Samedi
18 Janvier 2014
Prier… [1] Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur lui dit : « Voilà
l’homme dont je t’ai parlé… » … En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée,
assis à son bureau de collecteur d’impôts. Discernement de Deu donné aux hommes,
Jean-Baptiste et sa désignation du Christ. La pérégrination de Saül à la
recherche des ânesses de son père. Sans que le texte le dise, s’il aborde
Samuel c’est pour que celui-ci lui indique où se trouvent les animaux égarés. Si !
ils allèrent consulter Samuel. Le
sacre royal qui lui est administré se fait sans témoin autre que le serviteur
de son père, le rite est minimum et n’a pas de précédent, sinon celui des
consécrations et des sacrifices. L’appel de Matthieu est également au minimum
et sans dialogue ni explication : il lui dit : « Suis-moi ».
L’homme se leva et le suivit. Le rite si simple, de l’huile, un appel, est
accompagné d’un repas. Chez Samuel, chez Matthieu. Intimité avec Dieu du
consacré, de l’appelé. Bien entendu, les critères sociaux de l’époque ne
comptent en rien : je suis venu appeler non pas les justes, mais les
pécheurs. Nous sommes pris là où nous
sommes et à ce que nous faisons, mais appelés à tout autre chose.
matin
Il
me vient cette vocation de de Gaulle selon ses mémoires : l’armée
française était la plus belle chose du monde. Ambition d’aller à ce qu’il y a
de mieux, et plus encore : de plus beau. Et évidemment, une certaine idée
de la France, personnifiée en légende, en personne, en jeune femme. Passion donc.
En écho, Jean Sarkozy, Christine Boutin ou ce jeune condisciple de Franklin
(les Pères Jésuites à Paris) tentant, après avoir été attaché parlementaire d’entrer
dans la liste municipale de Jacques
Myard… la politique m’a toujours passionné. Or, les Français
ne se passionnent nullement pour la politique, dont ils ont l’idée la plus
péjorative. Donc des acteurs sans public mais – malheureusement – bénéficient d’un
théâtre et d’un théâtre subventionné. Si je maintiens l’image, ils ne savent
plus le répertoire et n’ont de par cœur qu’eux-mêmes au présent, ni fiction ni
mémoire. Ont-ils la passion de notre pays ? Et à quoi tient leur passion ? L'arrivisme des devanciers ?
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