mercredi 9 avril 2008

Inquiétude & Certitudes - mercredi 9 avril 2008



Mercredi 9 Avril 2008


Prier tranquillement, les seuils où nous croiront arrivéers nos vies, et ceux, les vrais, qui sont nos grands passages et nos déterminations que nous n’apercevons pas quand nous les franchissons. Fasse Dieu les organiser et nous les faire vivre pour sa gloire et notre témoignage de sa providence. Mon cher MoD était ainsi, dans l’adversité de trente ans comme dans la réussite collective, lui et ses compatriotes pendant plus de vingt ans. Exemple qui me suit et structure, à quoi je travaille exactement comme à une date anniversaire semblable, je rentrais de là-bas en 1966, au seuil d’une vie nouvelle.
De là, cette joie qu’il nous donne.
[1] Le premier martyr met en scène le futur Paul, pour l’heure champion de la persécution : il cherchait à détruire l’Eglise, il pénétrait dasn les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les mettait en prison. Les totalitarismes de toutes époques sont d’abord idéologiques. L’Eglise elle-même n’a pas échappé à ce travers, et chacun de nous – moi, selon mon expérience de ces jours-ci – avons aussi ce travers et pouvons être ressentis par autrui comme intolérants, totalitaires, enfermant nos vis-à-vis et ceux que nous prétendons aimer et entourer, dans ce qui n’est pas leur habitat ni leur respiration vraie, naturelle, heureuse. Fécondité des dispersés, ainsi Philippe, l’un des sept diacres. Le Christ ne pêche pas, au sens propre, mais dit ce qu’il est, ce qu’il fait et ce qu’il donne : la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. La démarche est de nous, il accueille, rassassie, désaltère. C’est tout, mais c'est le tout. Toute l’Ecriture judéo-chrétienne est une exhortation de Dieu à notre liberté. Viens-tu ? Celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Celui qui prie… tout homme qui voit le Fils et croit en Lui. Voir, c’est croire. La demande qui fait voir, par son fait-même.

La preuve – absolue – que nous sommes mentalement intégrés dans le sytème stratégique américain et déjà sous commandement, avant même toute convention deorganisation et d’administration – quoique je sois convaincu que depuis des années, notre position est devenue de plus en plus émolliente, c’est l’argument du Premier ministre : si vous êtes contre notre position, c’est que vous êtes pour le terrorisme. La confusion entre les objectifs nationaux des Etats-Unis et la lutte contre ce qu’ils qualifient – souverainement et unilatéralement – le terrorisme. Par exemple, le programme nucléaire iranien. Les talibans évidemment. Mais potentiellement, tout voyageur transatlantique.

Je n’ai pas « pris » la radio. et je n’ai pas consulté les dépêches de presse. Toute la journée et une partie de la nuit précédente à mettre au net une conversation que j’ai eue à titre privé et en tête-à-tête avec un ancien ministre mauritanien, il y a deux ans, qui – juste un an après, l’année dernière donc – a été élu président de la République, à l’issue d’un « processus de transition démocratique ». Tout en travaillant, j’ai transposé de ce pays, censément bien peu développé et bien peu cohérent par rapport à nous, à la France d’en ce moment, plusieurs affirmations de fond. Un pouvoir politique n’est crédible, acceptable que s’il est communément cru qu’il travaille pour l’unité nationale… nous ? la question de l’immigration, la division pratique entre les nantis, peu nombreux, et ceux qui sont aux rames ou à la côte. Quand il n’y a plus de cohésion sociale, et cela vient de loin, quelle est l’unité nationale ? est-ce la hantise du gouvernement, de l’actuel président, notre élu de l’an passé, de travailler à cette unité. L’Etat, plus encore que l’opinion, est le moyen des gouvernants, de faire cette unité, de faire le bien commun. Nous ? c’est la complète méconnaissance de ce qu’est un Etat en soi, et de ce qu’a été notre tradition étatique quasi-millénaire et dont précisément le « chef de l’Etat » quel que soit son titre était le garant, celui qui le perfectionne. Depuis le nouveau cours, l’Etat est en fait brocardé puisqu’il n’est considéré que selon son coût financier. Il est aussi question, dans ce que je mets au net, de l’admiration de cet ancien collaborateur de Moktar Ould Daddah, président-fondateur de la Mauritanie moderne. Quels témoignages a-t-on, actuellement, d’admiration intellectuelle et morale pour l’actuel président ? et pour son prédécesseur immédiat ? des témoignages vêcus de collaborateurs, de ministres. Nicolas Sarkozy et François Fgillon semblent avoir été enfantés politiquement par leur critique – concertée semble-t-il à partir de 2004 – des comportements et des manières de présider ou de gouverner de Jacques Chirac. C’est pourtant le même parti, les mêmes élus qui les soutiennent, à présent.

[1] - Actes VIII 1 à 8 ; psaume LVI ; évangile selon saint Jean VI 35 à 40

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