Oraisons méditatives, n°8, 6 ; SC 324 (trad. cf SC p.139)
« Tout joyeux, il la prend sur ses épaules »
Pour mes mains, Seigneur, qui ont fait ce qu'elles ne devaient pas,
tes mains ont été transpercées de clous, et tes pieds pour mes pieds.
Pour les dérèglements de ma vue, tes yeux se sont endormis dans la mort,
et tes oreilles pour ceux de mon ouïe. La lance du soldat a ouvert ton
côté, pour que, par ta plaie, s'écoulent toutes les impuretés de mon
cœur si longtemps enflammé et rongé de maladie. Pour finir, tu es mort
pour que je vive ; tu as été enseveli afin que je ressuscite. Tel est le
baiser de ta douceur, donné à ton Épouse ; c'est là l'étreinte de ton
amour... Ce baiser, le larron l'a reçu sur la croix après sa confession ;
Pierre l'a reçu quand son Seigneur l'a regardé alors qu'il le niait, et
il est sorti pour pleurer. Beaucoup de ceux qui t'ont crucifié, convertis
à toi après ta Passion, ont fait alliance avec toi en ce baiser...; quand
tu as embrassé les publicains et les pécheurs, tu es devenu leur ami et
leur convive...
Seigneur, où emportes-tu ceux que tu embrasses et étreins, sinon
jusqu'à ton cœur ? Ton cœur, Jésus, est cette douce manne de ta
divinité, que tu gardes à l'intérieur, dans le vase d'or de ton âme qui
dépasse toute connaissance. Bienheureux ceux que ton étreinte attire vers
elle ! Bienheureux ceux qui, enfouis dans ces profondeurs, ont été
cachés par toi dans le secret de ton cœur, ceux que tu portes sur tes
épaules, à l'abri des troubles de cette vie. Bienheureux ceux qui n'ont
d'autre espoir que dans la chaleur et la protection de tes ailes.
La force de tes épaules protège ceux que tu caches dans le fond de
ton cœur. Là ils peuvent dormir tranquillement. Une douce attente les
réjouit entre les murs de l'enclos d'une sainte conscience et de l'attente
de la récompense que tu as promise. Leur faiblesse ne les fait pas
défaillir, ni aucune inquiétude murmurer.
(Références bibliques : Jn 19,34; Lc 23,42; 22,61; Ac 2,41; Mt 9,10; He
9,4; Ps 30,21; 90,4; Lc 13,34; Ps 67,14)
tes mains ont été transpercées de clous, et tes pieds pour mes pieds.
Pour les dérèglements de ma vue, tes yeux se sont endormis dans la mort,
et tes oreilles pour ceux de mon ouïe. La lance du soldat a ouvert ton
côté, pour que, par ta plaie, s'écoulent toutes les impuretés de mon
cœur si longtemps enflammé et rongé de maladie. Pour finir, tu es mort
pour que je vive ; tu as été enseveli afin que je ressuscite. Tel est le
baiser de ta douceur, donné à ton Épouse ; c'est là l'étreinte de ton
amour... Ce baiser, le larron l'a reçu sur la croix après sa confession ;
Pierre l'a reçu quand son Seigneur l'a regardé alors qu'il le niait, et
il est sorti pour pleurer. Beaucoup de ceux qui t'ont crucifié, convertis
à toi après ta Passion, ont fait alliance avec toi en ce baiser...; quand
tu as embrassé les publicains et les pécheurs, tu es devenu leur ami et
leur convive...
Seigneur, où emportes-tu ceux que tu embrasses et étreins, sinon
jusqu'à ton cœur ? Ton cœur, Jésus, est cette douce manne de ta
divinité, que tu gardes à l'intérieur, dans le vase d'or de ton âme qui
dépasse toute connaissance. Bienheureux ceux que ton étreinte attire vers
elle ! Bienheureux ceux qui, enfouis dans ces profondeurs, ont été
cachés par toi dans le secret de ton cœur, ceux que tu portes sur tes
épaules, à l'abri des troubles de cette vie. Bienheureux ceux qui n'ont
d'autre espoir que dans la chaleur et la protection de tes ailes.
La force de tes épaules protège ceux que tu caches dans le fond de
ton cœur. Là ils peuvent dormir tranquillement. Une douce attente les
réjouit entre les murs de l'enclos d'une sainte conscience et de l'attente
de la récompense que tu as promise. Leur faiblesse ne les fait pas
défaillir, ni aucune inquiétude murmurer.
(Références bibliques : Jn 19,34; Lc 23,42; 22,61; Ac 2,41; Mt 9,10; He
9,4; Ps 30,21; 90,4; Lc 13,34; Ps 67,14)
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