Prier…[1] apostrophes du Christ à des villes qui ne se convertissent pas, et spécialement à Capharnaüm où pourtant il réside si souvent et opère tant de miracles : et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! L’Apocalypse de Jean a de semblables envois. Qu’en déduire ? universalité de la rédemption et de sa dialectique, elle ne peut ni ne doit laisser personne, individus et collectivités, indfférentes. Appel à la conversion : aide-nous, Dieu notre sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom ! … Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des deux étrangers et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu. L’alternative , une relation à Dieu confiante, apaisée, permanente, dépendante et cependant libre : notre mouvement, ou bien une divagation selon notre nature limitée, traversée d’X tentations et perversités (des dieux étrangers) qui ne l’éprouve ? Combien je le ressens si souvent chaque jour, et quoi donc me retient, nous retient sur ces pentes suicidaires de l’égoisme, du jugement à l’emporte-pièce, du laisser-aller…Il y a certainement moins de catastrophes, de meurtres et dénis de la nature humaine, de notre respect mutuel, qu’il pourrait y avoir, tant nos pulsions et nos perversités vont à contre-courant de la générosité, de la tolérance. Obscurité insidieuse et trouble de la méchanceté. Depuis le jour où le Segneur a fait sortir nos pères du pays d’Egypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu : dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Et pourtant nous l’entendons. Prendre aujourd’hui, en chrétien, la sortie d’Egypte pour la mort et la résurrection du Christ, nous « tirant d’affaire », mais depuis… dans chacune de nos vies ? Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les commandements du Seigneur qu’il nous avait mis sous les yeux. Commandements inscrits dans notre conscience, autant que la perversité et la désespérance ou le cynisme sont dans nos gènes.
matin
C’est la grande purge. Alain Juppé et François Fillon qui se détestent et se craignent mutuellement (l’angoisse de Fillon en 2007 que Juppé soit élu député…) vont s’écharper sur le cadavre de Sarkozy. Takhieddine ne charge que Chirac et Villepin, qui croit toujours avoir une audience dans le pays et à l’UMP, à preuve son abandon du mouvement qu’il avait créé. Hortefeux doublement chargé du viol du secret de l’instruction et du portage de valises. Les sous-marins de Karachi désormais doublés des frégates saoudiennes. Votes des parlements dans l’Union européenne, la Slovaquie à elle seule pourrait bloquer la mise en place du Fonds de soutien, et l’on avait hier le suspense de l’Esthonie. Démocratie entre Etats, ou interne aux Etats et concernant directement les peuples ?
après-midi
Mon ami, résidant au Liban et y vivant de son caoital, dans le village de son compagnon, évoque la Syrie où se sont rendus deux membres de la belle-famille dans le courant d’Août. Chétiens, ils ont rencontré des chrétiens. Lecture de l’insurrection. Pas du tout la pétition démocratique, mais celle des salafistes et des inrégristes, chiites. Le pouvoir en place, certainement minoritaire, les Alaouites, a toujours protégé les chrétiens. Si les intégristes prennent le pouvoir, et ce n’est pas de démocratie qu’il s’agit mais de lutte pour le pouvoir, les chrétiens ont le choix entre l’émigration ou la gorge coupée. Et si cela se passe en Syrie, ce sera la guerre civile au Liban, et l’ensemble des chrétiens dans des territoires qu’abusivement on déclare arabes et musulmans, y passera aussi. Le patriarche maronite aurait été reçu par Nicolas Sarkozy il y a une dizaine de jours et en aurait reçu l’assurance qu’en ce cas, tous les chrétiens seraient accueillis et bienvenus en France.
Compte—rendu aussi d’autres relations familiales, en voyage l’an dernier à Stamboul. Alors que le Liban est partagé entre les films américains et les turcs, chacun sous-titré en arabe et en français, et eçoit de la Turquie une image très « moderne » sinon d’un pays américanisé ... sur place l’impression est diamétralement opposée : la plupart des femmes sont aujourd’hui voilées. Ce n’est pas le souvenir que j’avais quant à moi, eu en Novembre 1984 quand j’y ai passé quelques jours avec ma mère, en pèlerinage du séjour pendant la guerre, à la « sortie d’Egypte » d’une partie de la « colonie française » prenant parti pour le maréchal Pétain et donc putativement dangereuse pour les Anglais à l’approche de Rommel…
Je compte sur le livre de Jean-Pierre Filiu que je me suis procuré pour départager ces points de vue et dialectiques : mon ancien collaborateur au Kazakhstan, lors de la venue de François Mitterrand en premier vouage d’Etat, Septembre 1973.
L’Union européenne « hausse le ton » envers l’Ukraine (procès de Youlia Timochenko) et envers la Biélorussie (détention de nombreux prisonniers politiques).
[1] - Baruc I 15 à 22 ; psaume LXXIX ; évangile selon saint Luc X 13 à 16
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