lundi 10 décembre 2012

Inquiétude & Certitudes - lundi 10 décembre 2012

Lundi 10 Décembre 2012

Prier… [1] un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de  Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons. Succès de foule considérable, une assistance de tout acabit, et de tous niveaux culturels, du tout venant et du gratin. L’Esprit Saint à l’œuvre, Jésus Dieu fait homme, parfaitement homme, et la Trinité en Lui, la puissance du Seigneur. Qu’enseignait-il ? c’est secondaire, car les travaux vont être pratique : quel est cet homme qui dfit des blasphèmes ? qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? Enseignement sur la foi : elle a rendu ingénieux les porteurs de la civière. Renseignement sur les croyances de l’époque : le malade est coupable, c’est un pécheur, cela n’arrive qu’aux autres, il a fait quelque chose pour être affligé tel qu’il l’est. La foi se constate, mais seulement par Dieu qui scrute es reins et les cœursVoyant leur foi, il dit : « tes péchés te sont pardonnés ». La foi des porteurs, l’adresse au porté… Jésus accomplit ce qui ne lui est pas demandé, d’ailleurs rien ne lui est demandé que de voir : explicitement, le bonhomme descendu sur sa civière par le toit, implicitement une immense attente : arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. Ceux-là ont parfaitement compris, même s’ils ne l’entendent ni ne le comprennent mot à mot, l’enseignement du Christ. Ils ont confiance. Les spécialistes eux placent la question tout autrement, mais aboutissent à tout aussi intéressant pour nous maintenant : l’identité de cet homme à l’autorité et à la puissance personnelle si extraordinaires. Ils n’auront pas de réponse, mais seulement un fait hors du commun. Pourquoi tenir ces raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire : « Tes péchés te sont pardonnés » ou bien de dire : « Lève-toi et marche » ? Un fait dont Jésus donne l’interprétation, son pouvoir : pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralytique : lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. A l’instant même, celui-ci se leva devant eux ; il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla chez lui en rendnat gloire à Dieu. Il est le seul à avoir compris. L’évangéliste ne note pas la réaction des accompagnateurs, mais celle de la foule : tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires !». Le récit reste ainsi suspendu, une sorte de passivité en fond d’ambiance, alors que le salut prophétisé est mouvement, action, transformation. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boîteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie. L’eau jaillira dans le désert, des trorrents dans les terres arides. Le pays torride se chngera en lac, la terre de la soif en eaux jaillissantes. Dans le repaire des chacals les broussailles deviendront des roeseaux et des joncs. Il y aura là une chaussée, on l’appellera : Voie sacrée (CLEMENCEAU, le « mécréant » se souvint-il d’Isaïe quand il donna ce nom à la liaison, route de fortune pour le ravitaillement de Verdun ?). Cette mûe heureuse est fondamentalement spirituelle . L’homme impur n’y passera pas et les insensés ne viendront pas s’y égarer… seuls les rachetés y marcheront… Voyant leur foi, il dit : « tes péchés te sont pardonnés ». L’humanité remise en route. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. Ainsi soit-il !  Un bonheur sans fin illuminera leur visage ; allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuiront.

matin

Une élection partielle dans l’Hérault, l’U.M.P. que ses électeurs n’ont pas boudé, malgré la querelle des chefs, l’emporte de beaucoup sur le candidat socialiste détruit par la désaffection de ses électeurs : Florange… et le Front national qu’on pensait devoir rafler la mise, le midi où il s’implanterait plus aisément, l’état des deux partis dominants, ne démontre rien. Le nom du vainqueur n’est pas prononcé et le fait-même du scrutin n’avait pas été annoncé la semaine dernière et n’est pas dit aux « nouvelles » de maintenant : je l’apprends par les commentaires qu’échangent Sylvoe Pierre-Brossolette et Laurent Joffrin. Evidence que ce résultat ne peut que conforter Copé dont le candidat a gagné et qu’inspirer l’attentisme puisque l’UM.P. ne pâtit pas de la querelle ni de sa prolongation.

Des élus furieux d’une suppression d’arrêt d’un train de grande desserte pour le bassin d’emploi à Nevers, Moulins et Vichy. Décision de bloquer le train à la première des gares où il s’arrêtait jusqu’à hier : pas de consultation ni des usagers ni des élus. Importance de la desserte ferroviaire, voire autoroutière pour l’image d’un « territoire ». La S.N.C.F., depuis deux décennies, ne se conduit plus en service public, alors que les Français attendent et regrettent ce comportement.

début d’après-midi L’horreur… dans des circonstances nationales et européennes aussi graves, dans un état des relations internationales où nous n’avons plus aucune  connaissance sérieuse et fondée de nos adversaires-partenaires décisifs que sont nouvellement la Chine constituant désormais l’intégralité de notre consommation de produits technologiques (ma clé 3 G, les colliers électriques de nos chiens), et le Qatar investissant dans nos banlieues et dans le foot. Paris Saint-Germain… que font nos dirigeants, des conférences et des collooques, des harangues sur à peu près tous les sujets : la pauvreté, l’exclusion, le recrutement des maîtres à l’éducation nationale ? quel est le pouvoir de l’Etat qui se fait dicter par le Conseil d’Etat précisément la hausse des traifs du gaz… que fait le président de la République ? sur papier libre et manuscrit, il s’introduit dans l’instance à laquelle Valérie Trierweiler a assigné les auteurs de la frondeuse… l’opposition a beau jeu de dénoncer le viol de la séparation des pouvoirs et le déni d’engagement de respecter l’indépendance de la justice… et Manuel Valls en fait autant sur papier en tête du ministre de l’Intérieur… non seulement il s’agit de la liaison entre Devedjian et Valérie, mais d’une demande de Hollande de rencontrer Edouard Balladur, Premier ministre, par l’intérméidiaire d’un U.M.P. actuel. 

Déjà toute la semaine passé a montré combien et comment Mittal avait péjorativement jugé le président de la République et ses ministres, d’homme à homme : des mous et des mal avisés, et les Français ont trouvé, malgré eux, à leur corps déférent, matière à douter désormais de leurs dirigeants. La nationalisation de Florange a été repoussée comme solution parce qu’elle aurait fait jurisprudence et coûté les yeux de la tête. C’est précisément pour l’effet de contagion qu’il eut fallu y procéder, armant ainsi ministre et syndicats, puissamment, face au patrinat n’ayant plus d’alternative que de réussir dans leur gestion et leur imagination. Quant au financement, le particulier, par un emprunt ouvertà tous sans intermédiaire « agréé », l’eût assuré dans la joie. C’est si simple et les impasses nationales peuvent se réduire ainsi :


[1] - Isaïe XXXV 1 à 10 ; psaume LXXXV ; évangile selon saint Luc V 17 à 26

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