vendredi 5 septembre 2014
courriel à l'Elysée - actualité . le livre qui paraît
----- Original Message -----
From: bertrand fessard de foucault
To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée
Sent: Friday, September 05, 2014 11:27 PM
Subject: de la part de BFF - actualité
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
me trouvant en voiture avec ma femme et notre fille (bientôt dix ans, avait biché pour Eva Joly en 2012), j'ai entendu en direct - France Infos - la fin de la conférence de presse tenue à Newport par le Président : Etat islamique, Ukraine, Mistral, puis le livre et les 13%.
Sur le livre, ma femme sceptique pour la profession de foi, notre fille convaincue. Quant à moi, j'ai trouvé politiquement bien ajusté les deux temps : institutions, sens de toute une vie. Malheureusement, il avait été indiqué que le chargé de la communication à l'Elysée (je ne sais qui c'est ?) avait été mandé en toute hâte pour arriver aux aurores à Newport ce matin, et, d'autre part, ton et phrases - justes dans leur moment et leur intégralité - n'ont aucun répondant à ma connaissance et dans ma sensibilité dans le discours présidentiel depuis le 6 Mai 2012. Je ne dois pas être seul à le ressentir. Sans doute, un Doutreligne, porte-parole ou président de la Fondation Abbé Pierre se porte fort du Président et d'une attention, de rencontres qui n'étaient pas de mise avec ses prédécesseurs.
Il faut bien entendu qu'il n'y ait plus aucun commentaire ni des affirmations présidentielles ni du livre par qui que ce soit dans la totalité des sphères du pouvoir et du PS. Il serait bien aussi que ne se propage pas une nouvelle explication de la geste présidentielle ces dix dernières années : celle d'un pacte de couple politique à la Clinton entre le Président et Ségolène Royal, rattrapant depuis l'investiture de l'un et la défaite entre autres de l'autre aux primaires socialistes, ce qu'ils n'auraient pas dû dilapider en 2005-2007.
Nécessité d'une réplique dépassant et réduisant le livre, par un livre donnant une personnalité et l'architecture de l'oeuvre en cours, tient encore davantage ce soir. Le Président a eu la même insistance que ce que je vous proposais : la vie. Même si VGE avait appelé ses mémoires (dernier volume paru en Octobre 2006) : le pouvoir et la vie, après avoir écrit au moment de la rupture qu'il subissait de Chirac, l'automne de 1976 : démocratie française. Il faut un fil directeur pour le présent comme pour le passé et aussi pour le futur qui ne soit pas celui des absences de résultats économiques. Même s'il n'y avait pas à contrer politiquement le livre actuel, la clé de compréhension du mandat en cours est nécessaire, presque dès le voyage à Berlin du premier mardi soir, elle n'est plus donnée et c'est rétrospectivement ce manque qui apparaît le plus nettement et qui fait la force du récit publié deuis deux jours : il offre une lecture plausible, du moins selon les commentaures et "bonnes feuilles" qui le présentent.
Ne m'y étant pas pris dès hier matin, je n'aurai le livre que dans quelques jours sur commande. Malgré quatre réassorts en grandes surfaces et à la FNAC de l'agglomération vannetaise, il était ce soir introuvable. Ce qui contredit les 13%. Le Président reste au centre de la politique nationale et du commentaire. Reste maintenant à en maîtriser le contenu comme jusqu'à Florange puis dans les jours d'exposé du "pacte de responsabilité".
S'il y avait bien moins de ministres et secrétaires d'Etat, il y aurait encore moins de psychologies ou de biographies à problèmes.
Je vous courielle prochainement sur le Duflot.
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