mercredi 5 septembre 2012

Goldman Sachs selon Arte - notes prises pendant la diffusion - ce que j'en pense


Rechercher un bouc émissaire conduit à disculper tous les autres
Jean-Claude TRICHET à Arte


Goldman Sachs

       présentée par Arte . mardi 4 Septembre 2012 . 20 heures 50

1° notes prises pendant l’émission

mardi soir
20 heures 50 sur Arte + Enquête sur Goldman-Sachs (GS)… « a spéculé sur la faillyte des mébages américains, a co,seillé à la Grèce. A commencé à jouer contre ses propres clients. Place ses hommes partout dans le gouvernement américain, à la Banque centrale européenne. La banque qui gagne toujours. A façonné la pesnée unique. » Une banque ?  700 milliards d’euros d’actifs = deux fois le budget de la France, 30.000 personnes. Réseau. Rien ne fait polier Gildman Sachs. En refusant d’affronter un des acteurs principaux de la csie mondiale, les gouverbnements n’ont-ils pas tout simmelment abdiqué ? La plus piuissante au monde et sectet impénétrable. Transformé d’une banque aux transactions transmarentes et simples. En 2007, au sommet de la puissance à la faveur de l’argent bon marché et de la dérégmementation.Les traders ont pris le pouvoir. » Qui rapporte le plus d’argent, a le pouvoir. »
7 millions de familles américaines menéces d’expulsion. Rextrême pauvreté 75 ans après « la grande dépression ». Juillet 2008, indicateur boursier au maximum. GS choisit de spéculer contre les ménages américains : pas d’enseignes, pas de visages, pas de clients privés. Face Book, BP, Arcelor. Spéculation plus que conseil. Lazard, un ancien : GS la référence absolue, les salariés les mieux payés. Une femme : comment l’argent vous sutiat dans la hiérarchie, vous étiez alors au-dessus. Combien gagne le type au-dessus et le type en dessous. Prendre des jeunes. Des mutants. Le vendredi après-midi à la eille d’un week-end. Attendent des heures dans la salle des conférences. Ils ne partent pas en week-end. A vingt-deux heures, un diirgeant arrive et fait signer une feuille de présence, on vide ceux qui étaient partis. – Série de témoignages identifiés. Ficalisés sur leur ego, leur bonus. GS aurait spéculé en direct pendant l’attaque sur les twin towers.
Le scandale Abacus. On sélectionne les créances immobilières, on vend ce produit qu’on fait noter au mieux, et on spécule à la baisse. 750 millions de perte pour les clients. Une banque régionale allemande accepte Abacus, nationalsié. Sses actionnaires ont perdu toutes leurs économies. – GS tire un trait sur ce qui avait sa réputation. La relation avec le client et le conseil. On ne parle plus de client mais de victme potentielle, appelée « contrepartie ». Conseils aux clients, et vente de producits toxiques. Fabrice TOUR, recruté à 22 ans. Procès.  23 Janvier 2007, se surnome Fable, le fabuleux. Les courriels à sa petite amie. En Mars 2007 . 13 Juin 2007 : j’ai vendu à ces eBelges (des banques allemandes)fin Il était supert-arrogant. Vous n’avez pas le droit de me poser ces questions, j’en sais plus que vous. Pourquoi seul poursuivi ? Très difficile de poursuivre quelqu’un. GS a laissé tomber TOUR, fait circuler ses mesqges personnels, mais l’accuel au silence, c’est elle qui paye les avocats. GS a payé 400 millions d’amendes sans avoir eu à reconnaître qu’elle ait fait quelque chose de délictueux. En 2007, 13 milliards de bénéfices. Le PDG s’adjuge 50 millions de salaires. Le scandale Abacus et la faillite d’ÖKB, petite banque allemande prudente qui se gave d’Abacus
Lehman Brpthers, principal concurrent de GS, est au bord de la faillite. Le  sectéraire au Trésor refuse. Lehman disparaît. Ang POLSON refuse et  doit ensuite décider du sort d’une compagnie d’assurance. Si AIG saute, GS perd 13 milliards, le secrétaire ai Trésor discute directement avec son ancien bras droit, devenu PDG PÖLSON a demandé à GS le conseil pour sauver AIG. Ils ont demandé d’être remboursés, et AIG a été renfloué par le contribuable. Six mois après avoir quitté le poivoir, POLSON  est convoqué devant des élus du Congrès. POLSON, ancien PDG de GS, devenu ministre des Finances, ne sera jamais inquiété.
2009. OBAMA convoque aussitôt les 13 premiers banquiers du pays, dont le numéro un de GS. Les banques ne survivent que si le contribuable paye. L’aide sera maintenue s’il y a réforme. Les banquiers respirent, aucune tête ne sera coupée. Un ancien responsable du FMI. Aucun plan de sauvetage sans sanction sur les personnes. Pourtant, les USA ont fait cela : idée que Wall Street connaît son boulot et que les plus grosses banques sont ce qui soutient l’ensemble. Huit mois après, retour des profits, OBAMA va à NY et le PDG de GS se permet de ne pas assister à la réunion. En Mars 2009, OBAMA avait le pouvoir, en Septembre le rapport de forces est inversé
Organigramme du clan des anciens, aller-retour administration-GS: Robert RUBIN ancien secrétaire au Trésor de CLINTON, Marc PATTERSON chef de cabinet du secrétaire au Trésor, ancien ¨pdt Banque mondiale rejoint GS et gouverneur de la Banque du Canada. « Faire le travail de Dieu », interview du PDG de GS, 58 ans, démarré par le marché de l’or. Fin 2009, a tenu tête à OBAMA et homme de l’année par Financial Time.
2010, la crise traverse l’Atlantique, les Etats affaiblis par l’aide accordée aux banques sont directement attaqués par le point faible : la Grèce. Membre fondateur de la zone euro. Fièvre de l’or pour les Grecs, prêts bon marché. Dette publique atteint 100% PIB). Manipuler les emprunts en devise, faire un swap, un gré à gré. L’Agence grecque de la dette, une des mieux notées d’Europe. Son pdt rencontre GS : accord, réduction de 2%, remboursement après les JO, secret de la transaction mais il est révélé deux ans après. 500 millions dollars d’honoraires payés par les Grecs à GS. GS a prêté plus cher que le marché. Rembourser jusqu’en 2037 400 millions. Taxe sur les autoroutes, dans les aéroports servent à rembourser GS. Que savait l’Europe de ce tour de passe-passe : trois milliards de dettes effacés. Eurostat à Bruxelles. Doutes à partir de 2003. GS prétend que Eurostat était au courant. Nouveau PM, George PAPANDREOU, aussitôt le numéro 2 de GS arrive avec un autre POLSON. Attraction de la Grèce ? parce que cela permettait : si Grèce tombe, Portugal, Belgique, Irlande tombent. GP refuse mais la spéculation augmente. GS devient l’ennemi des dirigeants européens. Maquillage des comptes grecs était tout à fait légal à son époque. Un des pontes de GS à Bruxelles : pas de faute, pas d’excuse.
2011-2012. Le sauvetage de la zone euro. coute des centaines de milliards au contribuable européen. Juin 2011, un des plus beaux coups de GS : DRAGHI pdt de la BCE, était un ancien de GS entre 2002-2005, chargé des dettes souveraaines. Pascal CANFIN à l’époque député européen. Interroge DRAGHI sur GS. Réponse : rien à voir avec ces affaires. Je ne tracallais qu’avec des affaires privées. Refus de travailler avec les Etats.  Condanez-vous les pratiques de GS ? il refuse. – Opéra de Francfort, départ de Jean-Claude TRICHET. DRAGHI, MONTI (ancien conseiller international de GS), Othmar HISSNG en Allemagne, le premier à spéculer à la chute de la zone euro. En Angleterre, Peter SOTTERLAND.
Sont-ils les mieux placés pour demander aux peuples de faire encore plus d’efforts et de sacrifices ? Jean-Claude TRICHET, seul à accepter un entretien. « Rechercher un bouc émissaire conduit à disculper tous les autres ». Diffculté d’admettre que le système était aussi fragile et alors que les rémunérations sont aussi élevés. JCT refuse de répondre sur les attaques de son successeur : la bande n’a pas été effacée, elle était de préparation de l’entretien . BARNIER tente de reconstruire une régulation.
Qu’existe-t-il comme contre-pouvoirs ? Un des vice-présidents de la banque à Londres démissionne et accuse GS de cynisme, de cupidité. Condamnation inusuelle. Nouvelles lois votées des eux côtés de l’Atlantique. Casser les grandes banques, en faire de plus petites. EINSTEIN :
répéter plusieurs fois la même chose en espérant que la réponse sera différente, c’est de la folie.

+ 22 heures 04

2° ce que j’en pense

mercredi matin
09 heures 29 + Ce que je pense de la présentation de la banque Goldman Sachs hier soir, par Arte. Evidemment, une émission décisive – comme le fut celle, il y a un an ou deux, démontant le mythe KENNEDY, disant l’exploitation et l’éducation des enfants, disant aussi les méli-mélo sexuels dans la fratrie et avec les belles-sœurs, sans compter le mystère qui demeure de l’attentat de Dallas, motivé par la relation financière du candidat démocrate de 1960 avec la mafia. Une chose très couverte, une autre moins développée. Le réseau, les noms, les gens placés ou poussés dans les organigrammes du pouvoir, je n’ai pas relevé ces noms, cela doit se trouver et ce sera publié, ce qui a produit deux faits décisifs à l’automne de 2008 : le ministre américain des Finances laisse sombrer le principal concurrent de Goldman Sachs dont il a été le président et dans le même temps dédommage Goldman Sachs de ce qu’elle aurait perdu dans le naufrage du  principal assureur AIG. Significativement, cette pénétration du pouvoir politique se perpétue quel que soit le président (on a eu cela avec les cinquante ans d’un HOOVER à la tête de la CIA) et ne vise que les Etats-Unis. L’Europe par les solidarités qu’elle s’est organisée, aujourd’hui pour le pire, mais ce fut et ce pourra de nouveau être pour le meilleur, est plus facile à prendre : le oprésident du conseil italien, le président de la Banque centrale européenne, cela suffit. En France, on n’avoue, d’autant qu’il était venu s’en vanter à Sciences-Po. Paris à l’automne de 2008 : Charles WIENER de CROISSET, ex. PDG du CCF, ex. directeur du cabinet de BALLADUR, ministre des Privatisations en 1986-1988. Donc, finalement, un système très banal, la Résistance ou Al Qaïda ont très bien su ces pénétrations, ce système de gens d’appartenance que l’on n’éveille à un rôle qu’en cas de nécessité. Ce qui est moins exposé, puisque le domaine est financier, c’est le système d’intermédiation, de jeu sans mise de fond que celui des autres. – A suivre l’historique de la banque et de la crise, on voit deux moments tournants : à son arrivée au pouvoir, OBAMA tenant la caisse fiscale peut détruire la pieuvre, il ne le fait pas, le moment est passé et ne se représente pas. Le pouvoir politique, selon la version américaine, est désormais dominé. Second moment, Georges PAPANDREOIU, le véritable héros de cette histoire. Il refuse les propositions de Goldman Sachs, ce qui accentue sa vulnérabilité, et il propose in extrêmis aux Européens, la seule antidote à la disposition des politiques et des Etats : la démocratie, on lui rit au nez, Allemagne et France en tête, on le considère même comme un traître. On en est là. HOLLANDE est resté sur cette ligne qui a renvoyé à la doctrine MERKEL le nouveau Premier ministre grec venu à lui avec un vrai espoir. La gauche s’ingénie à faire ratifier, toujours sans referendum, le traité de discipline budgétaire contre lequel elle criait jusqu’au 6 Mai. – Quelques interrogations. Pas d’antisémitisme, ce qui est méritoire. Absence des grands facteurs de géographie et de démographie économique dans la crise : sont-ils joués (les matières premières et donc les théâtres stratégiques de la bande sahélienne de l’Afrique, le Proche-Orient pétrolier, les métaux rares en Australie et en Afrique du sud, les narco-trafics) ? et joués par Goldman Sachs ? Celle-ci s’aventure-t-elle à des partenariats, des ancrages en Chine et en Russie ? Ces deux pays sont-ils avantagés par ces systèmes de réseaux, avantagés parce que pas pénétrés ? ou pouvant accentuer nos  vulbérabilités en « Occident » par le truchement de Goldman Sachs ? Je ne sais pas. – Misère française. Il y a sans doute Lazard qui va et vient en France mais n’a su s’enrichir que par les privatisations de BALLADUR et de JOSPIN. Il y la Société générale et KERVIEL qui s’est essayée au système Goldman Sachs, un certain réseau possible, le cabinet de JUPPE à Matignon avec BOUTON allant à la Société générale et RAMEIX, longtemps directeur général de la COB et qui y est revenu comme président de l’AMF succédant à JOUYET sans que ni celui-ci ni HOLLANDE n’y voient à redire. Pauvreté du système chriraquien qui n’a rien produit pendant le règne de douze ans, qui a inventé VILEEPIN et Clearstream et s’est laissé prendre dans les emplois fictifs de la ville de Paris, tuant politique JUPPE et faisant mourir de chagrin Robert GALLEY, pur s’il en fut. – L’intéressant est de savoir comment cela finira. Le documentaire le suggère : la révolte, tout humaine de quelques consciences, dans l’organigramme de la banque, des défections à la syrienne. La dépression comme Satan ne résistent pas à leur identification par ceux qu’ils ont prétendu posséder.
Finalement, on aurait pu faire et il faudra faire parler le patron. Quelle est sa conception de la vie humaine, de la sienne. Quels sont ses buts ? la puissance, l’argent, toutes formes de libido. Ce qui nous paraît affreux voire déréglé et fou, vg. HITLER, mais tout dictateur, et Dieu sait combien il y  en a y cmpris dans de petutes boîtes ou de petites administrations – l’exercice du pouvoir, la volupté de l’exercer. En apprendre par le témoignage de celui qui monte le système, l’anime et le porte à sa perfection passagère, le ressort. Est-ce une inspiration ? est-ce une émergence ? l’air du temps ? ou soi ? Eléments d’analyse psychologique. De là, se déduiront assez facilement le contre, puis la vaccination.




annonce de l’émission
Goldman Sachs
Visitez chacun des rayons de la mégabanque américaine : chez Goldman Sachs, on trouve de tout, pour tout, partout. Et toujours, on passe à la caisse.
Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde
Mardi 4 septembre 2012 à 20.50

Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche, à voir sur ARTE le mardi 4 septembre à 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

 
Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

Un empire invisible

Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".


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