mercredi 17 septembre 2014

courriel à l'Eysée - discours et conférence

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Wednesday, September 17, 2014 9:04 AM Subject: discours d'hier et conférence de demain Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, j'ai entendu le premier quart d'heure de Valls, puis le résultat du vote, quelques extraits de chacune des interventions. Pas de diagnostic de notre situation, des invocations dont le contenu n'est pas défini (qu'est-ce qu'une réforme ? qu'est-ce que les valeurs de la gauche - la droite, disant els valeurs de la République - ? qu'est-ce que le modèle social français ). La réalité poltiique est simplissime. Un désert sans grande personnalité (l'ex-désert français n'était que celui incitant à l'aménagement du territoire et à la solidarité entre régions), même les ambitions sont devenues petites. Fait majeur, conjoncturel ? personne ne veut le pouvoir. Ni l'opposition, ni les frondeurs (en tactique lente de conversion de "la base"), ni les candidats pour 2017. Ce qui fait ressorti, tout de même, une certaine abnégation chez le Président et chez celui qu'il a mis en place : Valls évidemment perd beaucoup d'avenir en étant Premier ministre avec comme obligation ces 50 lmillairds qu'il n'a pas lui-même énoncé ni encore mins choisi, avant Avril dernier.... Réaction de Juppé qui ne siège pas : ton et absence de contenu m'ont ramené à 1995. Le Maire pour lequel 'j'avais quelque attrait sans cependant l'avoir lu ni entendu, seulement la "recommandation" d'amis. A l'instant à France-Infos. du parler en question-réponse qui devient discours d'estrade et récitatif de rubriques. La suppression des 35 heures, panacée pour créer des emplois. Les 35 heures, version AAubry était au contraire partage du travail, et donc création d'emplois. Commentaires des journalistes, paraphrase et autant de vide. Quelques données cependant : un lien entre la baisse de l'euro et l'emploi mais à effet retardé de deux-trois ans : entre 140.000 et 65.000 (OFCE) pour chaque 10 points de décrochage avec le dollar. Certes depuis 2002 destruction d'un million d'emplois industriels (sur 4 il y a douze ans, il en reste 3), mais mouvement initié au second trimestre de 1974 (mort de Pompidou, capitaine d'industrie, choc pétrolier se propageant ?... élection de VGE ?), entre cette date-là et Lionel Jospin, 2 millions de perdus. Question : une économie et moderne et en marche, est-elle forcément une économie industrielle et dans quelle proportion ? Conférence de presse. Je regrette la chronologie qui la fait "écraser" par la "candidature" de Sarkozy à l'UMP et donne à ce denier l'avantge de la parole conclusive avec la matière du Premier ministre, puis du chef de l'Etat. En contenu, s'il est question du Proche-Orient, ne pas perdre de vue (erreur à propos de la Syrie que notre méconnaissance des projets parlementaires de Cameron et d'Obama l'an dernier) que Obama est plus que jamais imprévisible, " stop and go " et qu'il y a probablement discussion entre militaires et politiques, ces derniers eux-mêmes très divisés. Plutôt que des prévisions chiffrées, ou de la "pédagogie" sur nos situations ou sur les efforts à consentir, il serait préférable de donner l'exemple de la réflexion de fond, et de partager avec les Français des questions non résolues et des recherches de diagnostic. Réfléchir asusi sur ces mots incantatoires non définis (énuméérs, bien partiellement, plus haut). C'est l'assurance qui fait défiance, ce serait la perplexité qui serait franchise ... et la confiance en celui qui doit finalement orienter et arbitrer, peut naître si dans ce libre examen de ce que nous sommes et ce que sont nos situations et celles du monde, le Président parvient à dire ce qu'il cherche et comment il trie les éléments de compréhension dans l'idée de les lier et maitriser à terme pour la justice, la sécurité des Français... et la grandeur de la France. Revenue à elle-même. Ne pas demander aux entourages et aux administrations, des idées de réforme... mais le point des situations. Sur ce qu'il faut faire, vous connaissez ma ritournelle : - nationalisation pour un temps du crédit et des banques - id° pour toute entreprise en mal de délocalisation ou mise en difficulté par la faute de ses dirigeants - moratoire des dettes souveraines, concerté en secret entre "grands" Etats et valables pour tous les Etats - financement des déficits par l'emprunt citoyen : national et européen, personnes physiques, remboursement à terme avec choix entre nominal ou actions d'entreprises et banques nationalisées rendues au marché après changement de mentalité, ou les deux "mixés" - service national universel garçons et fillees : une partie militaire, une partie civique et d'intérêt général en dépaysement dans notre "hexagone" ou outre-mer, priincipalement l'Afrique d'expression française au sud du Sahara - élection du président de l'Union européenne au suffrage universel direct de tous les citoyens européens, et prérogative pour ce président d'en appeler au referendum européen dans les matières inscrites dans le nouveau traité ou loi fondamentale, à débattre et écrire d'urgence dans le nouveau Parlement - dialogue social et même poltiique : réinstitution de la planification souple à la fraçaise : visibilité et mise en commun à horizon de cinq ans, avec étapes précises et l'élection présidentielle porte, en sus des évaluations de personnalités, sur le choix erntre ces différents plans quinquennaux Toujours à votre disposition pour vous rencontrer, et a fortiori pour initier avec el Président ce cycle d'un quart dheure tous les quinze jours, libre, tête-à-tête. Chaleureusement. Bon conseil des ministres.

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