Vendredi 21 Décembre 2012
Sentiment-sensation d’incubation depuis le début de la semaine, et avant même cet arrêt forcé. Incubation d’une réconciliation avec moi-même, d’une compréhension nouvelle de la vie, de son miracle et des responsabilités qu’elle confie sans que nous en soyons écrasés si nous savons nous en remettre à Qui nous meut, nous crée, nous VEUT. Prier…[1] le récit de Luc est évidemment icônal, Marie est toute jeune fille, part-elle de chez ses parents ou de chez son époux, et voyage-t-elle donc seule ? Où habite donc Elisabeth ? alors que Zacharie a son service au Temple, donc à Jérusalem. Géographie ? Marie part-elle vérifier les dires de l’âge ? non, elle a cru, elle croit et Elisabeth l’atteste, à la fois inspirée et connaissant sa petite cousine, une intimité probable et antérieure, tout humaine et chaleureuse, motivant que l’une soit citée en exemple pour l’autre et que celle-ci, la mère du Sauveur, court partager ces joies de la maternité et peut-être son aînée en a-t-elle besoin dont la grossesse peut être moins facile que la sienne, vu l’âge de celle-ci. Du naturel donc mais le spirituel y a son milieu puisque ces âmes sont manifestement en phase l’une avec l’autre et totalement immergées dans le dessein de Dieu. La « Visitation » semble, selon ce que nous en donne à voir, comprendre et entendre Luc, un des sommets de l’histoire du monde et de l’humanité. Elisabeth prolonge – montage et plume de Luc ou réalité ? peu importe – la saluation de l’ange : Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. L’ambiance est aux Béatitudes : Jean Baptise reconnaît Celui dont il aura à tracer la route, le texte ne laisse pas entendre qu’il y ait déjà un signe de Jésus, il est vrai qu’on en est aux premières semaines seulement. Ou bien Marie est-elle partie immédiatement en concertation avec Joseph, éviter le qu’en dira-t-on, se mettre à l’abri ? et, tout en aidant sa cousine, s’initier elle-même et par celle-ci à la maternité. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. Le bonheur de la foi, une foi qui fait une destinée, qui est révélation du dessein actif de Dieu sur nous, sur moi. Plus qu’un compagnonnage, plus qu’une création, un appel à la collaboration, une initiation au travail de la vie, de l’amour, activités suprêmes. Tout est dans le reçu, sa compréhension, son assimilation. ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Elisabeth, l’aînée, épouse de prêtre, déjà mature, nous présente avec joie et surtout réalisme, celle qui peut importer dans nos vies spirituelles et dans notre relation à Dieu. Comme son Fils divin, Marie vient à nous, l’initiative est à elle, nous ne sommes que priants et ses enfants, mais c’est le beau « rôle » que de prier et d’être enfant… C'est le point de départ de toute activité et de tout discernement, très adule, très éveillé, dans le monde et pour autrui autant que pour notre propre utilité-contribution au bien commun. C’est le secret, le ressort, le moyen.
Sur la table de ma nouvelle chambre à l'hôpital, un Rufin de 2008 (ambassadeur de France au Sénégal, occasionnellement mais protégeant, sur instructions, le putsch intervenu en Mauritanie, pendant sa mission, et surtout la négociations entre les partis de ce pays, embobinés par nous au profit du général Mohamed Ould Abel Aziz). Le lire pour comprendre le personnage, mis en place par Bernard Kouhcner, tous deux médecins du monde sans frontières. Le Fig-Mag. d’Octobre 2012 : « comment sauver votre argent ? Les conribuables indignés, les entrepreneurs mobilisés ».
Au kiosque à journaux, Depardieu faisant la couverture de Match : « un homme blessé, mon pays que j’aimais tant ». Marianne : Hollande, la capitulation, « mon ennemi c’est la finance ». Le Monde, titre « Hollande démineur du passé franco-algérien ». La Croix , « comment les Français jugent leurs impôts ». Ainsi, avançons-nous… « non sans gloire ».
Militaire noir (français) en opérations depuis 2010 : l’ Afghanistan. Rencontré en psy.
La scène télévisée au premier accueil hier à Alger du président de la République française.… m’est rapportée. Je ne regarde pas ici la télévision Un divan, les deux présidents, puis arrive précédée d’un énorme bouquet Valérie Trierweiler qui s’asseoit entre les deux chefs d’Etat… la séquence continue, une main sans visage extrait du divan l’intervenante… regard soucieux et éperdu (l’eng… du soir) de François Hollande.
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