Expulsions ! manifestation place de la Résistance à Saint-Denis-
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Sent: Monday, June 10, 2013 9:47 PM
Subject: [Resistons rezo] St-Denis contre les expulsions : manif le 12 juin17h30
MANIF LE MERCREDI 12 JUIN À 17H30 PLACE DE LA RÉSISTANCE, Métro Porte de Paris (ligne 13)
LA POLICE CHASSE LES EXPULSES
Nous, collectif Guantanamo, habitant-e-s du 50 rue Gabriel Péri à St-Denis (93), avons été expulsé-e-s de notre
immeuble le 7 juin 2013 sans que nous soyons averti-e-s par un arrêté préfectoral. Nous avons essayé de
renouer le dialogue avec la mairie pour que le volet social soit ouvert pour tou-te-s les habitant-e-s ou
même pour que nous soyons hebergé-e-s tou-te-s ensemble en hôtel social à Saint-Denis. Malgré le soutien
des associations, la mairie n'a pas voulu nous recevoir, même si Stéphane Peu, que nous avions vu devant
l'immeuble dans la matinée, nous avait dit qu'il nous recontacterait en vue d'être reçu-e-s à la mairie de
Saint-Denis. Sans succès. La mairie a fermé ses portes en début d'après-midi. Nous avons établi une liste
des noms de tous les habitant-e-s qui avaient besoin d'un hébergement d'urgence, pour les transmettre aux
services de l'Etat responsables (DRIL et préfecture) et à la mairie pour qu'elle soutienne notre démarche,
mais personne n'a pris ses responsabilités. Donc vendredi soir, une vingtaine de personnes se retrouvent àla
rue.. Depuis , nous avons décidé de camper sur le parvis de la mairie de Saint-Denis parce que nous n'avons
nulle part où aller pour dormir.. Alors que quand le 39 rue Gabriel Péri a pris feu, la ministre du logement
Cécile Duflot a promis qu'il n'y aurait plus d'abandons des expulsé-e-s dansla rue.
UN TOIT POUR TOU-TE-S EST UN DROIT !
Le campement s'est tenu dans la nuit de vendredi à samedi dans les deux tentes appartenant au
festival dela mairie. Les personnes du festival sont venues nous dire dans la journée que nous pouvions y
passer la nuit suivante parce qu'ils n'en avaient pas besoin avant dimanche matin. La mairie a demandé à la
préfecture de nous envoyer des policiers pour nous expulser. La préfecture a validé et les forces de l'ordre,
plus d'une vingtaine de policiers, sont arrivés vers 20h “sur ordre de la mairie pour réquisitionner”la zone..
IIs ont mis une partie de nos affaires dehors pendant que nous faisions une réunion dans l'une des deux
tentes. Puis ils ont fait venir des agents de sécurité pour empêcher l'accès au périmètre. Ils ont aussi vidé et
démonté les bâches qui entouraient les tentes. Puis nous sommes partis en manifestation dans la ville, rue
Gabriel Péri, Place dela Résistance. Nous avons passé la nuit à ciel ouvert sur le parvis de la mairie
.
LES HABITANT-E-S DU 50 RUE GABRIEL PÉRI APPELLENT LES HABITANTS-E-S DE SAINT-DENIS
ET D'AILLEURS À NOUS REJOINDRE DANS NOTRE LUTTE !
Nous revendiquons l'ouverture d'un volet social pour toutes et tous, l'attestation de reconnaissance de
domiciliation des habitant-e-s dans l'immeuble du 50 rue G. Péri et la régularisation pour toutes et tous les
sans-papiers.. L'Etat, Plaine Commune et la mairie doivent prendre leurs responsabilités dans notre cas
comme dans tous les cas. La rénovation des quartiers anciens et dégradés ne concerne pas que Saint-Denis
mais beaucoup de communes... Qu'on soit squatteur-euse, propriétaire de son logement ou locataire, on est
tou-tte-s concerné-e-s !! A qui le tour ?
NOUS APPELONS LES HABITANT-E-S DE SAINT-DENIS À NOUS REJOINDRE POUR UNE GRANDE MANIFESTATION POUR LE RELOGEMENT ETLA RÉGULARISATION
Collectif 50 rue Gabriel Péri (Guantanamo) et leurs soutiens
MERCREDI 12 À 17H30 PLACE DE LA RÉSISTANCE, Métro Porte de Paris (ligne 13)
Nous, collectif Guantanamo, habitant-e-s du 50 rue Gabriel Péri à St-Denis (93), avons été expulsé-e-s de notre
immeuble le 7 juin 2013 sans que nous soyons averti-e-s par un arrêté préfectoral. Nous avons essayé de
renouer le dialogue avec la mairie pour que le volet social soit ouvert pour tou-te-s les habitant-e-s ou
même pour que nous soyons hebergé-e-s tou-te-s ensemble en hôtel social à Saint-Denis. Malgré le soutien
des associations, la mairie n'a pas voulu nous recevoir, même si Stéphane Peu, que nous avions vu devant
l'immeuble dans la matinée, nous avait dit qu'il nous recontacterait en vue d'être reçu-e-s à la mairie de
Saint-Denis. Sans succès. La mairie a fermé ses portes en début d'après-midi. Nous avons établi une liste
des noms de tous les habitant-e-s qui avaient besoin d'un hébergement d'urgence, pour les transmettre aux
services de l'Etat responsables (DRIL et préfecture) et à la mairie pour qu'elle soutienne notre démarche,
mais personne n'a pris ses responsabilités. Donc vendredi soir, une vingtaine de personnes se retrouvent à
rue.. Depuis
nulle part où aller pour dormir.. Alors que quand le 39 rue Gabriel Péri a pris feu, la ministre du logement
Cécile Duflot a promis qu'il n'y aurait plus d'abandons des expulsé-e-s dans
UN TOIT POUR
Le campement s'est tenu dans la nuit de vendredi à samedi dans les deux tentes appartenant au
festival de
passer la nuit suivante parce qu'ils n'en avaient pas besoin avant dimanche matin. La mairie a demandé à la
préfecture de nous envoyer des policiers pour nous expulser. La préfecture a validé et les forces de l'ordre,
plus d'une vingtaine de policiers, sont arrivés vers 20h “sur ordre de la mairie pour réquisitionner”
IIs
tentes. Puis ils ont fait venir des agents de sécurité pour empêcher l'accès au périmètre. Ils ont aussi vidé et
démonté les bâches qui entouraient les tentes. Puis nous sommes partis en manifestation dans la ville, rue
Gabriel Péri, Place de
.
LES HABITANT-E-S DU 50 RUE GABRIEL PÉRI APPELLENT LES HABITANTS-E-S DE SAINT-DENIS
ET D'AILLEURS À NOUS REJOINDRE DANS NOTRE LUTTE !
Nous revendiquons l'ouverture d'un volet social pour toutes et tous, l'attestation de reconnaissance de
domiciliation des habitant-e-s dans l'immeuble du 50 rue G. Péri et la régularisation pour toutes et tous les
sans-papiers.. L'Etat, Plaine Commune et la mairie doivent prendre leurs responsabilités dans notre cas
comme dans tous les cas. La rénovation des quartiers anciens et dégradés ne concerne pas que Saint-Denis
mais beaucoup de communes... Qu'on soit squatteur-euse, propriétaire de son logement ou locataire, on est
tou-tte-s concerné-e-s !! A qui le tour ?
NOUS APPELONS LES HABITANT-E-S DE SAINT-DENIS À NOUS REJOINDRE POUR UNE GRANDE MANIFESTATION POUR LE RELOGEMENT ET
Collectif
MERCREDI 12 À 17H30 PLACE DE LA RÉSISTANCE, Métro Porte de Paris (ligne 13)
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