Jeudi 5 Février 2015
Prier… quand vous êtes venus vers Dieu, vous n’êtes pas venus
vers une réalité palpable. [1] Pas à cause du paradis, pas à cause de
récompense, pas même à cause du bonheur ou de la joie dans des moments
d’intensité de conscience et de vie spirituelle dépouillée de tout sauf
d’elle-même. Non simplement, venir à Dieu parce qu’Il est Dieu, parce que c’est
Lui. Vous êtes venus vers Dieu… nous
ne qualifions pas notre mouvement, nous disons Qui est Celui qui nous attire à
ce point… le juge de tous… Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle. Année, en Eglise, de la vie consacrée, des
vœux religieux, textes pontificaux, puissance de la liberté inspirée de Dieu et
accueillie par Lui. Le point de départ et d’arrivée d’une vie consacrée, d’une
vie sacerdotale, de nos vies-mêmes quand elles n’ont aucune étiquette et
apparemment pas de destination que les tâtons puis les engrenages, les
épanouissements et les défaites de la vie professionnelle, de la vie conjugale
et de leurs amoindrissements ou ruptures. La force et le centre de nos vies,
consacrées par vœux, ou sacramentellement, ou simplement et fortement par le
baptême, par notre bonne volonté de chercher Dieu, sont d’abord de céder à cet
attrait, de le rechercher, et de le demander. Toutes les réponses ensuite – je
pense à mon cher Pascal V. : franc-maçon et prêtre, que faire excommunié
et inemployé pour le ministère de sa vocation de toujours ? – toutes les
réponses se déduisent de cette recherche et de cette foi : l’attrait
divin. Qui permet tout abandon et toute pauvreté. Autrement, ce serait
impossible… ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton (celui de Moïse, celui de toute garde contre
les assauts diaboliques et autres ?) ; pas de pain, pas de pièces
de monnaie… pas de tunique de rechange… mettez des sandales. Instruments de la marche, de la route. Quand
vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ…
ils partirent et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Paul et ceux qu’il a fait venir, qu’il a mis en route vers Dieu… Jésus appela
les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Le compagnonnage, ultime nécessité pour la
route. – Nous ne recherchons pas les effets (le salut, la joie, la paix,
l’unité, la communion) mais la cause : Dieu nous revivons ton amour. Prier,
tout simplement, prier pour être et devenir, prier puisque nous sommes et
devenons, prier en effets, en enfants de Dieu. reconnaître cela, c'est Le
reconnaitre.
matin
Photo.
perron de l’Elysée, Hollande rajeuni et heureux…Tsipras p… de jeunesse et de
santé, veston et col de chemise ouverts.
Annonce
d’une conférence de presse présidentielle à l’Elysée. Profiter de la position ?
Dire la morale sinon le droit, voire l’union nationale : l’esprit du
11-Janvier et le vote de Montbéliard. Tout prendre donc ? Et marquer une
désastreuse fidélité aux dogmes et comportements que nous avons depuis 2008 :
définir et soigner la crise comme une affaire de comptes publics… tandis que la
Chine nous dépèce, à notre demande de ses capitaux et que nous vendons le peu
que nous avons encore de solide… Faire une doctrine du djihadisme et de sa
prévention. Une conférence à chaud ? Je n’y vois qu’accaparement risqué de
l’actualité. A moins qu’il n’y ait quelque vraie décision : la seule,
changer du tout au tout, et soumette immédiatement ce changement à l’électeur
convoqué par l’anticipation de l’élection présidentielle… On aura aussi la
sauce écologique et du sommet « mondial » simplement parce que – cri du
coq – cela se tient à Paris.
milieu d’après-midi
Par
courriel au secrétaire général que le Président avait seul à ses côtés quand il
a quitté la salle de « fêtes » à 13 heures, j’ai donné mes premières
appréciations. Evidence, la situation pour Hollande – non comptés les
trois-quatre mois d’état de grâce jusqu’au milieu de l’été de 2012 – est la
meilleure de son mandant jusqu’à présent, sinon même dans l’absolu. Le
repoussoir du Front national, la persistance de la menace terroriste, une
tendance à une légère amélioration des grands indicateurs économiques
(investissements, croissance) et avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’esprit
du 11-janvier », la possibilité de traiter du moral et de l’abstrait, au
lieu du chômage. Plus la posture de l’homme de la paix en compagnie d’Angela Merkel
aujourd’hui et demain pour la question d’Ukraine. Cela peut ne pas durer, mais
la chance de Hollande est la déconfiture probable de son adversaire de 2012 et
qu’on disait certain pour 2017 : Nicolas Sarkozy ne s’impose parmi les
dirigeants du parti qu’il veut se réapproprier et se plombe lui-même par cet
étonnant goût de l’argent alors que celui du pouvoir devrait suffire à l’animer.
Tandis que l’U.M.P. s'embarrasse du Front national pour dimanche, « monsieur »
est à Abu-Dhabi pour conférencer (la chronique ne dit pas le sujet traité) et
grassement payé comme depuis qu’il a quitté l’Elysée… tandis que Jean-François
Copé est mis en examen pour une partie des comptes de sa campagne, indûment pris
en charge par le parti…
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