dimanche 9 septembre 2012

l'entretien présidentiel - notes prises, ce que j'en ai pensé & courriel à l'Elysée



Entretien sur le plateau de TF 1 – avec Claire Chazal, journal télévisé de 20 heures
dimanche 9 Septembre 2012


notes prises pendant l’entretien ((réflexions personelles)) & ce que j’en pense
+ courriel à l’Elysée

  
20 heures + L’évenement du jour … le président de la République sur notre plateau… très attendu… la fiscalité, le chômage, le pouvoir d’achat… … avant d’interroger le chef de l’Etat. Claire CHAZAL, proche sans doute de battre Johnny HALLIDAY en nombre de couvertures de Match. Images de l’arrivée du Président, toujours boudiné dans le même complet, veston ouvert, chemise blanche. Je n’ai pas de succès dans mes recommandations vestimentaires… Communication… MELENCHON sur ARNAULT : les riches à ce point (type ARNAULT) sont des parasites. BERTRND, le chômage a sa solution, faire confiance aux entrepreneurs (type ARNAULT) et un nouvel ARNAULT peut-il naître en France et y demeurer… Scènes à Alep, photographies et films magnifiques d’audace de la part des opérateurs. La zone de mort entre les lignes adverses… Ces jeunes sont beaux. La cartouchère en collier, aller chercher les blessés, la couverrture. Du chiqué ? ou de la réalité ? 142 tués à Alep dans la journée…
Toujours le « avant d’interroger », programme de la semaine… le candidat d’AUBRY pour sa succession.

François HOLLANDE, TF 1, 20 heures 14 + Forme de désamour, les journaux ne sont pas tendres, y compris à gauche. Grande impatience dans le ays. Accélérer ? (Claire CHAZAL – CC) – de l’imaptience parce qu’alternance après dix ans d’attente. Inquiétude :trois millions de chômeurs. Une croissance effondrée. Voilà ce que j’ai trouvé. Le gouvernement n’a pas perdu son temps… énumération… – (( le regard est clair, la cravate pétrole luit)) –. Je vois ces interrogations. Que devient notre pays ? quelles sont ses forces ? la politique que doit conduire le PR et le gouvernement. – Parlons emploi…  est-ce suffisnat – Je dois fixer le cap et le rythme… j’ai pour mission de redreser notre pays ? Un agenda pour le rdressement : deux ans. Emploi, j’accélère. – ((Il sait regarder en face, vif, les mains sont plutôt belles, agiles, elles savent danser)). – Contrat de génération, emploi avenir. Il n’est pas discursif, heureusement – Il faut faire davabtage. Pas des emplois aidés, soutenus, mais surtout créés. Le finnacement de l’économie, la réforme qui arrive, la banque publique. Que tout soit engagé d’ici la fin de l’année. Je suis en situation de combat. Je ne peux regarder simplement le passé. Cinq ans, dix ans. deux propositions aux partenaires sociaux : le min. du Travail sous l’autorité du PM ; réforme pour le marché du travail : adaptation de l’entreprise, plus souple (CC disait plus fluide). Anticiper. Les salariés mieux prot ;égés, les entrepreiss sutenues dans leur effort d’adaptation. Etat, procédures collectives. Formation professionnelle pour compenser. Cela se fait avec al dialogue social. Trouver ce compromis historique d’ici la fin de l’année. –- ((Il sait regarder)) --– Si les partenaires ne yrouvent pas, l’Etat prendra ses responsabilités. – PSA, vous deviez… pas de solution alternative ? – Si plans de licneciements, partenaires sociaux négocient. – Si pas d’accord ? – des compromis, moins de licenciements, plus de compensations. Proposition en Octobre, rapport GALLOOS, financement de la protection sociale. – ((Mode interrogatif déjà tant usé par NS))  -- Pourquoi seulement les cotisations sociales. Je ferai des propositons, avec le gouvernement. Changer le financement de la protection sociale. Ce qui ne sera pas payé par le travail, le sera par les entreprrises et les ménages. Il n’y a pas eu de recurs à la CSG parce qu’elle fait partie de la négociation. Tout sera engagé, décidé d’ici la fin de l’année., mis en œuvre en 2013, agenda 2014 du redressement.
CC : budget, quel taux de croissance ? – Je prends en compte une situation trèqs difficile que je connaissais, mais aggravée par baise de croissance. Hypothèse : 0,8%  -- ((Il a une bouche chaleureuse, gourmande, vivante. Le visage sans ride, lisse)). – Réduire l’endettement : zsouveraineté, indépendance, emprunts à des taux historiquement faibles, fier de ces taux. On ne peut jouer sur cette situation. J’ai dit pendant la campagne présidentielle. Trente milliards à trouver. – CC l’aternative, rigueur, relance, le dilemme ne se pose pas ? – Sérieux budgétaire et croissance, ce que j’ai proposé pour l’Europe. – ((Pas de véhémence. Pas de notes. Calme et tranquillité)) – Trois ministères prioritaires : Education, accueillir meuix qu’ajourd’hui les enfants de la République.  Stabilité. Pas un euro de plus qu’en 2012. – ((Marguerite qui arrive : il n’est pas bien habillé… je trouve qu’il est mieux que Nicolas SARKOZY)) --- Privilégier les entreprise exportatrices, les bénéfices investis et pas distribués.
ARNAULT, une provocation de sa part ?((CC)) – Aurait dû réfléchir… Fiers d’être Français, nous sommes un grand pays, beaucoup d’atouts, grande histoire, patriotisme, un effort, j’y appelle, chacun doit y prendre sa part. BA a dit qu’il prendrait sa part. ce n’est pas la mesure de 75% qui est à l’origine. Les entrepreneurs qui se dévouent, méritent de gagner de l’argent et qu’on leur soit reconnaissant. Mais donner le meilleur de soi-même à son pays. M. BA a fini par dire qu’il donnerait sa part. Taxer les revenus du capital autant que du travail. 150.000 euros par part. Si l’on demande un effort, l’important que ceux qui sont très rémunérés prennent leur part. Pour chaque rémunération supérieure à un million. Exceptionnel dans la durée, dans l’agenda du redressement. – ((Il est très clair)). – Mais très important que cette disposition soit là. Y compris artistes, sportifs. Deux à trois mille personnes, pas du rendement, mais donner l’exemple – Il est très bon : ceux qui sont sous les dreapaux, ces jeunes qui combattent, ces entrepreneurs. Ceux-là doivent montrer plus que d’autres l’exemple. – ((Il sait bien dire : justice. Il est très à l’aise dans son sujet. Il sait sa manière et a confiance dans cette manière et en lui-même.)) – J’ai confiance dans la capacité de mobilisation de notre pays. Equilibre en 2017.
CC : sentiment chez les Français qu’ils s’appauvrissent. – Ils s’appauvrissent, en 2010, sauf pour une seule catégorie. Légitime de faire cette correction. Cet agenda de deux ans, puis de construction d’une société solidaire. – ((Il est aisé à prendre en notes)). – CC : la refiscalisation des heures supplémentaires. – Elles demeueront et toujoiurs payées davantage, leurs contingents ne sont pas modifiés, les exonérations demeurent pour les entreprises de moins de 25 salariés. Mais comment admetttre que les jeunes entrant sur le marché, leurs heures de travail coutent plus que les heures supplémentaires… période très difficile. Chacun doit comprendre le sens de ce que nous voulons.
CC : fonctionnement de l’exécutif. Pas de pilote dans l’avion ? manque d’autorité de la part du PM – Moi, j’ai ma responsabilité, fixer le cap, les étapes, le rythme. Je viens de les établir. C’est mon pays qui compte, je veux qu’il ait toite sa place, que les Français aient de al fierté. Mobiliser les Français, je resterai ce que je suis. Présidence d’action et de mouvement. M’engager pleinement dans le combat cpontre le chômage. Le PM, fort de ce cap, donné dès le d ébut, il anime, coordonne. C’est un homme sérieux, respectueux, un homme avec lequel j’ai toujours travcaillé, c’est agréable, mais je ne me défausse pas, je suis en première ligne, je m’expliquerai régulièrement devant les Français. Ce qui revient au PM c’est de faire travailler le gouvernement. – Des… – Pour réduire les couacs, se référer à mes propres engagements. La banque conseil pour la banque publique est nécessaire. Part majoritaire du nucléaire jusqu’en 2025. Pas de débat, c’est pour mes engagements. Cinq ministres sur seize de premier rang, ont – Ce discours sécuritaire est-il conforme à la gauche ? les Roms. – Situation à Marseille, devoir et obligation. --- ((Il ne sait pas le nombre de tués à marseille, dit quinze, alors que vingt ou vingt-cinq depuis Janvier… même imprécision en première expression pour le nombre de tués en Afghanistan)). – J’en arrive aux Roms, 15.000. Ils étaient là. Des situations humaines très difficiles pour les Roms et les voisins, le miinstre de l’Intérieur a fait son devoir : reloger ou reconduire. Dès mercredi, le PM et le ministre de l’Intérieur en Roumanie. Dignité et respect de la loi. Position que je ferai toujours prévaloir.
Une compétition, une confrontation, je m’étais préparé aux fluctuations, c’est la vie politique, je ne vais pas larmoyer sur le sort de celui qui doit montrer le cap. Est-ce plus dur que je ne l’avais imaginé ? non. – Vite coupé ? – Rattrapé ? non. Je m’expliquerai régulièrement. Si l’espoir est là, nous serons capables… vivre mieux, ensemble, mieux qu’aujourd’hui. Ce n’est pas quatre mois, un an, mais cinq ans. Société plus humaine, plus dynamique, plus harmonieuse. + 20 heures 45.

21 heures 12 + Entretien court, très sobre, sans longueurs ni hésitation. Evidemment pas dans la tonalité que je suggérais, mais celle-ci, je l’admets, ne peut convenir pour ce genre-ci de communication. Elle suppose un cadre plus vaste, manifestement la conférence de presse semestrielle que je souhaite : de quatre-vingt dix à cent cinquante minutes… Le contenu me paraît avoir moins importé que le ton et la posture. Sans doute – et heureusement – pas de chiffres sauf le 0,8% de croissance et la réduction du déficit à 3%, et pas trop de précision dans le calendrier, dont la datation : 2014, est souple, la dénomination, très répétée (le redressement) compte davantage. Mise en scène d’un Président se voulant l’unique référence aussi bien pour l’action gouvernementale, Premier ministre compris, que pour les Français. Soit. Détermination qui n’est pas de texte, mais de ce qu’il est donné à comprendre d’une personnalité. Thème qui étonnait il y a un an et qui est répété : je m’étais préparé, je savais… je connaissais… aussi bien une préparation personnelle qu’un état de la France. Ajout notable depuis l’investiture : le grand pays que nous sommes, la fierté que nous en avons et que nous devons justifier. Le patriotisme économique était déjà dit en fin du mandat précédent, il est invoqué autrement.
Mise en valeur que je souhaitais du rôle de Michel Sapin. Illustration de la qualité de la relation avec le Premier ministre : elle est pour moi évidente et elle est autant le fait de Jean-Marc Ayrault, que je trouve quant à moi exactement et plus que ce qu’il faut, contrairement à la rumeur de défiance dont Claire Chazal et des commentateurs depuis quelques jours se font l’écho, que du Président. Mais pas de novation dans les moyens : la banque publique, c’est petit par rapport aux enjeux. Justification du concours demandé à une banque d’affaires : je persiste à m’en étonner. Rien sur PSA sinon les classiques reconversions et mises en formation : le prédécesseur en a usé, surusé. C’est là-dessus que va achopper le mandat et que le Président aura à réagir. Fondamentalement, on ne change pas le rôle de l’Etat, mais il est possible que les modulations dans le financement des régimes sociaux ait de la portée sur ce rôle : nous verrons.
Aucune novation, mais une affirmation de personnalité. Tranquille, sereine, calmante. Je reste dans mon pronostic et mon espérance : c’est la réactivité à la catastrophe qui va révéler l’élu du 6 Mai. Pour l’heure, « on » (mais pas les commentateurs, et évidemment pas l’ancienne majorité) fait croire que la tempête n’est pas là.
Aucune dimension de poltiique étrangère. Sans doute pour ne pas disperser le téléspectateur et ne pas rallonger le propos. Mais la perspective et l’arrière fond européens auraient pu être donnés, rien que pour faire attendre de l’initiative et de la proposition dans ce registre.
Réponse habile d’un bon praticien sur Bernard Arnault.


----- Original Message -----
Sent: Sunday, September 09, 2012 9:55 PM
Subject: l'entretien d'il y a une heure

Un choix précis de se concentrer sur les trois thèmes supposés majoritaires dans l'opinion : chômage, fiscalité, croissance ou redressement. Choix tenu avec rigueur dans l'expression, pas de notes, visage limpide, regard qui regarde, mains heureuses.

Revendication correspondant à nos institutions et à l'estime de celles-ci par nos concitoyens et par les électeurs du 6 Mai : de référence que les engagements de campagne, de cap, de rythme et d'étapes que ce qui est fixé par l'élu. Personnalité de celui-ci, à nouveau donnée et sobrement : la connaissance de cause, la préparation adéquate. Bienvenue : pas d'agitation du thème de la crise si grave que...

Moyens classiques et déjà en oeuvre depuis plusieurs années mais qui à mon sens devront être totalement revus et remplacés d'ici peu : les évidences trancheront, le Président a le calme intérieur voulu pour réagir efficacement. Une novation - que personnellement j'appelle depuis des années : Europe fédérée et démocratique, nationalisations le temps de..., emprunt citoyen - peut encore paraître du système et de l'idéologie. L'opinion, les élites ? y sont-elles prêtes ? y viendront-elles d'elles-mêmes ?

J'ai apprécié l'éloge de la relation du Président avec le Premier ministre. Pour moi, celui-ci est excellent, polyvalent, concentré et calme - et la relation, la meilleure qui soit depuis des décennies.

Lacunes ? PSA qui risque d'être exemplaire. Les reconversions, les formations, les temps partiels sont des formules (des pratiques ?) sur-usées. Le traitement des Roms ... le déplacement du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur est très adéquat... il a manqué au moins une phrase qui soit plus que la mise sur le même plan de la sécurité des uns (les voisins) et de la dignité, des conditions de vie des autres (nos concitoyens européens, les Roms). Il y a un devoir d'exemplarité française en matière de droits de l'homme. De but en blanc, ce n'a pas été la préoccupation du ministre de l'Intérieur.

Ne pas renouveler trop souvent. Peut-être toutes les six semaines, sauf événement très grave. Ne surtout pas chercher à "varier", à faire des triuvaaulles de décéor, de msies en scène. Un genre a été choisi, le plateau, le tête-à-tête. Je vais finir par admettre le costume. Que l'exercice devienne structure. Mais la conférence de presse semestrielle est nécessaire : les perspectives, le souffle, le sens (de la marche et de l'Histoire).

Risque global à éviter : que le combat présidentiel ne semble que mental. Le démenti et l'implication ne se feront pas par les trop faciles venues "sur le terrain" - c'est du déjà vu et fait... ils doivent se déduire d'une attention dont le Président donnera signe et résultats par de brefs communiqués, notamment en conclusion du conseil des ministres. Communiqués et non pas commentaires d'une ministre porte-parole.

Chaleureusement à vous. Pensées et estime pour le Président. 


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