vendredi 30 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - vendredi 30 septembre 2011

Vendredi 30 Septembre 2011

Prier…
[1] apostrophes du Christ à des villes qui ne se convertissent pas, et spécialement à Capharnaüm où pourtant il réside si souvent et opère tant de miracles : et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! L’Apocalypse de Jean a de semblables envois. Qu’en déduire ? universalité de la rédemption et de sa dialectique, elle ne peut ni ne doit laisser personne, individus et collectivités, indfférentes. Appel à la conversion : aide-nous, Dieu notre sauveur, délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom !Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir des deux étrangers et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu. L’alternative , une relation à Dieu confiante, apaisée, permanente, dépendante et cependant libre : notre mouvement, ou bien une divagation selon notre nature limitée, traversée d’X tentations et perversités (des dieux étrangers) qui ne l’éprouve ? Combien je le ressens si souvent chaque jour, et quoi donc me retient, nous retient sur ces pentes suicidaires de l’égoisme, du jugement à l’emporte-pièce, du laisser-aller…Il y a certainement moins de catastrophes, de meurtres et dénis de la nature humaine, de notre respect mutuel, qu’il pourrait y avoir, tant nos pulsions et nos perversités vont à contre-courant de la générosité, de la tolérance. Obscurité insidieuse et trouble de la méchanceté. Depuis le jour où le Segneur a fait sortir nos pères du pays d’Egypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu : dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Et pourtant nous l’entendons. Prendre aujourd’hui, en chrétien, la sortie d’Egypte pour la mort et la résurrection du Christ, nous « tirant d’affaire », mais depuis… dans chacune de nos vies ? Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les commandements du Seigneur qu’il nous avait mis sous les yeux. Commandements inscrits dans notre conscience, autant que la perversité et la désespérance ou le cynisme sont dans nos gènes.

matin

C’est la grande purge. Alain Juppé et François Fillon qui se détestent et se craignent mutuellement (l’angoisse de Fillon en 2007 que Juppé soit élu député…) vont s’écharper sur le cadavre de Sarkozy. Takhieddine ne charge que Chirac et Villepin, qui croit toujours avoir une audience dans le pays et à l’UMP, à preuve son abandon du mouvement qu’il avait créé. Hortefeux doublement chargé du viol du secret de l’instruction et du portage de valises. Les sous-marins de Karachi désormais doublés des frégates saoudiennes. Votes des parlements dans l’Union européenne, la Slovaquie à elle seule pourrait bloquer la mise en place du Fonds de soutien, et l’on avait hier le suspense de l’Esthonie. Démocratie entre Etats, ou interne aux Etats et concernant directement les peuples ?



après-midi

Mon ami, résidant au Liban et y vivant de son caoital, dans le village de son compagnon, évoque la Syrie où se sont rendus deux membres de la belle-famille dans le courant d’Août. Chétiens, ils ont rencontré des chrétiens. Lecture de l’insurrection. Pas du tout la pétition démocratique, mais celle des salafistes et des inrégristes, chiites. Le pouvoir en place, certainement minoritaire, les Alaouites, a toujours protégé les chrétiens. Si les intégristes prennent le pouvoir, et ce n’est pas de démocratie qu’il s’agit mais de lutte pour le pouvoir, les chrétiens ont le choix entre l’émigration ou la gorge coupée. Et si cela se passe en Syrie, ce sera la guerre civile au Liban, et l’ensemble des chrétiens dans des territoires qu’abusivement on déclare arabes et musulmans, y passera aussi. Le patriarche maronite aurait été reçu par Nicolas Sarkozy il y a une dizaine de jours et en aurait reçu l’assurance qu’en ce cas, tous les chrétiens seraient accueillis et bienvenus en France.



Compte—rendu aussi d’autres relations familiales, en voyage l’an dernier à Stamboul. Alors que le Liban est partagé entre les films américains et les turcs, chacun sous-titré en arabe et en français, et eçoit de la Turquie une image très « moderne » sinon d’un pays américanisé ... sur place l’impression est diamétralement opposée : la plupart des femmes sont aujourd’hui voilées. Ce n’est pas le souvenir que j’avais quant à moi, eu en Novembre 1984 quand j’y ai passé quelques jours avec ma mère, en pèlerinage du séjour pendant la guerre, à la « sortie d’Egypte » d’une partie de la « colonie française » prenant parti pour le maréchal Pétain et donc putativement dangereuse pour les Anglais à l’approche de Rommel…

Je compte sur le livre de Jean-Pierre Filiu que je me suis procuré pour départager ces points de vue et dialectiques : mon ancien collaborateur au Kazakhstan, lors de la venue de François Mitterrand en premier vouage d’Etat, Septembre 1973.

L’Union européenne « hausse le ton » envers l’Ukraine (procès de Youlia Timochenko) et envers la Biélorussie (détention de nombreux prisonniers politiques).


[1] - Baruc I 15 à 22 ; psaume LXXIX ; évangile selon saint Luc X 13 à 16

jeudi 29 septembre 2011

ce que je pense du débat pour les primaires socialistes

Inquiétude & Certitudes - jeudi 29 septembre 2011


Jeudi 29 Septembre 2011

Prier…[1] un des éléments – avec « l’existence » de l’enfer ou « l’idée » de damnations éternelles – les plus difficiles à admettre, mais pas à vivre… les anges, les êtres spirituels… d’autant que la résurrection de la chair induirait plusieurs catégories dans la vie éternelle, chacune des personnes de la Trinité ayant d’ailleurs une relation particulière avec le corps, etc….y réfléchir, est-ce un jeu de l’esprit, est-ce prier ? je ne m’y suis jamais essayé. Considération qui fait admirer les évabngiles et l’incarnation, des faits rien que des faits. L’échelle de Jacob promise par Jésus à Nathanaël est surtout l’invite du maître à son nouveau disciple à ne plus s’étonner. La profession de Nathanaël, la première chronologiquement ? comme Marie, selon saint Luc, Nathanaël est une âme pieuse, particulièrement prédisposée au dialogue spirituel, et au surnaturel. Voici un véritable fils drIsraël, un homme qui ne sait pas mentir – Comment me connais-tu ? – Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu – Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! c’est toi le Roi d’Israël ! ce qui ne lui donne pas « les clés du royaume » comme à Pierre, ni ne provoque des félicitations de la part de Jésus. Ce n’est qu’un fait : Nathanaël se sait désormais connu, et le Christ l’a appelé pour ce qu’il est et ce qu’il verra. Vision de Daniel. Elle concorde avec celle promise à Nathanaël : l’anticipation du Christ en gloire, et l’heure de Celui-ci décrite par Jean et associée à notre propre rédemption. Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! Combat de Michel et de ses anges contre le Dragon… le grand Dragon, le serpent des premiers jours, celui qu’on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier. Il fut jeté sur la terre et ses anges avec lui. Sans doute à éclaircir et à approfondir, mais l’essentiel, l’immédiat est une victoire, une éradication. Une tout autre domination, gloire et royauté.

matin

Je repense au débat d’hier soir. Evidemment, la droite en est incapable, on s’y autoproclame quitte à s’émietter en petits partis contestataires du dominant, dans le dominant la seule tentative d’une élection pour l’investiture à la présidentielle, faillit mettre aux prises Michèle Alliot-Marie, créditée de 20% des préférences et Nicolas Sarkozy favori à 80% elle s’effaça. Aujourd’hui, un choix ouvert à Fillon, Juppé et au président sortant, ferait certainement éliminer celui-ci.

Ces deux émissions montrent aussi la propension à chercher à l'étranger et non chez nous les « bonnes pratiques » et les recettes. Ce que nous avons vécu ou expérimenté et à quoi nous avons renoncé « de fil en aiguille » est brocardé à la miindre veelléité de s’y référer


soir

Je n’ai pas « regardé » Tristane Banon programmée à 20 heures sur TF1 : comment peut-on laisser s’exhiber et capitaliser une jeune femme réglant je ne sais quel compte avec un homme presque plus public ? Ce n’est pas l’invraisemblance qui m’agace, d’après les dépêches, l’écrivain-romancière-journaliste (qui a enfin la certitude que se vendra son prochain, et peut-être premier livre) admet qu’il n’y a aucune preuve matérielle, sept ou huit ans après, c’est que l’on puisse faire argent et notoriété comme cela, et que l’accès à la télévision – ellle-même à la recherche de l’audimat – lui soit accordé…

Nous recevons un ami de ma femme – collègue quand la Société générale alsacienne de banque avait encore son agence en propre à Paris pour y suivre ses clients d’Alsace. Il ne comprend pas comment il faut trouver dix ou vingt millions d’économie pour « combler le trou de la Sécu. » d’une dizaine ou deux, de milliards d’euros, tandis que poour renflouer les banques on trouve dans les quarante-huit heures plusieurs milliards. Je note quant à moi que nous gargarisant de rester en notation AAA, nous empruntons triomphalement : près de 180 milliards pour l’exercice de 2012, c’est-à-dire un ordre de grandeur pas beaucoup inférieur à la dotation de ce fonds de soutien ou d’intervention poru la zone euro. et singulièrement la Grèce.

Par cet ami, relation d’une vie quotidienne qu’il a choisie… au Liban. Maison de village construite sans permis ni imposition en extension de celle de la mère de son ami. Enigme que ce pays, Etat faible, dont on ne sait pas les ressources puisque l’impôt sur le revenu n’existe pas, que celui sur les sociétés semble problématique. Un Etat subventionné mais par qui ? l’armée omniprésente, y compris dans les administrations, sans doute pour éviter la corruption faisant payer au pourboire n’importe quel papier. Dans le village, style de vie : promiscuité générale, impossibilité de critiquer services ou travaux à domicile, cela ne se fait pas. Plus de francophonie, ni dans la rue ni à la télévision. L’enseignement est forcémenbt bilingue, choisir entre français et anglais, l’anglais majoritaire, les chrétiens ont moins d’enfants, misent beaucoup sur l’éducation, émigrent bien plus que les musulmans. Le bastion francophone et la parité chrétiens-musulmans de la période de notre mandat entre les-deux-guerres et dans l’immédiat après-guerre est révolu depuis longtemps. Parité fixe livre libanaise-dollar, pas de contrôle des changes, taux d’intérêt très rémunérateur. Viré la totalité du produit de la vente de son appartement boulevard de la Chapelle et vit très bien avec mille dollars par mois. Nouvelles de France et du monde, pas vraiment quoique France 5 soit bien reçu. Une décision très calculée de vivre sans souci, ni stress. Au prix du dépaysement total, la chaleur neuf mois sur douze, la promiscuité et aussi d’une donation de fait entre vifs importante : la maison sur le terrain familial a coûté aux alentours de 50.000 euros, construction mal faite mais faite, bon marché comme l’est aussi le whisky. On paye indifféremment en dollars américains ou en livres libanaises.

La candidature-recours d’Alain Juppé se précise. François Fillon a choisi la fidélité au sortant. Le scenario d’un Nicoals Sarkozy, contraint de ne pas se représenter, s’affiche.

[1] - Apocalypse de Jean XII 7 à 12 ; Daniel VII 9 à 14 ; psaume CXXXVIII ; évangile selon saint Jean I 47 à 51

mardi 27 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - mardi 27 septembre 2011


Mardi 27 Septembre 2011

Prier
[1]… deux comportements, les fils du tonnerre, Jacques et Jean qui avec Pierre sont les témoins privilégiés et aussi les plus présents des apôtres dans l’Eglise des origines, leur spontanéité à tous trois, et celui de Jésus qui ne s’emporte qu’au Temple et contre l’argent… le mauvais accueil d’un village ne l’émeut pas… il prit avec courage la route de Jérusalem, il envoya des messagers devant lui… on refusa de le recevoir… ils partirent pour un autre village… L’un des prophètes, de l’Ancien Testament, avait vu autrement … il y aura pour un Juif dix hommes de toute langue et de toute nation, qui le saisiront par son vêtement et lui diront : « Nous allons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous ». Ainsi soit-il.

fin d‘après-midi

Israël, à peine passé le premier cap du débat sur l’admission de la Palestine – d’un Etat palestinien – aux Nations Unies, retrouve son naturel : nouveaux logements en territoires interdits, la France condamne, les Etats-Unis mais évidemment cela continue.

Crise économique… les ménages américains se débattent dans une situation de plus en plus difficile, la bourse à New-York au contraire « s’envole », parce que la confiance se rétablit en la zone euro. C’est l’entretien Merkel-Papandreou qui a été décisif. Tout peut s’analyser ces jours-ci comme un chacun pour soi américain, assorti d’objurgations et bientôt de menaces à l’encontre des Européens, qui seront probablement désignés en campagne électoral par Obama comme les responsables de son propre échec… Rt en Europe, faute de novation institutionnelle, l’Allemagne devrait devenir dominante, à ceci près que Merkel est plus européenne que ses troupes et son administration, et qu’elle est politiquement de plus en plus faible.

soir

Sur France 3… avant l’émission d’Edith, Killing, série danoise policière remarquable… Claude Guéant – Ces résultats ? Cela va pas simplifier la vie du gouvernement Commentaire sur le dire de la gauche pour la vie au Sénat : pas d’obstuction… C’est un signe d’esprit républicain Il a une voix vieille. L’impact sur Nicolas Sarkozy ? le corps électoral qui a désigné cette partie du Sénat. Qsuand je vais sur le terrain, et je vais très souvent sur le terrain. Il parle de l’inter-communalité. Il paraît très maître de lui-même, mais vieux, triste. Il parle avec énergie et sérénité. – Ce revers… une nouvelle candidature ? … Oui, j’ai même entendu un sénateur… il n’y a aucune question qui se pose, NS est le candidat évident qui s’impose pour la nature. NS va se présenter devant les Français avec des propositions et les aptitudes… Les Français vont choisir entre les aptitudes. Les enjeux, c’est la crise économique, mot très bouleversé. NS n’imagine pas un instant de ne pas se présenter. Convaincu qu’il sera candidat, c’est mon espoir. Le mentor, le père est – pour moi – manifeste. Guéant n’est pas partenaire, il est père.

[1] - Zacharie VIII 20 à 23 ; psaume LXXXVII ; évangile selon saint Luc IX 51 à 56

lundi 26 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - lundi 26 septembre 2011

Lundi 26 Septembre 2011

Prier [1] celui d’entre vous qui est le plus petit, c’est celui-là qui est le plus grand. Présentation de l’enfant pour rendre raison aux adultes. Spéculations des disciples : savoir qui était le plus grand parmi eux… nous avons vu quelqu’un… nous avons voulu l’en empêcher, car il n’est pas avec nous pour te suivre. Quand nous sentons le renfermé… Jésus est tranquillement lapidaire : celui qui n’est pas contre vous est pour vous. Il ne dit pas pour moi, d’ailleurs les disciples veulent leur exclusivite et ne raisonnent pas selon la proximité avec leur maître. En regard, celui-ci – Dieu-même – est entièrement sentiments, univoque, amour simple… regard si humain et heureux… les vieux et les vieilles reviendront s’asseoir sur les places de Jérusalem, le bâtoin à la main, à cause de leur grand âge ; les places de la viille seront pleines de petits garçons et de petites filles qui viendront y jouer. Si tout cela paraît une merveille pour les survivants de ce temps-là, est-ce que ce sera aussi une merveille pour moi ? déclare le Seigneur de l’Univers. Oui et surtout pour Lui… J’éprouve pour Sion un amour jaloux, j’ai pour elle une ardeur pasionnée… Prosopopée du désir, nos convoitises, nos pulsions et autres libido, nos attraits et mouvements, combien faibles et peu à l’échelle… si vite, nous ratiocinons même en parfait amour de couple commençant, de famille vécue.

matin

Jean-François Copé, les résultats pour le Sénat. Pas de suprise donc pas de défaite, les pronostics de notre propre défait sont par eux-mêmes une victoire. Loin de reconnaître sa défaite, la hiérarchie UMP pense acheter quelques voix pour la reconduction de Larcher à la présidence du Sénat : achetables… les centristes et les radicaux, propos incompréhensiblement imprudents pour lui-même jusqu’aux primaires socialistes du 9 Octobre. Raffarin qui continue de porter le cartable de Sarkozy, et qui n’a pu obtenir pour lui-même la présidence du Sénat (le vote au Sénat des seuls UMP ayant empêché l’ancien Premier ministre de mordre à la marge vers les centristes et des gauches). Donc, premier déni de victoire, et le second est de soutenir que c’est la désunion qui a fait le résultat par dissémination des voix de droite. Il sera intéressant de regarder sur les PVs de plusieurs départements

soir

Partout le réconfort… Schaüble et Jens Weidmann, respectivement ministre des Finances allemand et président de la Bundesbank, critiquent l’accord de sauvetage de la Grèce, kle 21 Juillet, et entendent ne pas abonder le fameux Fonds d’intervention et d’urgence mis en place pour ce pays mais en fait pour assurer l’ensemble de la zone euro… Russie : il est couramment calculé que Poutine est au pouvoir jusqu’en 2024 en tant que président, la période intérimaire où il n’a été que Premier ministre, n’étant qu’un habillage. Il aura donc duré plus que Staline au pouvoir. Medvedev qui ne cèdera la place qu’en Mai prochain, pourrait même n’être pas Premier ministre… la Grèce annonce des privatisations : seul remède donc à la « crise » qui n’est jamais analysée ni globalement ni a fortiori comme une crise du système en place depuis vingt ans et de la spéculation, vendre le bien commun, « jouer » sur les salaires et les retraites. C’est proprement infernal : dictature dans certains pays, écrasement de la société dans ceux qui se croient en démocratie… Merkel ne « tient » plus ni l’Allemagne, ni ses troupes… Cameron va tenir par défaut puisque le Ed. Miliband, éu l’an dernier à la tête du Labour, n’est pas absolument pas connu alors que les intentions de vote sont pour son parti… Le Monde explique comment et pourquoi Berlusconi ne sera jamais condamné. La bourse de Paris remonte depuis que l’on sait que les banques vont être « soutenues ». Les fermetures de Peugeot-Citroën en France, suivant d’à peine quinze jours les annonces d’investissements en Inde.

On s’interroge sur le cours du platine, on remarque que le besoin de liquidités partout fait délaisser l’or… qui était roi il y a huit jours.

[1] - Zacharie VIII 1 à 8 ; psaume CI ; évangile selon saint Luc IX 46 à 50

samedi 24 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - dimanche 25 septembre 2011


Dimanche 25 Septembre 2011

Prier… action de grâce sur ce que nous recevons et vivons, supplication pour un monde dont le souverain soit moins la bêtise que sont cécité et égotisme (des dirigeants notamment, tant est évidente, de plus en plus, la clairvoyance des peuples, y compris beaucoup celle de beaucoup d’Israëliens vis-à-vis de la question d’un Etat palestinien)… que toute pauvreté soit perçue par les tiers en termes de richesse, et toutes opulence, notoriété et position sociale soient vécu en conscience de précarité et de responsabilité. Les mains ouvertes, le cœur ardent mais patient, la cervelle au travail… les textes de la messe du jour entendus et commentés à notre église paroissiale. Le Coran, révélation donnée mais ne portant que sur Dieu et le rapport de l’homme à Lui, les morales et métaphysiques orientales que sur les voies et moyens du bonheur par l’intériorité et la compassion, tandis que le Nouveau Testament raconte une vie précise et que les lettres apostoliques nous inscrivent dans un comportement quotidien : dans l’un et l’autre registre, ni morale, ni métaphysique, que la connaissance du cœur humain, que la logique de la création initiale et de son accomplissement par incarnation et rédemption divines. A mesure que d’évidence, l’ensemble des femmes, des hommes, des enfants, des hiérarchies et des piétailles qui ont l’esprit religieux, doivent s’unie pour former une autorité morale donnant repères et réclamant des mutatios radicales en politique, économie et société, je ressens cette cohérence entre le sacré et le quotidien. Avec bonheur. Celui de n’avoir jamais eu à débattre ou à faire naître quoi que ce soit d’une alternative que j’aurais moi-même tranché. Toute ma vie, j’ai été accompagné intérieurement et enclin à développer ce que j’avais reçu, mais c’est aujourd’hui en couple et en famille que je suis dans le champ pratique de l’espérance et de l’amour d’amitié et de patience. S’il est vrai que dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l’on s’encourage dans l’amour, si l’on est en communion dans l’Esprit, si l’on a de la trendresse et de la pitié, alors… ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments… assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. [1] L’exhortation du Christ à la conversion, à la sincérité de notre adhésion, manque-t-elle d’à propos si nous sommes ceci… ou avons « déjà » cela ? Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens, donc aux incollables scripturairement… Que pensez-vous de ceci ? … Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne… Je ne veux pas – Mais, ensuite, s‘étant repenti, il y alla. Abordant le second de ses fils, le père lui dit la même chose. … Oui, Seigneur ! – et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Vous précèdent… mais vous gardez toutes chances d’y être admis, quoique après eux les petits et les paumés. Jean-Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n‘avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. … Je ne désire pas la mort du méchant, et pourtant vous dies : ‘ La conduite du Seigneur est étrange ’ … Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Parce qu’il a ouvert les yeux, parce qu’il s’est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.

fin d’après-midi

Le roi d’Arabie saoudite donne le droti de vote aux femmes. A Bahrein, la consultation électorale qui devait tout résoudre est boudée. Au Yémen, c’est la guerre civile du fait que l’armée reste fidèle au dictateur mais que certains généraux sont passé aux émeutes et que celles-ci sont autant libérales que tribales.

début de soirée

A 20 heures 10, il est acquis que la gauche a dépassé la majorité absolue au Sénat. Cela ne s’est jamais vu depuis 1958, cela donne la possibilité au président socialiste ou à la présidente de la République la possibilité de révisions constitutionnelles, et au cas où la droite remporte quand même l’élection de 2012, la gauche et l’opposition disposeraient d’un fort bastion. Les conjectures de Ségolène Royal hier n’étaient pas déplacées : comment un système qui a pu durer plus de quatre ans avec un président ne recueillant en sondage que 30% de citoyens satisfaits, durer uniquement par le culot, la position acquise, les réseaux ? acceptera-t-il de lâcher le pouvoir, d’être soumis à investigations rétrospectives et comment son chef acceptera-t-il l’exil ou trouvera à se recaser ?


Mais cette victoire de la gauche n’est que d’étape. La primaire est un double test : la participation, le candidat. Si ce dernière ou cette dernière subit le même traitement que Ségolène Royal en 2007, si la certitude de l’emporter fait « déraper » la gauche en langages divers, si aboutissaient les recherches qui vont commencer fiévreusement à droite pour trouver quelque faille dans la biographie des champions à gauche, la droite a encore des chances. Mais il faut qu’elle change de champion, c’est devenu l’évidence : des réformes détestées et mal préparées, comme la réforme territoriale, et Karachi se sont cumulées aujourd’hui pendant les scrutins, dont j’ai connu l’ambiance, un ou deux milliers de gens par département, tout le monde se connaît et l’on échange beaucoup de propos et de rumeurs. Comment Sarkozy réagira-t-il à la poussée qu’il va subir de la part de ses « amis » ? sans doute mal et par la méthode Coué.

Rumeur et semi-démenti que le pape régnant démissionnerait à ses 85 ans, soit en Avril prochain. Pourquoi, effectivement, ne pas inaugurer cette pratique tout à fait possible en droit ? mais l’essentiel me paraît être que soit préparée une succession qui serait décisive : un pape non européen, prêt à prendre les questions d’injustice sociale et de mœurs avec énergie et intelligence. Le pape de l’éthique, non que les précédents ne l’aient pas été au contraire. Mais être très offensif en politique, en dénonciation de la démocratie formelle, d’un libéralisme en économie seulement analysée selon ses dogmes et non ses résultats. Quant aux mœurs, très certainement l’exigence de la vie, très certainement maintenir le célibat sacerdotal pour des raisons de vie de prière et de disponibilité continue à autrui, sans écran, tout en insérant les prêtres dans la vie sociale et dans le « monde » du travail, mais une remise à plat de la morale conjugale, de l’éthique et de la finesse psychologique de la sexualité, probablement lever toute condamnation de l’homosexualité, couvrir du manteau de la miséricorde l’avortement et l’euthanasie. – Mais cela posé, si tous les chefs d’Etat avaient la qualité culturelle, le multilinguisme de fait et d’esprit de nos papes et leur liberté de discernement, le monde tournerait autrement.

Crise de la zone euro. La phase marché semble terminée, la phase spéculative. La détermination à soutenir la Grèce et l’évidente qualité de Venizelos, sans doute petit-ils ou arrière-petits fils de l’illustre républicain, allié de la France pendant la Grande Guerre… ont eu raison surtout des spéculations interrlectuelles. La Commission a soutenu à fond Athènes, puisque le prochain tour aurait pu être, de même poids : le Portugal, cf. Barroso. Mais toujours rien de structurel qui ait été décidé : les votes au Congrès américain, « dès » Octobre et le G 20 sur les taxes internationales en Novembre. Une recapitalisation des banques françaises serait en cours, après qu’on ait juré le contraire.

[1] - Ezéchiel XVIII 25 à 28 ; psaume XXV ; Paul aux Philippiens II 1 à 11 ; évangile selon saint Matthieu XXI 28 à 32

Inquiétude & Certitudes - samedi 24 septembre 2011

Samedi 24 Septembre 2011

Prier [1]… prière d’action de grâces pour tant de rencontres, tant de communions fortes et fortuites, tant de synthèses mentales imprévisibles, tant de remise en vraies perspectives. Quand un colloque scientifique produit la paix intellectuelle et nourrit l’optimisme dans les capacités d’un Etat, d’un peuple et dans l’efficience d’un certain consensus à une époque pas lointaine pour le service public, l’imagination du bien commun, l’urgence des imaginations (thème, l’Université à réformer après Mai 68…). Quand une consultation d’hôpital offre un bouquet de visage, de destinées, de récit tous de valeur et de courage, disant une certaine magnificence de l’âme humaine, du regard même vieilli ou que peut rendre floue une joie inouie… La main humaine, l’amputé d’un accident du travail, mon médecin rédigeant avec netteté, calme ses prescriptions et moi disant, d’année en année car il est impossible que je garde pour moi seule l’évidence d’un choc esthétique : la beauté des mains de cet homme, mon contemporain à quatre mois près, qui vient de m’ausculter à fond et partout. Redite alors de la prière d’Ignace de Loyola : les vitraux de Manrèse à Clamart. Prenez, Seigneur, tout ce que vous m’avez donné. Accordez-moi votre seul amour, je ne demande rien de plus. Réponse universelle du Christ comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce que faisait Jésus. Réponse du don total à notre propre mouvement s’il en est : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Au plus fort (qui nous est donné) de notre foi et de la prière, notre incompréhension, notre insuffisance tout humaine demeure : les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens Et l’évangéliste note ce qu’il n’a pu ni inventer ni même déduire de son enquête : ce qu’il a donc entendu des Apôtres : ils avaient peur de l’interroger sur ces paroles. Tandis que dans une coincidence étonnante, revient à notre planète un humble un humble outil obsolète (ce satellite américain, un temps symbole, avec ses analogues de nos pointes technologiques signées Babel et que se publie un démenti expérimental d’une explication de l’univers selon la vitesse absolue, qui était pour Einstein et nous, depuis un siècle, celle de la lumière, et que certains voient même dans les neutrinos la possibilité (théorique) du voyage dans le temps…nous sommes au seuil spirituel du des tin de l’humanité et de chacun parce que Jésus annonce sa mort pour sa résurrection, sa passion du fait de nos limites et de son incarnation (tentative divine de nous rejoindre, nous si faillible) et cette singulière anticipation du sort glorieux de toute chair. L’éternité n’est pas notre enlèvement aux conditions de notre humanité terrestre, elle est la venue de Dieu : voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur. En ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur, elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi.

matin

Les faits de société… il y aurait dix sept mille « supporters » venus de France à Auckland pour le match bleus-Old blacks… pour un stade de soixante mille place… le satellite mort de vieillesse, américain, est retombé sur la Terre, à une heure non prévue : huit heures ce matin, françaises, et on ne sait où : Canada ? Pacifique ? il était dit qu’il n’y avait qu’une chance sur 3.200 qu’il tombe sur quelqu’un ! c’est beaucoup, bien plus de probabilités qu’au loto.

Les anecdotes… l’affaire Karachi, en France. Deux questions ou deux manière de suivre ou lire. La première n’aura de réponse qu’en Mai 2012 : quelle influence aura cette affaire pour la réélection ou pas de Nicolas Sarkozy, voire pour sa décision de se présenter ou pas ? En théorie, s’il est impliqué dans cette affaire où il y a eu mort d’une douzaine de nos compatriotes… il ne sera sujet de procédure judiciaire que s’il n’est plus président de la République, s’il l’est on attendra encore une dizaine d’année, jurisprudence Chirac de cette année, et il n’écopera au pis que du sursis, décision attendue pour Chirac et ses collaborateurs le 15 Décembre prochain. La seconde ligne de lecture est passionnante, c’est le feuilleton à épisodes, c’est le tableau sans cesse retouché. Hier, avait été la journée Hortefeux, passant d’un téléphone de quelques instants coincidant par hasard avec le début de la garde à vue de Thierry Gobert, au moment où il y a du flottement et où le téléphone portable de l’inculpé n’est pas encore confisqué, à une mise en cause complète en tant que porteur de valise lui-même depuis l’Arabie saoudite. Aujourd’hui, Hélène de Yougoslavie n’est plus que rétrospective, mais détaillée et accablante. Entrée en scène de Claude Guéant, tandis que – physiquement – Nicolas Sarkozy rentre des Etats-Unis. Série de mises au point, maladroites par leur précision et leur souci de retoucher ce qui a été manqué la veille. En quoi le président de la République serait-il concerné, cerné ? par quelles affaires ? Le ministre de l’Intérieur ne le dit pas mais il s’exprime sur ce ton : on rêve ! il n’est concerné que par le dossier administratif, comme ministre du Budget il avait à connaître de l’opération de vente au Pakistan, et il se trouve qu’il a donné un avis défavorable. Pour s’avancer ainsi, soit Guéant fera fabriquer une pièce, soit il est certain (mais il a tort) que le secret-défense continuera d’empêcher toute vérification de l’existence de cet avis défavorable. Cette intervention qui précise que le communiqué d’avant-hier n’est que de la présidence de la République et pas du président lui-même, indique le passage de relais ou plutôt le dessaisissement d’Hortefeux et sa mort politique. Soit Sarkozy donne à diriger sa campagne à quelque grosse pointure à éliminer de la course, genre Borloo, soit Guéant prend la direction, affichée ou pas, des opérations. Le ton est donné : trop d’amalgames qui perturbent la vie démocratique.

L’événement continue d’être la demande d’admission aux Nations Unies d’un Etat palestinien. Tous les mots comptent. Il apparaît que Mahmoud Abbas n’a pas reculé, qu’à vrai dire rien de substantiel ne pouvait lui être proposé pour qu’il renonce à sa demande. Les procédures ont dû évoluer depuis les affres de ma chère Mauritanie entre Décembre 1960 et Octobre 1961 puisque le chef de l’Autorité a pu s’adresser en personne, et non par quelque parrain, à l’Assemblée générale, où il a évidemment la majorité pour lui. Au regard de cet acte, la palinodie d’une « proposition » de la troïka que soient reprises des négociations en impasse chronique depuis 1995, apparaîtra vite pour ce qu’elle est, de l’aveuglement comme l’était naguère l’ostracisme de Pékin. Ce sont toujours les jeux d’alliances, et non la considération de la réalité qui l’emportent.

Pour rire… les associations féministes réunies pour huer D.S.K. lors de la confrontation avec Tristane Banon, c’est vraiment ridiculiser une cause évidente. Un viol ? non, une tentative, remontant à sept ans, perpétrée sur une jeune fille qui a obtenu le rendez-vous sans doute par l’intermédiaire de sa mère qui a elle-même été une des maîtresses consentantes du héros. L’acharnement non à confondre un adversaire, mais à apparaître puis à se maintenir dans les médias, est lamentable. Journaliste et écrivain, Tristane Banon.


après-midi

On ne change pas de registre mais la garde rapprochée se relaie trop visiblement pour que le pouvoir en place ne soit pas en train d’avouer sa peur. Guéant ce matin et maintenant … Henri Guaino qui va contre les présentations de ces derniers jours : Bazire n’a rien à voir avec Sarkozy, n’est pas un conseiller mais un ami, conseiller en revanche de Balladur. On lâche donc Bazire, on admet que lui et Gaubert, qui n’a plus qucun lien avec le président, depuis quinze ans, ne sont pas nets mais qu’on n’y peut rien et l’on cite à comparaître Balladur, fin de journée pourqu’Hortefeux soit oublié et l’incursion dans les dossiers du juge. Cette tactique de lâcher du lest a pour inconvénient d’isoler le président sortant et de fragiliser par anticipation un candidat démontrant qu’il n’a pas le sens de la solidarité. Surtout tout cela est du remplissage, il ne s’agit pas des liens actuels qu’on veut occulter mais de ce qu’il se passa en 1993-1995.

Crise financière et économique internationale… on progresse vers un proctectionnisme non négocié mais belliqueux. Les Etats-Unis qui ont collé la scoumoune avec leur crise immobilière, exigent que l’euro. ne colle pas la contagion aux autres et comme toujours, l’Union européenne plie. Lagarde et le FMI servent les Etats-Unis. Aucune analyse, aucun diagnostic de ce qu’il arrive depuis quatre ans, calendrier lamentable : on se reverra en Novembre pour re-débattre d’une taxe infime sur les transactions financières.


Le pape semble avoir été remarquable pendant son voyage allemand. On ne pouvait être plus compréhensif, convivial avec les musulmans et plus équitable sur la lecture historique de la Réforme.

[1] - Zacharie II 5 à 15 passim ; cantique Jéréminie XXXI 10 à 13 ; évangile selon saint Luc IX 43 à 45

colloque : réformer l'Université après Mai 68 -- II

Inquiétude & Certitudes - vendredi 23 septembre 2011

jeudi 22 septembre 2011

colloque : réformer l'Université après Mai 68 I

Inquiétude & Certitudes - jeudi 22 septembre 2011

Jeudi 22 Septembre 2011

Prier… [1] portrait anecdotique d’Hérode dont nous connaissons le caractère : son amour adultère, sa dépendance envers Jan Baotiste dont les propos lui plaisent, envers la femme de son frère et sa nièce, envers le qu’en dira-t-on ? Comme Pilate, il est fasciné par Jésus. Qui est cet homme dont j’entends tellement parler… Il ne savait que penser. Bonne esquisse du pouvoir politique et de toute réflexion se voulant réaliste : perplexité pour tout ce qui est « hors champ ». Réponse pas seulement religieuse, mais réapprentissage d’un autre réalisme, les retrouvailles avec Dieu. Réfléchissez à votre situation : vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous mangez mais sans être rassasiéss ; vous buvez, mais sans être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans avoir chaud et l’ouvrier qui a gagné son salaire n’a pour le mettre qu’une bourse trouée… Réfléchissez à ce que vous devez faire. Conclusion du prophète : ainsi parle le Seigneur de l’univers… rebpâtir la maison de Dieu. Je prendai plaisir à y demeurer. … Lumière que je ne ressentais pas à ce point précis jusqu’à cette lecture. Cette hantise d’un habitat de Dieu parmi nous, changeant nos vies quotidiennes, nos équilibres psychologiques, un Dieu existant, proche. Au temps des patriarches, Yahvé dialogue avec son élu, mais ensuite… David a l’idée du Temple, mais le construire lui est refusé de même que Moïse le géant se voit refuser de vivre le grand aboutissement : l’entrée dans la terre promise. D’où l’insistance de Jésus : le Temple c’est Lui, c’est son corps, son incarnation signifie l’habitat divin parmi nous, et le sacrement de l’eucharistie (la présence réelle pour les catholiques et pour les orthodoxes, ce qui est révolutionnaire, fondamental, mais assez vécu aujourd’hui…) perpétue cette incarnation selon le ministère de l’Eglise obéissant à l’ordre donné pendant la dernière Cène. Car le Seigneur aime son peuple. Hérode exaucé (il cherchait à le voir) mais dans des circonstances qui l’empêcheront de rien percevoir : celle du procès. Il n’a pas tenté comme Nicodème l’entrevue secrète. Et l’heure n’étant pas encore venue, il n’a pas pu faire arrêter Jésus de lui-même.

après-midi

. . . colloque : « réformer l’Université après Mai 1968 »Fondation Charles de Gaulle et Sciences Po. 56 rue Jacob, 10 heures à 18 heures + Un thème intéressant. Il met en valeur le rôle de MCM, bien plus que je ne l’aurais cru : intéressé par devoir de fonction ou par le sujet lui-même ? Référence adlise par les exposants et par les intervenants : un colloque tenu à Cane, semble-t-il à l’initiative de PMF. Evidence du changement d’ambiance de l’époque à aujourd’hui : il y a des débats qui sont de fond et qui portent sur de véritables dialectqiues et visions de la société, comment a-t-on pu en cinquante ans éteindre complètement ces dialectiques fortes à gauche ? un peu comme la question de la monarchie et exercée par qui est très vive pendant la première moitié du XIXècle, puis en une décennie de la IIIème République cède copmplètement la place à une lutte entre les partis, il n’y a plus de question de régime. Aujourd’hui, s’il se rouvre la discussion sur une alternative idéologique au cours des trente dernières années, ce sera selon une catastrophe très précise, en fait celle de l’euro. et donc de l’Union européenne. Exactement comme Sedan en 1870 scelle la question d’une tête de l’Etat héréditaire et monarchique. Le second changement es évidemment dans les fonctionnements à la tête de l’Etat : pendant les premières décennies, le respect des prérogatives de chacun, notamment à l’Elysée et à Matignon. – Le clivage entre les historiens ne cherchant plus directement, organisant des vassalités, des établissements, et ceux qu’ils considèrent soit comme des témoins soit comme des amateurs. Ce n’est pas un conflit de génération, c’est une différence de méthode, pour les premiers, c’est une étape professionnelle, pour les seconds c’est une expérience de la vie retravaillée et mémorisée. La question peut se développer aussi autrement : l’histoire en vase clos, ou mémoire collective pour mieux se connaître et s’améliorer, profiter de l’expérience acquise, savoir évaluer les acteurs et les situations pas tant pour les comparer : présent et passé, mais parce que la méthode valant pour le passé peut s’appliquer au présent, et vice-versa. Liberté d’examen pour le passé mais leçons du présent : importance des ambiances, de l’écvoute directe. Tranposer cela d’une époque à l’autre : une liberté sans tabou ni révérence ou partis pris pour le présent, éventuellement dégager de ce qui enserre notre jugement sur lui, et une recherche de l’esprit du temps pour comprendre le passé à partir de ce passé et non à partir de nous.


Discussion avec Sauvageot et Barilis. Le premier est l’un des trois qui crevaient l’écran de télévision (ils étaient encore exigus à l'époque), accaparaient l’antenne en Mai 68, faisaient trembler le régime : avec Geismar et Cohn-Bendit, trio excellent et rodé comme depuis tous les trios ou quatuors ou groupes de rock et autres. Aujourd’hui petit homme chauve, habillé paisiblement de gris, la parole pas très facile, est-ce lui ? ou Geismar qui était au cabinet d’Allègre et dont me parlait mes trois adolescents en 1998 quand j’ai suivi un peu le « mouvement lycéen ». Le second, président à l’époque des étudiants PSU. Nous discutons sur la caractéristique de la période des années 50 à 70, vraiment le débat d’idées et non de personnes. Ce qui d’ailleurs confirme la révélation – au moins pour moi – de ce colloque (1ère journée). L’atractivité renouvelée du général de GAULLE. L’extrême gauche et le PC avaient compris l’espace que leur offrait la réforme universitaire et même les réformes régionales et la suppression du Sénat. Au PSU la direction penchait pour l’abstention au referendum, c’est-à-dire laisser passer la réforme, mais la base était unitaire pour la gauche. Mon intuition de départ en 1969-1972 est confirmée : alliance « objective » des oppositions de droite et d’ancien régime à gauche contre une nouvelle novation gaullienne, et GP a fait le jeu de ces oppositions contre la novation. Analsye aujourd’hui masquée par les deux images, celle d’époque, le « vainqueur de Mai », et celle d’aujourd’hui, le « capitaine d’industrie ».

soir

France-Infos. « le filet se resserre autour de Nicolas Sarkozy », « deux de ses très proches », etc… Enigme, Thierry Gobert, un temps marié à Hélène de Yougoslavie (authentique petite-fille des derniers rois d’Italie) et Nicolas Bazire tous deux mis en examen, mais Edouard Balladur toujours pas convoqué ni entendu. Or, c’est du financement de sa campagne qu’il s’agit. Sarkozy n’est mouillé que comme ministre du Budget (le rôle de Woerth) et lieutenant du Premier ministre-candidat. Le Nouvel Obs. fait couverture de l’ensemble Bettencourt-Karachi-Tahkieddine-Bourgi. « Contre-attaque » (c’est la présentation des commentateurs) de NS : un communiqué de la présidence de la République » : « calomnies et manipulations politiciennes », confidences, il n’est pour rien dans ces financements, re-confidences, en quatorze heures d’interrogatoires les deux inculpés n’ont pas lâché son nom. Voire… les ex-épouses n’ont pas dénoncé leur mari respectif, mais Van Ruymbecke avait assez d’éléments pour les leur faire confirmer. Aubry – qui aurait pu le dire depuis plusieurs années – dit avec justesse que c’est la plus grosse affaire de la Cinquième République. Est-ce de nature à faire que NS se désiste ? il couve Juppé qu’il avait emmené à New-York tandis que Fillon expose que l’effacement de la dette grecque est irresponsable et impossible à tous égards (réfuter DSK). Coppé, dont Tahkieddine a payé des vacances en 2004, répond : boules puantes, on veut nous déstabiliser. Sarkozy aurait dit, de New-York, nous ne sommes pas des bleus. Certainement… mais sous-entendre que tout cela est un montage des socialistes en vue de l’élection présidentielle est assez difficile à faire croire.

Demain, Abbas va mériter et entrer dans l’Histoire ou se dégonfler pour de belles promesses. S’il ne dépose pas de demande d’admission, il se discrédite imédiatement de ses alliés et de son peuple et il est renversé avant peu.

Les bourses « dévissent », « plongent » de 5%. C’est une synthèse de la Fed. sur l’économie américaine qui a fait la dépression.

Déficit des comptes sociaux, on en est aux économies de vingt millions d’euros., soit le dixième du prix de l’Air Sarko One. Et le gouvernement (Valérie Pécresse) ose engager les budgets, les comptes, l’Etat pour l’exercice 2012, alors que le pouvoir est soumis à renouvelement au cinquième mois de cette année-là. Le représentant de l’industrie pharmaceutique française a les mots et le chantage de Raffarin, retour de Chine il y a trois ans : les augmentations de ponctions sur leur activité, les baisses autoritaires de prix dissuadent l’investissement étranger et menace l’emploi. On fait payer à l’industrie dans son ensemble l’affaire du Mediator… Servier paye à titre personnel en caution autant que DSK…

Mon neveu par alliance sur l’Argentine dont il est natif… les gens aiment la corruption, le pays cultive le pessimisme depuis des générations alors qu’il y a la terre et de grandes richesses. Rien ne change depuis des années dans cette situation catastrophique et désespérance, motivant l’émigration : seuls les Etats-Unis et l’Europe mobilisent et attirent.

La gouvernante de ma vieille amie – camerounaise – me réexplique les budgets familiaux, elle et ses trois frères (le quatrième polygame et vivant aux crochets de l’ensemble, mais seul présent pour veiller des parents vieillissants et mal portant) se cotisent pour apporter sept cent euros par mois… retraite du père, ancien de l’administration territoriale et grabataire : deux cent cinquante euros… la vieille voiture de la gouvernante restée au pays sert de taxi, il faut rétribuer le chauffeur mais cela paye la femme de ménage, un aide-soignant. Description des équilibres du pays, les discours de Biya sont traduits off en anglais, pas de bamiléké à la présidence, mais à la rigueur la Cour suprême, l’anglophone à la présidence de l’Assemblée. Les opposants au système et à Biya sont bamilékés, fond de l’insurrection anti-France à la fin des années 50, sans doute cent mille morts.

[1] - Aggée I 1 à 8 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9

mercredi 21 septembre 2011

l'amour au coeur du pouvoir - les Pompidou - France 3

Je donne ici mes notes de télévision, à remettre en forme. Et y ajouterai très prochainement ma façon de voir et comprendre Georges Pompidou - je suis entré en chronique presque hebodmadaire au journal Le Monde, en l'attaquant à partir de sa proposition de referendum sur l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun : Mars-Avril 1972.


20 heures 35, la télévision +

Des raisons d’espérer, n’en déplaise à tous les spécialistes de la triste figure. La voix timbrée et évidemment une présence dont depuis le dernier « vrai » président que fut FM, nous avons perdu toiute habitgude et pire, même toute nostalgie. Histoire immédiate sur France 3 : les amoureux dont il est question, ce sont Georges et Claude POMPIDOU. Et aussi « un complot fomenté au plus haut niveau de l’Etat » : KOSCIUSKO-MORIZET, ROUSSEL, Alain DUHAMEL
GP fumant dans son village, matrchant sur une route de campagne, lui étaut le PR, elle, elle n’aimait pas la politique. Le précipice. Destin digne d’une tragédie grecque. Le regard par une portière, étincelant, complice. L’amur au cœur du pouvoir… a nommé PM MCM, il s’en va sans qu’existe le moindre indice d’unb conflti entre lui et le chef de l’Etat. La banque Rothschild, pas la vocation politique. Je ne suis entré dans la poltiqie qu’avec le sentimentq ue j’en sortirai aussitôt que je le pourrai. Il lit un horoscope. L’été de 1968, l’été sur les plages de Fouesnant. La politique est un monde qui me fait un peu peur, mais mener les affaires de son pays, quoi e pluss passsionnant. Je ne discute pas ses choix mmeme si je ne suis pas d’accord. Photos très belles en couleurs. – La décharge, MARKOVIC… DELON, polar mondain. Nathalie et MARKOVIC amants. La presse autour de DELON. Les enquêteurs abandonnent très vite la piste DELON. Faisait chanter les participants à des partozes de riches. C’est le Figaro qui publie le premier les rumeurs. 48 heures après, représentation de Phèdre. Dans le tout-Paris, on est au courant, pas eux. DELON arrive avec sa niuvelle maîtresse : Mireille DARC. Une semaine après, est au courant. JAVAL a le courage de le mettre au courant. Rarement ai-he été aussi près du désespoir, si je ‘étais pas en politique, elle n’aurait aps été attaquée. Curieuses photos porno circulent dans Paris. Claude P. est le suspect numéro un, le yougoslave l’aurait fait chanter. – Il vboit DG, je connais assez ma femme. Ni place Vendôme, ni à Matignon, ni à l’Elysée, Claude P. se retire à Cajaarc, seule dans la maison familiale de Cajarc, zona, steess et douleur. – Texte off qu’on prête aux P. et qui ne sont pas vraisemblables, en tout cas pas écrit. – L’empêcher à tout prix de succéder à DG. GP sait que l’enquête policière finira par innocentre sa femme. Contre-attaquer. La déclaration de Rome. Ils ont sali sa femme pour lui barrer la route de l’Elysée, il va forcer le passage. – Je ne croiss pas avoir un avenir politique, j’aurai peut-être si Dieu le veut un destin national, ce qui est autre chose. DG annonce un mois plus tard un referendum et met sa démission dans la balance. – Le non… 5ème referendum de la Vème… GP informe le bureau politique de l’UDR de sa candidature. Claude P. il ne voulait pas devenir PR, seulement à partir de l’année derrière. Il y a un moment où le destin laisse le hasard derrière lui.. je n’étais pas indigne de la fonction puisque le payss m’a gardé sa cnfiance chaque qu’il a été consulté d’une manière ou d’une autre.. dans la salle quelquun crie vide DG. – Dieu vous entende Madame !

Résultats proclaméss par MARCELLIN. – Conférence de presse, en couleurs, déclaration. Il est mieux en Juin qu’en Janvier, à Genève. – Invités quai d Btzhune. C’est vous qui me direz ce qu’il se passe à la ville parce que je serai à la cour. La voiture, les Champs-Elysées. MCL assis en retrait. Que pensait-il alors ? à mon sens : que cela devait arriver. Tour du jardin avec Claude. Dîner officiel à l’Elysée. Entrée dans son bureau, scvène assis. Scènes avec JCD. – Distance qui s’installe entre vous et les autres. Claude P. être libre. De dos, il est horrible. Rénovation de toute l’aile est du palais. La modernité pour chasser les fantômes. L’ « affaire Russier », suicide le 1er Septembre 1969. Interrogé par ROYER sur l’affaire. Il met du temps à répondre, il est souriant, gouguenard. Quant à ce que j’ai ressenti. Il met beaucoup de temps. Mon remords… il cite finalement ELUARD, classe et tenue. La partie de flipper, le président qui cloppe le dimanche, la France a envie de rêver… les baby-boomers… le droit au plaisir.Après un président qui se battait pour son honneur, la Fraznce découvre un président qui se bat pour son bonheur. Le passage dans Concorde, le discours depuis l’avion. La conférence de presse enjouée sur le commerce extérieur : la France a largement commencé et entamné une révolution industrielle. Le TGV, le périphérique, le RER, les centrales nucléaires. La visite aux Etats-Unis, la Faramont hôtel, le couturier de la robe, au hasard il répond Chanel. C’est vrai… révolution de mode, longueur des robes et des jupes, plus chic que Mme NIXON. Presque 60 ans. Bikini, cheval. Exposition GIACOMETTI. Off. une vie très compliquée surtout à l’Elysée.

Description de ses tableaux, l’art est plus ou moins toujours une remise en question, rine de plus épouvantable que l’art académique, l’art doit contester. – En politique, je e suis pas mécontent de la contestation. Grande aisance, curieuse coupe de cheveux sous la nuque. Beaubourg. Choix très critiqué, une sorte de prison ou d’endroit d’expériences. Tuyaux et escalatirs à mi-chemin entre usines et super-marché. GP tient bon. – Il est en bonne forme. Sa mqnière à la télévision, manifestement inspirée par DG. – 1972, depuis trois ans président de la République, il est populaire, Claude P. a trouvé sa place. Depuis quatre mois GP se sait atteint, n’a rien dit encore, seul Alain est au courant. Leucémie mortelle et incurable. Claude : cheval, sait sans doute, fille d’un médecin de campagne. Ne dit rien. – Le film est parfois très bon. Selon VIGNALOU c’est le stress de Mai 68 et l’affaire Markovic qui ont déclenché. GP exisge que sa maladie restent secrètes, les deux professeurs traitants et Alain. Vient chaque semaaine avec cortisone, mallette contenant les doses du président. Claude P. ne pose aucune question. – GP devient autoritaire, s’agace, les artistes les premiers contestent, amabinace de fin de règne, contre DRUON. – Le visage atrocement déformé dans le dialogue en gros plan avec NIXON. – TV : depuis ce matin, le PR est-il malade ? cérémonies auxquelles il ne participe pas ; La coruse à la succession, il l’accepte mal. Dire que je me représenterai ? je suis prêt à mettre mes capacités au service des Français. Il est possibleque… et j’y suis incité par le trop plein que je sens autour de ma succession. Novembre 1973, centre d’handicapés, Claude P. en Bretagne, inaugure.. Les deux races que je hais, les marchands de pitié, les marchands d’ambition. – Le choc pétrolier..

Le voyage à Poitiers, l’ambiance de chahut de contestation contre la vie chère. Plan contre la crise. La voix reste excellnte. Deux passages à vide, long silence entre chaque phrase, le président semble ailleurs, malaise de quelques minutes. Claude P. le fait revenir quai de Béthune. Rentre chaque soir quai d Béthune, pas de rendez-vous inutile, y travailler s’il le peut. Seul dans son bureau à l’Elysée, GP résiste, assuré que ses facultés intellectuelles ne le lâcheront jamais. – Premier conseil des ministres du 3ème gouveernement MESSMER. La santé, il la commente. Je souffre comme un damné, mesdames et messieurs, je passe par des moments difficiles, je vais aller à Cajarc… dans trois mois… tout finira bien, enfin on verra bien… unes emaine après son aveu en conseil des ministres. Quatre fois déjà rencontré, GP apprécie beaucoup BREJNEV. Deux jours d’un sommet ralenti par problèmes de santé. La veille au soir a avoué à Leonid qu’il était atteint d’une maladie incurable, dernier voyage sur les bords de la mer Noire. Mardi 2 Avril : 20 heures 30, les dossiers de l’écran, l’homme de Kiev, émission d’Armand JAMMOT. ZITRONE, nul ne s’y attendait, pas plus nous que d’autres. Dans notre profession, où nous rencontrons les plus grands personnages, nous nous formons des idées sur les … sur le plan personnel, intlligence exceptionnelle, culture, un art de la vie, quelque chose qui allait du fond du cœur au-delà… au moment où on lui parlait, on était la personne qui comptait pour lui. Quatre ou cinq cent personnes quai de Bthune. Claude P. ne veut personne cette nuit-là. Petir cimetière d’Orvilliers. Claude P. a refusé que les minitres et autres personnaliés du monde politique lui prennent son mari et assistent à l’enterrement.

Cette maison pour moi m’a apporté trop de malheurs, un grand malheur, je ne veux pas y remettre les pieds. Claude P. interrogée en Juin 1989. Quel que soit le président cela n’a rien à voir. Commentaire : fidèle au souvenir de son mari, à sa volonté, Beaubourg qu’elle visite quelques semaines avant sa mort. Fidèle forcément.

Inquiétude & Certitudes - mercredi 21 septembre 2011


Mercredi 21 Septembre 2011

Prier…[1] le commentaire paulinien sur le corps du Christ qui se construit par nous si nous avons à cœur de garder l’Unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Perspective mystérieuse comblant nos désirs de communion sans que la personnalité de chacun soit entamée : chacun d’entre nous a reçu le don de la grâce comme le Christ nous l’a partagée… Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ. … Pas de parole dans ce récit, pas de voix qui s’entende, mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Appel de Matthieu, personnage décrié à son époque : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? Réponse du Christ, s’agissant d’un de ses apôtres et futurs biographes : étonnante. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. Les pécheurs, les gens méprisés, les mauvaises gens sont les plus utiles au rédempteur dans sa mission, et c’est parmi eux qu’il va vivre la part la plus importante de son existence incarnée. En fait, Jésus a recruté Matthieu non à table mais assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il est cependant familier de ce milieu et le reçoit à table à la maison. Voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Passage de la théologie paulinienne à la vie quotidienne du Christ, le lien étant actualisé par la vocation d’un des apôtres les plus décisifs pour notre connaissance de la Bonne Nouvelle.

après-midi

Primat à nouveau des faits. Gobert, du cabinet de Sarkozy, directeur de la campagne de Balladur en 1995 et ministre du Budget, et Nicolas Bazire, interrogés et cuisinés dans l’affaire de Karachi, placés en garde à vue et probablement mis en examen. C’est l’ex-femme de Gobert (ces divorces aboutissant au redressement fiscal par dénonciation…) qui a vendu la mèche cet été : des mallettes encore, Gobert à plusieurs reprises en Suisse avec cet homme d’affaires, dont je ne retiens pas le nom. Comme la relaxe a été demandée pour tout le monde par le parquet dans le procès des emplois fictifs, au motif qu’il n’y a pas de preuve qu’ils étaient fictifs (alors pourquoi Alain Juppé a-t-il été condamné ?), si Sarkozy doit répondre de l’affaire de Karachi, apès qu’il ait quitté l’Elysée, au plus tard… en 2017, on est tranquille pour lui.

Le commentaire d’une offensive d’un fabricant de couches envoyant ses produits en rafale à l’Elysée, fait tester l’expression de « premier bébé de France » !

Les deux fillettes qui ont été vues devant la maison de leur mère, emmenées par un jeune couple… que plus personne n’identifie… le garçonnet dans la Drôme faisant du vélo devant la maison de son père qui l’appelant pour dîner ne retrouve que le vélo… point commun, des familles éclatées, des foyers « monoparentaux ». Les fillettes retrouvées mais maintenues dans les services sociaux du conseil général, cela sent la mise en cause de la mère.

Sarkozy à la Villepin se donne la gloire de dire la solution au dilemme des Nations Unies devant la demande d’admission que va présenter pour l’Etat palestinien, Mahmoud Abbas vendredi. Un statut d’observateur en échange d‘un calendrier précis de négociation et toujours cette reconnaissance d’Israël et l’engagement de ne plus… c’est à première vue habile, c’est en réalité désastreux. C’était à négocier en coulisse et en secret avec les Américains et les Israëliens, le dire c’est porter le défi à Obama qui assure qu’il mettra son veto à un Etat palestinien. Et bien entendu, Israël depuis soixante ans ne croit qu’à sa supériorité matérielle et financière pour garantir sa sécurité, et n’a jamais cru en une parole quelconque des Arabes. Il n’y aura donc jamais de négociations de paix aboutissant à deux Etats confiants l’un dans l’autre, il n’y a et il n’y aura que des rapports de force tant qu’Israël aura la consistance qu’il a. Se parant de réalisme, la voix fatiguée sinon cassée, Sarkozy sait très bien qu’il énonce des vœux pieux. La réalité, c’est de compter les voix vendredi. A mons sens, il y a une majorité pour l’Etat palestinien aux Nations Unies.. C’est un combat à retardement comme le fut la reconnaissance de Pékin pour les Etats-Unis et l’admission de la Chine populaire aux Nations Unies.

soir

Par une coincidence extraordinaire ou savoureuse, tandis que les turs se précisent sur Balladur, en tant que candidat à l’Elysée, et sur Sarkozy, même couvert par le statut pénal mis au point pour Chirac, France 3 donne un film sur Pompidou à qui Balladur doit sa carrière, comme Sarkozy doit la sienne à Balladur.

Pour quelles raisons sont ainsi poussées en avant Valérie Pécresse et Nathalie Kosciuzsko-Morizet ? Quel est le lien que Sarkozy a contracté avec elles.

[1] - Paul aux Ephésiens IV 1 à 13 ; psaume XIX ; évangile selon saint Matthieu IX 9 à 13

mardi 20 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - mardi 20 septembre 2011


Mardi 20 Septembre 2011

Prier… [1] la Pâque pour tous les rapatriés, pour leurs frères, les prêtres, et pour eux-mêmes. Universalité selon les dimensions du moment (le retour d‘exil et la première mention de ce qui deviendra langage courant : le péché d’Israël). Solidarité de la fête et de la faute. Expressions ayant inspiré longtemps le domaine politique : ils achevèrent la construction du Temple conformément à l’ordre du Dieu d’Israël, selon les décrets de Cyrus et de Darius. Les instructions et l’inspiration divines, les dynasties humaines. La nécessité du lieu, de la ville, du temple, c’est là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur, c’est là le siège du droit, le siège de la maison de David. … Maintenant, notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem. Fond du problème actuellement pendant devant les Nations Unies, un Etat palestinien. Aucune actualité politique, celle de ces trois quarts de siècle au Proche-Orient, en fait dans l’Occident des diasporas juives, n’a été aussi enracinée dans le religieux… le second acte devrait voir Mahmoud Abbas simplement prendre exemple sur Ben Gourion en 1948. Restera le troisième acte, la conciliation générale… Pour l’heure, que prière, cela existe même et surtout pour les situations dites politiques qui sont le summum de la gestion collective humaine. Le spirituel au contraire nous continue forcément à l’universel, à reconnaître dans l’autre plus un semblable qu’un différent. Jésus donne le secret de cet « amalgame » : ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. Toutes les formes d’adoption divine nous sont signifiées dans les évangiles. Les nouveaux venus, les inconnus comptent plus que les proches qui ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. Plus exactement, ils ne comptent pas davantage, chacun à pied d’égalité. La mère et les frères de Jésus n’interrompent pas un aparte, l’enseignement ou le discours du moment ne sont pas mentionnés, il s’agit de foule, il s’agit de ce qu’il se passe avec cette foule, entre Dieu et nous. Entre la foule et Dieu. Notre importance pour Dieu, notre lien de Lui à nous

matin

Les faits. Les ambiances.

Le fait des agences de notation. L’Italie dégradée… il est maintenant évident que ce ne sont pas des considérations macro-économiques ou directement budgétaires qui évaluent la capacité des Etats à honorer leur dette, mais bien un risque politique, et qui est apprécié à raison inverse du fonctionnement démocratique des gouvernants. Si la France a été mise en garde il y a six semaines, c’est parce que le changement à l’Elysée est fort possible à horizon de dix mois, et que si Sarkozy est bien noté, les socialistes dont on ne sait encore qui sera le candidat et peut-être le gagnant ne sont pas aussi bien connus, et représentent un risque – par eux-mêmes, puisqu’ils ne sont pas connus. Notamment, la réforme des retraites, revenir sur celle-ci avertissait Standard & Poors, mettrait en cause la note… Les Etats-Unis ont été dégradés, alors même qu’Obama avait obtenu l’élévation du plafond de la dette et entreprenait de faire cracher les banques. L’Italie est dégradée alors que Berlusconi, quoi qu’on pense de lui, avait obtenu la semaine dernière la confiance de chacune des deux Chambres et fait adoter un plan de 50 milliards d’économie (en France, le « plan de rigueur » n’a porté que sur 10 milliards). Il est donc maintenant tout à fait clair que les agences jugent l’ambiance politique et la pérennité ou pas des gouvernants (quand ils sont résolus à serrer la vis) dans chaque pays. Quant aux « investisseurs » (en réalité, ce ne sont que des spéculateurs, investir suppose le blocage des fonds sur tel projet ou telle entreprise, et non pas ces allées-venues d’un jour à l’autre), ce qu’ils constatent, c’est que les Européens ne sont d’accord ni sur l’immédiat : la question grecque, ni sur l’avenir : redoubler d’intégratuion ou plutôt la commencer vraiment…

Je suis saisi de ces changements d’une semaine à l’autre de scène principale et de dialectique. On est passé d’un printemps arabe dont on a même cru qu’il serait contagieux en Europe parce que nous condèrerions combien formelles sont nos démocraties… et loin de nos vœux profonds, tandis qu’au sud de la Méditerranée s’expriment ces vœux… à un psychodrame sur la solidarité entre Etats-membres de l’Union européenne puis à une crainte tous aziluts de al Chine rachetant nos actifs pour nous prêter, et maintenant à une querelle avec les Américains sur le point de savoir qui s’est mal organisé le premier et qui fait le plus d’effort maintenant…

après-midi

Déjeuner avec des cousins traitant des amis russes. Conversation en anglais. De DSK aux hantises américaines des dirigeants russes et de l’ensemble des Russes. Confirmation qu’on préfère à Moscou la grandeur et le rang à la liberté.

à développer

[1] - Esdras VI 7 à 20 passim ; psaume CXXII ; évangile selon saint Luc VIII 19 à 21

lundi 19 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - lundi 19 septembre 2011

Lundi 19 Septembre 2011

… Cafard. Le gâchis, l’immense gâchis tant des personnes, vg. DSK ou NS, que de notre pays avec tant de possibilités et d’occasions, natif ou putatif. L’immensité des décombres, des effondrements sans que rien n’émerge ni idée, ni équipe, ni institution. Souffrances réelles quoique de tant de sortes, physiques, physiologiques, morales… J’ai pitié de cette foule. Prier, partir à la rencontre… [1] notre fragilité, ma fragilité. La réponse selon les textes de la messe catholique de ce jour est limpide, mais sans épanchements sur notre condition : le lampadaire pour que tous ceux qui entrent, voient la lumière… tous ceux à qui Dieu avait inspiré cette décision, se mirent en route pour aller bâtir le temple du Seigneur à Jérusalem… Un Seigneur changeant l’histoire et donc chassant tous nos mal-êtres et malheurs. Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve !... Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes, moissonne dans la joie. Ainsi soit-il !




Le réel, le faire et non les paysages intérieurs, la prière, l’espérance, la confiance, le tout ensemble, l’amour des nôtres et l’engagement à la tâche, journée humaine, journée divine. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car celui qui a recevra encore, et celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il paraît avoir. Le devoir de réussir, de faire, clé de notre transparence à nous-mêmes : oeuvrer. espérer, clé de notre énergie. Foi, chemin du réalisme et du discernement : rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Responsabilité, même du plus infiome - apparemment - de chacun de nous, aujourd'hui, autrefois, demain, tous pour maintenant. Prier. Travailler.





matin

Suis-je en cauchemar ? sur une planète étrangère ? Hallucinant que « la presse » soit déçue de DSK hier, qu’on continue de ratiociner sur un otage de lui-même ou du système, tandis que la zone euro. peut p…, qu’Obama rame et se f… du reste du monde mais lui donne l’exemple : faire cracher au système financier local trois mille milliards de dollars…, qu’au Yémen et en Syrie le dictateur local continue sa boucherie.

Immaturité des « grands » actuels de la politique : qu’est-ce qui est le plus irresponsable, enfantin et nuisible pour le bien commun quand tant de Français attendent : les frasques de D.S.K. ou l’égotisme cynique de N.S. s’accaparant tous les pouvoirs dans une tolérance générale ? L’un pouvait et s’est mis hors course. L’autre peut mais sa solitude inculte gaspille les possibilités données par nos institutions à sa fonction. L’essentiel sur hier soir et en ce moment est que plus de treize millions de Français ont regardé le moment où D.S.K était interrogé, et que c’est le recourd d’audience toutes chaines confondues depuis… 2005. C’est dire l’attente que cet homme avait soulevé, et cette attente est évidemment qu’il nous débarrassât de NS, fantastiques mal donne et malentendus de Mai 2007.

A proportion évidente à droite du doute qui s’y est installé tant sur la manière de NS que sur ses chances de l’emporter au printemps de 2012, la haine pour D.S.K : le papier du Figaro est extraordinaire. Les avocats de Diallo ont hâte de poser des questions à D.S.K. comme s’ils n’avaient pas eu quatre mois pour le faire… le pâle plumitif de Dassault junior (à ne pas confondre avec son remarquable père) cite même pour sa rescousse, Pierre Laurent, actuel secrétaire national du PC…


midi

Sondage auquel je participe en répondant : oui… DSK vous a-t-il convaincu ? 75% répondent : non, moins de 25% sont de mon avis… Il va falloir se débrouiller seul(s).


[1] - Esdras I 1 à 6 ; psaume CXXVI ; évangile selon saint Luc VIII 16 à 18

dimanche 18 septembre 2011

propos tenus par Dominique Strauss-Kahn sur TF1 à Claire Chazal

Inquiétude & Certitudes - dimanche 18 septembre 2011


Dimanche 18 Septembre 2011

Prier d’action de grâce, de vie qu’écoute et amour, d’équilibre et de sens qu’en émerveillement de ce qui – à l’improviste et sur si faible demande de notre part – nous est donné. Respect de ce que d’uatres me disent de leur existence, de leur vie et admiration pour leur tenue de route et leur vérité. Découverte par bribes de ce qui fait la beauté intense, intime de tant d’humains, de tant de vivants, combattant et recevant, tenant et avançant. Ce sont les personnes qui réparent la société. Mais dans chaque vie, le rythme d’ici la rencontre et selon beaucoup de rencontres
[1]. Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse invoquer. Invoquez-le tant qu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, ; et l’homme pervers, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur, qui aura pitié de lui, vers notre Dieu, qui est riche en pardon. Parabole des ouvriers dne la onzième heure, connue comme cela. Lue et entendue à quelques-uns, autour de notre recteur, le Père MLP. Parabole qui est bien celle de la miséricorde, si elle étonne socialement, c’est que nous la résumons trop vite. Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon. Un texte multidimensionnel, la place publique, le maître, un rythme, le prix n’est convenu qu’avec les premiers, il donne aujourd’hui la mesure du prix auquel fut vendu Jésus par Judas : une trentaine de jours de travail, un mois, c’est dérisoire pour une vie humaine, pour notre rédemption, cela correspond au prix d’époque d’un esclave, Jésus esclave, peu de prix. La convention porte sur un maximum, elle n’est plus discutée aux embauches suivantes, elle ne sera plus qu’équitable : je vous donnerai ce qui est juste. Ceux de la dernière heure touchent donc, eux aussi, le maximum. Paradoxalement, on ne les entend pas remercier. Le dialogue fondateur se tient avec les premiers : ils pensaient recevoir davantage. Combien souvent le Christ nous dissuade de nous comparer aux autres dans le regard qu’il a sur nous. Lui qui sortit au petit jour pour embaucher… il se mit d’accord … il les envoya… il en vit d’autres … il leur dit… il sortit de nouveau… il sortit encore, en trouva d’autres et leur dit… Un Dieu actif, un hyperDieu… Le scenario ne décrit pas la vigne ni les hommes au travail, il porte uniquement sur une relation à Dieu, sur les multiples embauches, sur une justice acceptant nos fondements, nos usages, nos contrats, la société que nous avons édifié et qui progressivement subjugue tout. La vigne, ni le champ de blé, ni la pêche. C’est-à-dire un ensemble vivant et solidaire, prolongeant tant d’autres paraboles sur les vignerons homicides ou la vigne avec ses sarments. Leçon spécifique, quoique chaque parabole ait son tréfonds biologique, sa part d’intervention humaine et son sens spirituel. Enfin, les heures du jour, celles de la vie. Et toujours le Royaume des cieux qui n’est pas un lieu, mais se compare bien mieux à une personne. Une personne qui va au-devant de nous et là où nous sommes : à chercher là, sur la place, sans travail. Richesse de ces textes aujourd’hui, trois itinéraires, un Dieu tout autre parce qu’il n’est que miséricorde, insiste Isaïe. La réponse de l’homme, intensément appelé et instrumenté amoureusement par Dieu, se dépassant d’une façon inouïe relativement à ses propres références : je me sens pris entre les deux : je voudrais bien partir pour être avec le Christ, car c’est bien cela le meilleur, mais, à cause, de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. … Paul. Le détail des comportements des deux « parties », Dieu et les hommes, cette parabole-ci.

après-midi

Donné beaucoup de temps à l’appréciation du débat télévisé et de la primaire socialiste. Sans souci de parallélisme mais par souci du bien commun, transcendant la question de savoir qui en aura la charge, j’écris maintenant au directeur du cabinet à l’Elysée, en synthèse de mes critiques, observations et propositions de quatre ans et demi d’un citoyen subissant Sarkozy. Les programmes des autres candidats – chacun auto-proclamé, chacun prétendant rassembler – ne vaut pas la peine d’être étudié, sauf comme boîte à idées. Je distingue cependant Marine Le Pen qui est moins nocive que le couple Sarkozy-Guéant puisque c’est ce couple qui a mis au pouvoir les idées et simplismes du Front national. Il esst évident que la pestiférer est irréaliste, ce fut le cas des communistes français et d’ailleurs pendant cinquante ans. Il y a un électorat commun entre la droite parlementaire, animée par Sarkozy et la droite non représentée ou si peu dans les assemblées locales. Prenons-en acte. C’est d’ailleurs cela seulement qui fera réémerger un « centre ». Si celui-ci avait quelque existence préalablement à une querelle des chefs, il y aurait une primaire entre Borloo, Morin et Bayrou au moins, peut-être Boutin.

J’ai deux sympathies dans cette campagne, mais sans incidence de jugement ni d’option politique : Dupont-Aignan, malgré ses thèses anti-Europe et anti-euro. parce qu’il est le seul se réclamant encore du général de Gaulle à avoir fait sécession de l’U.M.P. et du sarkozysme. Il est honnête personnellement, c’est un appel à la probité de vie que de voter pour lui au premier tour. Christine Boutin, ridiculisée souvent, a deux cautions à mes yeux, la première est qu’elle reconnaît sa dette de naissance à la politique, Raymond Barre, et la seconde, la participation à son cabinet d’un clerc, le Père Petitclerc (justement), dédié aux quartiers et aux banlieues difficiles. La référence chrétienne doit-elle figurer dans la Constitution européenne ou dans une proposition politique – explicitement ? je ne le pense pas, cf. de Gaulle, chrétien à la manière de nos rois, et discret à titre personnel, distinguant la fonction publique (il ne communiait jamais dans une cérémonie publique) et sa vie privée, quant au spirituel. Je suivrai particulièrement son programme et surtout les réactions qu’elle suscitera.

Evident apport du Parti socialiste à notre vie publique. En 1981 et avec François Mitterrand, il apporte l’alternance des équipes, des personnes au pouvoir, et il ratifie nos institutions, celles voulues par de Gaulle mais promises à la révision par les opposants de 1958 à 1981. Cette fin d’été, les primaires à ciel ouvert, auxquelles – à l’américaine – sont conviés tous les électeurs inscrits. Face à cela, les autres concurrents dont aucun n’a par lui-même une autorité morale transcendante, ne peuvent exister que par une qualité de proposition et une tenue personnelle d’exception : ce n’est pas encore visible. Face à ces deux postures d’opposition, le pouvoir en place a le choix de son champion : le président sortant, le Premier ministre actuel, Alain Juppé joker, patiné par les épreuves mais déjà connu dans l’exercice du pouvoir. Le président sortant pour reprendre la main peut faire deux choses : 1° un appel à la constitution d’une Europe tout autre et puissament structurée, s’appuyant sur les peuples et non sur les Etats, 2° nationaliser le système bancaire et concerter une prise en main semblables dans les autres Etats-membres qui ne l’ont pas encore décidé, et peut-être pour mieux « faire passer » cela à droite, européaniser les statuts, les pratiques, et surtout les contrôles. Il est probable que Sarkozy fera le 2°. Mais seul le 1° porte l’avenir et nous fait réintégrer le jeu mondial, pour l’avantage de tous, et le nôtre, ce qui n’est pas accessoire.

Elément fondamental – et fondateur du nouveau cours, dont beaucoup pourra se déduire, et sans doute consensuellement si c’est mené et exprimé, voulu avec intelligence – que je ne parvenais à me formuler jusqu’il y a très peu. Je dois mon énoncé maintenant à Dominique de Villepin dont je prends le contre-pied dans son mime qu’il croit « gaullien », notre vieux pays… Non, la France est nouvelle parce qu’elle s’est ethniquement métisssée autant que la Gaule s’est romanisée, et que ses structures mentales se sont enrichies, non plus d’une sorte d’acquiescement universel à la philosophie des lumières, à la révolution française et au droit des gens (1789 à 1919) mais de l’adhésion des immigrants, pour la plupart ses anciens sujets coloniaux. Ce que nous avons perdu en souveraineté, nous fait prendre conscience de la vérité, plus grande que jamais, de l’affirmation de Renan : la langue (c’est-à-dire l’esprit et la structure mentale) et le projet d’avenir commun. La France est donc plus française que jamais en tant que système de vie collective, la crise la réveille et la ramène aux grands choix de la Libération, eux-mêmes fruits d’une singulière maturation du Front populaire et des aspects sociaux de Vichy : le sens de l’Etat, la participation, la planification, le service public, l’aménagement du territoire. Notre pays est neuf, les ingrédients ont changé mais pas le moule. Le moule, ce sont notre géographie et notre histoire. L’éducation civique, ce n’est pas l’explication des institutions ou l’exhortation au savoir-vivre ou à la tolérance des différences, ce sont l’histoire et la géographie françaises données de façon neuve et totale, c’est-à-dire en y intégrant cette « plus grande France », sans sens territorial et tout en acception spirituelle.

Point marquant et symbolique, introduisant à une mise en cause de la responsabilité de tout président sortant : inventaire critique de toute la législation et la réglementation édictées depuis Mai 2007, passage au crible suivant des critères de conformité à la tradition française, à notre esprit, avec également examen du respect des formes en esprit et pas seulement littérameent. Puisque d’une part Sarkozy s’est attribué de fait le pouvoir législatif et que d’autre part une grande partie de ce qui a été d’ordre public est dangereux pour les libertés, pour la séparation des pouvoirs, pour le fonctionnement de nos principales institutions. Sous couvert de réforme, la France n’a jamais autant « réactionnaire » depuis la Restauration de 1814-1830 et Vichy. Sarkozy, sans doute formellement légal, mais si souvent illégitime spirituellement.


soir

D.S.K. sur TF1 interrogé par Claire CHAZAL, deux grands professionnels. Il y a six mois, très prévenu contre lui, j’avais trouvé solide et habile son moment télévisé. Aujourd’hui avec des sondages lui interdisant, selon le libellé même des questions, toute candidature à l’Elysée et même tout retour en politique, je l’ai trouvé très bon. Il n’a pas refusé d’entrer dans les détails des questions sur ce qu’il s’est paassé au Sofitel le 14 Mai – sans impudeur et avec parfois cependant un ton d’enfant qui regrette parce qu’il s’est fait piquer et qu’il lui faut bien donner l’impression qu’il a compris et ne le fera plus, c’était la seule séquence, mais elle s’est répétée, où il avait quelque chose de faux et de joué. Il s’est fondé sur le rapport du procureur pour se faire croire plus qu’en exposant personnellement les faits, qu’on ne connaît toujours pas sinon qu’il assure que la relation n’était ni violente ni tarifée. Il a bien dit ses regrets, mais cela ne faisait pas très adulte ni mature : il est vrai que ce qu’il lui est reproché n’est ni adulte ni mature. Il a su dire son souhait d’une victoire de la gauche mais surtout qu’il avait manqué son rendez-vous avec les Français. Il m’a convaincu sur deux points, le premier qu’il n’a jamais joué de sa position, du fait qu’il avait du pouvoir ou était au pouvoir, pour… et cela me paraît sincère et vrai : il a un charme personnel et de l’épaisseur, et le second point – décisif pour l’avenir – est que, s’il avait été candidat, il aurait été bien meilleur, et de beaucoup, que n’importe quel autre des candidats possibles qui se soumis à l’étude du téléspectateur jeudi soir. Parce qu’il a une tout autre vue des questions, qu’il dit très bien et globalement la situation dans laquelle les Européens se trouvent : en gros, la mondialisation et l’uniformisation du monde se sont faites à leur détriment, et leurs gouvernants ne sont à la hauteur ni dans la conception ni dans l’exécution.

Pour l’avenir, avec le temps, il retrouvera toutes ses chances de carrière politique et même vers l’Elysée, surtout si Sarkozy l’emporte à nouveau. Je compte lui écrire et lui citer le précédent majeur, auquel font irrésistiblement penser son timbre de voix et sa présence physique d’homme enveloppé, posé et sérieux : Pompidou et « l’affaire Markovic ». Non qu’il faille entrer dans la thèse du complot pour lui, mais Pompidou a survécu politiquement alors que sa femme était – pour le parquet – convaincue de parties fines avec le commanditaire, sinon le partenaire de l’assasinat d’un des acteurs de ces parties… Survie qui dû beaucoup au souhait de la droite de se trouver un champion que n’a jamais été de Gaulle. Retour que Strauss-Kahn devra, forcément, aux insuffisances des candidats puis des gouvernants socialistes.

Bayrou devient une ombre petite et évanescente ce soir quand le compte est donné de son « université d’étét ». Aucune image de foule, aucun son de foule, peu de phrases que puissent retenir pour quelques secondes d’antenne le commentateur. Nous sommes en guerre, il nous faut une majorité centrale. Il a été l’homme d’un instant, c’est-à-dire d’une dizaine de jours, a sans doute joué convenablement ces dix jours, mais n’a pas su jouer l’entre-deyx-tours. La logique aurait été soit la création d’un nouveau parti en binôme avec Ségolène Royal, mais les binômes … Pasqua et Villiers en 1998 après les élections européennes, soit… je ne vois pas. Le centre n’a au fond eu qu’un élu, VGE, et même en position élyséenne, ce dernier n’a pas résisté à la coatition des oppositions de droite et de gauche. Avce Ségolène, il y avait le point commun du changement de mode de scrutin, que les Français auraient accepté au contraire des Anglais il y a quelques semaines.

D’importance, le nouveau revers de Merkel, dont les amis ne reconquièrent pas Berlin. Son gouvernement est présenté comme faible. Un des atouts français sera certainement au printemps 2012 que nos dirigeants seront les premiers renouvelés et auront en face d’eux des partenaires en difficulté, mais cet avantage théorique est faible si l’on consdière qu’un gouvernement en campagne électoale aura tendance à tout bloquer, mais certainement pas à avancer selon des propositions étrangères.

[1] - Isaïe LV 6 à 9 ; psaume CLV ; Paul aux Philippiens I 20 à 27 ; évangile selon saint Matthieu XX 1 à 16

samedi 17 septembre 2011

Inquiétude & Certitudes - samedi 17 septembre 2011

Samedi 17 Septembre 2011

La mort et la vie… les vivants et les morts… Le silence. L’accueil à l’instant où commence l’étreinte amoureuse, transmutant le regard, la chair et le ssourire, ce que l’autre voit de nous, en ressent, ce que je ressens et regarde, l’accueil-communion. Instant et durée vécu quand meurt devant moi qui suis là, celui que j’aime, que j’ai aimé, qui m’aima, communion-accueil de ce qu’il se passe et nous concerne ensemble intensément. Alors l’unité de soi, l’unité ressentie de l’autre, la simplification nue à l’extrpême, n’être que ce qui est vécu, que ce que je vis, que ce qu’elle, que ce qu’il vit, la mort, l’étreinte, rien que cela… rien que… Je viens d'arriver de… où je viens de mettre en terre Maman. Elle s'est éteinte doucement, et lentement. Nous avons pu être auprès d'elle, M… et moi-même, en ses dernières minutes.La mort est le miracle de la vie, puisqu'elle ouvre sur la vie. Je le reçois d’un ami et compagnon d’enfance, total… l’après-midi de la veille, j’avais lu l’indicible d’une correspondante presque quodiennement attentionnée et dont je ne connnais pas encore le son de la voix : Je vais aller cette après-midi aux funérailles de ma mère. N’ayant jamais pu lui « parler » ….. je lui ai fait une dernière lettre que je lui mettrai dans sa tombe. J’appréhende quelque peu. J’ai pu parler des affreuses relations familiales au prêtre qui célébrera et suis soulagée. De celle que je rencontrai si jeune et jolie fille, il y aura bientôt trente ans, le message déjà rétrospectif : Maman s'est éteinte le 6 aout à Paris, l’enterrement a eu lieu le 11 août dans l'intimité à….Une autre messe sera célébrée en l'église d’Auteuil en octobre. Tristesse. Les pierres tombales, ma mère qui me dicte l’inscription que nous y mettrons et qui se reprend du matin pour la veille : a quitté tous les siens, est retournée près des siens, et aussi la confidence de ses derniers mots peu avant le temps de l’apparente non-connaissance : ce soir, j’ai des idées noires. Le sourire restait si clair. Marguerite, en fin d’après-midi, hier, sans préambule, te dire quelque chsoe, Papa, elle veut la confidence. Elle me dit : merci. Nous avions seulement vécu les minutes, les jours, les années précédentes, bientôt sept, sans rien de saillant. Merci.



Jaillissements. Prière, silence, les yeux qui se ferment, que nous fermons, les nôtres, les yeux de … Venez dans sa maison lui rendre grâce, dans sa demeure chanter ses louanges, rendez-lui grâce et bénissez son nom.
[1]… Priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Une tierce présence entre qui nous aimons… vivant ou mourant, mort ou ici… et moi, nous, vous, tous ensemble… en présence de Dieu qui donne la vieà toutes choses, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une si belle affirmation… Celui qui fera paraître le Christ au temps fixé, c’est le Souverain unique et bienheureux, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le seul qui possède l’immortalité, lui qui habite la lumière inaccessible, lui que personne ne peut voir. … Et il a habité parmi nous. Parabole du semeur, l’autre manière de dire et vivre, et réfléchir celle du grain de blé et de sa fécondité conditionnelle… enfin du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté du fruit au centuple. Oui, nous ne sommes que terre, mais là et en cela est notre éternité. Jésus, accessible, entendu par ses contemporains, sinon compris, esquisse à grands traits, chacune de nos existences dans son éventualité de bonheur ou de stérilité : ceux qui sont au bord du chemin… ceux qui sont dans les pierres… dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie et ne parviennent pas à maturité. Je sais que des siècles durant ou bien des « gens » aujourd’hui, frères et sœurs, peut-être par excès d’attention et trop peu de prière, s’interrogent : où suis-je ? au bord du chemin, dans les ronces ? et alors ? je ne m’interroge pas sur mon état et sur ma situation, je suis sûr d’être sauvé, je regarde la main qui sème en moi, au-dessus de moi, quel que soit mon terrain, il saura le racheter et de celles qui sont pleurées et accompaagnées ces jours-ci, et de Claire qui souffre et pour laquelle nous luttons, Dieu, son Christ, fera la gerbe, le bouquet, le fruit de la persévérance. Il nous a faits et nous sommes à lui.

au réveil

Le débat d’avant-hier. Sans doute, en compagnie de ceux qui – peut-être – nous dirigeront demain, serons nos mandataires. Mais, dans la crise que nous vivons à tous égards, où se détériorent pas seulement les gestions, pas seulement le collectif mais faute de ces gestions et de ce collectif, les familles et même les psychés personnelles, sauront-ils ces dirigeants vivre et non théoriser, écouter, accueillir, comprendre les questions en termes de vie, d’existence, de productions erronnées d’hommes, de femmes, de systèmes qu’il faut complètement reprendre et ajuster à nos fins humaines et sociales ? Je prie pour que cela soit. En douter, c’est déjà l’empêcher. Mais comment y contribuer ?

Pour ma part, ce que je souhaite qui soit fait et dont je ne retrouve jusqu’à présent rien ou presque, nulle part…:
1° appel à l’Europe, bien davantage d’Europe et tout autrement. Un nouvau traité, le président de l’Europe élu pour une durée appréciable, au suffrage universel direct de tous les citoyens européens réunis en une seule circonscription. Pouvoir pour ce président de convoquer le referendum dans les matières préveus par le traité. Elergence d’une citoyenneté distincte des nationalirés conférées par les Etats-membres : cas des populations migrantes (Roms, etc…) et cas des immigrés voulant l’Europe parce qu’ils ne veulent plus ou ne peuvent plus vivre dans leur pays d’origine, se trouvant en situation comparable d’un Etat-membre à l’autre qui les accueille, et posant des problèmes d’intégration analogues, citoyenneté représentée en tant que telle au Parlement. La gouvernance économique sera aussi coupée de la démocratie que l’est la Commission actuellement, si elle n’est pas sous contrôle et animation poltiique, donc d’un président de l’Europe. Le système actuel de la Commission, du Conseil et du Parlement, en revanche, est original et il faut le conserver, c’est un partage des fonctions législatives, délibératives et exécutives entre trois organes, l’un élu par le peuple, l’autre représentant les gouvernements des Etats, et le troisième élu par le Parlement et par les Etats ensemble. C’est original, cela fonctionne très bien. La lacune, c’est que l’Europe n’est pas unie et qu’elle n’est pas visible en tant que telle dans le monde et pour ses ressortissants ;
2° réinstauration de la planification à la française. Instances de concertation et de conciliation économique et sociale. Instances de prévision et d’engagement. Le plan quinquenal, durée d’une législature, préparé par chaque parti ou coalition avant le renouvellement de l’Assemblée nationale, adopté dès l’ouverture de la législature et assorti d’un budget de l’Etat quinquennal pour les grandes massres

Dans ce cadre européen et français restauré ou institué, ce qui est latent un peu partout aura sa meilleure place :
3° non-cumul des mandats, nouveau passage devant l’électeur d’un ministre démis s’il veut revenir au Parlement
4° comptabilisation du vote blanc en tant que tel et quorum de participation (façon unique pour le vote blanc de peser) pour quelque scrutin que ce soit, faute duquel la décision (élection, vote de texte) n’est pas valable
5° principaux remèdes à la crise, qui sont connus depuis l’automne de 2008 :
. nationalisation temporaire et ad hoc des banques,
. retour du système bancaire à sa vocation de transformation des dépôts en investissements dans l’économie,
. protectionnisme européen et révision de l’accord de Marrakech pour que ce protectionnisme et donc des négociations tarifaires par grandes zones d’homogénéité sociale,
. taxation de toute spéculation institutionnelle ou personnelle
. réforme fiscale très travaillée, consensuelel, boîte à idées
6° retour à une culture du service public dans la conduite économique et sociale du pays, et du sens de l’Etat dans les carrières dédiées au bien commun
7° aménagement du territoire qui va avec le service public, outil principal d’égalité des chances
8° refus du communautarisme quel qu’il soit
9° sortie de fonctions dirigeantes dans la vie publique et dans l’entreprise : le quitus
etc…


fin de soirée

Soirée moules-frites de l’école de notre fille. Milieux modestes, cité-dortoir, mais encore très rurale et pavillonnaire, Bretagne méridionale, la moyenne de revenus par foyer serait de 1300 à 1500 euros. – Un des pilier de l’animation de l’école (privée, catholique diocésaine). Avez-vous regardé l’émission de jeudi soir, la primaire socialiste ? … Oui … Zappé… Oh, non ! non ! intégralement. Alors vous allez voter le 9 Octobre ? Bien sûr que non ! On est dépassé, plus personne ne dirige, on ne peut pas s’en sortir seul. Il faut quelqu’un qui ait du leadership et qui fasse bouger les lignes, que la France fasse bouger les lignes. Sarkozy manque peut-être de perspective, mais il a de la volonté. – Il n’a pas fait avancer du tout l’Europe… - Au contraire, depuis cinq ans, c’est lui. Je le croyais comme catholique, il est vrai qu’il est retraité de quelque chose dans la certification financière… centriste ou bien de gauche. Il est encarté U.M.P. et depuis longtemps. Mais si Sarkozy ne se présente pas, parce que vraiment… Mon choix, alors, c’est Juppé… Vous ne pensez pas que Fillon sera choisi par l’appareil, qu’il tient.



La veille, un de mes médecins. Ce qu’il faut c’est de l’espérance, tenez ce que disait Dominique de Villepin. – A la poste, il y a deux mois, un ancien employé de la Banque de France et communiste, propagandant le livre de Dupont-Aignan : contre l’euro.

Mes commensaux de ce soir ne parlent pas politique, personne ne s’avoue, comme si l’on était en dictature, mais ce semble notre tempérament depuis longtemps, du moins les Français « de souche », que Michel Jobert, venant du dehors (né près de Volubilis au Maroc) caractérisait comme fait d’occupations successives et nous ayant engagé à dissimuler tandis que nous subissons.


[1] - 1ère lettre de Paul à Timothée VI 13 à 16 ; psaume C ; évangile selon saint Luc VIII 4 à 15