Mardi 11 Juin 2013
Prier… [1] l’apostolat. Dans l’inquiétude ou la recherche des voies et moyens de la réévangélisation, ce qui crève les yeux n’est-il pas éludé ? l’exemple tout simplement du ministère de Jésus et, à sa suite, celui des Apôtres. Contenu : certainement pas des condamnbations ou des exclusuons. Proclamez que le Royaume des cieux est proche… Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement Qualité des « intervenants » : un homme de valeur, rempli d’Esprit Saint et de foi. Dans le cas d’Antioche, il semble même que les conversions sont spontaneés et Barnabé n’est envoyé qu’aux nouvelels, au constat : à son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Une foule considérable adhéra au Seigneur. L’instruction est seconde, au moins dans le temps, mais elle est apporfondie. Paul qui semblait en « vacances » dans sa ville natale, sinon en famille, est appelé en renfort : Barnabé repartit pour aller à Tarze chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche. Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l’Eglise, ils instruisient une foule considérable. Stabilité : ans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusquà votre départ. Les rumeurs de sainteté, de capacité, des hommes et des prophètes chargés d’enseigner : Barnabé, Syméon surnomé Niger, Lucius de Cyrène, Manahène, ami d’enfance du prince Hérode, et Saul. Une ambiance où tout semble bien « marcher » : le travailleur mérite sa nourriture. … Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne chez vous. Ce matin, il pleuviote, je suis fatigué, mes pe,sées sont sans ordre, je ne vois qu’insuffisances en moi et partout. Le Seigneur a fait connaître sa victoire, et révélé sa justice aux nations. Comme nous paraissons en être loin. Prier…tout ce qui me paraît creux, abusif. De guérison que l’amour. La prière y mène droit. Continuant de collationner papiers de famille, écrits et autres, traces de ce que je fus, qui m'entoura, ou me précèda et pour arriver où : je ne suis que de passage, mes certitudes ont le même fond, mais elle ne dépendent plus de moi. je me croyais en route vers... ce que je ne définissais pas mais qui était certain, j'étais acteur. Aujourd'hui, j'arrive à la relation qui n'a ni lieu ni temps, qui n'est que présent Prenant possession de son nouveau lit, bien plus large, qui fut celui de Maman, le mien, le nôtre mais que nous avons refait à neuf et recouvert d'un tissu choisi par elle, très joyeux, à ramage tropical, Marguerite y dispose ses poupées et animaux de compagnie des "monsterhighs" et des peluches. Sobrement. Elle refsue par avance que soient raccrochés la gravure-portrait de l'impératice Eugénie et le mien, peint il ya quarante ans. Elle veut des posters, les siens. Quelles certudes a-t-elle ? je crois que la notion, le co,cept même lui échappent. Hier, triste à table, àpour déjeuner,questions. Réponse : je ne veux plus vivre. A cause de quoi, de quoi, de nous ses parents, de la leçon d'anglais (langue qu'elle n'aime pas, mais l'allemand guère plus), de sa rage de dents ? Edith lui offre un périodique des "monsterhighs" et autre chose, un paquet de cartes sur le même thème et donnat des poiints. Elle réponse à mon sourire : oui, de vivre ou de mourir, elle choisit de vivre. J'apprends la vie, ce qui ne crispe pas, mais ce matin, je me suis éveillé fatigué et hier, j'ai siesté deux fois.
matin
La France terreau, ce ce que je croyais. La France résultat, c’est ce que je comprends quand notre échec collectif – pour cette période-ci, en gros cette vingtaine d’années – devient évident. Cela ne veut pas dire que la France meurt ou est ùorte. Cela veut dire qu’il faudra davantage de génie pour qu’elle réapparaisse aux siens, soi désirée d’eux, qu’un discernement vienne la distinguant des fantôches ou de l’indifférence de ces temps-ci. Je suis de la génération qui aura vu la descente. Pour ma part, je l’ai caractérisée depuis 1969. Aurai-je pu faire plus ? je ne sais pas. Mais notre descente de maintenant n’est pas la première de notre histoire. Les éléments de remontée sont souvent les mêmes, au moins analogues.
Affaire Edward Snowden. Une nouvelle affaire Wikileaks. La question n’est pas ce qui est révélé et qui n’étonne pas, y compris le manque de parole d’Obama (à l’instar de ce qu’il avait promis à propos de Guantanamo). La question est : est-ce le progrès technique qui engendre la spéculation sur la masse des pauvres bien plus lucrative car massive que sur celle des riches trop individualisés, le goût de la dictature fondé sur l’espionnage des vies privées, ou est-ce l’homme, dans le plus mauvais de son âme qui appelle, suscite, développe le progrès permettant ces outils. Est-ce l’outil qui pervertit les âmes en leur donnant les moyens du péché. Ou est-ce l’âme déjà perverti qui se donne, par la technique (mais aussi par la soumission ou la tolérance de ses semblables), par la technique de quoi s’assouvir ? Je n’en décide pas.
[1] - Actes des Apôtres XI 21 à 26 & XIII 1 à 3 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Matthieu X 7 à 13
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