vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
Inquiétude & Certitudes - jeudi 30 janvier 2013
Jeudi
30 Janvier 2014
Me suis
à nouveau endormi sur ce clavier puis m’effondrant au lit, « fou »
de fatigue, après une journée de stress, de stérilité et de démarches de
gestion, mon journal en témoigne : totalement incohérent. Trop de morts
dans nos vies, nos chers chiens et maintenant, tutélaire et pacifiante, ma
chère belle-mère. L’offrande de larmes tellement discrètes, venant à la
glissade des yeux, la tête de profil sur l’oreiller, notre fille qui me
demande, comme tant de fois à propos de sa naissance, comment s’est passée la
mort de sa grand-mère, comment l’on peut mourir ? Les questions sur
l’injustice et les questions sur la manière. Je réponds avec la tendresse et la
douceur, la sensation si forte de communion qu’elle, la petite-fille, et sa
grand-mère que je vénère, me donnent. Elle a donné sa vie pour son mari, pour
ton grand-père. Elle s’est arrêtée de respirer, elle nous avait attendus, nous
sommes arrivés d’ici, de loin, fatigués, bien accueillis par un infirmier puis
une chef. Elle nous attendait sans bouger. Nous sommes restés. Et dimanche,
elle nous attendait à nouveau. La bouche avait été bien fermée, soignée, elle souriait
presque quand elle a été bien habillée, tandis que nous étions sortis un
moment, avec ta Maman pour aller ses vêtements, le pantalon marron que tu
connais et un joli chemisier chandail. Comment as-tu su ? qu’elle allait
mourir. Les choses importantes, on ne les sait pas, on ne les apprend pas, on
les ressent, c’est comme cela que j’ai su. Notre fille écoutait et s’endormait.
Elle n’avait aussitôt pensé qu’à son grand-père, quand dans les circonstances
que j’avais suggérées, des courses alimentaires, mère et fille, au village pour
le voyage en train, elle a appris. Un téléphone d’ailleurs de notre ami
restaurateur, père d’une de ses amies de Strasbourg, appelait ma chère femme :
organiser, convenir pour après la messe. Vertige que la vie désormais et depuis
deux décennies, progressivement, inexorablement ? celle de mon beau-père,
désormais central. Sa femme, ma belle-mère, la mère de ma femme, de mes beaux-frères
nous paraissait centrale : c’est qui ? c’est qui ? quiva prendre
la relève, balbutiement de plusieurs heures pour le plus jeune de mes
beaux-frères, vivant à demeure chez ses parents ou tout comme, un étage à monter
ou à descendre, une vie conjugale de dix-huit mois, Marguerite me reprend quand
je dis un an. C’était il y a presque trente ans. Il dit mieux que nous
l’effondrement de l’étai, de la portance. Depuis plusieurs années, grabataire,
aphasique, même la main gauche a tout perdu, la moue, le regard restent seuls,
et toute la santé et la capacité de vivre encore des années. Quelle vie intérieure ?
quelles pensées, quelle conscience ? d’autres attentes que nos visites,
forcément espacées, rares, lui donner à manger, être là, ne toujours pas lui
dire que sa femme… De ce vertige que portait, sans fléchir apparemment, que
physiquement, ma chère belle-mère nous avait dispensés. Nous voici avec ce
fardeau, à plein.
Evidence
que les fins de vie sont devenues un problème énorme psychologiquement dans
tant de familles, et économiquement pour le pays, le financement, l’aide à la personne. Un gouvernement
qui ne résoud pas la vie sociale, le droit au travail, l’éminence du facteur
travail dans la production, l’évidence que la consommation suppose des salaires
et que les salaires ne sont pas une rétribution de subsistance mais la
rétribution d’un apport…. Un gouvernement qui ne garantit pas, ne maintient pas
la dignité et les chances de s’accomplir de chacun au plus fort de sa vie et de
sa biologie, un gouvernement qui n’a pas la légitimité et la science du succès
économique, social, financier de la vie courante et nationale, l’a-t-il pour
légiférer sur ce qu’il y a de plus délicat et qu’il faut rendre consensuel
textuellement, des textes serviteurs et non des textes amoindrissants, qui abaissent
le pays à se discuter lui-même… un tel gouvernement ne peut traiter ces sujets,
puisqu’il ne répond pas d’abord à sa mission, qu’il ne replit pas son devoir
d’état . J’incline de plus en
plus à penser que ce doit être le dialogue entre patients, médecins et
familles, éventuellement avec l’arbitrage ou la sanction du juge, des juges,
mais des textes généraux ? pour des cas particuliers ! et dans une
société et une époque sans mémoire ni repères ? ce n’est pas discuter la
gauche, le gouvernement, le président comme beaucoup, les haïr comme certains,
c’est constater.
Notre pette
fille avec laquelle je vais passer la journée de train, qui me donne hier soir
quand je cherche la housse de sa tablette, me donne le conseil : ne pense
pas sans cesse à cela, ne te le répète pas, cela va devenir plus important que tout
le reste, Papa. – Elle m’apprenait par ses questions, elle m’apprend désormais
directement comment vivre…Hier soir, leçon de choses. Confier notre chien le
plus remuant, puisque ne voyageant pas en voiture, nous devons le laisser ici,
le reste de la meute, sédentaire ne fait pas problème et les visites de Franck
pour les croquettes, l’eau et aussi pour Boule-de-neige et le rythme de ses
médicaments anti-épilepsie suffisent. Mais Fonzy peut sauter les grillages de
notre chenil. SIMON qui l’avait capturé il y a trois ans quand il venait faire
le sabbat ou le « ram’dam » autour de son propre chenil, accepte de
le prendre dans un de ses « casiers », nous l’y plaçons tout à
l’heure avec Finette, sa soeur comme compagne. Vous venez me demander un
service. Je savais l’homme dur mais pas forcément hostile, au contraire de tout
notre voisinage, plus immédiat physiquement il est vrai. Demander un service,
soit ! Il consulte sa femme plus du regard que d’une phrase. Elle présente
bien, leur maisonnette est nette, ils travaillent tous deux : des
enfants ? pas là.. Elle souvent de nuit, infirmière, lui dans le
camionnage, je ne me souviens plus bien. Les bois où il chasse sont de l’autre
côté du rentrant de mer et de marais qui fait frontière pour nous. Qu’est-ce
que vous me donnez en échange ? Une battue aux sangliers. C’est carré, ce
n’est pas agréable, mais c’est sûr. Les relations internationales sont cela, si
elle sont comprises et pratiquées. Nous n’en avons plus que l’enveloppe avec du
baratin et des conférences de presse commune, sans contenu. La confiance n’est
pas a priori, elle vient après l’échange. ADENAUER à Colombey : 1958. La
fondation fut là, ni le traité ni le rite. Impossible avant ces guerres, qui
n’étaient pas échanges. Après cela tient. J’accepte. On discute un instant des
deux équipes et GIC de chasseurs, rivales, peut-être un jour mortellement pour
les droits et les battues, ici. Le fond de presque tous les « rapports
humains » dans ce pays est dominé par cette passion-addiction des hommes.
Les femmes jugent, regardent, se taisent. L’écrivant ce matin, après l’avoir
vécu dans la pénombre, et ayant passé devant les deux « casiers »
voisins, des biggles, aussi, gentils et petits, je perçois l’immense distance
entre cette réalité, ces vies – partout chez nous, en France concrète et quotidienne
– qui ont leurs analogies avec des passions autres, mais des passions, des
couples ayant d’autres généalogies et métiers, mais en ayant cela d’une part
qui est nous, qui est la France aux mémoires, aux exploits, se transcendant de
temps à autre mais étant foncièrement ces gens : travail, addictions,
couples, habitat… et les magazines, les décors, les commentaires, exhibitions,
décryptages. Les Match avec SARKOZY puis HOLLANDE, les faux couples de la montre, les titres
à rapprocher d’une année sur l’autre qui se répètent bêtement, supposant le
lecteur amnésique ou se contredisent..La politique-feuilleton n’abaissant plus
que ceux qui sont sur les images et la vie de tous. Je comprends que pour les
prédateurs en tous genres, c’est du gateau. Toute la vie censée publique et
faire un cadre pour la vie privée, n’est plus qu’à côté des réalités qu’elle
abîme et ignore. Et l’intimité de la mort qui a noué ses écharpes et jeté ses
capes sur nous depuis des semaines, et la vérité simple que donne notre fille,
en émotion, en larmes si fines, si belles, si transparentes, illuminées de
reflets, ornant soudainement ses yeux.
Prier
maintenant et toujours. Avancer dans la confiance, les yeux bandés ? mais
dans la confiance, je suis guidé, aimé, et ma femme, notre fille, nous
avançons… et le paysage est beau ou rendu beau, ainsi. [1]. Faites attention à ce que vous entendez ! Le sérieux de notre existence, des versions
que nous donnons à la vie quand nous la pratiquons et en bénéficions. Des
paroles d’une dureté, d’une logique qui effrayent, celle-ci qui m’a toujours
paru un résumé implacable de l’expérience humaine en presque tous
« domaines » : Celui qui a recevra encore, mais celui qui
n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. La
phrase précédente explique-t-elle cette conclusion du Christ ? La
mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous, et vous aurez encore
plus. Je ne retiens que la confiance dont
Dieu m’a envahi ces jours-ci plus encore que d‘habitude. La propension à donner
et à prier en est le gage. Sauvés ? condamnés ? dépouillés ?
qu’importe et qu’y puis-je ? seules mes aimés, pour ce qui est du salut,
du bonheur, m’importe. Car moi ? mais tout est limpide, si dans mon
impuissance, dans nos limites et ambivalences à tous, nous avons la confiance,
et celle-ci nous ne la décrétons pas, nous la recevons. Tous :
nus devant Dieu. La confiance et l’assurance viennent de cette vérité. Car
rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret,
sinon pour venir au grand jour. … Seigneur, c’est toi qui es Dieu, tes paroles
sont vérité, et tu as fait cette magnifique promesse à ton serviteur. David, de bonne volonté, s’est fait
éconduire par son Seigneur, ce n’est pas lui qui construira la maison de Dieu,
le Temple, mais c’est le Seigneur qui va construire sa maison, sa dynastie et
en fait la dialectique de toute la rédemption à travers une généalogie humaine.
Tu as fait d’Israël, de nous, de
chacun de nous, de nous tous, en toutes époques et civilisations, tu as
fait d’Israël ton peuple pour toujours, et toi, Seigneur, tu es devenu son
Dieu. Le destin de chacun de nous un par
un, quand nous le comprenons, et cela finit par nous être donné, quand nous le
regardons chez ceux/celles qui nous sont proches, que nous aimons, le destin de
notre fille aimé, précieuse plus que je ne puis le dire et que nous ne
l’imaginons même : regarder l’amur de Dieu en celles et ceux que nous
aimons. Le voir, le sentir, le comprendre et en bénéficier à notre tour,
reflet, ricochet, vase débordant, vie. – J’essaye de me relire par égards pour
ceux à qui j’envoie quelques-unes de ces lignes et pensées, un peu de ce que je
reçois et viens de transcrire : faute de saisie fréquente, j’écris ailé pour aimé.
après-midi
Le
franco-allemand : la SNCF et son bilinguisme sur le trajet Paris-Est Stuttgart hbf pour notre destination d'Alsace. Merkel et le
modèle Schröder, selon Die
Welt. Or, c’est elle qui a battu ledit
Schröder. Mais celui-ci semble prendre une revanche par un livre de critique
précise et pas seulement des mémoires. Chez nous, on attend toujours le livre
de Sarkozy… Un Antillais ou un Africain passe des rafraichissements ax
voyageurs « internationaux » ; je lui demande s’il est Français
ou Allemand, je lui fais plaisir et il répond : Français.
Le
pape, « personnalité de l’année 2013 » selon Time…
Il n’est pas plus sympathique qu’un autre et pour l’image qui ne peut faire
peuple et social que si l’on croit que les visages dans le « peuple »
sont communs et guère beaux… il n’a pris comme décision que de s’entourer de
neuf cardinaux, régulièrement réunis, son encyclique reprenant sans doute et à
raison beaucoup des premiers jets de Benoît XVI n’est pas percutante… et la
fibre sociale, donc, qui apparaissait dans ks premiers mois est maintenant bien
moins évidente que le retour à la vieille bataille du droit à la vie et de la
déense de la famille censément menacés par des gouvernants mal-intentionnés et
païens. François suit ses troupes, et ses troupes sont des intégristes, plus proches
de la haine, surtout quand la plateforme est plausible, que de l’amour. Donc la
recherche de la persécution et pas la contagion de l’amour.
mercredi 29 janvier 2014
Inquiétude & Certitudes - mercredi 29 janvier 2014
Mercredi
29 Janvier 2014
Messagerie
accueillante, les « notules » de mon ami Olivier B. [1]. La
France en déliquescence. J’attends, je n’en souffre plus, le passé et l’avenir
font appel du présent, mais nos dirigeants politiques et économiques privent
une ou plusieurs générations de leur foi en notre pays, d’une conscience et
d’une confiance collectives aidant aux équilibres de chacun, et très
immédiatement font souffrir et détruiisent des millions de vies, de familles,
des pans entiers de notre géographie et nous donnent désormais un retard dans
des savoirs-faires et des technologies que nous avions depuis des siècles iu
des décennies et qu’il nous faudra importer quand nous ressusciterons. Pour
éviter la condamnation qu’immanquablement produit la comparaison d ce qu’ils
font et sont avec ce qui pourrait se faire, et qui se fra, ils nous rendent
amnésiques, ils sont amnésiques, tout est aujourd’hui est gestion, tout est
rapporté à la gestion alors même qu’elle est calamiteuse. Et l’on n’enseigne
plus qu la gestion : Sciences politiques, rue Saint-Guillaume = l’université
d’excellence. Des DESCOINGS aux MION, le costard triomphant, les vœux solennels
aux ancins élèves, aux élèves, aux enseignants, urbi et orbi avec videos et
contaghion internet et appel à plébisciter le travesti, le recel d’un legs de
cent quarante ans et l’Etat, le service public sous le boisseau. Et ces prélats
emblématiques de l’Eglise de France qui cautionnent l’autre attaque, qui
pourtant date des années 30 et des perversions fascisantes et haineuses de la
génération qui n’a pas su étouffer HITLER au berceau d’une Allemagne que nous
ne savions nous associer ni comprendre après une victoire à l’arraché nous
ayant fait plus peureux qu’après le désastre de 1870, nous ayant au contraire
redressés. Et aujourd’hui, quel complexe nous enseignent d’exemple des dirigeants
qui ne savent ni l’international ni l’Allemagne, ni même la France en tant que
telle. Physiqueme,nt, spirituellement. L’outil de la démocratie qu’est l’Etat
pour le bien commun et la respiration, la prospérité d’un pays, une France qui
plus que tout autre pays s’est faite par son Etat, est attaqué par
devant : les soi-disants dirigeants et inspirateurs de la vie économique
veulent son démantèlement de même que les politiques s’en appropriant les insignes
et la gloire d’apparence, et par derrière les soi-disants religieux (si souvent
peu spirituels) veulent lui ôter sa légitimité en le faisant passer pour
persécuteur, diabolique. C‘est criminel (et bête), c’est le fait d’une cupidité
matérielle des uns, mentale des autres les rétrécissant tous à la cécité de
détruire l’Etat, de détruire le salariat et de fuir en chacun pour tous à
l’étranger ou dans la simple jouissance de se croire aux manettes…
Le don
de ma belle-mère, la bénédiction de notre union, de notre fille, le sourie
implicite de son gisant, la douce docilité de ses mains aux instants de sa
mort, la beauté évidente du gisant vu de quelques mètres, de profil, tout en
long, parfait de finesse, d’une discrétion éloquente. Et ma femme chérie sait
nous dire : elle n’aurait pas aimé un
autre vie. Et quelle fut sa vie ?
des décennies d’oubli d’elle-même, à ne pas même nous faire deviner sa
souffrance physique et les éléments ces dernières années d’un diagnostic. –
Prier d’action de grâces…après la route longue et difficile route de nuit dans
la pluie et le brouillard, mais si unis, nos deux chiens à l’arrière, les
téléphones à mes beaux-frères, la pensée de notre fille et de sa vie actuelle
et à venir… et demain le train de retour à Strasbourg, moi avec celle-ci, puis
Edith, en changement de train moyennant une nuit parisienne, pour surveiller le
bac blanc à son lycée de Redon.
Prier… [2] c’est
tout simple, en promesses et en réalité. Promesses et réalité du présent, de
nos vies, de la conscience qui nou est donnée de nous-mêmes nous assurent les
unes et les autres de la sollicitude divine, de la proximité divine en même
temps que de nos capacités à comprendre, à vivre et à correspondre au dessein
du Créateur, notre Pèr, notre Frère. A David, au fondateur, au chantre, au
pécheur, au vainqueur et au vaincu, à nous : je serai pour lui, pour
toi, pour chacun de nous qui, pour Dieu, sommes autant de « toi », d’enfants
tutoyés, façonnés, repêchés, appelés, comblés, ressuscités déjà… il sera
pour moi un fils. S’il fait le mal, je le corrigerai à la manière humai, avec
le bâton, je le frapperai comme font les hommes. Mais mon amour ne lui sera pas
retiré… Et le Christ, nous connaissant si
bien, vivant notre condition-même, s’étonne des limites de nos intelligences,
comme Il s’étonne que nous ne nous demeurions pas avec Lui au jardin des
Oliviers ou au Calvaire, ou devant le tombeau en prière, mais toujours Il
apparaît, Il console Marie-Madeleine pas en se laissant saisir par elle comme elle
le souhaite à courte vue et presque sensuellement, amoureusement certainement
(la prière est un acte amoureux) mais en l’envoyant en mission, resplendir et
chanter aux apôtres le Magnificat de
tout disciple au moment de toute résurrection. Vous ne saisissez pas cette
parabole ? Alors comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Et Moi-même, votre Seigneur ? Et Jésus
développe et fait comprendre. Il leur enseignait beaucoup de choses en
paraboles. Leur vie, nos vies : des
paraboles. La méthode du recueillement : la Vierge Marie,
retenir, prier. Notre prière : méditation heureuse des paraboles, des
événements, puis… une foule très nombreuse se rassemble auprès de lui, si
bien qu’il monte dans une barque où il s’assoit. Il était sur le lac, la voix porte beaucoup mieux alors, et
toute la foule était au bord du lac, sur le rivage.
matin
François
Hollande en Turquie hier. L’engagement de referendum déjà donné par ses deux prédécesseurs
pour l’adhésion turque à l’Union. Façon de se défausser pour un refus
quasi-certain. Manière peut-être de botter en touche : le referendum
européen. Pour moi, cette adhésion est stratégiquement nécessaire à l’Europe :
le contrôle de son voisinage au Proche-Orient, l’apaisement de la question
kurde, et historiquement justifiée.
Vie
privée… du Président. Question écrite sur le voyage en hélicoptère pour visiter
la belle-famille putative : ce doit être facturé sur les émoluments
présidentiels, d’autant que les comptes de campagne de Sarkozy ont été recalés
pour ce genre de recel. Valérie Trierweiler en Inde, très bien reçue.
Prophétisme des femmes bafouées. Ségolène l’avertissant indirectement après le « tweet »
de la Rochelle : qu’elle s’occupe plutôt de la suivante. Et
maintenant, Valérie : sans le pouvoir, nous serions encore ensemble. C’est
bien la course et la passion du pouvoir politique qui en 2007 et en 2013-2014
enlève à François Hollande le peu d’équilibre amoureux qu’il peut avoir…
Sent: Tuesday, January 28, 2014
8:28 PM
Subject: capitaux notules Olivier
« nous ne sommes pas responsables de la fuite des capitaux de nos
voisins européens » dit le ministre des Affaires Etrangères du Luxembourg…
Victimes ? il n’a pas osé… Complices ? il n’y a pas
pensé…
Le 25/01/2014
La
banque JP Morgan a négocié une amende de 13
milliards de $ pour que soit mis un terme aux accusations de fraudes et fausses
déclarations…
Les 4000 milliard de $ au bilan de la banque devraient l’aider à
survivre …
Le 26/01/2014
Un militant anticorruption chinois , coupable de «
rassemblement illégal visant à perturber l’ordre public » est condamné à 4
ans de prison…
L’Europe réfléchit, Washington se déclare profondément déçu…
Pékin tremble…
Le 27/01/2014
Monsieur Airbus dont le carnet de commandes est plein va licencier
quelques milliers de personnes en France et autant en Allemagne.
Qu’en pensent Messieurs Medef France et Medef Allemagne ?
Le 28/01/2014
[2] - 2ème livre de Samuel VII 1 à 17 ; psaumeLXXXIX ;
évangile selon saint Marc IV 1 à 20
mardi 28 janvier 2014
lundi 27 janvier 2014
courriel à l'Elysée - Ukraine = nous
----- Original Message -----
Cc: Bernard Combes
Sent: Tuesday, January 28, 2014 6:04 AM
Subject: Ukraine = nous
Cher ami, il faut un signe, un
geste, une présence, nous pour les patriotes et démocrates ukrainiens. Nous ne
pouvons les laisser écraser. Nous ne pouvons admettre qu'ils payent une
reconstitution de l'Union soviétique dans sa version la pire et qui fut fausse.
Nous ne pouvons tolérer un éventuel troisième "coup de
Prague".
Soyons habiles et ensemble.
Triangle de Weimar, communiqué aujourd'hui Varsovie-Berlin-Paris, parcours et
legs de la flamme démocratique depuis Kiev... puisse la ténacité de nos frères
d'extrême-Europe être-devenir la nôtre ! et vaincre nos propres quadratures de
cercle.
Très sensible à vos voeux. Vous
savez les miens : intenses et confiants, malgré tant... et peut-être cause de
tant... et de tout... erreurs, lacunes et bonne volonté... bouquet final du
mouvement qu'auront les Français et - parmi eux - le Président, l'élu retrouvé
du 6 Mai 2012.
dimanche 26 janvier 2014
samedi 25 janvier 2014
vendredi 24 janvier 2014
Vendredi
24 Janvier 2014
matin
Les
réformes inutiles ou que personne ne demande et celles qu’on ne fait jamais ou,
dont du haut de l’Olympe (« la » politique…) on ne disccerne pas le
besoin ni n’entend la
réclamation. Exemple : l’aggomération de Vannes va
distribuer des bacs, un par habitant avec jour de collecte du contenu de ces
bacs dont je ne sais pas la matérialité, couvercle ou pas, contenance ou
pas ? remplaçant ce qui donnait satisfaction : de grands conteneurs,
non loin des habitats en campagne. Pour notre part, avec nos chiens, il va
falloir les enfermer les jours de collecte, etc…… En revanche, l’écoulement des
aux pluviales par exemple
Les
deux François, l’homonymie de prénom fait déjà gagner une ou deux lignes aux
commentateurs. Une demi-heure de conversation, sans doute figée avec trop de
témoins et preneurs de note. Demander au pape du lobbying international… pour
la Syrie et autre, sinon l’Iran de manière à faire plaisir à Israël…alors que
la France, membre permanent du Conseil de sécurité, pourrait provoquer un débat
sur les chrétiens au Proche-Orient et ouvrir une jurusprudence : les
communautés non-étatiques, comment ls défendre et les faire représenter
internationalement. Evidemment, toutes les minorités revendiquant d’exister, ou
les Etats subordonnés type Tchéténie, les Roms évidemment pour qui l’Union
européenne doit inventer une citoyenneté indépendante de tout Etat national,
etc… de l’invention donc. Du côté de l’Eglise, d’autres obsessions que les
législations nationales qui n’auraient pas à tant traiter d’éthique, de
biologie et de défense in abstracto de la vie s’il n’y avait d’abord des
politiques sociales, protégeant les gens de tels dilemmes que l’avortement. La percée
par laquelle l’Eglise, en France et dans les pays dits développés et
démocratiques où cependant le pouvoir est souvent loin du peuple, apporterait
quelque chose de décisif, précisément pour la démocratie serait de militer pour
le vote de conscience dans toute assemblée, et pour la prise en compte du vote
blanc pour tout scrutin, celui-ci étant chargé de recueillir assez de voix pour
un quorum, faute de quoi il ne serait pas valide. La réalité, c’est la tyrannie
de majorités supposées ou de gouvernants abusant des manettes et de la
possession d’état. Ce que ne justifie nullement une sagesse rarement
rencontrée. Le despotisme n’est plus chez nous totalitaire, mais il n’est pas
non plus éclairé.
après-midi
Depuis
quelques jours, je renoue aec une réflexion périodique commencée au moment des
Jeux de Pékin qui coincidaient avec une recrudescence de l’asphyxie du Tibet
par des immigrations exogènes massives. N’y aller que sportivement, mais pas
politiquement, le chantage aux contrats montrant d’ailleurs que ceux-ci ne
répondent pas à un besoin mais à une politique, ce qui les rend fragiles.
Soutenir au maximum les dissidents. L’Union soviétique était presque perméable
depuis la fin des années 1960, politiquement la Chine ne l’est toujours pas. En
Afrique, il est avéré que nos deux intrerventions « pour la bonne
cause » sont soutenus par des régimes peu recommandables fondés selon des
coups militaires. Comment faire ? réponse : être. Ne plus privilégier
des politiques d’Etat à Etat qui nous corrompent à notre tour, pas seulement
financièrement : depuis Nucci et le Carrefour du développement, une
trentaine d’années ou pas loin, nos ressortssants corrompent et se laissent
corrompre (Guéant) , mais moralement, car nous entrons dans le jeu des
concessions du mal pour pallier le pire, croyons-nous, et nous ne faisons
qu’aider la contagion.
Une politique vis-à-vis des peuples et singulièrement des
personnes : droit d’asil certes mais même soutiens. Le salut du monde est
dans l’Etat de droit, la transparence, la démocratie. Les
dissidents de ces régimes totalitaires sont l’avenir de leur peuple et aussi
notre chance, car nous sommes depuis le traité de Marrakech et dans l’ambiance
qui le fit conclure, les perdants de la donne actuelle, à tous égards.
Certainement, une voie à réfléchir, des mises en place européennes, des exposés
clairs en Assemblée générale des Nations Unies et au Conseil de sécurité.
Je
lis alors le Monde du 23 courant: la corruption en Chine,
la « commercialisation du pouvoir politique ». Il en ressort deux
choses, trois même si l’on compte le préalable qui est de constater que l’ombre
nécessaire pour amasser indûment des fortunes et gérer des influences, est le
mieux fournie par des régimes totalitaires. Plus précisément, deux points donc.
Ce sont des territoires britanniques qui sont les paradis fiscaux les plus
recherchés, évidente parenté d’intérêts, de manières et de circuits : Hong
Kong, la Cité de Londres et ces Antilles. Cette même Grande-Bretagne qui n’a
presque jamais joué le jeu européen, sauf peut-être les trois ans d’Edward
Heath. Donc, la question de confiance : vous changez, vous abattez
vous-même le pan le plus important de la spéculation financière mondiale et
vous n’êtes pas constamment en exception d’Europe (le « juste retour »
depuis 1984 à Fontainebleau). Second point, l’exposé des résultats
d’exploitations de centaines de milliers de documents par ICI (sigle
développé ? anglo-saxon) par le Monde cite, pour mémoire le directeur financier de la campagne
présidentielle de Hollande dont le nom avait été tu dans l’heure de son énoncé
en Mars-Avril dernier, et souligne aussi qu’à Bercy (Tracfin, notamment,
quoique Tracfin n’y soit pas logé physiqument) comme au Quai la chasse à
l’investissement chinois suspect n’est « pas une priorité ». Ce
seraient les Russes et d‘autres. Manque de coopération des institutions
chinoises ? peur de représailles commerciales ? A mon sens, nous
aurions… nous aurons des surprises : l’U.M.P., Raffarin principalement.,
intérressés financièrement à la pénétration chinoise… Et il y a ces contrats de
l’E.D.F. et maintenant l’actualité Peugeot, même si ce n’est pas principalement
de la fraude.
chrétiens au Proche-Orient - comment et ce pour quoi je milite
-----
Original Message -----
Sent: Tuesday, November 30, 2010 9:26 AM
Subject: maintenant - Fw: la fille aînée de
l'Eglise et les chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient
Cher Directeur, l'entretien de Michèle Alliot-Marie avec le pasteur
des chrétiens d'Irak est bien, certainement informatif, mais il n'est pas
une action - je me permets d'insister sur la percée conceptuelle,
institutionnelle et politique que représenteraient - de la part de la France - une intervention
en Conseil de sécurité et notre insistance pour porter la question religieuse
au Proche-Orient au Conseil de sécurité. Cela débriderait énormément de plaies,
ferait avancer partout les droits de l'homme et, avec l'intelligence et le
savoir-faire dont nous pouvons être capables sur le terrain, nous ferait
approcher des alliés potentiels pas seulement auprès d'autorités morales
musulmanes mais d'Etats de bonne volonté, sans doute la Jordanie. Le Pape
recevant bientôt des responsables religieux israëliens poussera évidemment à la
roue. Là, nous avons prise... alors que la gloire du G 20 sera fumée sinon
catastrophe diplomatique.
Je vous reverrai avec très grand plaisir et intérêt, si vous le
souhaitiez : les temps méritent à tous égards quelque réflexion et à plusieurs
on réfléchit mieux que seul, et les critiques de très longue date (depuis 1969,
dans mon modeste cas) peuvent parfois dépayser plus que les auto-étiquetés
"ami du Président" : je pense notamment à quelqu'un qui a su couler
tout ce qu''il a approché en conseils vénaux. Mais je suppose qu'il n'est pas
seul de son espèce dans vos allées.
Chaleureusement.
France : Michèle Alliot-Marie reçoit S.B. Ignace Youssiff III Younan
Le ministre français évoque l’importance de la protection des chrétiens d’Irak
ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) - Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Michèle Alliot-Marie, a « souligné l'importance que la France accorde à la sécurité et à la protection des chrétiens d'Irak » en recevant, le 28 novembre, le patriarche syriaque catholique d'Antioche.S.B. Ignace Youssiff III Younan était en visite à Paris où il devait rencontrer les chrétiens irakiens blessés dans l'attentat du 31 octobre dernier à Bagdad.
Selon un communiqué du Ministère des Affaires étrangères, « l'entretien a porté sur la situation des chrétiens d'Orient ainsi que sur les enseignements du synode extraordinaire ».
Durant cet entretien, Michèle Alliot-Marie a aussi rappelé « l'attention que notre pays porte aux chrétiens d'Orient, à leur place et à leur rôle dans leurs sociétés d'origine ».
Le patriarche Younan a quant à lui remercié la France « pour son geste humanitaire en faveur des membres de la communauté chrétienne d'Irak dont il a la charge ».
Israël : Les responsables religieux rencontreront le pape en janvier
Annonce du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses
ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) - Les responsables religieux des différentes communautés d'Israël rendront visite à Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican.L'annonce en a été faite au terme de la rencontre annuelle du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses en Israël, qui s'est tenu au Centre international Domus Galilaeae, près du Mont des Béatitudes, en Basse Galilée, le 25 novembre 2010.
Ce Conseil comprend les chefs des Eglises, les rabbins chefs d'Israël, le chef de la communauté Druze, le chef de la Cour d'appel islamique et les chefs d'autres communautés : Bahai, Ahmadiyya, Samaritains, Coptes, Ethiopiens et Assyriens.
« La conférence de cette année est particulièrement significative si l'on considère que les membres du Conseil rencontreront le pape Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican », souligne le communiqué envoyé à ZENIT par le Bureau du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères.
« Cette rencontre historique reflète l'attitude positive du Vatican et du pape vis-à-vis du forum et l'importance qu'il revêt pour la conduite du dialogue et la gestion des relations entre les différentes communautés religieuses présentes en Israël », explique encore le communiqué.
Le thème de ce quatrième congrès du Conseil a été : « Liberté de religion et de culte en Israël ».
Durant la rencontre, le film « Faith » (foi) a été diffusé, qui traite de la liberté religieuse en Israël. Il a été suivi d'une discussion sur le rôle des responsables religieux.
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Original Message -----
Sent: Thursday,
November 18, 2010 9:21 AM
Subject: Fw: la fille aînée de l'Eglise et
les chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient
Je me permets d'insister, d'autant que le Pape - évoqué par le
Président avant-hier soir - avait remercié la France pour ce qu'elle fait au bénéfice des
chrétiens dans le monde.
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Original Message -----
Sent: Monday, November 08, 2010 1:01 PM
Subject: la fille aînée de l'Eglise et les
chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient
Cher ami,
ces communautés (ethniques ou de moeurs, vg. nos Roms et gens du
voyage - ou religieuses, spirituelles) et minorités qui n'ont pas d'expression
étatique... besoin criant d'une protection.
Les chrétiens, en ce moment au Proche-Orient. Le Vatican n'est
qu'observateur aux Nations Unies. Hors le truchement médiatique, il n'a pas la
possibilité de saisir le Conseil de sécurité.
Fille aînée de l'Eglise, la France le peut.
Débat qui situerait aussi l'enjeu et le besoin d'autorité morale
que les grandes religions et les grandes familles spirituelles peuvent et
devront - vraiment - constituer collectivement, par leurs adeptes comme par
leurs dirigeants. Les points de contact entre Bible et Coran, et plus encore
entre gens d'expérience du spirituel et de la pratique de la prière, sont
nombreux. La religion au lieu d'être faiseuse ou prétexte de terrorisme, peut
être lien et fondation. Le Proche-Orient au lieu d'être la boîte aux chagrins peut
être école de partage (territoires, ressources, legs scripturaires). Le terreau
et les outils existent donc. Il manque le politique, le juridique, la prise en
charge, le cadre...
Dans l'immédiat, le débat poserait la question des minorités en
tant que telles et de leur protection : des Arméniens à la shoah, aux Roms et
tziganes, de ceux qui veulent pratiquer leur langue, nos Basques et nos
Corses... il y a une immense recherche d'Etat à initier.
L'urgence montrée par les massacres en Irak et par un climat de
tension - qui risque de ne conduire qu'aux exodes (la désertion des chrétiens
au Liban a des conséquences géo-stratégiques immenses depuis la guerre civile,
et la francophonie bien entendu y perd).
Soyons grands et volontaires. Etudier la faisabilité d'un tel
recours - dans l'urgence - et avec si possible un partenaire arabo-musulman (à
l'instar du "ticket" franco-tunisien pour parrainer l'admission il y
a cinquante de "notre" Mauritanie). Ce serait une jurisprudence et
nous l'aurions ouverte dans la ligne de notre inspiration, parfois mot à mot
pour la Déclaration
universelle des droits de l'homme (Cassin, Hessel, d'autres... Décembre 1948).
*
* *
Bertrand Fessard de
Foucault
Reniac,
le matin du mardi 8 Mars 2011
je
vous ai vu et entendu selon les médias, au Puy-en-Velay.
L’ « héritage chrétien » de notre pays. La France qui longtemps s’est
vécue comme « la fille aînée de l’Eglise ».
Deux
passages possibles à l’action pour que votre propos ne soit pas qu’un propos.
L’actualité les sollicitent.
Voici.
1° la situation des chrétiens au
Proche-Orient tourne au drame. Les événements depuis le début de
l’année, avec le dramatique point d’orgue que vient de constituer le double
assassinat au Pakistan d’un ministre chrétien et d’un gouverneur de province
musulman, vont sans doute la tendre encore davantage. Produire des martyrs,
c’est bien pour l’Histoire, sauver des vies et faire respecter cette liberté
fondamentale qu’est de choisir sa foi et de la pratiquer librement, est
immédiatement nécessaire. Sans entrer dans le débat de l’ostentation ou des
signes : il nous concerne peut-être chez nous mais pas les chrétiens à
Alexandrie ou à Bagdad.
La France, en
soumettant au Conseil de sécurité, puis
à l’Assemblée générale des Nations Unies, cette question ouvrirait une
salutaire jurisprudence. Traiter de questions non-étatiques apparemment,
couvrir du respect des droits de l’homme (cf. la déclaration de 1948 à la
rédaction de laquelle nous avons pris une part essentielle : René Cassin
et Stéphane Hessel) la pratique paisible des religions, proposer des règles de
tolérance et d’estime mutuelles irait bien au-delà d’une zone géographique si
caractérisée, bien au-delà de la catholicité. Nous ferions débattre des
relations entre foi universelle et appartenance nationale, des affinités
(scripturairement, théologiquement et philosophiquement évidentes, pour qui vit
avec d’autres que lui-même et regarde les textes fondateurs de chacun) entre
christianisme et islam, et avec le judaïsme (quand ce n’est pas une version
politique, celle du sionisme).
Bien
évidemment, dans les circonstances actuelles – y compris le projet si contesté
d’un colloque sur les religions en France qu’organise l’U.M.P. – ce serait
contribuer à des mises en place fondamentales, consensuelles. Les Etats lanceraient
le débat là où des mesures conservatoires peuvent et doivent être décider, en
urgence. Mais ils susciteraient et soutiendraient une ambiance de réflexion, de
rencontre et de propositions de vie dans la plupart des pays actuellement en
grand risque. Chez nous, la hauteur qui convient, serait enfin prise. La
dimension proprement spirituelle, rejoignant celle des droits de l’homme,
l’emporterait sur les desseins qui vous sont prêtés ou sur les adhésions qui
sont hors sujet.
Aux
Nations Unies, le partenaire idéal, parce que lui-même longtemps modèle de vie
commune et en grand danger existentiel en ce moment, et où – les
« échelles du Levant » – nous avons joué un rôle apaisant et souvent
protecteur depuis François Ier, d’accord avec les autorités politiques du
moment jusqu’aux traités de 1923 et à notre mandat, serait – est le Liban.
Le
plus grand réseau diplomatique du monde actuel et depuis très longtemps, le
plus fiable aussi, est celui du Vatican : les nonciatures bien sûr (c’est
ce que je fis valoir au président Nazarbaev pour lui faire établir des
relations avec la papauté, et je pus en débattre : situation des chrétiens
dans toute l’Asie centrale post-soviétique, avec Jean Paul II) mais en fait
toute la catholicité. Le général de Gaulle et Maurice Couve de Murville
(protestant qui affectionnait particulièrement conciles et prélats lesquels lui
procurèrent les premières ouvertures dans les pays de l’Est, alors gelés)
pratiquèrent à fond cette symbiose avec le Saint-Siège, notamment à propos
d’Israël.
2° les populations migrantes à
l’intérieur de l’Union européenne et ressortissantes, sur le papier, de l’un
ou l’autre Etat membre, peuvent poser problème. Vous vous en êtes saisi à
Grenoble il y a dix mois. Beaucoup, dont deux évêques – héritage chrétien –
s’en sont émus publiquement et un troisième en homélie à Lourdes ; je l’ai
communiqué au directeur de votre cabinet. Ces communautés ont du mal à répondre
d’elles-mêmes et à s’organiser autrement que selon leurs traditions, ce qui ne
facilite pas une lisibilité mutuelle avec les administrations nationales, les
leurs comme celles de leur résidence périodique.
Pourquoi
ne pas établir une citoyenneté
européenne – directe, pour celles et ceux qui le veulent et qui jusqu’à
présent ne l’ont qu’à raison d’une nationalité qu’en fait et en esprit, ils
s’approprient peu. Européen directement, et plus seulement et uniquement du fait
de la nationalité d’un des Etats membres. La Commission, en l’état
des traités, s’estime incompétente pour l’établir. La France ne peut-elle le
proposer ?
Avantage,
ces communautés transnationales s’organiseraient transnationalement, auraient
la personnalité morale et pourraient même avoir une représentation – quoique
d’un statut d’abord particulier – au Parlement européen. Les Etats et la Commission auraient
enfin des interlocuteurs et pourraient proposer des structures internes à ces
populations qui soient responsables et aient quelque analogie avec celles de
droit public local ou national.
Perspective
aussi en droits de l’homme et en personnalités diverses. Il y a déjà le statut
d’apatridie, mais souvent rebutant et sans correspondance avec les vœux des
candidats. Ceux qui refusent une nationalité, se sentent peu solidaires de leur
pays d’état-civil resteraient de la famille européenne mais avec l’identité
qu’ils veulent, c’est-à-dire indépendante de toute nationalité. Questions de
personnes, cas d‘espèce mais aussi chemin peut-être de résorption des conflits
internes à certains Etats et portant sur la nationalité (nous en sommes avec
nos Basques et nos Corses, notamment).
Cette
proposition d’addition aux traités poserait aussi – sereinement – la question
d’harmoniser les pratiques des Etats membres en matière de droits de l’homme,
de migrations, et d’approcher ainsi une autre, celle de l’accueil des
immigrants par force.
La France, par vous, a
l’initiative et l’imagination si vous le voulez bien.
2011…
grande année internationale et de présidence française ? c’était prévu
mais l’Histoire – faite par les peuples et non selon des agendas prévisionnels
– est autre. Ces deux « percées » conceptuelles et juridiques peuvent
maintenir cette présidence, non plus par « le tour de bête », mais en
légitimité : notre capacité à voir et à résoudre avec transcendance,
c’est-à-dire par la rencontre du droit, des institutions avec les gens. Les
hommes, les femmes, les enfants.
à
Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République,
aux
bons soins du directeur de son cabinet, Monsieur Christian Frémont, Préfet
Inquiétude & Certitudes - vendredi 24 janvier 2014
Vendredi
17 Janvier 2014
Prier…
[1]
... les cascades de frais, les banques vivent de leurs « services »
et non du placement de leurs dépôts et de la croissance économique qu’ells
génèrent, elles sont plus fonctionnaires que les agents publics que chacun
daube sans savoir ce qu’il manquerait (tout) s’ils avaient disparu. Enième
propos du Cardinal BARBARIN. L’impression d’énergie et de tous azimuts, mais
moins de spirituel, nous avaient frappé en Juillet 2003, ma chère femme et moi quand nous
l’avons démarché pour les gestions de fonds éthiques et solidaires. Il brûle de
faire de la politique.
Chef mais aime-t-il ? ses textes n'ont pas de chaleur, ils
revendiquent et ne donnent pas, ils enseignent l'exigence pour elle-même et
établissent bien moins le contenu... ils sont durs, il est dur. Les prêtres au
pouvoir ? ce serait ou la pagaille à plus grande échelle encore et en
système qu’aujourd’hui avec l’Etat laïc, ou ds cruautés sans nom. Textes de Vatican
II. Si l’évêque confère le sacerdoce à l’ordinant, il ne lui est
« supérieur » qu’en chronologie. Pour moi, du pape au prêtre, il y a
le pouvoir de consacrer le pain et le vin sublimement à la suite du Christ et
donc d’assurer la présence réelle. Je comprends tout à fait le sens du texte de
Vatican II, mais il ne m’avance en rien dans le spirituel et il
démobilise : notre évêque, je ne le vois qu’en habit et en foule, et ce
n’est que par hasard que j’ai pu m’installant à une place vide à sa table dans
les jours de son arrivée où il était venu fréquenter un colloque sur le
réévangélisateur de Vannes (saint Vincent Ferrier, venu de la Valence
espagnole : comment était-il compris ici ?). depuis (hiuit ans ? sept
ans ?) inaccessible, ne répond ni aux demandes d'entretien, ni aux lettres, s'en
fait même la réputation sans
jeudi 23 janvier 2014
Inquiétude & Certitudes - jeudi 23 janvier 2014
Jeudi
23Janvier 2014
Prier…
le Dieu qui répond [1]
… sur Dieu dont j’exalte la parole, sur
Dieu, je prends appui : plus rien ne me fait peur ! que peuvent sur
moi des humains ? Aucun, je le crois
à longueur et à l’expérience de ma vie, n’est immédiatement et foncièrement
méchant ou assassin, la complexité du fratricide de Caïn, mais ce sont les
circonstances qui font le bourreau ou le saint, le premier obéit aux
circonstances et fait fonctionner la chambre à gaz ou licencie, déclarant qu’il
n’y peut personnellement rien, combien m’ont ainsi tué administrativement ou
dédaigné en politique, ainsi ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, et le second
ne répond peut-être pas mais il appelle, et alors il rencontre. Sait-il
toujours se retourner, aimant, vers ses sœurs et frères… je n’en sais rien,
nous ne savons pas le regard de Dieu sur autrui, mais à la question de notre
fille sur les gens en enfer, je réponds sans hésiter que nous serons tous
pardonnés et sauvés, et que les pires, les abominables deviendront aimables. Car
tu m’as délivré de la mort et tu préserves mes pieds de la chute, pour que je
marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants. Et il y a tout de même Jonathan, la sainteté certes mais aussi l’amitié
tout humaine quoique sublime. Le fils de Saül aimait beaucoup David et il
alla le prévenir… Jonathan fit à son père l’éloge de David… Saül écouta
Jonathan… La prière d’intercession, les
deux puissances de l’amour : l’intérêt pour autrui, la responsabilité
ressentie et vécue que nous prenons de l’autre, notre soin et angoisse de lui, la
solidarité puis les fruits vis-à-vis des tiers. Par excellence, amour et
intercession : le Christ, si bien que tous ceux qui souffraient de
quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Quant aux auteurs du mal, selon les réalités psychologiques de
l’époque, de même que nous avons les nôtres, tellement motrices, ils se
prosternaient devant Lui et criaient : « Tu es le Fils de
Dieu ! », mais Il leur défendait vivement de Le faire connaître. Identité de Dieu sans doute, mais ses
bienfaits : assurément, aussi vifs qu’est notre cri vers Lui, mon cri. Beaucoup
de gens, venus de la Galilée, le suivirent ; et aussi beaucoup de gens de
Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de
Sidon avaient appris tout ce qu’Il faisait et ils vinrent à Lui… écrasé par la
foule, car Il avait fait beaucoup de guérisons.. Oui, prier.
Le Figaro pour les dires de l’avocat de Valérie
Trierweiler… retirée à la Lanterne dont Hollande s’est perpétuée la jouissance
que Sarkozy avait enlevée au Premier ministre. L’union libre, en principe et
telle que je la comprends est une relation, pas forcément faible ni précaire,
prévoyant des départs et des concurrences libres, sans engagements. La scène
actuelle en est tout le contraire.
mercredi 22 janvier 2014
Inquiétude & Certitudes - mercredi 22 janvier 2014
Mercredi
22 Janvier 2014
07
heures 03 + Prier…
Rarement
pouvoir politique en France aura été averti par les partenaires, par les
commentateurs, par moi… rarement il aura eu autant de semaines et de mois pour
écouter et changer… rarement il se sera autant ancré… et surtout rarement un
pouvoir aura eu si peu d’opposition sur la « scène politique »
puisque les compétiteurs jouent à l’armée mexicaaine et n’ont aucune
contre-proposition et puisque le peuple, sauf les manifestants de
l’éthique et des valeurs religieuses, que je crois complètement à côté des
sujets dont tout dépend y compris ce à quoi ils tiennent, aura été aussi
silencieux. La France léthale… l’Europe tout autant. – Couriellant au directeur
de « mon » hebdomadaire mauritanien, je lui écris ce que je crois aussi
pour la France et pour l’Europe : il
faut retrouver une dialectique, c'est la clé de l'espérance, la mémoire doit y
contribuer. Personne n’a relevé dans le
flot de commentaires sur le « sauvetage » de Peugeot, qu’il n’y a pas
deux mois, abaissement des coûts, son PDG allait recevoir vingt-deux millions
de retraite-chapeau…
Prier…
nous ne sommes pas fous, nous manquons seulement de repères et nous ne voulons
pas l’horizon. Ainsi, David triompha avec
une fronde et un caillou : quand il frappa le Philistin à mort, il n’avait
pas dépée à la main. Notre fille, avec grand soin, et après l’avoir
essuyé puis replacé sous son petit globe, a posé hier soir, à ma main droite à
côté de ce clavier un petit angelot de verre soufflé peint… L’amour sans mot
est une habitation définitive. J’en pleure d’émotion ce matin, tandis qu’elle
dort encore et que ma chère femme boucle son sac et ses notes de cours, que sa
mère est proche – elle – de l’horizon, et que… pour toi, je jouerai sur la
harpe à dix cordes, pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de
l’épée meutrière David, ton serviteur. ..
Retrouver et lire BOSSUET pour sa politique tirée de l’Ecriture sainte et sans
doute à destination du Roi-Soleil. Le roi serviteur et ainsi vainqueur et
prophète. Aujourd’hui, chez nous et ailleurs, vaincus et aveugles. David
insista : « Le Seigneur, qui m’a sauvé des griffes du lion et de
l’ours, me sauvera des mains de ce Philistin [1] … Il choisit dans le torrent cinq cailloux
bien ronds et les mit dans une poche de son sac de berger… Les cinq pains pour nourrir la multitude. Toute la terre
saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le
Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, mais que le
Seigneur combat lui-même. Jésus aussi donne son miracle en
« spectacle » à tous et a le même dialogue que son ancêtre éponyme
avec le Philistin. Viens te mettre là devant tout le monde… Est-il permis,
le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une
vie ? ou de tuer ? Goliath :
Suis-je donc un chien, pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? il n’a pas soupçonné la fronde, le jet, la
distance, la stratégie, la suite… Ils se taisaient. Alors promenant sur eux
un regard de colèr, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à
l’homme : « Etends la main ». Celui-ci l’étendit et sa main
redevint normale… Goliath s’était avancé et venait à la rencontre de David.
Celui-ci s’élança et courut vers les rangs des ennemis au-devant du Philistin.
Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu’il lança avec sa
fronde. Il atteignit le Philistin au front, le caillou s’y enfonca et Goliath
tomba la face contre terre… Quand les
Philistins virent leur champion était mort, ils prirent la fuite… Une fois
sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d’Hérode contre Jésus
pour voir comment le faire périr. Le
Messie attendu, prophétisé, espéré, ils L’ont sous les yeux, ils Le voient,
L’entendent… il y avait là un homme dont la main était paralysée. On
observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on
pourrait ainsi l’accuser. Ainsi, les
détracteurs prévoyaient même la guérison. Jésus leur en imposait, il était
tellement crédible… c’est la raison vraie du complot et de la mise à mort,
avec, comme toujours en politique, la complicité d’un peuple que l’on trompe,
dont on abuse.
début de
matinée
Je
réfléchis. Deux chemins à réévaluer, même et surtout si l’horizon entrevu reste
celui que je veux atteindre et pénétrer. Faute de France, ce que je constatais de plus en plus à la fin des
années 80, l’Europe. Mais faute d’Europe ? aujourd’hui et depuis dix ans :
où ? quoi ? comment ? Et nos interventions en Afrique que nous
ne pouvons mener que soutenus par des dictatures, voire pire et des régimes
abominables soit de corruption, soit de cruauté, soit des deux… A peser et à
développer.
début d’après-midi
Le
Canard enchainé, à la suite du Monde, rapporte la satisfaction à l’Elysée d’avoir
joué admirablement le coup en conférence de presse avec le pacte de
responsabilité en détachant le centre de l’U.M.P. et en divisant celle entre
juppéistes et sarkozystes, tout simplement en affichant une politique de
droite. Je considère au contraire que FH est au fond du trou désormais entre
une mendicité d’investissements à l’international : monarchies pétrolières
et maintenant la Chine, et une prostitution pour obtenir de grands contrats,
vg. le Rafale. Je ne comprends pas ces
analyses…
Polygamie
présidentielle. Chantage au livre par Valérie T. Quand on voit l’accueil fait
au livre de Cécilia… Catherine Nay à Europe
1, ce matin, selon ma chère femme :
NS et son retour, d’ici là, il travaille d’arrache-pied, et Carla lui a donné
la stabilité affective.
Mon
estimable camarade de promotion Alain Lamassoure, mon âge donc, tête de liste
européenne en Ile-de-France pour céder
la place dans le « grand » Sud-Ouest à MAM, amnésique de Tunisie et
de corruption au moins spirituelle avec les régimes déchus. Bayrou soutenu par
l’U.M.P. pour Pau de manière à assurer par les voix Modem une réélection au
premier tour de Juppé à Bordeaux. Que de beautés ! du moins Lamassoure
est-il un Européen convaincu et efficace. Il a tenu avec VGE la Convention de
2003-2005.
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