Mardi 10 Février 2015
Notre fille, hier… quand j’étais toute petite, je croyais que la vie
avait été drabiord en noir et blanc mais quand a-t-elle commencé à être en
couleurs ? Avant son départ pour Strasbourg, tentative de m’installer
skype, mais j’ai déjà un compte sans le savoir et j’en ignore les mots de
passe. Dans le train, correspondance par SMS, je lui demande comment faire les
espacements ? Et maintenant, un courriel parfaitement rédigé adressé à une
de ses amies de cœur. Tandis que je me mets cet après-midi, à une énième
tentative de quelque chose que puisse priser un éditeur, et qui ne soit pas politique
ni juridique ou historique, donc « littéraire », bilan de vie ? exploitation
de mes matériaux biographiques, ou au gré du vent ou au fil de la plume. Je ne
sais. Hier matin, une amie que je ne rencontre que selon ses courriels et ne
sais le visage ou la voix, a cadré parfaitement ma tentative [1]en me
donnant son impression ? sur un manuscrit d’il y a trente cinq ans, le
seul qu’un éditeur avait trouvé comestible mais que sa fille dissuada d’accueillir…
Le monde, la vie, nous, les liens et accords-résonnances entre le monde passé,
présent, à venir, la vie que nous recevons à laquelle nous sommes extérieurs
tout en y étant immergé et en étant remplis, et nous, moi parmi nous, mais n’étant
moi que dans l’intensité de ce milieu ambiant, l’ensemble porté, pensé et voulu
par Dieu… celui des philosophes et de nos intelligences ? oui, seulement,
s’il n’y avait eu l’incarnation, comble de la création, moteur de tout, et sincérité
de la création. Pas un prolongement de pensée divine, d’être divin. Mais la
liberté. Dieu fait homme et Sa liberté, nous ses créatures et notre liberté. –
Presque secondaire, tellement elle est éphémère, à peine transition : la
mort. La nôtre. Pas celle de qui nous est cher. La mort de qui nous aimons est
séparation tels que nous sommes de nature. Alors… puis viendra le temps de… et
enfin, je le crois autant que je le veux, arrive la vie éternelle. – Faire-part
à l’instant d’un décès d’amis chers et physiquement très fréquents. Et ma chère
femme, notre fille, maintenant à quelques centaine de mètres, à pied, par les
ruelles longtemps seulement maraîchères de la Robertsau, la tombe de mes
beaux-parents.
Prier, prions, vivants et morts… Image internet d’une
possible réunion AQMI-Maroc, les djihadistes, mais c’était avant l’appellation
devenue si courante, c’était en 2011, printemps arabe, censément. Prier pour
que tout revienne au sens de la création, de nos origines à tous. [2] Qu’est-ce que l’homme pour que
tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as
voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu
l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute choses à ses pieds. Pourquoi ?
parce que … Dieu dit : « faisons l’homme à notre image, selon
notre ressemblance ». L’incommensurable, l’indicible surpassant tous
nos sens, toutes nos intelligences, mémoires et intuition ou imagination… et il
suffit de nous regarder les uns les autres pour voir Dieu, l’entendre et Le
recevoir . Pour être sûr que nous soyons frappés par cette ressemblance, anoblis,
mais aussi investis de l’intense responsabilité de ne pas manquer à cette
image, à cette ressemblance, à notre vocation, Dieu s’incarne en la personne de
Son Fils. Dieu fait homme, et nous, les hommes, les femmes, les enfants, les
vieillards, les beaux et les laids d’apparence, les grands et les petits, nous Lui
ressemblons. Au-delà de l’éphémère. Des commandements pérennes ? ou la logique
de cette création ? soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la
terre et soumettez-la… Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur
toute la surface de la terre et tout arbre dont le fruit porte sa semence :
telle sera votre nourriture. A tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux
du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne
comme nourriture toute herbe verte. Prescriptions ?
à suivre à la lettre ? Réponse de Jésus à des questions d’hygiène rituel,
voire la plus simple et la plus ordinaire. Vous laissez de côté le commandement de Dieu
pour vous attacher à la tradition des hommes. Toujours la réalité à
reconnaitre, discerner,accepter, cultiver. La prière parce qu’elle est
mouvement vers Dieu et vœu de Le connaître mieux et plus en ce qu’Il veut de
nous, est le premier chemin, l’étape vers la réalité. Celle-ci n’est pas
immédiate, elle est profonde, ambiante mais pour des sens qui nous aveuglent et
nous assourdissent, elle apparaît difficilement comme telle. A tout voir par
nous-mêmes, nous rendons facultatif le vrai. Le réel. L’œuvre de création
qu’Il avait faite, Celui à l’image de Qui nous sommes.
fin d’après-midi
En
boucle et en détail, de quart en quart d’heure, le procès du Carlton avec l’interrogation
de DSK. Accusé de proxénétisme aggravé en bande organisée, en fait d’être l’organisateur
des parties « fines » là et en Amérique, il nie et précise : des
filles tarifées, jamais, cela n’est pas la fête. Deux-trois fois par ans,
quatre ou cinq en deux-trois ans. Ne l’aurait pas fait, trop de risques, son
ambitioon politique, etc… Témoignages de « filles », consentantes :
besoin d’argent, mais subissent ce qu’elles n’aiment pas faire (sodomie). L’une :
je retiens son sourire, il appréciait ce qu’il faisait. Les compagnons flattés
de l’intimité, l’(intelligence etc… sans cependant de retombées
professionnelles. L’addiction est franche, la santé belle, les Français
continuent d’estimer qu’il aurait été bien meilleur président de la République
que Hollande, mais ils oublient l’extrême vulnérabilité d’un chef d’Etat ayant
ce genre d’addiction.
Deux
autres procès que je ne comprends pas.
Un
échange de nourrissons en couveuse, il y a vingt ans. Les ADN aux dix ans des
deux fillettes établissent cet échange. Clinique mise en accusation, elle a
fermé depuis. Mais irréparable évidemment. Demande conjointe de 12 millions :
deux mères et deux filles. C’est cette demande financière qui met en éveil. Demande
de sanctions, soit, mais de dédommagement ? cela n’a pas de prix, une vie
totalement changée de trajectoire.
Deux
cent soixante dix œuvres de Picasso recélées par son artisan électricien,
depuis les années 1970, dans son garage… il jure que c’étaient des cadeaux. L’une
des filles de Picasso est précise. Jamais de cadeau sans dédicace date et lieu,
jamais non plus le peintre n’a offert le portrait de l’un des siens ni le nu d’une
de ses épouses ou amoureuses. La femme du recéleur dit n’avoir eu à s’occuper
que de leur fils, n’y connaît rien. Lui a dû emprunter à la famille Picasso !
pour acheter une plaque-licence de taxi, n’a jamais erien vendu. Le laissait-il
pour ses enfants ? Prétend les avoir oubliés (les œuvres).
Affaire
Bettencourt, évocation de sommes ridicules : 50.000 euros en 2007 en
espèces. Le procès me paraît devoir n’être que moral, l’abus, et évidemment la
malhonnêteté de Sarkozy, Woerth n’étant qu’aux ordres. Sur le fond, je suis
certain que les Bettencourt – Liliane pas plus ni moins qu’André – étaient
heureux et toujours volontaires pour subventionner le parti de leur choix,
celui du Général puis de Pompidou et ainsi de suite, comme Dassault. L’abus
certes mais pas contre une volonté qui aurait été favorable si elle avait pu s’exprimer.
De même la rétribution du photographe. Ce qui est répréhensible c’est l’organisation
pour traire la vache-à-lait.
HSBC
– dialogue intéressant entre Charles de Courson spécialiste de ces affaires
autant que de l’arbitrage tTapie ou de la gestion des restes du Lyonnais, et le
secrétaire d’Etat au Budget. Quelques 2.000 contribuables français mais une
cinquantaine seulement inquiétés, possibles freins politiques, curieuse
procédure qui reste à la seule décision de Bercy. Réponse : 160 en redressement,
300 millions récupérés, sur les 20 Etats ainsi floués (près de 100.000
tricheurs), cinq seulement ont commencé à faire rendre gorge et à s’en prendre
à la banque, et la France est la première. HSBC a été poursuivi et le procès
est imminent. – Ce que personne ne dit, c’est que la banque n’est britannique
qu’en apparence, elle a été fondée et fonctionnait pour Hong-Kong. J’ai donc la
conviction qu’elle est l’un des moyens de Pékin en Europe.
Réunion
de Minsk demain. Je ne crois pas à un véritable accord, sur quoi ? Poutine
peut soutenir qu’il n’a pas les séparatistes en main et que Kiev s’y est mal
pris dès le changement de gouvernement. La probabilité est une guerre durable
qui se terminera d’une part par la sécession de fait (et même de droit, car
elle sera reconnue et administrée par Moscou) et par un nouveau changement d’orientation
à Kiev, retour des russophiles à la direction d’une République devenue croupion
et totalement satellisée.
Horreur,
confirmation de l’exécution d’une première femme par Daech en Syrie, une Américaine
émue par la condition des enfants et accourue. Entretien de Bachar à la BBC,
enregistré à Damas. Confirme contacts indirects avec Washington. Lui-même n’a
de combat que contre les terroristes et en cela il est soutenu par son peuple…
3 millions de réfugiés et exilés…
[1] - Le 08/02/2015 19:50, mc ... a écrit :
votre dernier courriel a
disparu
si vous voulez vraiment savoir
ce que je vois
alors que vous n'avez jamais
entendu le peu que je vous ai dit
Eclatez tout
brûlez votre manuscrit
s'il reste quelques feuillets
repartez avec ces quelques
lignes
Ou
prenez un mot sur 10
Ecrivez comme vous n'avez
jamais écrit
ce que vous n'avez jamais
écrit
ce que vous abhorrez
...
des haiku
des choses très courtes
des fragments
des contes, des
nouvelles
Faites le contraire de ce
que vous faites
des choses très courtes
faites ce que
vous n'avez jamais fait !
changez tout
lâchez la main de
ce monstre qui t vous tient
qui vous donne tout mais vous
dévore l'âme.
Demandez sérieusement à dieu
ce qu'il en pense
Peut être vous dira t il
comme j'ai envie de vous dire
rentre le bois Bertrand,
fais un feu de cheminée . Sers un thé à ta femme.
Ecrivez le roman d'un
homme qui écrit tout et ne sait rien produire
Ecrivez le roman d'un
écrivain qui a un problème de couple avec l'écriture
il lui donne tout et elle
ne lui donne rien : aucun enfant ....
rien rien rien la garce
Sortez absolument du Je je je
ras le bol du je
de ce je qui se plaint sans se plaindre
qui se regarde sans se voir
Ecrivez un vrai roman avec
du il et des personnages différents et vivants.
Cette confession faites -la
pour vous, gardez vous la , adressez la à celles que vous avez aimées ou
ne les adressez pas
mais finissez en
!
et brûlez la.
une confession tout seul
vous au passé vous au présent vous vous vous ....
quelle prison ! quelle
barbe ! quel enfermement ...
si encore vous parliez
à dieu
et qu'il y ait un vrai
dialogue çà pourrait être marrant ...
Il y a tous les éléments de
quelque chose mais rien ne tient .
où est passée la vie .
sinon écrivez un don
juan d'aujourd'hui
mais pas les
confessions de Don Juan
dans le don juan que vous avez
écrit il y avait des notations très fines ...
vous avez tout
tout tout
vous serez rien rien
rien
amusez vous alors
vous n'avez plus rien à
perdre
mc
[2] - Genèse I 20 à II 4 ; psaume VIII ; évangile selon saint Marc
VII 1 à 13
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