Samedi
27 Septembre 2014
Prier…
hier et aujourd’hui… nos vieux amis prêtres à Saint-Joachim, les Vêpres, les psaumes
chantés en français, l’Angelus en
latin. Mon cher Denis M. à nouvreau présent, sauf deux-trois phrases en incise
pour divaguer, mais nous pouvons évoquer le voyage allemand de de Gaulle en
1962 avec nos photos. du cinquantenaire, BB et Dieu… créa la femme, et c’est lui qui commente la crèche
de Noyal-Muzillac, l’âne qui selon les Pères de l’Eglise est celui qui cherche,
qui trouve, qui connaît le sens. Divorce, procréation médicale assistée,
adoption par la compagne d’une mère lesbienne, la tolérance, voir large,
qu’est-ce que le sacrement ? y en a-t-il autant qu’il est dit
aujourd’hui ? un signe, le baptême, l’eucharistie, celui du pardon une
fois dans une vie… je le retrouve donc. Marguerite, il est heureux qu’elle
reste disponible à toutes orientations,
nore prière du soir, la difficulté de trouver pour les tous petits
enfants, dans notre cas, simple transmission de ce que je récitais à mes deux
ans… Les tables pour le repas du soir, certains visages me sont devenus
familierrs, échange avec l’un, Portrait
de M. Pouget puisqu’un mal-voyant à son côté. Il l’a dans sa chambre.
Le Père Jean LD avec qui j’ai « parcouru » en deux fois deux ans
l’entier de la Bible,
en compagnie de huit-dix, revenez que nous parlions un peu. L’idée me vient en
repartant – le parc séculaire planté par des moniales, pour la collection et
non le paysage, essences et magnficence de beaucoup de ces arbres et
buissonnements - que c’est une autre forme sinon d’apostolat ou de mission qui
m’incombe, du moins un témoignage pour ce qui se partage, un cycle de
« causeries », voyages, pays, politique, peut-être… Me voici aux âges
de sainte Anne, grand-mère, quoique notre fille n’ait pas encore dix ans.
Et puis
mes neveux, l’histoire d’un mariage, d’un amour et l’indiscernable dans ce qui
a tout arrêté, puis fait chavirer, réparer ? comment ?
Brasillach : que l’on n’espère jamais
renouer ce qui a été coupé.
Effectivement, ce n’est pas du même ordre. Nos quatre hôtes ce soir, que nous
recevons en famille, seule la seconde de leur fille, précisément l’adoptive est
« sans problème ». La force de ce qui nous unit, ma femme et moi, je
n’en fais pas l’inventaire. Sans doute, n’était-ce – dans mon passé – possible
qu’avec une seule autre, à l’amour il faut l’amour. Le signe de l’enfant
accepté, refusé, pas possible. Signe décisif. – Et le sang des martyrs, celui
d’Hervé Gourdel – sans oublier, moins spectaculaire et d’entière responsabilité
du président d’alors, Michel Germaneau, très belle figure volontaire, éjà au
Mali, 2010 – chance imméritée pour la
France, tellement dans le besoin spirituel. Spirituel au sens
de l’âme et non du rituel. Une religion qui devient police des mœurs, travers
d’une pratique de l’Islam dont l’auteur – juste – de l’Islam des lumières (son nom, déjà notoire, Français ou
francophone, m’échappe à l’instant) et confusion évidente d’une partie des
chrétiens et de l’épiscopat en France à propos du « mariage pour
tous », oublie ce qu’elle est : lien de l’homme à Dieu, révélé e
octroyé par Celui-ci. Contraste, mon ami Denis M. hier disant combien lui
paraît sensible le rapprochement entre musulmans et chrétiens sur le mariage,
et à l’accueil, la religieuse préposée qui par son prénom m’appelle à lui
parler de ma petite nièce son homonyme. Elle aussi relativise et même salue cette
conception et cet amour.
Matinée
largement commencée, l’heure des insectes avec la chaleur qui monte, des
grillons ? encore. Les oiseaux se sont tus. Ma femme a préparé table et
cuisine, elle est à l’ordinateur de notre fille, le sien en carafe depuis que
le mien… et ainsi de suite. Marguerite, sa tablette enfin connectée, trouve le
jeu qu’elle ne voyait qu’en démonstration chez nos informaticiens, elle me
téléphone sa victoire, j’admire. Elle m’avait téléphoné cet été quand sa
tablette avait commencé de fonctionner, qu’elle en avait vomi de bonheur. Les
SMS et tweet (twitts ?) des
trahisons, des propagandes et qui, avec les pages consultées sur face-book, vont bientôt tenir lieu de sondages, puis
de referendum puis même d’élections, ne sont le pire que selon nos âmes et nos
mollesses, je suis convaincu que ces technologies et ces nouveaux modes si bien
assimilés par nos enfants dès leurs cinq-six ans constituent une très forte
avancée pour l’humanité. A condition que le vieux livre à papier si physique du
XVIIème ou du XVIIIème (l’almanach de Vergennes pour l’année que j’ai sous les
yeux ou l’édition sous le manteau du testament de Richelieu, pour contrer la
révocation de l’édit de Nantes en mettant en doute la naissance royale de
Petit-Louis dit Louis XIV, 1685, que j’ai aussi) ou les brochés dont les pages
années 30 ou 50 du Xxème s’effritent et qu’on coupait, demeure notre recours à
cet autre dialogue qu’est la lecture, le temps passé, passant à lire, à se
laisser prendre, à être habité… Ce qui nous sauve.
Splendeur,
vérité de l’Ecclésiaste ! je ne la crois pas désespérante, même si vanité des vanités, tout est vanité ! [1] Sans doute, la poussière retourne à la
terre comme elle en vint, et le souffle à Dieu l’a donné. Précisément, ce qui a été ne s’effacera pas, et il y a Dieu, garant de
tout, de la Création,
nous en sommes mais aussi de nos fins, nous le verrons, nous en vivons déjà. Sous
viens-toi de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les
jours mauvais, et qu’approchent les années dont tu diras : « je ne
les aime pas »… Non, je les aime,
car elles me redonnent, instant par instant, celles que j’ai déjà vécues et
leur donne tout leur sens, j’assemble à chaque moment tout ce que j’ai aimé,
tout ce qui m’a aimé, celels et ceux… et tout ce qui fut et qui est, tout. Car
tout est matin, toujours. On le sait quand on a accompagné jusqu’au seuil des
mourants, grâce que j’ai reçue, grâce insigne que ma femme et moi ayaons pu
ainsi accompagner sa mère, qui donc nous accompagnera à son tour, quand… rassasie-nous
de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Oui, Seigneur, bénis-nous et ce que Tu nous
donnes de faire et d’accomplir. Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.
C’est le Christ qui fait, par Sa
vie-même, vie puissance, vie parcours, vie incarnation, totalité de Dieu, la
synthèse des souffrances et de la réussite. Les disciples ne comprenaient
pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en
saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger. Tous ces éléments de psychologie, ces
descriptions si justes et sobres que donnent les Evangiles, les disciples et le Maître, notre
Seigneur. Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de
l’homme va être livré aux mains des hommes. Réalité
de l’Incarnation divine, lorsque l’homme s’en va vers sa maison d’éternité.
Seigneur, apprends-nous la vraie
mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Vêpres d’hier soir, autre jeunesse, et mon
cher jeune frère moine, ses joies de rencontre, de la chair, de la nuit, des
étoiles et des éveils, autre vieillesse ? Je ne sais mais les embrasse
chacun et tous, tandis que notre fille s’éveillera et que nous nous sommes
inquiétés de l’aîné de nos chiens introuvable de la nuit tombée à l’aurore,
puis tranquillement réinstallé dans son coin. Divine compréhension de chacune
de nos époques (et sans doute, collectivement, de chacune de nos cultures et de
nos civilisations, Dieu parlant toujours notre langue contemporaine et
s’exprimant toujours, à notre portée, par les événements auxquels nous
participons d’ouî-dire, de tolérance ou de passion, d’action-même). Sois
heureux aux jours de ta jeunesse, suis les sentiers de ton cœur et les désirs
de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera au jugement.
Eloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance ! Il y a pénitence et aveu à faire de ce que
j’ai péché… le temps de la vieillesse est peut-être autant celui de la mémoire
que de la pénitence, grâce d’avoir à demander pardon et rémission et désormais
seulement le bonheur des autres, car notre bonheur n’est plus par nous et pour
nous, il est pour les autres et par les autres. Dieu aime notre bonheur, c’est
notre plus forte ressemblance à Lui. Quand s’éteint la voix de la meule,
quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons,
lorsqu’on redoute la montée et qu’on a des frayeurs en chemin… le Fils de Dieu fait homme est devant
portant Sa croix pour que roule à jamais la pierre de nos tombeaux.
Le
Télégramme, de bien moindre autorité que Ouest France, mais significatif bien plus souvent, a un
article mettant vis-à-vis et à pied d‘égalité Sarkozy et Hollande. C’est bien
ce que veut le premier : « la guerre des chefs » et ré-inauguration
du rôle de chef de l’opposition, qu’avait su inventer François Mitterrand face
à Georges Pompidou et surtout à Valéry Giscard d’Estaing, malgré le système
tripartite de la gauche d’alors. Mais c’est ce à quoi ne croit pas Hollande.
Quelques
centaines de manifestants seulement à Nantes pour la réintégration dans la
région Bretagne. Silence toujours de Jean-Marc Ayrault. Chagrin, habileté,
recul ?
Les
Britanniques ont rejoint le système aérien de la « coalition » sur l’Irak :
base de Chypre. Le « djihad » marquerait un grand coup s’il sabotait
les bases « occidentales » d’Abu Dhabi, de Chypre, et autres. Les
talibans n’ont pas eu cette capacité à Kaboul, pourtant jointive de leurs
territoires. Belges et Danois devraient aussi participer aux bombardements.
Efficacité ? il semblerait que cela aurait fait mettre en veilleuse les
raffineries et gisements contrôlés par l’Etat islamique en Syrie, dont la
production est certainement très petite, et ne rapporterait en contrebande que
quelques cinq millions de dollars par an (Françis Perrin, notre ami
anciennement Amnesty international, en même temps que sa revue et son centre d’études
sur le pétrole et les stratégies qui vont avec…).
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