Jeudi
21 Novembre 2013
Prier…[1] Ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent à te
parler – Qui est ma mère et qui sont mes frères ? – Celui qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est pour moi un frère, une
sœur et une mère. Jésus remet à leur
place les siens de sang et d’affection ? non, car il s’adresse à ses disciples
et non à ceux qui Le demandent. Sa réponse d’ailleurs rend spirituellement
vaine la question de savoir si cette fraternité de sang est directe ou
collatérale. Les siens, donc, dmandent à parler au Seigneur, alors que les
disciples l’écoutent et qu’il s’agit de faire la volonté du Père. Donc pas de
parler nous-mêmes… Que toute créature fasse silence devant le Seignur, car
il se réveille et sort de sa Demeure sainte. Et que dit-Il ? j’habiterai au milieu de toi. L’Incarnation et la relation de Jésus à sa
mère, à ses frères, ceux d’adoption, nous, sont une redondance de notre
création à l’image, à la ressemblance de Dieu. Et donner à la tradition
chrétienne, initiée par la mémorisation, explicitement rapportée par Luc, à
laquelle Marie s’est toute sa vie astreinte depuis l’Annonciation, est sans
doute aussi une référence confiante à l’Esprit Saint nous inspirant. Eléments
d’une réflexion que le pape François voudrait faire approfondir à
l’Eglise : ce que signfie l’infaillibilité pontificale sinon l’expression
de l’inspiration populaire et de son conscience à travers les siècles, soit la tradition. Evidemment
pas l’accaparement sectaire d’une référence, mais la liberté d’expression et
d’évocation dans la prière que nous apprirent les Pères de l’Eglise. En Dieu,
toute spontanéité… le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton
Seigneur : prosterne-toi devant lui .
matin
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