lundi 31 décembre 2012
Inquiétude & Certitudes - lundi 31 décembre 2012
Lundi 31 Décembre 2012
Hier
Messe avec Denis M. à Arzal, la grâce de cette église presque plate vue du dehors sauf l’aiguille de son clocher. Non loin, le barrage qui fait lac puis écluse vers la mer. L’intérieur avec la forte assymétrie des colonnes portant le transept, en abside, une quasi-niche donnant une lumière cistercienne. Les vitraux sont images pieuses des années 1880. Une grande tapisserie africaine fait notre légendaire moderne en figurant autant un arbre de Jessé qu’une nativité et ses foules. Enfants de chœur de quelques huit ans, l’organiste chante faux avec la sono. A son maximum, mais l’instrument à vent a du charme. Notre ami donne une homélie qui nous semble si au point qu’il a dû s’en occuper pendant les quelques jours de dépaysement qui lui avaient été donnés. Il nous dit quand nous prenons congé sa déprime et aussi qu’il a tout improvisé. La’rt oratoire en n’importe quel domaine est d’abord de communier avec ceux auxquels l’on s’adresse. On exprime une assemblée et par là on la fait mais du dedans, le levain…
Avouons-le, cette fête de la Sainte-Famille est très mal placée dans l’année liturgique. L’initiative est des Canadiens qui l’ont établie pour tenter de remédier à la désaffection grandissante des églises chez eux. Mais les textes sont étonnants. Importance de l’âge de douze ans pour le peuple d’Israël, c’est l’âge où un enfant devient adulte. D’autres exemples : Samuel qui à l’âge de dozue ans, commence à prophétiser. Daniel a ses premiers mots à l’âge de dozue ans pour commencer sa mission de prophète.
L’évangile nous parle de deux choses. Jésus est par excellence le Fils du Père, et il est le fils de la très sainte Vierge Marie.Nous nous figurons quela Vierge Marie avait une foi parfaite. Il n’en est rien, la foi grandit. Enfant, la Vierge a eu une foi d’enfant, elle a été souvent déconcertée, sa présence au pied de la croix alors que son ils est en train de mourir, sa foi chaque fois a grandi. Jésus, des choses étonnantes. La très sainte Vierge Marie et Joseph qui disent : mon enfant… ton père, ici présent, c’est Marie qui parle, et Jésus répond : ne saviez-vous pas ? aux affaires de mon Père. Jésus a deux pères, celui de la terre et celui qui est Dieu et que nous appelons le Père. Souvent l’importance de telle chose nous en fait oublier une autre. Une telle importance de l’une et nous oublions celle d’un autre objet. Jean manifeste cela.
L’évangile nous parle de deux choses. Jésus est par excellence le Fils du Père, et il est le fils de la très sainte Vierge Marie.Nous nous figurons que
Joseph et la très sainte Vierge Marie avec leur enfant et parents à Jérusalem. Dans la première partie, l’enfant les suit et dans la deuxième, le retour au village, les parents le suivent et il est le premier de cordée. Equilibre et accent mis sur les personnages. Ce n’est pas indifférent. Nous avons Jésus désormais. Ce sont les premières paroles de Jésus dans l’évangile : ne saviez-vous pas ? Aux affaires de son Père sans exclure celles des autres, ses parents, l’un n’exclut pas l’autre, chaque chose a sa place et a son importance. Il rentre, il leur est soumis. La très sainte Vierge Marie souligne l’épreuve, l’angoisse qui sont les siennes, un enfant perdu, et les parents qui recherchent l’enfant, vont-ils le retrouver, est-il erdu définitivement. Marie est celle qui est éprouvée, l’enfant Jésus devient l’angoisse de ses parents, il les éprouve et il prend la direction des opérations.
Nos textes, relire leur ensemble, ce qu’il y a avant et ce qu’il y a après. Au moment où Jésus commence sa mission prophétique, son entourage familial ne comprend pas qu’il fasse cela, ils n’ont pas compris que son Père du ciel lui demande de le faire, et ils viennent le récupérer. Difficultés des parents ! quand Jésus est arrêté et exécuté. Calavaire de la très sainte Vierge Marie, alors que l’évangile ne nous en donne pas un seul mot. Les paroles de la Vierge Marie sont rapportées à Cana, délicatesse et discrétion pour sauver d’embarras le couple nuptial, au moment de la croix pas un mot sur les lèvres de la très sainte Vierge Marie. Elle a cependant vécu intensément ce qu’il est en train de se passer mais son intervention n’est plus indispensable. Au moment de s’effacer de la scène, elle donne l‘exemple : elle garde les événements en soj cœur, elle ne les dit pas, et il en sera de même toute sa vie. Elle les garde en souvenir pour les approfondir, les comprendre. Et nous, saisir les événements et la valeur de l’évangile, y revenir plus longuement pour approfondir et comprendre ce qui nous est adressé. La très sainte Vierge Marie, elle-même, ne comprend pas immédiatement. L’Eglise, c’est cela qu’elle a d’abord à faire, l’évangile, le méditer, l’approfondir, elle ne el fait pas suffisamment et ne le fera jamais assez. Notre approfondissement est superficiel. Une terre féconde accueillant la semence pour lui permettre de porter des fruits.
Ce matin
Prier… la dernière journée d’une année, nos mesures, nos comptes, nos critères… notre monde, notre pays, nos âmes, la friche plus que jamais. Les textes du jour [1]sont empreints d’une étonnante certitude, notre état de béatifiés, de rachetés est explicitement constatés. Contraste absolu avec nos sensations de finitude et de précarité. Une moniale, disciple de Jean LAPLACE, « mon » cher Jésuite, que celui-ci avait convié à apprendre par cœur le prologue de Jean pour son éva gile, lui disait : cela change tout, sa vie était changée. A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il leur a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. L’habituelle dialectique des miracales, notre foi, c’est-à-dire otre disponibilité et notre accueil (de Dieu) font de nous les opérateurs de notre propore salut, et fondamentalement de notre totale mûe, un changement de nature, de la moralité, de la morbidité, de la dépression et de la dépendance nous passons à l’éternité, à l’accomplissement. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Tandis que Celui-ci souverainement a pris notre place et notre condition : et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous… plein de grâce et de vérité. L’évangéliste nous le fait constater : vous avez tous la connaissance (cette intense convoitise qui conduisit Eve à la prédation et Adam à l’ultime et décisive faiblesse). Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge. … Tous nous avons eu part à sa plénitude… nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique…. La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Jean conclut avec une apparente contradiction : Dieu, personne ne l’a jamais vu mais résout celle-ci aussitôt. Nous Le voyons dans le Christ. Le dialogue de Jésus avec Philippe pendant la dernière Cène. Montre-nous le Père – Comment Philippe ? tu ne me connais pas ?
matin
Dix minutes pour donner des raisons d’espérer (l’entourage du chef de l’Etat). Le gros de la crise est derrière nous (François Hollande lui-même). La communication valait décision puisque tout est dans ce que les gens croient, définition de Nicolas Sarkzoy. Jacques Chirac s’était fait offrir un prompteur et il a introduit la pose d’un pupitre en soliste sur le perron de l’Elysée côté rue : il ne nous a communiqué que son successeur et aussi un excellent discours au moment de l’incendie des banlieus, dixième anniversaire tout juste des « événements » de Novembre-Décembre 1995. De 1958 (sinon 1940) à 1995, la communication présidentirelle avait été normale, c’est-à-dire que la parole du président de la République n’était que la sienne – pas de plume – et qu’elle n’était dite que par lui. Aujourd’hui, il n’y a plus même de définition possible à la communication présidentielle : elle s’enfonce dans le banal, le tout-fait, elle ne dit rien, n’apprend rien et ne rehausse ni celui qui parle ni ceux qui écoutent et regardent. A la poste, j’interroge : nous sommes six. Deux téléspectateurs (trices, en fait) d’occasion, deux réguliers dont moi, un refus et un ignorant de ce qu’il décidera ou fera ce soir. Cela fait une majorité au rendez-vous. – Mais le Président n’est qu’à notre ressemblance : évaluation des modes de communication pour les vœux, les SMS désormais concurrencés par les réseaux sociaux, tout cela par milliards d’émission.
Hugo Chavez sans doute mourant. Notre neuvième otage, soixante-trois ans et nécessaitant des traitements médicaux réguliers : supplication directe des ravisseurs par la famille. Ceux qui vont mourir…
19 heures 59 + France 2 Les données du recensement.
C’est la traditon, c’est le rituel, nous allons à l’Elysée. Marseillais… PUJADAS – Vœux donc du président de
Qu’en penser ? que c’est désolant de banalité. Que ce n’est pas chaleureux, personnel, dialoguant, invitant. A défaut de grandeur puisque celle-ci nous l’avons obstinément fui depuis des années maintenant. L’honnêteté sans talent. A la réflexion, c’aurait pu être tout autre, du genre, c’est difficile pour vous, c’est très difficile pour moi, débat en conscience, notre commun amur du pays, des nôtres, de nos métiers, de nos paysages.
[1] - 1ère lettre de Jean II 18 à 21 ; psaume XCVI ; prologue de l’évangile selon saint Jean I 1 à 18
dimanche 30 décembre 2012
ouvrir une ambassade dans l'ex-Union soviétique - journal au Kazakhstan . Décembre 1992
sera mis en ligne dès que j'aurais pu ouvrir les fichiers de l'époque - nous allons vers une science et une technique qui seront indispensables avant peu : la serruerie des archéo-logociels et bien entendu la mécanique des archéo-matériels - première civilisation sans archives puisque les archives sont dématérialisées et que rien n'est systématique dans l'édition-papier
samedi 29 décembre 2012
vendredi 28 décembre 2012
jeudi 27 décembre 2012
Algérie - après le voyage de François Hollande - la mémoire de Maurice Audin - 1
----- Original Message -----
From:
To: <b.fdef@wanadoo.fr>
Sent: Friday, December 28, 2012 5:50 AM
Subject: Association Maurice Audin
H. m'a transmis votre adresse et je voudrais tout d'abord vous remercier de votre intervention auprès de Monsieur le Président de la République. Je ne sais pas si vos propositions ont été prises en compte mais elles ne semblent pas figurer clairement dans son discours devant le parlement algérien, ni dans son hommage silencieux place Maurice Audin à Alger. les réactions de Josette Audin reflètent bien notre déception nous qui avons auprès d'elle mené un combat dans le comité Audin de 1957 à 1963 et dans l'association Maurice Audin depuis 2003. Nous avons régulièrement demandé des comptes aux différents Présidents de la République, nous reconnaissons volontiers les efforts de François Hollande, mais ils sont insuffisants et nous ne sommes pas satisfaits, ni de sont communiqué à l'occasion du 17 octobre, ni de ses prises de position en demi-teinte en Algérie. Il avait l'occasion de condamner la torture, il l'a simplement évoquée au détour d'une phrase alambiquée, il aurait pu le faire en une phrase Place Maurice Audin, il s'est prudemment tu. Ses interventions peu claires n'ont pas empêché les vociférations des nostalgiques de l'Algérie française qui continent à qualifier Maurice Audin de traître. Si vous pouvez nous aider à faire en sorte que quelque part Monsieur François Hollande dise ou écrive: "Maurice Audin ne s'est pas évadé, il est mort sous les tortures que lui avaient infligées des parachutistes français sous les ordres du général Massu. François Hollande a promis à Josette Audin l'ouverture des archives sur la mort de son mari, je suis allé récemment aux archives du ministère de la défense à Vincennes je sui pessimiste, des archives répertoriées Audin commencent en 1958, un an après la mort de Audin, certaines sont dispersées dans des dossiers Massu, Bigeard , il faudrait tout consulter c'est un travail de titan et je sui malheureusement seul à affronter des difficultés et des entraves: dossiers inaccessibles, dossiers incomplets - bordereau sensé accompagner trois pièces qui ne figurent pas dans le dossier- De plus hier j'ai découvert que la plupart des archives concernant l'Algérie se trouvaient dans les archives de la France d'Outre-mer à Aix-en-Provence.
Je suis mathématicien retraité, j'ai 78 ans, j'ai parrticipé à certaines actions du comité Audin entre 1957 et 1963, j'ai créé er j'anime l'association Maurice Audin depuis 2003, J'ai écrit au Président Jacques Chirac à plusieurs reprises, je n'ai reçu qu'une seule fois 'un accusé de réception, le Président Nicolas Sarkozy m'a répondu une seule fois qu'il n'y avait rien dans les archives de la Présidence sur l'affaire Audin!!! Où sont passés les rapports des commissions envoyées en Algérie pendant la guerre à la demande du Président de la République.
Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés de tous ceux qui sont prêts à nous aider. Nous comptons sur vous.
Puisque que c'est la saison des voeux je souhaite pour vous et pour les vôtres une bonne année 2013.
Bien cordialement.
G . . . de l'Association Maurice Audin
Inquiétude & Certitudes - jeudi 27 décembre 2012
Jeudi 27 Décembre 2012
Prier… [1] le christianisme est fondé sur un témoignage attestant des faits, il n’est ni la glose d’une promesse moins encore d’une philosophie, et il n’est révélation que selon le fait, majeur pour ceux qui le rapportent, d’une vie, d’une existence d’un homme ayant posé à ses contemporains et à ses disciples le problème de sa propre identité, problème qu’Il a Lui-même résolu, certes par son enseignement et ses miracles, mais principalement par sa mort humaine et sa résurrection divine : le matin de Pâques… l’autre disciple courit plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le lincel est resté là ; cependant, il n’entre pas. Simon-Pierre qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Le christianisme n’est pas une doctrine, encore moins une morale, il est la relation d’homme à homme avec Dieu fait homme. Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie. Jean, le mystique, le disciple que Jésus aimait, est dans la posture de Thomas, huit jours après la résurrection, la foi par les sens humains. Mais la révélation est donnée, au-delà de ces sens, les nôtres. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée et nous portons témoignage (Jean commence sa première lettre comme il termine son évangile, le témoignage, l’attestation du plus concret, de l’ininventable) : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Vient alors la fondation de l’Eglise à toutes époques, toujours contemporaine : ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons… et c’est nous qui écrivons cela (le cachet, l’authenticité, la signature que donne à la fin d’une de ses propres lettres, Paul aussi) afin que nous ayons la plénitude de la joie. … Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes… Ciel mouvant, bleu-blanc laiteux, massses nuageuses imprécises, pas épaisses, grises, squelettes des arbres morts ou en retraite hivernale. Tout dort dans la maison, sauf le feu. Une lumière est semée pour le juste, et pour le cœur simple, une joie.
Sondage VSD, France-Infos. et Le Canard d’accord pour faire de Jean-François Copé le politique le plus impopulaire. François Fillon moins endommagé que l’U.M.P. et que son adversaire dans la guerre des chefs. Jean-Marc Ayrault en baisse dans les sondages encore plus profonde et rapide que François Hollande. Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin seuls àémerger à droite mais ne sont plus candidats pour 2017. Nicolas Sarkozy avec des comptes de campagne présidentielle peut-être rejetés.
Je n’ai pas encore regardé ni les dépêches sur le voyage algérien de François Hollande ni en particulier le disocurs de Tlemcen. Mais il semble que beaucoup trop ait été en dires publics, que trop ait été prononcé en fonction de Bouteflika, peut-être candidat à un quatrième mandat et qu’au total il n’y ait eu ni engouement populaire ni avancée stratégique à propos du Mali.
Continuant d’imiter Sarkozy – ou bien la manière Sarkozy est-elle forcément la manière présidentielle après lui-même et surtout vaincu dans les urnes ? – Hollande à Rungis ce matin et pour assurer que la priorité est la lutte pour l’emploi… il y ajoute que le président de la République doit être présent trois cent soixante cinq jours sur trois cent soixante cinq jours pour que les Français se sachent dirigés. On ne peut mieux évacuer le Premoer ministre. Et c’est ensuite Fabius, en tant que ministre des Affaires Etrangères qui est éludé puisque le refus d‘intervenir en soutien de Bozizé, président cventrafricain en passe d’être renversé par une rebelle en règle qu’a remise en mouvement son propre manque de parole. Définition sidérante des missions de nos troupes en Afrique : nullement un soutien pour les régimes en place, mais la protection de nos ressortissants et la sécurité de nos intérêts, ce qui fait bien de notre présence quelque chose qui défie les souverainetés territoriales.
Montebourg conrtinue de parler nationalisations pour Florange et toutes entreprises mises en difficulté par leurs dirigeants bien plus que par la conjoncture, mais ce n’est plus que du commentaire par un ministre sans portefeuille. Acccord entre des conjoncturistes et celui qui à F.O. suit les questions d’emploi. Plus de trois millions de chômeurs, cela augmentera encore l’an prochain, sans doute effet bénéfique des contrats de génération et des emplois d’avenir – toutes ces logorrées depuis vingt ans – pour de l’allègemewnt des charges sociales à qui embauche même à titre précaire – mais comme il n’y aura pas de croissance, que cent trente mille jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail, et que l’allongement de la durée de celui-ci en annuités et années d’âge augmente encore ce nombre, les choses ne peuvent que s’aggraver. La construction navale se trouve un substitut : la casse des navires au rancart. Eloquent sur les causes et suggestif pour les remèdes : ma clé 3G pour mes connexion loin de mes bases est de fabrication chinoise, mon ordinateur portable aussi, les ampoules d’électricité nouvelles normes CE aussi. Sans protectionnisme européen contre le dumping social chinois, nous sommes grugés. Dépendant militairement et stratégiquement des Etats-Unis, dépendant économiquement de la Chine , elle-même régime totalitaire insensible donc à toutes pertes démographiques et à toute opinion (l’affaire des tombes ensevelies sous les villes nouvellement construites, séries d’immolations par le feu au Tibet submergé par l’immigration venant de l’est de la Chine ), l’Europe sefait tuer et nous particulièrement, car – rien que pour Osram (les ampoules électriques – il semble bien que l’importation et la redistribution se fasse en Allemagne…une usine de fabrication d’Osram, précisément fermée en Lorraine). Tout le système travaille contre nous depuis des années.
Hollande incapable d’empêcher Tapie de s’installer en monopole de presse dans le midi provençal, niçois et marseillais. Le gangster et toute sa fortune à l’étranger. Il suffirait de mettre en cause l’arbnitrage qui l’a renfloué, pour le couler ou l’interdire de toure résidence ou activité en France.
C’est au-delà de la tristesse. Impéritie gouvernementale, cynisme de certains, mutisme populaire tandis qu’à Madrid les manifestations ne cessent pour le service public de la santé. Contre les politiques d’austérité asusi. Accord de tous les économistes pour condamner les politiques récessives de l’ensemble des Etats européens.
mercredi 26 décembre 2012
des voeux mauritaniens
Très chers,
voici la Lettre-Voeux de l'évêque de Nouakchott. Elle me dispense de récrire des mots comme "paix, joie, santé..."fort utiles au demeurant, mais surtout elle montre que pour une large part ces grands mots sont déjà réalité, qui plus est dans un contexte duquel beaucoup d'Européens, voir d'Africains, voire d'autres encore, n'attendraient pas grand'chose.
La Pièce Jointe ne veut que vous faire regarder, contempler ou davantage. C'est la vue que, loin dans le désert, Mohamed Lémine a de sa maisonnette en pierres sèches construite pour ses lointains vieux jours.Il est agent UNICEF .
( dans cette lettre, comme sur une piste de désert: quand on est fatigué on décroche.) Cordialement Paul
Luc 3, 6 (2ème dimanche de l’Avent)
Chers amis,
Il y a quelques semaines, j’étais en voiture avec Soeur Mia. J’avais à faire à
Rosso et la Soeur avait demandé de pouvoir m’accompagner. Elle était sur le
point de quitter la Mauritanie après 10 ans de présence dans le pays. Pendant
ce temps passé au Milieu des Mauritaniens, elle n’avait pas seulement appris le
Hassaniya, langue des Maures, qu’elle enseignait même, mais aussi le Wolof,
langue comprise par beaucoup de nos chrétiens africains et un peu la « lingua
franca » entre les étrangers résidants en Mauritanie. Et le Wolof, elle l’avait
justement appris en séjournant à plusieurs reprises dans une famille
mauritanienne qui habite tout près de Rosso. C’est là qu’elle voulait se rendre
pour y faire une visite d’adieu.
En cours de route, nous avons évidemment parlé des nouvelles responsabilités
qui lui ont été confiées par sa congrégation, mais aussi avons nous fait un peu
une rétrospective sur son temps passé en République Islamique de Mauritanie et
sa vie vécue au quotidien au contact des Mauritaniens qui, eux, sont tous
musulmans. Et ensemble nous avons fait le constat que nos relations avec nos
amis et voisins mauritaniens ne correspondent absolument pas à l’image des
Musulmans et de l’Islam qu’on a tendance à présenter dans la presse et à la
télévision. Pour illustrer cela, j’ai raconté deux petites anecdotes qui se sont
passées, toutes les deux, dans le hall de départ de l’aéroport de Nouakchott.
Alors, Soeur Mia m’a encouragé fortement à les partager dans ma prochaine
lettre de Noël. Les voilà :
Un soir, du temps où en France on discutait beaucoup sur une interdiction du
port, dans des écoles et autres lieux publics, de signes « ostentatoires »,
démontrant l’appartenance à une religion, je me trouvais dans le hall de départ
de l’aéroport de Nouakchott. Comme l’avion, que je devais prendre, avait du
retard, je me suis levé, un moment donné, pour me dégourdir un peu les jambes.
Ce faisant, je passe devant un Maure d’un certain âge qui porte une grande
barbe blanche. Il me fait des grands sourires, au point que je me sens interpellé
et que je m’arrête pour le saluer et pour lui demander la cause de son sourire.
Et voilà que, tout en continuant de sourire, il me dit : « Vous avez de la chance
de vous trouver en Mauritanie et pas en France avec votre croix autour du cou.
En France on vous créerait des problèmes, alors que chez nous, en République
Nouvelles Diocésaines N° 60 / Décembre 2012
|
Islamique de Mauritanie, vous pouvez la porter! » En effet, je portais, comme
toujours, ma petite croix en bois, cadeau de mon prédécesseur Mgr de
Chevigny.
La deuxième rencontre, dont j’avais parlé à Soeur Mia, s’est passée au même
endroit à l’occasion d’un autre voyage. Au moment de sortir du hall pour aller à
l’avion, tout le monde doit passer devant un policier posté près de la porte.
Quand c’est mon tour de me trouver en face de lui, il prend ma petite croix entre
ses deux mains, puis se passe les mains sur la figure en signe de respect et me
dit : «Mon Père, revenez-nous vite ! »
Je m’excuse auprès de Soeur Mia, mais j’ai envie d’ajouter le récit d’une
troisième rencontre du même genre. Cette fois-ci, cela se passe à Tunis où je me
trouvais pour y participer à une réunion. Un soir, l’archevêque m’invite à aller
faire les 100 pas avec lui après un repas copieux. Nous nous promenons donc le
long de l’Avenue Bourguiba où se trouvent beaucoup de gens attablés devant les
cafés, mais aussi bon nombre de flâneurs, comme nous. L’archevêque était en
clergyman; moi, qui étais en civil, je portais ma petite croix en bois. Pendant
que nous causions, voilà un monsieur d’une quarantaine d’années qui s’arrête,
nous salue et me demande, s’il peut embrasser ma croix. Et avant que j’aie eu le
temps d’y réfléchir, il le fait, puis continue son chemin.
Certes, pendant les 17 années passées en Mauritanie, j’ai eu aussi des
rencontres moins agréables où des gens ont fait montre de mépris envers le
chrétien que je suis. Mais je dois dire qu’il s’agit là d’exceptions à la règle !
Venez voyager avec moi dans ma voiture et vous pourrez le constater par vousmêmes
! Depuis le kidnapping de quelques Européens dans le pays, les autorités
ont multiplié les postes de contrôle où il faut s’arrêter et montrer patte blanche.
J’ai l’habitude, alors, d’ouvrir la vitre et de dire tout de go: « C’est l’Eglise de
Nouakchott qui vous salue ! », déclaration qui, de manière générale suffit
comme « pièce d’identité » et ouvre toutes les barrières.
Je dois avouer, que ce comportement de gentillesse et d’ouverture de beaucoup
de Mauritaniens envers des gens qui viennent d’une autre culture, d’une autre
religion et qui parlent une langue étrangère, continue de m’interpeller, même
après tout ce temps passé ici. Il y a quelques jours, je recevais une délégation du
Secours Catholique de Bretagne qui venait de passer quelques jours seulement à
l’intérieur du pays. Eux-aussi marquaient leur étonnement devant la gentillesse
et la joie de vivre des gens rencontrés. Ils faisaient surtout le constat que ces
mêmes Mauritaniens, s’ils arrivaient en Bretagne, ne recevraient
vraisemblablement pas le même accueil.
Nouvelles Diocésaines N° 60 / Décembre 2012
4
D’ici quelques jours, nous fêterons Noël. Pour nous chrétiens la fête de
l’Incarnation du Verbe : Dieu s’est fait homme, est devenu Juif et a souffert avec
les compatriotes de son temps de l’occupation de son pays par une puissance
étrangère. Mais à la différence de beaucoup de ses compatriotes qui n’avaient
que du mépris pour les Romains païens, Lui s’est montré ouvert et accueillant à
la demande du centurion romain qui demandait la guérison de son esclave. Il a
même fait l’éloge de la foi de ce païen ! – Un autre jour, il est allé encore plus
loin en demandant à boire à une femme Samaritaine, alors que l’usage voulait
qu’on n’ait pas de commerce avec les Samaritains « hérétiques » et surtout pas
avec leurs femmes. Pas étonnant que cette rencontre inattendue et inouïe ait
complètement bouleversé la vie de cette femme. Et que dire du « collaborateur »
des Romains, le douanier Zachée, qu’il a fait descendre de son arbre pour
passer la journée chez lui. Là aussi, la rencontre fut un bouleversement complet
d’une vie et un bouleversement vécu dans la joie !
A travers ces rencontres (et d’autres dont nous parlent les évangiles) Jésus, qui
dit de lui-même « qui me voit, voit le Père » rend visible cette volonté de salut de
la part de Dieu pour « toute chair », sans exclusive ! Il n’y a pas, dans ce plan
de salut, de place privilégiée ni pour les Juifs ni pour les Chrétiens. Simplement
pour nous et pour tous ceux qui on vu, qui ont eu la grâce d’une rencontre avec
ce Jésus, il s’agit là d’une invitation à faire comme Lui : rendre visible, concrète
la bonté de Dieu pour tous ! Etre acteurs dans ce plan de salut universel !
Osons prendre ce risque ! Je suis sûr que cela nous libérera et nous remplira de
joie et de bonheur à l’instar de la Samaritaine ou de Zachée ou de Bartimé,
l’aveugle au bord du chemin à Jéricho (qui, d’aveugle assis, devient un homme
debout à la suite de Jésus)! Si nous sommes nombreux à oser voir le monde et
nos contemporains à la manière de Jésus, le visage de notre monde changera et
il deviendra plus habitable, j’en suis sûr !
Joyeux Noël et une Bonne Année pleine de rencontres enrichissantes !
Père Martin Happe
Evêque de Nouakchott
----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, December 24, 2012 10:54 PM
Subject: - JOYEUX NOEL
Une pensée pour les amis (e) de culture chrétienne qui célèbrent Noel , à travers le monde…Contrairement à une idée bien répandue , ma religion n’interdit , nullement, l’échange des meilleurs vœux . Bien plus,... l’islam recommande la fidélité , la convivialité et, par-dessus tout , le sens de l’amitié.. C’est , en vertu d’une amitié dictée par le cœur lequel a , toujours , des raisons que la raison ignore .. que je m’adresse à ces nombreux amis ( e) à ces familles , à ces groupes d’individus , à ces collègues, à ces confrères , à ces camardes , à ces compagnons qui ont eu à partager avec moi des moments de joie et de tristesse , d’enthousiasme et d’amertume , de fêtes et des deuils …. A toutes et à tous ceux qui ont partagé , avec moi , des connaissances et des réflexions.. A ces foyers de tradition chrétienne qui m’ont , offert , l’hospitalité , qui m’ont honoré par leur générosité , qui m’ont , malgré ma différence ou à cause d’elle, accueilli par la chaleur de leur intimité.
A toutes, à tous… Je souhaite un joyeux noël avec cet arbre des vœux exprimés jusqu’à l’infini.
A toutes, à tous… Je souhaite un joyeux noël avec cet arbre des vœux exprimés jusqu’à l’infini.
Abdel Kader ould Mohamed
Français d'adoption et croyant, musulman et Africain il observe notre visible
I
Les conventions m'ont longtemps plus pesées qu'autre chose. J'ai fini par me réconcilier à chaque fois que j'en retrouve le sens ou y trouve un sens. Les voeux sont de ceux là. Recevez, avec toute votre famille, mes meilleurs voeux pour ces fêtes de fin d'année. Une pensée a votre fille en particulier, déjà sans doute, "trop vielle", pour croire au miracle père Noel, mais encore assez jeune, pour être encore dans la totale magie de Noel.
A Notre Dame, tout à l'heure, ils n'ont pas fait simple : La crêche est "perdue" dans la reconstitution de tout Béthléem. J'irai voir tout à l'heure ce qu'ils en on fait à Saint Nicolas du chardonnet.
24 Décembre 2012
II
Malaise des banlieues : une équation de compréhension
Dans ce qui suit :
« Petit Français » : désigne un caucasien français de longue ou récente adoption, de situation économique et culturelle modeste.
« Mohamed » : un immigré maghrébin français ou pas, de condition économique modeste
« Jamal » : un français d’origine magrébine lointaine ou proche.
« Petit bourgeois » : propension universelle d’un individu de niveau économique et culturel modeste à se reconnaître dans les valeurs de la classe économico-culturelle située au dessus.
Trappes. La N 10 longe de petits pavillons modestes mais proprets, parfois coquets et des résidences de rénovation urbaine de bonne facture, flambant neuf.
Plus en retrait, quelques barres des années 60 plutôt bien ravalées. Cage d’escalier choisie au hasard : Rien d’avenant mais rien de sale ou vandalisé non plus.
Marché et magasins d’alimentation propres, client sereins, de tous âges, propres sur eux , d’allure normale. Mais que des visages maghrébins et quelques africains.
L’ambiance est sereine.
L’image forgée par l’actualité télévisuelle tombe en morceaux. Le lieu n’est pas riche, ni charmant mais n’a rien d’effrayant et rassure quant à l’état de ce « quartier » de France.
Dans tous les cas il y hiatus considérable entre le Trappes de mes représentations et le Trappes visité.
Souvenir : il y a quelques années une recherche d’ appartement dans une ville du Nord, et d’un conseil amical : « tu cherches un appartement, alors … en centre ville mais pas à Grande Synthe »
Neuf ans plus tard, cette banlieue est toujours une ville populaire proprette, sans clientèle particulièrement difficile, notamment lors de la venue aux urgences des hôpitaux. Toujours peuplée de 40% de population maghrébine.
Commentaires sur les villes des environs : sur Gravelines :« c’est une ville coquette » ( mais où 60 % des foyers exploitent de façon éhonté les dispositifs d’aides sociales sans aucun frein , puisque que indigènes) ; de Fort Mardick « dommage qu’il y la pollution sinon ce serait bien »…
Par contre au niveau de la clientèle qui fréquente les urgences c’est de Gravelines et fort Mardick qu’arrivent les ivrognes du samedi soir, les bagarres de sortie de boites de nuit, les malades imaginaires du jeudi après-midi, veille de week-end prolongés, avec demandes de certificat médical, pour faire valoir en droit ce qui n’est pas de droit. Et que le petit doigt écrasé par une porte, arrive avec une ambulance de pompier entouré de 4 sapeurs subventionnés.
Banlieue du Nord depuis 9 ans, Trappes aujourd’hui : les mêmes pavillons coquets, les mêmes barres pas si effrayantes que cela, et tout à coup une compréhension du fossé entre une réalité et un phantasme.
Des pavillons où de «petits Français » – n’ayant pu ou su prendre les ascenseurs sociaux de leur génération – ,ont achetés ici, lorsqu’ils avaient 30 ans, dans les années 80 ou 90. Comme "toutes les petites gens » de tous les pays du monde, ils ont le mythe « petit bourgeois » dans la tête et sont les « conservateurs atones » des références bourgeoises.
Ils ont acheté leur maisonnette et lui veulent toutes les caractéristiques de LA maison bourgeoise. Son côté retiré, calme, en ambiance verdoyante. Eux qui sont ouvriers et petits employés au verbe haut et l’alcool bavard, travaillant en ambiance peu agréable, parfois sale et bruyante, aspirent davantage à l’absence de bruit, à la civilité, et aux valeurs bourgeoises d’identification, dont ils connaissent les principes sans en avoir le mode d’emploi élastique.
Face aux pavillons, des barres, que les « petits français » on pu d’ailleurs occuper avant de « s’embourgeoiser ». Désormais des « Mohamed », arrivés dans les années 80, y sont logés.
« Mohamed » est hors classe sociale en France, mais de là où il vient, il est rarement ni le plus paresseux, ni le plus maladif, ni le moins éduqué. Le migrant est souvent un téméraire, jamais parmi les plus malheureux chez lui, osant tout quitter, parce que précisément il veut gagner ce que sa nature lui dit qu’il peut mériter, mais que son environnement ne peut lui fournir.
« Le Mohamed » des années 80 voyait bien dans le regard et la posture du « petit français » ; qu’il était le mal venu car il lui rappelle que, bien qu’il se fait appeler « technicien en ceci », « chargé de cela » voire « responsable de ceci ou cela », il demeure un ouvrier, un employé, une femme de ménage.
Mais Mohamed est un migrant ; dans sa tête, il n’est pas chez lui. Il sait que chez lui il ne reçoit pas mieux les « Mamadou Coulibaly ». Alors il esquive l’impolitesse, est sourd à l’insulte et aveugle au mépris.
Mohamed a un fils, « Jamal ». Petit enfant, surpris et pris au dépourvu, il a serré les dents. Il a entendu à l’école une petite tête blonde lui répéter, sans méchanceté, ce qu’elle entend à la maison : « il y a trop de bougnouls en France », au collège ;qu’il serait « si bien d’aller en apprentissage » et croisant « le petit français », il réalise l’impossibilité de rencontrer son regard, quand il ne faisait pas une bêtise de gamin dans la rue.
Jamal a 20 ans à présent, il est grand, fort et se sent chez lui. Il croise le petit français devenu grisonnant, il n’en rate pas une : Par son habillement, sa façon d’occuper le trottoir , de répondre avec désinvolture à une remarque justifiée ; bref il n’en rate pas une pour dire au petit français: j’ai « survécu » , « je suis là », « j’existe » et « je t’emmerde ».
Le petit Français n’en peut plus. Non seulement son rêve de bourgeois n’existe pas, mais Jamal sait lui répondre et l’attaquer. Il ne peut plus faire "les bonnes blagues d’arabe pour rire", que Mohamed prenait avec un sourire contraint.
Il y a même des Jamal qui ont réussi comme ses enfants : ils sont kiné, employés du tertiaires, on dit même que le Jamal du Mohamed de la barre 5 est en école d’ingénieur….
Le problème n’est plus qu’il y a trop d’immigrés qui prennent possession de l’espace, mais bien qu’ils s’approprient le pays mentalement, se sentent chez eux et ajoutent une culture française empreinte de Maghreb à celles aux couleurs européennes précédentes.
Le petit Français n’est pas raciste, il est le perdant de l’ordre social établi et sait ne pouvoir faire mieux dans l’ordre social à venir.
Le Français raciste, n’habite pas là, il a bénéficié d’une meilleur éducation et est pourvu d’une intelligence et d’un caractère plus affirmé. Il est médecin, magistrat, journaliste, élu, prêtre ou enseignant. Il pense le racisme en termes rationnels et le justifie par le mal être « du petit français ». Alibi de ses débats et bras armée de ses futurs progroms rêvés.
Une équation de compréhension du malaise des banlieues est bien :
(petit français + immigrés) X (illusion de bourgeoisie+dynamique d’appropriation) = malaise social surinvesti
Amitiés
26 Décembre 2012
mardi 25 décembre 2012
lundi 24 décembre 2012
dimanche 23 décembre 2012
Inquiétude & Certitudes - dimanche 23 décembre 2012
Dimanche 23 Décembre 2012
Hier soir
Marguerite au téléphone : sur mon répondeur en sortant de chez son orthoptiste lundi dont elle me rappelle le nom et la fonction pur mon édification, ou ce soir à deux reprises en quittant avec son amie de cœur le cinéma de Questembert : Tomi UNGERER et le dessin animé que je retournerai voir avec elle. Le don de l’enfant. Il n’est qu’au présent, il rend compte de son instant, il paraît totalement émancipé des circonstances et des soucis dont il nous fait nous rendre qu’ils sont surtout mentaux et de notre fait. Une sorte d’indépendance souveraine, joyeuse vraiment, mais qui est probablement le fruit de l’amour mutuel avec ses parents. Il est exempté de tout souci d’avenir et de sécurité. L’harmonie de son existence et de ses jeux-reflets en fait le soleil, le centre de tout ce qui est extérieur à lui. C’est une configuration que sans doute l’adulte ne peut plus réaliser, mais que le saint ou le religieux ou le moine – ou l’amoureux-l’amoureuse – arrivent à vivre en l’inversant : le centre et le soleil leur sont extérieurs, mais sciemment, volontairement ils se satellisent et cherchent passionnément à l’atteindre, à en être.Et manifestement, c’est la vraie manière de vivre et de voir, tout équilibrée. Une sorte de pétulance et d’insistance sur le présent. Notre fille nous semble joyeuse en permanence et quand elle ne l’est pas, butée, c’est que quelque chose résiste à la créativité du bonheur. Alors, nous sommes là… mais la réconciliation intérieure se fait sans que nous en sachions au fond le ressort ni la manière. L’adulte dégénère. Marguerite nous fait revenir aux mécanismes de l’essentiel et nous, nous lui donns à voir le monde et la vie. Elle est au présent quand je m’inquiète des souvenirs que nous faisons peut-être se former en elle. Mission divine des parents. Témoignage du divin par l’enfant.
Ce matin
Prier … [1] de nouveau, l’Eglise y insiste, la Visitation et ce dire d’Elisabeth qui n’est pas son chant propre, qui est la seule parole que nous ayons d’elle et qui constitue le premier témoignage d’un tiers sur Marie et l’Incarnation. Ce qui est consisdérable et ce qui suscite aussi le Magnificat, Marie se joint au témoignage de sa cousine et l’approuve : la chrétienté a désormais deux membres, tout à fait conscients de la former. Par son évocation d’Abraham et de la promesse faite à nos pères et par celle de tous les âges qui désormais la diront bienheureuse, Marie, premier docteur de l’Eglise, élargit d’emblée cette chrétienté à toutes les dimensions de l’histoire et de l’humanité. Ce qui introduit la parole d’Elisabeth n’est pas neutre. Le cheminement de Marie est angélique tant il est analogue à celui de Gabriel pour sa propre Annonciation : Marie se mit en route vers une fille de la montagne de Judée (l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth). Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth (l’ange entra chez elle et dit ). C’est Jean-Baptiste qui éveille sa mère, in utero, au sens de cette Visitation. Il est déjà précurseur, déjà dans sa mission : or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Et c’est encore le Précurseur qui « convoque » l’Esprit Saint comme lors du baptême de Jésus : alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint et s’écria d’une voix forte… L’attestation d’Elisabeth est une anticipation de cette voix du Père au Jourdain, trente ans plus tard. Les Ecritures se ramassent en la personne du Christ, selon la lettre aux Hébreux, un Christ acceptant et authentifiant les témoignages sur Lui : Me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c’est bien de moi que parle l’Ecriture. Pas d’existence sans mission, à commencer par celle du Fils incarné : il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu… sa puissance s’étendra jusqu’aux extrêmités de la terre, et lui-même, il sera la paix ! Dieu nous laisse le dernier mot, la prière, Le prier, être là maintenant. Toi qui conduis ton troupeau, resplendis ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver. Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante. Mementote de nos vivants, de nos morts, de celles et ceux qui luttent. Ainsi soit-il !
matin
Les vrais sujets stratégiques pour la France , de territoires, de populations et d’approvisionnement : Canada et Algérie. L’Allemagne, c’est le voisin et c’est la construction de l’Europe, c’est de l’ordre du moyen. Canada et Algérie, c’est de l’ordre de la substance. (cf. voyage de Hollande dont je n’ai encore rien étudié, et biographie de sainte Marguerite d’Youville à Québec et à Montréal).
à développer
La lacune de nos gouvernants, dans leur immense généralité, c’est le fouillis, l’absence de hiérarchie dans le traitement des sujets, et d’autre part l’absence de contact avec les gens. Le contact de hasard et de rencontre, non le contact sollicité par l’élu, ou d’un solliciteur avec l’élu ou le dirigeant. Le contact sans thème a priori, écoute libre. L’élu est d’ailleurs un dirigeant et à ce titre isolé et s’isolant, se cherchant d’ailleurs, parce que se sentant dépassé à proportion qu’il joue solo et son état de vie qu’il sait révocable. Ils ont un supérieur hiérarchique mais pas une caution, un recours, une admiration, cf. le temps du général de Gaulle.
[1] - Michée V 1 à 4 ; psaume LXXX ; lettre aux Hébreux X 5 à 10 ; évangile selon saint Luc I 39 à 45
samedi 22 décembre 2012
courriel à l'Elysée - que la France en tant que telle paye la caution d'Aurore Martin
----- Original Message -----
Sent: Saturday, December 22, 2012 7:05 AM
Subject: habile et équitable - la caution d'Aurore Martin payée par la France en tant que telle en place des militants
Cher Monsieur le Secrétaire général,
dans sa conférence de presse dont la sérénité et l'équlibre avaient, à son époque, été unanime saluée, le Président avait dit à propos de l'extradition d'Aurore Martin en vertu d'un mandat d'arrêt européen que rien n'avait été délibéré de notre côté, que la faute en était à un mauvais hasard obligeant alors tout le monde et qu'il s'en remettait à la justuce espagnole et aux vertus de celle-ci.
Il n'y aurait donc aucune contradiction à ce que cette caution en liquide - au demeurant fort modeste sauf pour un milieu militant très minoritaire - soit payée par l'Etat français à l'Etat espagnol. Double signe, 1° notre respect pour celui-ci qui fait preuve de la plus gande intelligence (peut-être y sommes-nous aussi pour quelque chose, et en ce cas nous aurons fort bien manoeuvré), 2° notre considération pour le pacifisme de la cause basque de notre côté de la frontière. En nous mettant ainsi du côté des nationalistes basques, nous donnons en exemple à ceux du sud, les nôtres du nord, et nous nous mettons dans la discrétion en mesure - en tant que France - de parler autant à nos compatriotes basques qu'à leurs frères d'Espagne. De contribuer ainsi à des pacifications dont l'Espagne exsangue financièrement et toujours lourde de son histoire, pas seulement depuis Franco, a grand besoin.
Que serait devenue la démocratie française - quand nous voyons, en conscience et peut-être en ordre public, les troubles occasionnés par la manière dont nous traitons les Rroms ou dont sont contestés, dans la rue : 18 Novembre et 13 Janvier prochain, des projets de loi dits sociétaux - si nous avions sur les bras de vrais séparatismes territoriaux : la Corse et ses assassinats n'en est pas un... l'Espagne malgré ETA a su rester démocratique et prions pour qu'elle s'organise avec la Catalogne.
Des solidarités intelligentes et à temps conjurent des avenirs dirigés par le simplisme et la haine.
vendredi 21 décembre 2012
libérer Aurore Martin - caution de 15.000 euros en espèces
www.herrira-uztaritze.org / Lagunen etxea 64480 Uztaritze
15 000 euros de caution pour liberer Aurore Martin
Aurore Martin, militante de Batasuna incarcérée depuis 51 jours dans les geoles espagnoles, doit être libérée sous caution dans les prochaines heures, a annoncé Euskal Irratiak sur son compte Twitter. L'information a depuis été confirmée, par Jone Goirizelaia, avocate de la jeune femme. |
15 000 euros de caution pour liberer Aurore Martin
Détails
Détails
Créé le vendredi 21 décembre 2012 18:52
Aurore Martin, militante de Batasuna incarcérée depuis 51 jours dans les geôles espagnoles, doit être libérée sous caution dans les prochaines heures, a annoncé Euskal Irratiak sur son compte Twitter. L'information a depuis été confirmée, par Jone Goirizelaia, avocate de la jeune femme.
La caution pour la libération conditionnelle d'Aurore Martin aurait été fixée à 15 000 euros. La jeune femme, première militante du Pays Basque nord à avoir été remise aux autorités espagnoles par le biais d'un mandat d'arrêt européen, pourrait ainsi passer les fêtes de fin d'année auprès de ses proches.
Son arrestation puis, dans la foulée, sa remise aux autorités espagnoles, le 1er novembre avait suscité une large polémique au Pays Basque nord mais aussi dans l'Hexagone.
Face à la caution/rançon imposée par l'Etat espagnol, la liberté d'Aurore dépend de chacun de nous.
Pour permettre à Aurore de recouvrer la liberté, il nous faut rassembler la somme de 15 000 euros. Plutôt cette somme sera récoltée plutôt Aurore sera parmis nous. Le temps presse nous avons besoin de l'aide de toutes et tous. Il suffirait que 300 personnes donnent 50 euros.
Des points de collectes seront organisés dès demain matin, entre 9h et 11h, l'un à Bayonne au Café des Pyrénnées et l'autre à St Jean Pied de port au bar Kalaka.
L'Espagne exige la caution en liquide, nous vous serons donc reconnaissant de faire vos dons en espèces.
C'est grâce à la mobilisation de toutes et tous que la possibilité de la libération d'Aurore se dessine. Grâce à la mobilisation de la société nous arriverons à payer sa caution et Aurore sera parmi les siens
Inquiétude & Certitudes - vendredi 21 décembre 2012
Vendredi 21 Décembre 2012
Sentiment-sensation d’incubation depuis le début de la semaine, et avant même cet arrêt forcé. Incubation d’une réconciliation avec moi-même, d’une compréhension nouvelle de la vie, de son miracle et des responsabilités qu’elle confie sans que nous en soyons écrasés si nous savons nous en remettre à Qui nous meut, nous crée, nous VEUT. Prier…[1] le récit de Luc est évidemment icônal, Marie est toute jeune fille, part-elle de chez ses parents ou de chez son époux, et voyage-t-elle donc seule ? Où habite donc Elisabeth ? alors que Zacharie a son service au Temple, donc à Jérusalem. Géographie ? Marie part-elle vérifier les dires de l’âge ? non, elle a cru, elle croit et Elisabeth l’atteste, à la fois inspirée et connaissant sa petite cousine, une intimité probable et antérieure, tout humaine et chaleureuse, motivant que l’une soit citée en exemple pour l’autre et que celle-ci, la mère du Sauveur, court partager ces joies de la maternité et peut-être son aînée en a-t-elle besoin dont la grossesse peut être moins facile que la sienne, vu l’âge de celle-ci. Du naturel donc mais le spirituel y a son milieu puisque ces âmes sont manifestement en phase l’une avec l’autre et totalement immergées dans le dessein de Dieu. La « Visitation » semble, selon ce que nous en donne à voir, comprendre et entendre Luc, un des sommets de l’histoire du monde et de l’humanité. Elisabeth prolonge – montage et plume de Luc ou réalité ? peu importe – la saluation de l’ange : Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. L’ambiance est aux Béatitudes : Jean Baptise reconnaît Celui dont il aura à tracer la route, le texte ne laisse pas entendre qu’il y ait déjà un signe de Jésus, il est vrai qu’on en est aux premières semaines seulement. Ou bien Marie est-elle partie immédiatement en concertation avec Joseph, éviter le qu’en dira-t-on, se mettre à l’abri ? et, tout en aidant sa cousine, s’initier elle-même et par celle-ci à la maternité. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. Le bonheur de la foi, une foi qui fait une destinée, qui est révélation du dessein actif de Dieu sur nous, sur moi. Plus qu’un compagnonnage, plus qu’une création, un appel à la collaboration, une initiation au travail de la vie, de l’amour, activités suprêmes. Tout est dans le reçu, sa compréhension, son assimilation. ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Elisabeth, l’aînée, épouse de prêtre, déjà mature, nous présente avec joie et surtout réalisme, celle qui peut importer dans nos vies spirituelles et dans notre relation à Dieu. Comme son Fils divin, Marie vient à nous, l’initiative est à elle, nous ne sommes que priants et ses enfants, mais c’est le beau « rôle » que de prier et d’être enfant… C'est le point de départ de toute activité et de tout discernement, très adule, très éveillé, dans le monde et pour autrui autant que pour notre propre utilité-contribution au bien commun. C’est le secret, le ressort, le moyen.
Sur la table de ma nouvelle chambre à l'hôpital, un Rufin de 2008 (ambassadeur de France au Sénégal, occasionnellement mais protégeant, sur instructions, le putsch intervenu en Mauritanie, pendant sa mission, et surtout la négociations entre les partis de ce pays, embobinés par nous au profit du général Mohamed Ould Abel Aziz). Le lire pour comprendre le personnage, mis en place par Bernard Kouhcner, tous deux médecins du monde sans frontières. Le Fig-Mag. d’Octobre 2012 : « comment sauver votre argent ? Les conribuables indignés, les entrepreneurs mobilisés ».
Au kiosque à journaux, Depardieu faisant la couverture de Match : « un homme blessé, mon pays que j’aimais tant ». Marianne : Hollande, la capitulation, « mon ennemi c’est la finance ». Le Monde, titre « Hollande démineur du passé franco-algérien ». La Croix , « comment les Français jugent leurs impôts ». Ainsi, avançons-nous… « non sans gloire ».
Militaire noir (français) en opérations depuis 2010 : l’ Afghanistan. Rencontré en psy.
La scène télévisée au premier accueil hier à Alger du président de la République française.… m’est rapportée. Je ne regarde pas ici la télévision Un divan, les deux présidents, puis arrive précédée d’un énorme bouquet Valérie Trierweiler qui s’asseoit entre les deux chefs d’Etat… la séquence continue, une main sans visage extrait du divan l’intervenante… regard soucieux et éperdu (l’eng… du soir) de François Hollande.
Inscription à :
Articles (Atom)