Lundi 3 Juin 2013
Hier soir
Des films qui eurent leur succès et plus, « à mon époque » et je me demande comment maintenant : ni rythme, ni intrigue, ni images, ni budget… La course à l’échalotte avec BELMONDO, ce que fut la commedia del arte (telle qu’elle est maintenant caricaturée) à MOLIERE, puis les zozos font l’Espagne… à pleurer de nullité. Sommes-nous aujourd’hui les héritiers de cela ? mais il y avait eu des années 30 à 60, les films à thèse, le cinéma d’auteurs, l’inoubliable noir et blanc, les jeux de la lumière et du clair-obscur à l’écran. Tout à l’heuren en salle avec notre fille, procédé PIXAR que je crois un studio français à son origine, Epic [1], intrigue simple mais donnant lieu à des images superbes, un peu de suspense, du mélo. Mais surtout du rythme et de la couleur, les deux splendides, un monde nu minuscule mais humanoïdes ou humain même, les oiseaux chevauchés, l’homme « grandeur nature » bienfaisant et une science qui est d’abord curiosité et talent individuel. Et puis cette technique que j’ai d’abord compris avec les animations de Barbie, numériser les jeux d’acteurs, le film d’abord tourné « normalement » puis retouché.
Marguerite m’entraine dans le chenil, je comprends, anniversaire de la mort de notre chienne, empoisonnée oar un anonyme avec un oriduit interdit à la vente depuis 2008, auquel ses deux fils avaient échappé la semaine précédente. Pourquoi elle…elle ne faisait rien. Alors Dieu donne et reprend… Qui peut répondre ? sinon que je pleure notre chienne comme elle. Elle assure que ce ne peut être notre chienne, que rien n’est vrzi. Grâce de l’enfance, rien ne dure, mais la blessure ne se ferme pas. Il y en aura d’autres, cela n’enlève rien à celle-là. Je lui parle de mon frère aîné, son fils, le cadet de huit ans, son âge, à peine moins, mort accidentiellement. Elle ajoute alors : et sa femme aussi ! elle sait. Rachel… Les films qu’elle regardait et que j’ai pris avec elle lui apprennent la contre-attaque féminine, toute physique, aux assauts masculins, l’ajustement au bon endroit.Même registre, elle va apprendre le pouvoir de la femme sur l’homme par la nudité. Tout cela est positif. Je vivais dans l’ignorance de tout : totale. Mes sœurs ?
Ce matin, je restais dans la logorrhée présidentielle, plusieurs « grands » discours par semaine, d’un laboratoire pharmaceutique à une assemblée juive, des communiqués et conférence de presse franco-allemans aux dires sur la relation avcec l’Afrique. Comment rester adéquat, nécessaire et pas superflu ou banal ou mauvais à un tel rythme ? comment méditer, comment travailler à fond, au bureau, seul devant ce qui est rapporté ? comment ressentir la dialectique des esprits, les concitoyens, les administrés, pas tant les électeurs, les grands partenaires du patronat ou des gouvernements étrangers ? la maturité tardive, sur le tas ? mais cela se ressent dans un peuple quand le dirigeant est perçu comme réfléchi, profond, en communion. Non en réaction. En projet de fond, progressivement dévoilé, et non pas un déversement préalable puis l’immobilité dans la pose de pédagogue selon ce qu’en croient ceux qui ne le sont pas ? . Et je songeais à nos papes, l’actuel notamment… mais est-ce notre siècle, je suis terrorisé par la livraison ce soir de Zénit. Le goût du sensationnel, une première dans l’Histoire, une adoration planétaire [2], avec intermèdes de lecture ou de musique. Nabuchodonosor et les trois saints dans la fournaise pour ne pas s’être incliné quand divers instruments de musique ont retenti : bien entendu je respecte ce que des miliers et des millions de gens font en exercices de ce genre, mais autant que je respecte tout croyant en prière. Et des tweets, la prière juive et la prière musulmane, et ces deux dernières me paraissent en l’espèce plus déterminantes pour celles et ceux qui s’y adonnent. Puis des tweets : pauvres aphorismes [3]. Allons-nous tomber dans cette affliction ? cette addiction ? La course aux chiffres, 100.000 pélerins place Saint-Pierre poour les soldats italiens, tombés en mission de maintien de la paix, soit… mais nous sommes déjà tellement usés, secs. Témoigner ? mais parler et dire publiquement en continu ? – Sans doute, y a-t-il ces mouvements involontaires qui nous font tomber à genoux ou pleurer. Y a-t-il la réalité spirituelle. Doit-elle être communiquée. Pontificat trop médiatisé dans son intimité et pas assez perçu encore dans son mouvement. Les médias, mais aussi l’usage qui s’en prend, n’y aident pas.
Le discernement qui nous manque… cette tranmission d’un éditorial d’une association d’officiers de réserve, référence et démonstration HUTTINGTON, et l’hiver islamiste pour le printemps arabe [4]. On ne peut plus répondre quand l’ancrage st ainsi fait : l’anticommunisme avait du fondement, sauf que le système s’est effondré nous appelant à un autre manichéisme. L’antii-islamisme confondu aussi avec l’anti-arabisme n’a de fondement que si l’on considère les extrêmes, or les extrêmes il y en a eu et il y en a autant chez nous. Ou si l’on est raciste. Mais que ce devienne, sinon la doctrine officielle pour notre défense, du moins l’ambiance inellectuelle chez nos officiers ? La suite de l’Histoire contemporaine doit se faire à tous. Surtout en ce moment. Les haines sont le contraire de cette mondialisation qui nous tue parce que celle-ci n’est qu’économie et finances. Elle devrait au contraire refléter l’analogie de tout homme avec tous les hommes en tout temps et lieu. Les femmes quand elles le sont vraiment nous font mieux comprendre l’universalité du cœur et des vœux. La mondialisation doit être là, le rite y aide-t-il comme cet après-midi ?
Ce matin
Prier… [5] au XIXème siècle, ces martyrs brûlés vifs en ouganda, par ordre royal, dont le chef des pages de celui-ci : c’est du Sébastien sous je ne sais quel empereur romain… ce Jésuite inconnu, Jacques BERTHIEU, fusillé après vongt ans d’apostolat donc de fondation à Madagascar. Ces martyrs ne sont pas à considérer relativement à leurs bourreaux, pour nous donner une raison de plus de haïr ou de nous considérére supérieurs, comme si la colonisation n’avait pas assez produit en ce domaine, mais ils sont à regarder pour eux-mêmes (ainsi que beaucoup d’administrateurs coloniaux), c’est-à-dire dans leur fidélité, et aussi dans leur amour de leur pays, le leur de naissance ou d’adoption, cf. les moines de Tibeïrine, mainfestement restés malgré peur et hésitations longtemps, par amour du village construit autour du monastère… Tobie (senior) a failli être de ce genre, qui craignait Dieu plus que le roi, enlevait les corps de ses frères asssassinés, les cachait dans sa maison et les enterrait au cours de la nuit. Le saint patron des fossoyeurs… Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste. … Côté bourreaux maintenant, pas à notre initiative, pas selon nous, mais selon le maître de la vigne. De nouveau, il leur envoyé un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’insultèrent. Il en envoyé encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres… Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le et l’héritage va être à nous ! Fécondité des martyrs : la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux. Et Jésus, patron des martyrs. Ils avaient bien compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. Les vignerons homicides, sans doute le travail, mais plus que la paye, l’héritage. Jésus rappelle qu’il est le Fils. L’évangéliste, selon Pierre, sensible à la foule et à ses mouvements : l’étudier. La foule protège Jésus longtemps, elle intimide la hiérarchie déicide en puissance (mais oar ignorance, ils ne savent pas ce qu’ils font, quand bien même Jésus s’est tué à le leur répétér, c’est bien le cas de l’écrire). Regarder aussi les paraboles par exploitation d’une image, non par le contenu : la vigne, la pêche, le blé hantent Jésus. Quelles seraient ses paraboles aujourd’hui ? Le récit de ses rencontres (lister) en dit autant ou plus. Les paraboles disent la relation de nous à Dieu, les rencontres celles de Dieu à nous. Inépuisable Ecriture, mais seuil de la prière, du tête-à-tête nous mettant paradoxalement tout autant dans l’universel.Tobie et sa manière de vivre… Tobie quitta aussitôt sa place à table ; sans même avoir commencé son repas, il se rendit auprès du corps. Il le prit et le porta en cachette dans sa maison, afin de l’nsevelir discrètement apès le coucher du soleil. Lors qu’il eut caché le corps, il mangea son pain dans le deuil et la crainte, en se rappelant cette ârole du Seigneur transmise par le prophète Amos : Vos fêtes seront changées en deuil et en lamentation. Au coucher du soleil, il sortit enterrer le mort. Quand la prière en acte devient réflexe, qu’elle passe avant tout. L’attente du coucher du solei, tandis que le repas reste intact sur la table. Prière d’attente, veille du mort, sollicitude pour le corps. Le silence. La parole de Tobie avait été la convocation à un festin. La réponse des sproches, comme à Job, est la critique. Jugement de l’écrivain sacré : durant sa déportation, il ne quitta jamais le chemin de la vérité.
[1]- A partir de 6 ans
L'histoire d'une guerre insoupçonnable qui fait rage autour de nous. Lorsqu'une adolescente se retrouve plongée par magie dans cet univers caché, elle doit s'allier à un groupe improbable de personnages singuliers et pleins d'humour afin de sauver leur monde... et le nôtre. réalisateur Chris WEDGE - acteurs filmés pour la numérisation par conversion des images
[2] - Heure d'adoration planétaire de Jésus-eucharistie - En communion avec le pape François
Anita Bourdin
ROME, 2 juin 2013 (Zenit.org) - Le pape François a présidé une heure d'adoration silencieuse de Jésus présent dans le Saint-Sacrement de l'eucharistie, ce dimanche 2 juin, de 17 h à 18h, en communion avec les diocèses et les paroisses du monde, unis dans cette adoration, quel que soit leur fuseau horaire. L’évènement est une première dans l’histoire de l'Eglise et il s'inscrivait dans le cadre de l'Année de la foi.
La prière devant le Saint-Sacrement exposé sur l'autel de la confession dans l'ostensoir de Saint-Pierre aux rayons d'or et à la lunule cerclée de bleu a cependant été rythmée de temps à autre par des chants et des lectures bibliques et des méditations des derniers papes, au son de la harpe qui contrastait avec l'ouverture de l'adoration au son des cuivres triomphants.
Le pape François, lui, n'a rien dit, il a voulu rester silencieux devant le Dieu caché dans l'ostie de l'autel: dans l'eucharistie la divinité du Christ se cache, mais aussi son humanité, pour se faire présence transformante au coeur du monde, pain de vie.
L'adoration s'est achevée par la bénédiction du Saint-Sacrement donnée par le pape, puis la prière du Salve Regina: le pape s'est tenu debout devant la statue de la Vierge à l'Enfant pendant le chant à Marie.
Le thème de ce rassemblement planétaire inédit était: "Un seul Seigneur, une seule foi". Le pape François avait choisi deux intentions de prière une pour l'Eglise pour qu'elle soit fidèle à la parole et à son annonce et pour le monde, notamment les plus souffrants.
Il s'agissait tout d'abord de prier pour l'Eglise : "Pour l'Eglise répandue dans le monde et rassemblée aujourd'hui en signe d’unité dans l'adoration eucharistique. Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée (Ep 5,28). Que par une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'engagement dans l’amour qui donne du sens à la douleur, à la souffrance, et redonne joie et sérénité."
Et pour le monde souffrant: "Pour tous ceux qui souffrent dans le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite des personnes, du trafic de drogue et du travail forcé, pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, pour que l'on n’oublie pas nos frères et soeurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, spécialement les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans-abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les réconfortent, les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité de personne."
Le livret de la célébration est accessible en ligne sur le site du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et sur le site des Célébrations liturgiques pontificales.
Un projet similaire d'adoration planétaire simultanée avait été évoqué, sans être concrétisé, par une religieuse italienne, la bienheureuse Elena Guerra (1835-1914), apôtre de l'Esprit Saint. Le pape Léon XIII, qui l'avait reçue en audience en 1897, l 'avait approuvée.
[3] - Pour une Eglise famille et amour - Tweet du samedi 1er juin 2013
ROME, 1 juin 2013 (Zenit.org) - Le pape François a posté ce tweet sur son compte @Pontifex_fr, samedi, 1er juin 2013:
"En cette Année de la foi, demandons au Seigneur que l’Église soit toujours plus une vraie famille qui porte l’amour de Dieu à tous."
Logique de Dieu ou logique du monde - Tweet de ce dimanche 2 juin 2013
Pape François
ROME, 2 juin 2013 (Zenit.org) - Le pape François a posté ce tweet sur son compte @Pontifex_fr, ce dimanche 2 juin, fête du Saint-Sacrement pour de nombreux pays:
"La logique du monde nous pousse vers le succès, le pouvoir, l’argent ; la logique de Dieu vers l’humilité, le service et l’amour."
To: G.
Sent: Sunday, June 02, 2013 8:50 PM
Subject: Re: Editorial bulletin de liaison AOR 66 juin 2013
Qu'est-ce que l'AOR : l'amicale des officiers de réserve ?
Vous me connaisez assez, mon cher G., pour ne pas vous étonner de mon total désaccord.
Rien que la dernière phrase pourrait aussi bien qualifier l'Occident (expression que je déteste et qui n'a aucun sens, sur une sphère tout le monde est à l'est de quelqu'un et à l'ouest d'un autre)
Je crois que l'antidote aux islamistes est les musulmans : je crois que l'Islam, comme le christianisme, peut se décliner politiquement en plusieurs régimes possibles, dont la démocratie. Nous avons, nous chrétiens eu les monarchies absolues. Nous chrétiens avons jusqu'il y a peu de temps pratiqué - avec supériorité et pour le bien des sauvages - qu'hors l'Eglise point de salut. Imposer des valeurs religieuses aux autres n'est-ce pas le comportement de fait des manifestants contre la loi Taubira depuis huit mois. Morsi est très contesté en Egypte, en Tunisie il y a quantité de forces anti-fondamentalistes. A nous de les encourager intelligemment.
Le manichéisme et le bipolaire sont aussi dangereux politiquement et bloquant intellectuellement en politique extérieure et en relations internationales, qu'en politique intérieure. Actuellement, le problème européen c'est le mondialisme qui tue nos emplois et délocalise nos industries. Et c'est stratégiquement la Chine. Son point faible est précisément la dictature politique, et son point fort est non moins précisément le mondialisme. C'est à cela que nous devons nous consacrer. L'Algérie est typique, dès que les Algériens se sont rendus compte de ce que pouvait faire le FIS, ils ont voté massivement contre chaque fois qu'ils l'ont pu deûis : cf. le documentaire ayant suivi le film sur Tibeïrine. En Tunisie et en Egypte, les islamistes perdraient les élections aujourd'hui. Soyons subtils et fermes. En France, l'immense majorité des nouveaux venus de nos anciennes possessions, s'ils sont musulmans ou s'ils ne le sont pas, veulent s'intégrer.
Réaction toute simple, mais que j'avais déjà en 1991 quand beaucoup ont cherché le substitut à l'Union Soviétique comme grand Satan...
----- Original Message -----
Sent: Monday, June 03, 2013 8:13 AM
Subject: RE: Editorial bulletin de liaison AOR 66 juin 2013
Bonjour Bertrand,
L’AOR est une association d’officiers de réserve de l’armée de l’air .
Je me doutais de votre réaction et je la partage.
Amitiés.
G.
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