bas, je l’aperçois, il nage, doit avoir parfois pied, mais il y a la vase. L’ai tiré, hâlé par le cou, puis les pattes avant, m’étant moi-même calé les pieds pour ne pas tomber à l’eau et surtout enfoncer. Nous sommes seuls. Il est totalement épusié, la noyade était au bout de ces heures. Ma femme et nos chiens depuis que… toute l’histoire de notre amour, en pays rocheux et mer parfois démontée… lien… Parabole. Remontée en brouette d’abord, difficile, creux et trous dans nos pâtures, puis le chemin breton. Un rythme s’est alors pris par intelligence commune : gamelle d’eau et croquettes posée devant lui qui s’est assis et reprend plus que souffle : forces. Je continue, montant la brouette. Il me suit lentement puis arrête à nouveau. Je pose la brouette, redescends vers lui, puis jusqu’aux gamelles que je viens poser devant lui et je repars à la brouette, il suit pour s’asseoir ensuite et moi lui rapporter et disposer, les gamelles. Quinze fois peut-être, et l’arrivée et la reprise des places et des habitudes. La vie ainsi… Sensation aussi, à cet éveil, d’irréalité de tout, de l’existence. Ces années-ci, inanité de mes efforts sans aucun résultat. L’ambiance change ces jouirs-ci, suis-je vivant ? qui donc existe ? et la réponse est là. Image de notre fille hier soir, la prière ensemble, elle dans son lit, celui de ma mère que nous avons recouvert à neuf et joyeusement, tissu choisi par notre trésor, et le corps, le flanc, la peau nue de ma chère femem. Réponse à toutes inanités et au doute fondamental sur nos existences-mêmes : l’amour. Plus qu’un lien, la preuve et la force de tout, la sensation alors et ainsi… Prier… j’irai revoir tout à l’heure notre vieil ami, Denis M. Saint- Joachim, « maison de retraite » de nos prêtres diocésains. L’infirmière me le dit beaucoup mieux, après plusieurs jours et nuits de perfusion. Sans tenir la conversation, il est de nouveau présent. Fin de vie ? ou vie de la fin… nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts c’est bien pourquoi il est le Dieu de toute force, ce que je ressens si fort, si nettement en entrant dans ce moment quotidien et que j’attends, moment quotidien de la prière qui m’est donné depuis des décennies. Cierge pascal… Jésus et les femmes, c’est platement dit, c’est d’autant plus éloquent. Le mystère féminin est autant individuel que celui du couple dont il est le lieu et la réserve d’aventure intérieure et de défis existentiels, que collectif, « l’espèce féminine » si incompréhensible pour le masculin. Ce que me confie par bribes Marguerite sur les comportements des garçons, si analogues les uns aux autres et sur ce qu’en ressentent et disent les filles, ses amies de classe. C’est édifiant et rassurant. La militance contre la « loi du gender » ou l’enseignement de ses théories, est inutile… la nature et le naturel se chargent innés, de la bonne et belle poussée de nos enfants. Donc des femmes qu »’il avait délivrées d’esprit mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeline (qui avait été libérée de sept démons)… etc…Complexité de ce qui est présenté de celle-ci, éléments de romans, de vies, mais personnage pas forcément identifié pour des épisodes ne la nommant pas mais que nous rattachons à elle, pas toujours ma lecture… en revanche, exemple de l’amour et de la totalité de la femme quand elle aime. Un amour qui est autant conscience de soi que de l’autre, qui est discernement de l’autre, discernement que le masculin, en tout cas moi, n’avons pas. Evaluation rendant leur amour vraiment méritoire. Ces femms qui les aidaient de leurs ressources. Les disciples et le Christ, le masculin, le mouvement et en somme la vulnérabilité au quotidien, au primaire. Les femems, leur désintéressement. Raisonnement enflammé et enthousiaste de Paul, la résurrection, la nôtre en perspective, summum de l’existence donc : si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.. et puis ceux qui sont morts dans le Christ, sont perdus… votre foi ne mène à rien… si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Sans doute, « l’au-delà » et la perspective. Equilibre du présent que cette perspective, mais le compagnonnage de Dieu, Sa force et Son inspiration sont décisifs pour le présent, celui des jours après jours et nuits. Et c’est ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. – Femmes… je vais apporter son thé à celle qui m’a été donnée, mon unique épouse alors que bien des amours dans ma vie, et certainement une ou deux femmes, qui … mais l’unique est l’épousée… C’est ce qui manque tellement à FH pour que, précisément, la fonction, la machine se vêtent de chair et de tendresse. Jean SARKOZY ose plaisanter sur le livre de VT et bien entendu évoque 2017 pour son père. Les anomalies qui ont « plombé » notre pays ont un de leur caractères communs, dans ces échecs conjugaux, le multiple est un échec. Notre nom est Légion… Une araignée entre l’écran et le meuble de rangement de nos papiers : « bar » que mes parents avaient dans leur salon dès le début de leur mariage, le temps de cette Egypte où ils en vécurent les douze premières années… elle fait tranquillement sa promenade apéritive, virtuose du trapèze, chaque patte successivement bien allongée, repliée, ré-exercée. Puis elle a disparu. Vie et existence. En partage d’évangile avant-hier, j’évoque l’accompagnement de nos animaux, de tout le vivant, dans notre résurrection de chair. Dubitation générale. Ma référence à Marc dans le verset ultime de son texte sous la dictée de Pierre, n’entame personne, la distraction est là avec manière efficace de certitude. milieu de journée Le « non » l’emporte en Ecosse : 55,3% avec 85% de participation. Le « oui » n’est majoritaire qu’à Glasgow. Je ne croyais pas la population aussi faible : quelques quatre millions et demi, mêm si c’est seulement le chiffre des électeurs. Cameron aurait maintenant à tenir sa promesse d’une « dévolution » de plus larges compétences surtout fiscales et sociales à l’Ecosse. Mais celle-ci veut surtout sa spécificité, or d’emblée le Premier ministre britannique la nie, en indiquant que le processus pour les Ecossais sera également proposé aux autres composantes du Royuame-Uni : de la simple décentralisation. On avait présenté ce vœu d‘indépendance écossaise comme un mouvement anti-européen. C’est tout le contraire et cela présage la prochaine issue. Si le referendum britannique sur la sortie de l’Union européenne se confirme, l’Ecosse fera sécession pour rester, elle, dans l’Union. Débat sur nos frappes en Irak. Eles ont commencé ce matin, communiqués de l’Elysée, destruction de la cible, des dépôts. Rien à côté des frappes américaines depuis 8 Août : 162. Répétition que l’on ne fera rien en Syrie, ni rien au sol. Débat sur la légitimité de cette « troisième guerre » (après le Mali et la Centrafrique). Pour moi, cette légitimité ne fait aucun doute, mais il nous fait contribuer à une réflexion collective des Etats et populations d’Islam : pourquoi le djihadisme, pourquoi cette attraction et sur qui ? chez eux et en Europe Les janissaires qui étaient l’élite de l’armée ottomane. Noria de journalistes et de fans ou de proches, immeuble haussmanien, Sarkozy, la tête plus guignol que jamais, mal implantée, devrait annoncer sa candidature à la présidence de l’UMP autant qu’à celle de la République. Fig-Mag en Février 2012 avait alors donné le ton : les valeurs, une abside romane, un cierge… cette fois, c’est Valeurs actuelles, profil et gravité, couverture… « Mon moteur, c’est le devoir ». On avait déjà comme en Mauritanie « le président des pauvres », voilà l’entrée en matière, toute psychologique : « La première campagne présidentielle, on la fait par envie et par désir. Pour un retour, le moteur, c’est le devoir, c’est la capacité à redonner de la confiance à un pays qui n’a plus de réponse pour aucun des grands défis du moment ». Autrement dit, chacun peut faire acte de candidature : « on »…, et c’est une médication pour tout pays qui doute. Art de communiquer… ou de se communiquer. On va avoir du texte ces temps-ci. Les rapprochements opérés par le Canard mercredi entre les dires des principaux de l’UMP récusant en Juin celui qu’ils saluent maintenant textuellement depuis huit-dix jours, est digne de 1814-1815, mais l’enjeu est minuscule qu’une décision de justice, même mineure, peut ramener à sa juste proportion : je ne crois pas que Sarkozy puisse apporter quoi que ce soit. Il l’aurait pu en 2007-2008, malgré un parcours déjà suspect. Je vais quand même lire, pour savoir…

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