dimanche 30 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - dimanche 30 juin 2013


Dimanche 30 Juin 2013

Eveillé depuis une heure. Edith le visage tourné vers moi, me suis retourné vers elle. Suis très fatigué, pas envie de bouger ni pour Paris demain ni pour cette quête mégevane. – Hier soir, par hasard, l’émission de RUQUIE. Juste le fameux clip d’Arielle DOMBASLE dont, par France Infos., j’avais appris les conditions de tournange. C’est pire que je ne croyais . En contenu et en présentation, c’est surtout un trait de plus disant notre père de repères dans la France actuelle. Un spectacle à la FELLINI ou d’époque DADA, avec un méli-mélo de vapeurs et de carnaval vénitien. Une exploitation pas seulement du site (l’église du Val-de-Grâce, construite par Ann d’Autriche pour le monastère de l’époque, l’église de notre mariage, de beaucoup de funérailles d’illustres patients de notre hôpital militaire de renommée mondiale – heureusement pas identifié dans le clip), mais du chant religieux. Le dialogue de  « l’artiste » avec le présentateur fait de l’aumônier du Val-de-Grâce court-circuité par un second couteau de l’administration de l’hôpital des armées, un voyeur accourant avec un appareil-photo. Dans beaucoup de ce qu’il se passe actuellement, je ressens encore plus la bêtise que quelque intention que ce soit. Et le manque de talent : en arriver là, ne pas en avoir conscience, et simplement pour vendre un « album » de quelqu’un dont, à l’instar de tant de notoriété politiques, économiques ou du « monde des arts » ou « people », la vie personnelle est en ruines (publiques). – Par contraste, rafraichissant, moment avec le pape François, ses dernières homélies, gemmes et saillies, le « laissez-vous guider », la fécondité de la vie (pas tant biologique que spirituelle, le sens de la vie), le genre peu solennel, familier et parfois fraternel : c’est bienfaisant. Y aura-t-il de grands actes ? L’essentiel, c’est nous tous et nous avons, là, l’un des nôtres, affectueux et assidu. Ce n’est pas mal. – Vocation, Elisée vis-à-vis d’Elie et je ne sais plus quel possible disciple de rencontre, les préalables humains mais aussi la réflexion chaleureusement inspirée qui retourne le cœur et fait la décision (aurai-je dû prendre celle-là ? je ne la recevais manifestement pas et aujourd’hui je ne suis qu’à pied d’œuvre, avec déjà moi-même en champ d’apostolat, celui de al confiance, à rayonner ensuite sur quelques-uns, quelques-unes qui m’entourent et que j’entoure). [1]. Voilà le quidam : Suis-moi – Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père … Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai… Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Les Douze, la fécondité par la terre. Vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres… L’interrogation sur un état de vie ou même l’emploi de la journée qui commence sont vaines, l’angoisse du vieillissement signifiant crûment tant de limitations progressives et astreignantes (ou la jachère parfois inquiète de la jeunesse mais, dans mon expérience, n’a jamais cette conscience du temps et de soi que donne heureusement la vieillesse) tout se résoud dans cette mise confiante à suivre le Maître, notre Frère d’adoption. Vivez sous la conduite de l’Esprit de Dieu... En vous laissant conduire par l’Esprit, vous n’êtes plus sujets de la Loi. Réponse d’expérience d’une âme de tous nos temps (le psalmiste) : je n’ai pas d’autre bonheur que toi, tu m’apprends le chemin de la vie. Réplique alors du divin Maître : toi, va annoncer le règne de Dieu. Mais la moyenne de nos réactions n’est pas celle-là : les disciples Jacques et Jean intervinrent… Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Il s’agissait bien d’annonce, de mission mais du fiasco du petit groupe dans tel village. Quant à l’appelé qui multiplie ses préalables : après l’enterrement de son père, mes adieux aux gens de ma maison… c’est l’aphorisme (que rappela vainement VGE aux prises avec « l’affaire des diamants ») : laisse les morts enterrer leurs morts… celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. Marcher de l’avant est évidemment marcher de confiance, surtout que se présentent toutes les apparences du dénuement (la condition humaine revêtue par Dieu en son Fils) : les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. – Tout à l’heure, la messe dite des familles dans notre paroisse. Marguerite et deux de ses amies de classe y donneront les intentions de prière universelle. – Notre pays, ma chère Mauritanie, ce que je peux leur apporter, sans doute selon une vocation de mes vingt ans. Ma femme, notre fille, selon la vocation de mes soixante ans. Ce religieux dominicain, aimé aussitôt que je l’entendis en homélie et le vis célébrer… dans l’église du Val de Grâce. Cet Haïtien, ses efforts depuis des années pour vivre chez nous, et y amener femme et enfants : nos dégoisements sur la francophonie, ses affinités mutuelles et la solidarité entre nous pour quelque chose de plus humain jour par jour et sur notre planète. Des nèfles, la vie ? non ! Toi, va annoncer le règne de Dieu, alors qu’apparemment et de nous-mêmes, nous n’en savons rien ? si, parfois, ce qu’apporte l’événement, même minuscule, qui n’a de sens que selon l’Esprit de Dieu, que selon l’ouverture de nos mains en prière de reconnaissance et de soudaine élucidation de ce qu’il nous arrive. Etre né, à nouveau. L’espérance a du sourire en réserve, mais elle est toujours inattendue et ses thèmes ne sont pas ceux de l’explicite de nos attentes, ils sont bien plus profonfs, bien plus adéquats et nous rappellent qui nous sommes, ce que nous sommes. Amen.

La qestion d’Europe à nouveau : deux énoncés, un vingt-huitième Etat-membre mais pour quelle destinée commune et quelle solidarité immédiate ? Les péchés de l’Europe contre la Yougoslavie. Et les révélations de Snowden, les collectivutés pubique espionnées par le dispositif américain, même l’Union européenne dans ses bureaux de Bruxelles.   à développer


[1] - 1er Rois XIX 16 à 21 ; psaume XVI ;  Paul aux Galates V 1 à 18 ;  évangile selon saint Luc IX 51 à 62

samedi 29 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - samedi 29 juin 2013

Samedi 29 Juin 2013

Hier soir
Minuit et quart + Ce qui m’habite… ce n’est plus la prochaine étape d’une carrière, d’un amour ou une échéance financière… c’est difficile à écrire, ce sont des personnes vivantes ou mortes, ce ne sont plus des « choses » me concernant directement ou en mon pouvoir. D’une certaine manière, j’ai lâché ce qui était mon leit-motiv jusqu’à il y a peu et depuis des décennies, faire des livres pour trois objectifs : témoigner-apporter, parvenir qvec notoriété acquise ou renouvelée, quelque supplément de essource ou même une profession de bifurcation. Non, mon univers mental est devenu tout autre, c’est peut-être à cause de cela que j’ai perdu le sens-même d’écrire ou de raconter. Des personnes. Ces trois amis d’enfance, chacun en vocation religieuse, dont il ne me reste qu’un seul. Quelle fut leur vie intérieure, le dialogue de leur vocation, leur emploi par la congrégation, l’ordre, la compagnie auxquels ils se donnaient.pour cela. D’autres, très proches, notamment par la messagerie internet, quelques amis mauritaniens donc, et… dont je ne connais pas les visages, n’entends pas la voix, mais elle/ils sont là, j’en suis responsable et leur être utile (peut-être) me porte. Ces vies de prêtres, cess emaines-ci me donnent d’en connaître. Qu’ils tiennent est une des perceptions les plus sensibles de l’Esprit Saint. Ces images fugitives, le pré-adolescent aux cheveux bouclés noirs, encore enfant chez ma coiffeuse, le profil de visage aussi du moins enfant des enfants de chœur l’autre dimanche à Muzillac, une femme déjà d’un âge certain ou bien tellement usée et son garçon de dix-douze ans traversant devant l’école de la Vraie-Croix et tous les deux mère et fils, peut-être plus de quarante ans de différence d’âge, les mêmes yeux, plus que splendides, un gris bleu avec des pépites lumineuses brunes et vertes, et une beauté n’empêchant pas, servant au contraire une densité, une attention. Ce mendiant au visage de paysan russe émancipé par Alexandre II, assis pour la manche devant l’entrée d’Ikéa à Nantes. Le souvenir qui s’égrène si suvent avec tant de vaiantes et d’ajouts, de vraies respirations et de retrouvailles, mon père, ma mère. Toute ma fratrie et mes neveux et nièces, nous nous voyons désormais si peu. Et fille, son visage, ses poses, la voiture assise à ma droite pour l’école, les danses et numéros chez les F. qu’elle crée et inspire, les exécutants avec son invitante, ce soir en travers du grand fauteuil, à desssiner tandis que nous sommes à revoir un feuilleton : Hercule Poirot. Naguère, la vie avec restaurats, hôtels, rencontres, permissivité, successivité, artifice et cependant tant de gemmes de profondeur, ce qu’il me reste, la communion des saints, ou la communion de mes saints, la conversion à une autre qualification, une autre pensée, une autre identification de la beauté. La vieillesse comme une prise à témoin de nous-mêmes, de moi, je e ressens sans désespoir mais au contraire une preuve, une sensation d’existence que ne me donnait pas la jeunesse. Qui décrit pendant qu’il la vit les effets en lui de la jeunesse, que pourrait-il en dire, est-ce son progrès, est-ce de l’apparence, de la disposition de soi. Je n’ai alors vécu que limites et attentes. Aujourd’hui, la vieillesse que je vis appelle l’énumération des entraves, des amoindrissements de toute sortes. C’est le grand aveu et une béatifique dépendance. Le prétexte est constant désormais pour se rendre. Ce qui me retient, c’est la gêne infligée aux autres, ce serait la honte de nous qu’auraient ceux/celles qui nous aiment. Des mots m’entourent, de ces prêtres, de ces conversants de rencontre, notre banquière, tel que nous appelons « le bon » et les reconstitutions constamment différentes par le seul détail qui donnerait chronologie et raison xplicatives alors de tout, de son histoire, de ses amours, de ses empêchements et renonciations pour aboutir à la sérénité qui à moi aussi est venue. – Bon socle pour agir, regarder, piocher pour que sorte l’eau, crier pour que s’abattent les médiocrités, prier pour avancer un tout petit peu chaque instant dans une connaissance aimante de Dieu défiant chacun de nos sens et pourtant les comblant.. Le mouvement de ma vie est l’amour, mais je sais encore si peu le pratiquer. Surtout avec mes deux si proches.

Ce matin
07 heures 46 + Chant d’oiseaux, pleuviotis. Je me suis éveillé, sans doute dans tout ce cortège dont je fais partie, des souvenirs et des visages d’autres, auquel j’ajoute celui des mots, phrases ou dires reçus d’autres, me caractérisant ou disnat mieux que je ne saurais jamais le répéter ou l’écrire, ce qu’est la vie, ce que sont nos routines, façon la plus commune et la plus insidieuse de désespérer… mais surtout je me suis éveillé à la nette conscience de mon enlisement, de notre enlisement. Sans doute, suis-je à l’image de beaucoup et notre propre couple l’est-il aussi. Les sommes de courage et d’espérance qui ne se disent pas, mais que je ressens ces jours-ci en quelques instants d’échange ou pour un plus long moment d’accueil. Les confidences que je reçois, que je fais : autant de cierges à Notre-Dame des Victoires. Notre pays qui tourne de plus en plus mal pour ce qui se voit de lui : une direction politique où alternent des soliveaux et des gangsters, chaque fois en pièce unique pour l’Elysée mais un tel manque à gagner, un tel gâchis de nos institutions que le pays est en simple jachère, retombe en friche et n’est plus que terrain de parcours pour ce qui n’a pas de règle. Que de ruines… que de conséquences quand il n’y a plus de politique ni d’Etat, qu’y puis-je ? qu’y pouvons-nous ? mystère des mouvements collectifs, l’exceptionnalité française est que le pays ne se révolte pas et meurt dabs des apparences dont il n’est même plus dupe. Ceux qui produisent cependant, telle jeune romancière, telle « start up » des logiciels pour grandes surfaces qui se fait splendidement racheter et qui croit se multiplier, mais elle est passée du loup au chien de la fable. Et moi, des livres et du dur, et non plus l’étirement de tâches, de textes sans hygiène de vie et sans débouché. Désenliser…
Prier… la dialectique du christianisme et des temps dits barbares qui font la suite de l’histoire des Romains, qui sans doute brisent cette unité du monde antique mais tentent de la fonder autrement, depuis quinze cent ans. Ces courbes historiques sont d’une telle netteté. Pierre et Paul, des gens décidés parce qu’habités. Mais du dialogue d’aujourd’hui entre Jésus et Pierre, lettre-même dont on a fait le mandement et la fondation « pétriniens » pour l’Eglise : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. [1]  je retiens davantage la profession de foi que la fondation. Car c’est cette foi, le suprême réalisme qui éclairent tout, procurent toutes les forces, toutes les imaginations, toutes les fécondités. Et ce n’est pas une description de Dieu par les hommes selon les logiques cartésiennes ou les intuitions pascaliennes. Si l’Islam, en son Prophète, et le christianisme en la protestation de Paul s’accordent sur le fait dont ils témoignent d’une révélation, mode contestable ou pas : l'Évangile que je proclame n'est pas une invention humaine. Ce n'est pas non plus un homme qui me l'a transmis ou enseigné : mon Évangile vient d'une révélation de Jésus Christ… mais que consacre ce dernier : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux… l’essentiel, le fondamental est le contenu-même de ce qui est ainsi professé, grabsmis, révélé. La personne-même de Jésus, son identité, sa nature, Dieu fait homme, le Fils de Dieu fait homme. Là commencent autant notre liberté : croire, ne pas croire, que notre vie : nous ne somms mûs, créés, recréés, féconds que par Jésus-Christ, dont nous sommes plus ou moins lointains, plus ou moins conscients. Le désenlisement commence en chacun, pour moi sans doute qui suis immobilisé bien plus que d’autres et beaucoup…parce que je ne prie pas, je ne prie plus si j’ai jamais prié et que je bats la campagne comme mon cher pays, comme le monde entier, mais ce n’est pas une excuse que de se répandre au vent alors que nous avons, que j’ai un devoir précis de bonheur et de responsabilité. La puissance des Apôtres a eu là son ressort. Une seconde version de nos textes [2] pour aujourd’hui en donne le secret, la manière d’y venir : Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais… Lève-toi vite… Mets ton manteau et suis-moi. Totu paraît rêve et miracle alors, mais nous sommes simplement entrés dans la geste de Dieu dont nous faisons enfin partie. Tandis que Pierre était ainsi détenu, l'Église priait pour lui devant Dieu avec insistance. Hérode allait le faire comparaître ; la nuit précédente, Pierre dormait entre deux soldats, il était attaché avec deux chaînes et, devant sa porte, des sentinelles montaient la garde. Repartir pour la vie, repartir en prière, repartir en plein dans le réel, à bras le corps, de toute mon âme. Et nous sommes tant, nous sommes tous à reartir, pouvoir repartir, vouloir repartir. Tout à coup surgit l'ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. L'ange secoua Pierre, le réveilla et lui dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes tombèrent de ses mains. Alors l'ange lui dit : « Mets ta ceinture et tes sandales. » Pierre obéit, et l'ange ajouta : « Mets ton manteau et suis-moi. » Il sortit derrière lui, mais, ce qui lui arrivait grâce à l'ange, il ne se rendait pas compte que c'était vrai, il s'imaginait que c'était une vision. Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent à la porte en fer donnant sur la ville. Elle s'ouvrit toute seule devant eux. Une fois dehors, ils marchèrent dans une rue, puis, brusquement, l'ange le quitta. Alors Pierre revint à lui, et il dit : « Maintenant je me rends compte que c'est vrai : le Seigneur a envoyé son ange, et il m'a arraché aux mains d'Hérode et au sort que me souhaitait le peuple juif. ». Le sens de la vie n’est ni au passé, ni au futur. Il est maintenant, il ne nous est que plus sereinement et librement offert, manteau, sandales nous sont familiers, mais l’ange est là, Dieu est là, qui secoue, éveille, et nous situe. Dehors… sauvés si nous avons marché, si nous marchons.  

Une analyse de notre situation nationale, analogie avec les situations pré-coloniales. Le Tour sans pancartes ni bandroles de la manif.pour tous, du moins pour l’instant. La gay pride mettant autant de monde dans la rue que les opposants au mariage « gay ».  à développer


[1] - Actes des Apôtres III 1 à 10 ; psaume XVIII ; Paul aux Galates I 11 à 20 ; évangile selon saint Matthieu XVI 13 à 19

[2] - Actes des Apôtres XII 1 à 11 ; psaume XXXIII ; 2ème lettre de Paul à Timothée IV 6 à 18 passim ; évang ile selon saint Jean XXI 15 à 19

ouvrir une ambassade dans l'ex-Union soviétique - journal au Kazakhstan . Juin 2013

en ligne, dès que j'aurais ouvert ces fichiers anciens

vendredi 28 juin 2013

reçu de mon jeune ami - le symbolisme de la Croix - Michel Valsân

Inquiétude & Certitudes - vendredi 28 juin 2013

Vendredi 28 Juin 2013

Prier…[1] dialogue très complet entre Dieu et Abraham, bénédiction des deux postérités, rite juif de la circoncision, autant de princes dans la descendance d’Ismaël que de tribus d’Israël. Abraham n’a que des demandes a minima : Accorde-moi seulement qu’Ismaël vive sous ton regard ! Le souci de notre père dans la foi, le père de tous les croyants en Dieu unique et miséricordieux, est seulement le salut et la piété de son fils. Chronologiquement, l’Islam vient après le judaisme et le christianisme au point de vue de l’histoire des religions, mais biologiquement Ismaël est bien le premier né d’Abraham. Quant à Ismaël, j’ai bien entendu ta prière. Reste le décisif : voici le pacte d’Alliance qui sera observé entre moi et vous… Tu observeras mon Alliance, toi et ta descendance, de génération ern génération… Quant à mon Alliance, c’est avec Isaac que je l’établirai, avec l’enfant que Sara va te donner l’an prochain à pareille époque… Je suis le Dieu Tout-Puissant : marche en ma présence et sois parfait. Dieu se présente, Dieu apparemment dit l’impossible, notre perfection, la fécondité d’un couple et surtout d’une femme aussi âgée. La vieillesse d’une humanité, d’une destinée quand Dieu n’y intervient pas, n’y est pas présent. Comme si cela dépendait de nous, de loi ? Marche en ma présence. C’est bien que nous en avons le moyen … la prièer. Dieu perceptible … le Seigneur lui apparut… Lorsque Dieu eut fini de parler avec Abraham, il disparut à ses yeux.  La foi, le lépreux, l’homme avant Dieu dans sa vie, l’homme laissé à lui-même ? l’homme rencontré. Fde grandes foule se mirent à le suivre et voici qu’un lépreux s’approcha : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ». Amen. Je ne cherche pas ici la relation entre deux chemins vers Dieu : Islam et christianisme, puisqu’ils mènent à Dieu et qu’Abraham a souhaité que commencent tous ces chemins, et nous en a donné la clé, l’orée : la foi. Voici comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. Et persone n’est potentielleme,nt pu a priori à exclure : lorsque Jésus descendit de la montagne, de grandes foule se mirent à le suivre. Jésus, nouveau Moïse, les tables d’une autre loi, et une humanité qui le suit au lieu de fabriquer le veau d’or. Débat aujourd’hui entre la crise financière, égarement de nos systèmes d’économie, et les intégrismes des Frères musulmans, des djihadistes ou des « on ne lâche rien, jamais, jamais », apprêtant leurs banderoles pour les médias dédiés au Tour de France…. égarement des lectures religieuses…  Prier, travailler, marcher. Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : heureux es-tu ! A toi, le bonheur !
   
Quintessence de tous nos dérèglements : les échos médiatiques du jour. D’abord, ceux qui nous gouvernent. Le président de la République et le Premier ministre se trouvent, au même moment, hors de la métropole. Sarkozy avait commis quelques fois la même erreur. Un véritable vide constitutionnel si « quelque chose » arrivait. Cette manie maintenant de gouverner et de consulter par téléphone portable en dialoguant avec d’autres et sur un théâtre donné, avec tel ordre du jour, intervenir médiatiquement de l’étranger sur la scène intérieure : on ne peut mieux mépriser ses hôtes étrangers que de penser et parler pour d’autres qu’eux, et de rester mentalement dans l’hexagone rivés aux sondages d’opinion. – Procédures qui sont présentées en boucle comme déjà des décisions. Tapie mis en examen mais le pénal – la bande organisée – ne devrait pas aboutir et Sarkozy ne devrait pas être inquiété à la fois parce qu’il est intouchable pour tout ce qu’il a commis étant président, sauf haute trahison, et ce n’en serait pas une que de voler l’Etat dont on est le chef élu pour cinq ans. Au civil, l’Etat prendrait déjà des garanties pour que le patrimoine reste suffisant pour rembourser quand aura abouti l’annulation de l’arbitrage : c’est ce qui est dit mais ce n’est pas ce que je prévois. Manifestement, cette insistance de ses avocats et probablement de lui, lundi prochain, quand il parlera comme déjà annoncé, pour dire que pendant sa garde à vue il n’a pas balancé des politique, c’st un appel à la protection par Sarkozy et autres. L’appel d’Alain Delon en 1971 à Georges Pompidou : implicitement, c’était rappeler une dette que je n’ai identifiée qu’en travaillant pour ma biographie de Ciuve de Murville, l’affaire Markovic. – Enfin, le parquet requiert à Bordeaux le non-lieu pour Sarkozy et Woerth dans l’affaire Bettencourt : aucune charge relevée, tandis que les lampistes Barnier et de Maistre, eux, plongent. Les trois juges dont Gentil suivront-ils ces « réquisitoires » qui sont des absolutions et la rééligibilité de l’ancien président pour 2017.

Après les mots et allusions – selon des ministres en exercice – envers l’Allemagne, maintenant c’est la mise en cause mutuelle : France-Barroso et maintenant Hollande-Barroso, un désastre. Naguère, Brandt s’était oublié devant un parterre SPD à dénoncer un veillard obstiné bloquant la construction européenne : de Gaulle. Couve de Murville parvint à arranger les choses. Le futur chancelier allemand avait en fait dit la pensée du successeur potentiel du Général.

La mort probable de Nelson Mandela pendant la visite d’Obama. Le jeu est trop facile, celui de la chauve-souris, noir quand on veut, blanc quand on veut. Les visites de bagne, de prisons, Gorée et la cellule du héros de la lutte anti-apartheid, alors qu’il y a Guantanamo, l’Afghanistan et l’Irak… bien actuels. Pour moi, l’homme-phare pour la chute du système Malan inventant le « separate but equal » en 1948, c’est De Klerk, l’Afrikaaner qui se rend compte et qui ouvre le jeu. Bien entendu, il fallait en face un chef charismatique. De Klerk eut aussi l’intelligence de le discerner.

Farce que la « garantie » jeunesse : les 600 millions pour 300.000 jeunes en France, traitée comme « les pays du sud ». Où sont les 160 milliards du « volet croissance » dont s’est targué Hollande pour ratifier le traité budgétaire que nous ne pourrons respecetr même avec la rallonge de deux ans. Pas le moindre début de réflexion sur le financement des dettes souveraines. Il est mais pas répété… que nous venons en deux mois de nous endetter de trente milliards de plus…  Quant à la dotation « jeunes », c’est à peu près ce qui va être retiré par l’Etat aux collectivités locales et l’arbitrage Tapie est d’un ordre de grandeur voisin.


[1] - Genèse XVII 1 à 22 passim ; psaume XXVIII ; évangile selon saint Matthieu VIII 1 à 4

jeudi 27 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - jeudi 27 juin 2013

Jeudi 27 Juin 2013


                               Prier… toi qui les sauves, visite-moi : que je voie le bonheur de tes élus ; que j’aie part à la joie de ton peuple, à la fierté de ton héritage. Le tour à tour de la pauvreté, de la dépression, de la chute mais aussi du salut, de la compassion. Le mystère cependant : je ne vous ai jamais connus. Ecartez-vous de moi, vous qui faites le mal ! Quel mal ? dans cette version du « jugement dernier », Jésus ne le définit pas mais dans d’autres, c’est notre comportement vis-à-vos d’autrui qui équivaut à Le bien traiter ou à L’ignorer lui. Deux simples recommandations : il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux… tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est compatable à un home prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. Faut-il dans le récit des naissances d’Ismaël puis d’Isaac, les deux descendances d’Abraham, l’Islam, le judéo-christianisme (ou le judaïsme seul, car le christianisme n’a d’ancêtre que par adoption) voir des qualifications pour la suite. Peut-être. L’indication aussi que la stérilité n’était que le fait de Sara, machisme alors ? J’y vois seulement la sollicitude divine. Agar passe d’un sort heureux : la maîtresse de son maître, l’enfant de lui, mais sans héritage, et à le briguer et à déranger l’ordre social, elle tombe dans le malheur. Elle n’en est tirée que par Dieu. – Humblement, je ne peux que prier et espérer. Quand les circonstances, quand tant dans la vie, quand mon regard d‘âme s’arrête à chaque rencontre pour y rencontrer certes la vie et le sourire, sinon ce ne seraient pas des rencontres, ce ne serait que des indifférences d’un passant à un autre, ou la haine des voisinages, indifférence et haine si souvent ressenties, indifférence et haine aussi des circonstances anonymes mais ambiantes, structurantes de nos états de vie. Il n’en surgit que l’ultime orientation de nos personnalités : la prière. Sauvé au titre d'une appartenance...

La dégénérescence continue. La manif.pour tous est allée au Parlement, s’y est fait entendre, la France pays de la répression. Nicolas B. prisonnier politique.Une éminente historienne de la France contemooraine, tout en estilant que Hollande terlinera convenablelent son mandat, donne tort au ouvert cette bataille du « mariage pour tous » qui divise les Français. Je récuse tout cela en bloc ; La Nouvelle Zélande a adopté cette législation en trois joiurs, la Chambre des communes britannique en un après-midi, et hier la Cour suprême des Etats-Unis l’a légalisée, il n‘y a que nous pour si mal gérer les procédures parlementaires et se passionner d’une manière si adventiste et excessive. Nos officiers d’Indochine revenus… en Afriqued u nord… persuadés d’avoir trouvé chez les Vietminh les clés de la « guerre révolutionnaire » et de la stratégie destinée à « faire basculer » l’oipinion publique en faveur de l’illégalité, opposée à une légitiité que décernent ou p des groupes imposant leurs référénces.



Dans ces circonstances, bouclage d’une mûe du marché commun agricole. Le Foll venu au devant des critiques, ni mauvais ni bon oour exposer une certaine modulation des aies en fonction du capital de chacun. Mais évocation de ce qui m’a échappé la semaine dernière. Barroso nous aurait traités, aurait traité la France de pays réactionnaire, il s’agit de notre exception culturelle. A l’évidence, nous n’avons pas su définir celle-ci et la présenter d’une manière qu’elle puisse être la cause de beaucoup sinon de tous, de tous ceux dont la la,gue, l’identité, la tradition sont menacées. Le français pas du tout une supériorité qui se défendrait en tant que telle, mais l’exemple que chacun face à l’anglais façon japonaise, put rester lui-même et techniquement continuer de progresser. Barroso évidemment a eu tort alors même qu’il parle un excellent français et que les élites portugaises, « de mon temps », étaient francophones. (1975-1979). Nous avons très mal joué certainement et nous ne faisons plus valoir notre soif d’indépendance sur les vrais sujets et dans les véritables théâtres.

L’Allemagne en manque de 1.500.000 emplois à pourvoir, dont 200.000 rien que poour les ingénieurs, seraut le bassin d’emploi résiduel de l’Europe. Donc appel à l’immigration du fait de sa pyramide démographique. Paradoxalement les discours nationaux ne fleurent que la souveraineté nationale ou des Etats, mais les circonstances sont telles que c’est le fédéralisme européenne ou la mort en détail de chacun de nous. Le « sommet » en cours à Bruxelles créerait une garntie jeunesseq : chaque Etat membre tenu de donner au jeune demandeur dans les quatre mois de son inscription au chômage ou un travail ou une formation également rémunérée. Financement à six milliards, les macro-économistes estiment, au contraire, le besoin à vingt milliards.

 

mercredi 26 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - mercredi 26 juin 2013


Mercredi 26 Juin 2013

Mes aimées parties tôt : inscription à la piscine, soldes à Vannes, dessin à Sarzeau, déjeuner « fast-food », danse jazz à Vannes puis fête chez Emma F. où j’irai reprendre notre trésor. Bon téléphone hier soir de Denis M. : pris aujourd’hui (casse-croûte offert par des jeunes aux prêtres du doyenné, et demain aussi). Je m’inscris pour une conférence à Paris ESSEC et Sciences-Po. : le 2 au soir, Emmanuelle MIGNON notamment, et un Bernard SPITZ du cabinet de ROCARD sur les élites françaises dans la mondialisation. Connaître les « bêtes » de visu, davantage que le thème : d’avance, je sais qu’on nous assènera le slogan des pays qui perdent et des exercices mal f… la mondialisatcion est une chance. Sans doute, mais si nous la faisions autres au lieu que tous la subissent selon des mécanismes échappant à tous, d’ailleurs. Mais ce sont deux sortes de « tous ». Dans l’abondance comme dans la difficulté, il y a toujours les profiteurs et les démunis. Ce qui a été donné à TAPIE correspond au double de ce qui va être enlevé aux collectivités territoriales par le prochain budget de l’Etat. – Déchiffrer le temps présent, apparemment très différent de celui de mes vingt-trente ans, mais la différence, je crois, tient à ce que j’étais à peu près dans le coup ou en puissance de l’être jusqu’à mon rappel du Kazakhstan. Signe ? avantage et joie de la vieillesse ? nouvel instrument de vie ? tout me paraît si proche, juste de la veille de ma petite-enfance à ces années-ci et ce qui me paraît loinain, brûmeux, non structuré chronologiquement, magmateux, ce sont précisément ces quelques années de maintenant. Peut-être parce que mes repères ne sont plus ceux de ma seule individualité, mais de notre communauté familiale, le cahin-caha de nos accommodements et ajustements mutuels à trois dans la barque ou la voiture ou la roulotte ou notre simple marche, sac à dos, pour avancer maintenant, construire demain. La prière est ambiante, la vie un appétit ou un haut-le-corps suivant les heures et jours que nous prenons pour un événement ou une fatalité. Le recueil et le ravitaillement se font autrement, nous ne les subissons pas, nous cueillons au passage des sentiments le flux de la prière, de la dépendance confiante, la proposition et l’appel de Dieu. – Marguerite hier soir me demande la différence entre l’ainsi-soit-il et l’amen. Elle et moi ayant chacun l’habitude plus d’un mot que de l’autre. Elle conclut que le sens est le même. Mais je découvre que j’ignore l’origine du mot : amen, puisque le musulman l’emploie, me semble-t-il, autant sinon plus que le chrétien, quant au juif ?
Prier donc… puisque je le reçois, que cela m’est possibe, avancer dans l’au plus profonde. Mon Seigneur Dieu, qu’est-ce que tu vas me donner ? Je suis sans enfant… Tu ne m’as pas donné de descendance et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. [1] Ces deux points que, la Mauritanie « faite» pour cet O.N.G. exercice me mettant les structures et dialectiques bien dans la tête, je veux maintenant écrire : notre pays à un tournant de lucidité que je sens mais qui ne se dit pas et d’une reprise sociale et économique dont les dirigeants de tout poil ne sentent pas qu’elle est en train de poindre tant ils sont sans perspective ni mémoire, uniquement en processus de reproduction et de comparaison, rivés au présent et à sa platitude, sa plate immobilité apparente… et l’Eglise ces derniers mois avec un nouveau pape et avec, en France, l’apparition d’une mobilisation chrétienne dans une extrême-droite qui ne s’était plus faite depuis l’O.A.S. sinon Vichy en certains aspects… tout se décante, le chantier redevient donc vaste et libre. Les dialogues d’Abraham et de son Seigneur enseignent tout. Aucun des désirs et des souhaits du patriarche ne sont dédaignés de Dieu, ni même hors sujets. Tout de nous fait partie du projet divin et y concourt ; les bénéfices et produits sont cependant seconds ; la relation, la protection, l’alliance sont le fond : ne crains, Abraham ! Je suis un bouclier pour toi. Tu recevras de cette Alliance un merveilleux salaire. Psychologie : la peur, la couverture, la perspective. Liberté de parole alors. Réponse divine : ce n »est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. Le grand angle, la plus grande ambition, celle dont Dieu seul est capable… pour nous. Comparaison aussi avec l’ensemble de la création et de l’œuvre divine. Regarde le ciel et compte les étoiles si tu le peux. Vois quelle descendance tu auras. Cru sur parole par Abraham, Dieu décline alors son identité. Après Abraham, c’est selon celui-ci qu’il se présentera à chacun de ses descendants successifs jusqu’à ce que le Christ accomplissant tout, opère la rupture. Non plus fils d’Abraham, mais Fils de Dieu. Et s’il faut de la généalogie, celle d’un père nourricier.  Dieu se présente en nous, se représente chaque matin, chaque soir, à chaque instant où la prière nous est suggérée, selon ce qu’Il fait en nous. Son identité est donnée par la mémoire et la conscience qu’Il nous donne de Sa présence. C’est moi, Diue, ton Dieu… je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te mettre en possession de ce pays. A chaque événement, l’homme a droit et devoir de parole, appelé à un nouvel acte de foi, et c’est souvent le questionnement-même de Marie qui constitue cette foi, car la question de manière est déjà l’acte de foi dans la réalité à venir. Comment cela se fera-t-il puisque je garde la virginité ? … Comment vais-je savoir que j’en ai la possession ? Dieu convient de cette communication – mystérieuse – avec son élu. Simplicité des dialogues et grandeur suprême d certains moments de l’homme avec Dieu, les deux dimensions : proximité et incommensurabilité de Dieu danns la vie de chacun et dans celle du vivant et de l’univers. Le minuscule quotidien des miracles (d’autres siècles de la spiritualité « catholique » disaient : faveurs) et la grandeur de la vie, de la lumière… Moïse sur la montagne et les « tables de la Loi »… au coucher du soleil, un sommeil mystérieux s’empara d’Abraham, une sombre et profonde frayeur le saisit.  Nous saisons d’être acteurs, nous avons reçu l’élan, nous avons acquiescé, nous partons. Ce jour-là, le Seigneur conclut une Alliance avec Abraham. L’arbre, l’homme, Dieu même se reconnaissent aux fruits.


Des confusions de présentation et de genre, critiqables nuisibles en elles-mêmes mais de surcroît publiques, pour l’édification des Français autant que de l’étranger, avec des médias tellement limités et si peu cultivés, même pour leurs commentateurs « spécialisés » (le fond de l’information et la matrice des commentaires sont les mêmes, ainsi le dialogue de BFM et de France-Infos. est-il à peu près le même avec la rédaction des Echos pour l’édition du lendemain) : comment n’en être pas scandalisés et surtout attristés. Notre pays ainsi traité par les siens ! Donc, « le satyre de New-York » et le fraudeur de Zurich et de Singapour…, Jérôme Cahuzac en commission parlementaire d’enquête à l’Assemblée nationale, pas même capable de se souvenir si c’est lui qui a appelé le Premier ministre pour lui présenter sa démission dès qu’il a été mis en examen, ou si c’est celui-ci qui l’a démissionné par téléphone … et à la même heure ou presque Dominique Strauss-Kahn, mais en tant qu’ancien ministre et ancien directeur général du F.M.I. écouté au Sénat, commission parlementaire sur la crise, avec sa comparaison : un accident d’auto., on ne met pas en cause les constructeurs de voiture, alors les banques pourquoi les mettre en cause !

Une sage proposition parlementaire pour mettre fin à un autre scandale. Un membre du Conseil constitutionnel (Nicolas Sarkozy) évidemment ne peut siéger quand il s’agit d’examiner ses comptes de campagne électorale, mais aussi la constitutionnalité ou les conséquences constitutionnelles des textes qu’il a signés en tant que président de la République. Surtout, il ne peut être le représentant d’une banque d’affaires : en l’espèce, le courtier et le conseil en affectation des fonds qataris. Sans compter ce qui n’est pas évoqué, les conférences à cent mille euros la prestation, soit en deux heures dix fois le revenu annuel d’un smigard… ou près du triple de ma retraite. Cela n’a été acquis que d’une voix et en commission. Ce ne sera donc pas voté, ce sera donc permis. De même, les mises en examen  du cabinet de Balladur au titre de l’attentat de Karachi n’inquièteront pas le bénéficiaire et je doute que Claude Guéant, quoique pressé de ne pas accepter le rôle d’Alain Juppé couvrant Jacques Chirac en 2004, en dise assez pour empêcher Nicolas Sarkozy de se représenter en 2017.

Confusion aussi pour l’ensemble des ordres du jour parlementaire, les textes gouvernementaux, voire même de directe influence présidentielle sont émasculés ou éludés. Vg. la énième loi sur la transparence de la vie politique, celle des élus, non plus des partis. Et bien entendu, les régimes de retraite et les fiscalisation d’avantages divers dont se sont gratifiés les parlementaires depuis « toujours » sont intouchables.

Seul élément de changement, il est vrai décisif. L’élection partielle de Villeneuve-sur-Lot fait conclure à Hollande et au Parti socialiste que si l’union de la gauche ne se fait pas, par exemple aux municipales, dès le premier tour, le PS ni aucune autre formation de l’actuelle majorité parlementaire, ne figureront au second tour de bien des scrutins. En revanche, personne ne dit encore la cause exclsuive de la désaffection des électeurs de gauche : le gouvernement ne fait pas une politique de gauche. Ce qui ne peut que conforter l’analyse implicite fondant la candidature présidentielle de François Fillon : aller et demeurer au centre, avec la crédibilité d’une expérience de cinq ans, tandis que l’U.M.P. se perd à courir les thèmes du F.N. sans pourtant aucune chance que le F.N. lui donne ses voix et que la pratique gouvernementale actuelle, déjà centriste sauf à propos de l’Europe, ne portant pas ses fruits, appelle des compétences. Autrement dit, tout le paysage, " l'échiquier politique " peut changer et ce qui va avec : le type des carrières publiques. 


[1] - Genèse XV 1 à 18 ; psaume CV ; évangile VII 15 à 20

mardi 25 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - mardi 25 juin 2013


Mardi 25 Juin 2013

Fin d’une journée particulièrement éprouvante et fatiguante nerveusement, mais avec la joie d’en sortir, ayant fait et vécu ce que j’ai pu. Tout cela est minuscule et insignifiant au regard de ce que vivent tant d’autres, ou même cette mouche agonisant sur le papier collant à la cuisine et que ma chère femme achève car ce doit être atroce de mourir ainsi. Les évocations de pendaison en conclusion de certains des feuilletons d’Agatha CHRISTIE ces temps-ci à la télévision. Solitude de la corde et solitude du regard épouvanté de celle/de celui que l’on pousse ainsi. Sadam HUSSEIN, par exemple, qui certainement ne croyait pas devoir être « exécuté ». j’ai simplement vécu la bêtise astreignante des circonstaances. Voulant bouger la Lancia pour que le camion de Philippe, venant pour la journée, continuer nos aménagements de maison et d’environnement, ne l’emprisonne pas, je ne trouve pas les clés à leur place. Tout dégénère vite car je prête tellement à un portrait usant pour qui vit avec moi : je perds tout, et pour moi-même pas de jour que je n’ai à chercher un objet ou unpapier égarés. Ce atin, alors que je suis à la minute pour ce travail sur ma chère Mauritanie. Près de quatre heures à passer et repasser tous les endroits possibles, et du coup à ranger-arranger, masi dans la fatigue, l’impuissance et une souffrance au second degré pour ma femme gênée et effarée de ces indispositions, et remplacer une clé Neiman, la trouver d’occasion, etc… j’ai renoncé, suis parvenu à travailler au chronomètre jusqu’à dix-sept heures les fichiers-réponses sur le putsch mauritanien. Tellement immergé que je comprends maintenant l’ensemble de la dialectique de cette année putschiste. Des investissements intellectuels et mentaix définitifs : mes recherches et l’établissement d’une chronologie de ce pays à mes vingt-cinq trente ans. Le suivi de notre vie politique au petit point commencé à cette date. Après demain, je me mets à une revue de tout le semestre en politique intérieure, semestre majeur parce qu’il aura été une prise de conscience par tous en France du déglinguement de notre « gouvernance » depuis une vingtaine d’années. Tenu mon horaire aujourd’hui, gros désormais de plusieurs livres qui seront également topiques de thèmes plus universels que la chronique d’un pays : la dictature, la liberté, les manifestations de rue, la manière de gouverner et de décider en France une position diplomatique ou une autre, les cercles internationaux. – Expérience en fin de journée du miracle : des causes naturelles, peut-être et sans doute aussi pour le retrait de la Mer Rouge il y a trois millénaires, mais que cela se produise à propos ! les clés à mes yeux là où j’aurais pu les poser depuis ce matin, comme peut-être l’endroit où agonisa notre chienne l’an dernier, à cinq mètres de la maison dans les fourrés sans que nous ayons l’idée de regarder là ? ou bien le cadavre fut-il rapporté là ? nous ne le saurons jamais. Marguerite continue de pleurer sa chienne, très régulièrement. Car si j’ai la chronique de mes inorganisations pratiques ou de mes délais de consultant ou de correspondant à titre gratuit, j’ai celle de mes aimées, chacune, peines d’amitié de notre fille pleurant hier soir et que je console en lui faisant téléphoner à Eva, ou ma chère femme cherchant… la vie de notre pays… le passage en notre mode d’être de ceux que j’ai aimés et qui ne sont plus parmi nous… des nms, des visages, des suites que j’aurais voulu connaître et aussi que j’aurais vlu qu’ils vivent… les couples alternatifs que j’eussent pu vivre mais dont aucun ne m’aurait amené à ce qu’en profondeur malgré fatigue, vieillissement et mésemploi, je vis et reçois, sans malheureusement correspondre peut-être assez à ce qui est attendu de moi… l’intelligence, le cœur qui bruissent. Tellement possédé par ma lacune ce matin, pas pu prier, lire une ligne que celle-ci : Abraham déplaça son campement et alla s’installer aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il dressa un autel [1]. J’avais copié cela le commentant de al sensation d’abrupt, de folie, de rupture de tout dans laquelle m’avait plongé cette recherche de clés comme si c’était le bilan de ma vie et mon jugement en divorce de notre couple ou de mon éternité ; Et je reçus la grâce d’une extinction subite de mon écran informatique, signe simple d’avoir à déplacer effectivement mon campement. – Correspondance avec ma petite-nièce Clmence à qui je recommande ma tenue d’un journal intime. Quatorze ans maintenant, elle a la correspondance facile, donc… elle avoue n’en avoir pas le courage. Je lui réponds que j’en suis là maintenant, journal très irrégulièrement tenu contrairement à près de cinquante ans prolifiques. Je regrette surtout de n’en avoir pas tenu à son âge : l’époque, mes pensées et pulsions d’amour non dites parce que d’avance je les savais inacceptées, mon rapport avec les miens et avec mes camarades, famille et classe, patrouille scoute, une apogée du relationnement intime, si chaleureux, si naturel, tellement reçu, ni  construit, ni conjecturé ni exploité. Univers complet, protecteur. Je ne me posais aucune question ni de liberté ni de destin… Ce qui est sacré, le donnez pas aux chiens ; vos perles, ne lesjetez pas aux cochons, pour éviter qu’ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Paroles mystérieuses au premier degré… de Jésus, lais cette journée m’y introduit… Ce qui fait ma richesse, ce qui fait ma pauvreté, causes analogues en ce que cela m’est donné : biens, circonstances… secondaires quoique usants, gratifiants, déterminant la météorologie intime… la vérité est plus profonde, c’est elle qui me donne la liberfté, les choix…tout ce que vous voudriez que les autres fassent, faites-le pour eux, vous aussi. La suite du texte, exergue de GIDE : entrez par la porte étroite, Mélissa et avec MAUROIS et ses Climats, les plus fortes maximes pour dire l’habitation d’amour en totalité de durée et d’intensité de vie. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombeux ceux qui le trouvent. Ce n’est pas une exclusion divine, une spéculation humaine sur la prédestination usa ee jardin. C’est notre recherche, c’est l’axe de notre existence ; Prière toute nue, je veix, je souhaite, je prie que nous tous, en toutes générations et toutes cultures, nous nous pressions sur ce chemin de vie. Qu’une seule créature, qu’une seule personne manque au bonheur éternel et je ne conçois pas – alors – qu’il y ait ce bonheur. Seigneur qui séjournera sous ta tente ? Réponse de l’Ancien Testament : celui qui se conduit parfaitement : alors pas grand monde, sinon personne quoique Jésus nous recommande (autre passage) : soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait. – tandis que notre fille et ma chère femme négocient par internet des achats de barbies et de monsterhighs, que la nuit est venue, et triomphent tant les réductions sont importantes qui rénumèrent leurs victoires à je ne sais quel jeu, qu’elles rivalisent mais parlent le même langage, je clos ma journée, cette journée. J’aurais pu être tellement autre de parcours profssionnel et sans doute amoureux. J’aime ma jachère et mon mésemploi puisque je suis là, posé où je suis. – Expérience aussi d’un accompagnement de sympathie dans la tension et le labeur de cette journée. Puis la gratification d’un instant de beauté féminine quand  au Carrefour d’Ambon-Muzillac je vais prendre les mobiliers de charpente nue pour notre jardin et que la caissière est ce qu’elle est, la beaité du diable, à ne pas détailler, encore moins consommer mais à recevoir en paysage. Loth regarda, et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée. La guerre des Sept jours, à cette époque, évitée de justesse. Ces accompagnements, ce compliment… nos traces mutuellement déposées en d’autres et en nous. Loth et Sodome, ce qu’on en interprète aujourd’hui. Et aussi le débat qui se poursuit.  Tranquillité et souveraineté d’Abraham, au moins dans cet épisode car dans d’autres il a peur ou il est perplexe. Lié à Dieu, il maîtrise, relationné aux hommes et femmes, il est vulnérable. Il va recevoir la combinaison gagnante parce qu’il est homme de fo, c’est-à-dire d’espérance puisque tout est au futur de ce à quoi il rient, de ce qu’il demande et qu’il n’a pas encore.

Le milliard et quelques que l’Etat se retire et retire aux « opérateurs publics », les principales coupes sont de l’ordre de ce qu’a palpé Bernard Tapie. Lui ferat-on rendre gorge ? Chaque jour on annonne un nouveau chapitre sur le ton, quel que soit le média, de quelqu’un s’adressant à des analphabètes. Il s vrai que la plupart de nous, nous sommes incultes en matière de combines et d’échanges dits de couloirs.

Laurent Jallabert, dopé lui aussi ? tout le monde, donc ? C’est ce que soutient Ulrich. L’Américain, l’Allemand, le Français…

On se gargarise. L’emploi d’intérim reprend… PSA recrite deux cent ouvriers pour Mulhouse, donnant priorité aux virés de rennes et d’Aulnay. Manœuvre dans la laiterie dans la pespective 2015 : fin des quotas.

La loi sur la transparence de la vie politique ? C’est Pierre Bérégovoy qui a ouvert la tranchée et en est mort. Le texte de maintenant est très loin de ce qu’a voulu Hollande. J’entends u parlementaire sans doute d’obédience qui se gargarise lui aussi d’un progrès qui… et que…


[1] - Genèse XIII 2 à 18 passim ; psaume XV ; évangile selon saint Matthieu VII 6 à 14 passim

lundi 24 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - lundi 24 juin 2013

faire front ?


----- Original Message -----
Sent: Monday, June 24, 2013 7:06 AM
Subject: prison notule Olivier

En soutien à un manifestant anti mariage pour tous en taule pour 2 mois , des députés UMP vont user de leur droit de visite impromptu à Fleury Merogis.
Ça leur donnera peut-être des idées pour les 65000 autres détenus…

Le 23/06/2013

La seule victoire du FN à Villeneuve Sur Lot c’est de voir des gens comme moi soulagé de l’élection d’un député UMP…

Le 24/06/2013


----- Original Message -----
Sent: Monday, June 24, 2013 8:14 AM
Subject: & vote FN - Re: prison notule Olivier

Non, il faut du grabuge.

Je n'ai pas voté JC en 2002, convaincu que Le Pen ne peut avoir, fille ou père, de majorité parlementaire, et qu'en moins de six mois le ridicule l'aurait tué, la tuera et que dans l'opposition à la velliété de dictature, UMP et PS retrouveront leurs origines respectives, gommeront ce qu'ils croient leurs différences fondamentales, et qu'en fin un "agreement on fundamentals" se fera permettant les consensus pour l'important et le contrôle sans copinage ni analogie ni renvoi de l'un à l'autre des turpitudes "systémiques". Je ne crains pas cette épreuve. qui nous éviterait celle au contraire des palais d'Etat qui brûleront et d'une "grande peur" à la 1789 par un dérangement de tout, faute que depuis vingt ans se soit jamais exercé un pouvoir avisé, compatissant : à l'écoute et des gens et du temps... et dont on ne sait où elle nous mènerait : putsch ? en tout cas beaucoup de pertes et de dégâts, de corps et d'âme. Il faut la vérité. Les Français la connaissent et la vivent. Pas les partis ni les politiques. Sauf des isolés, sans voix ou ravalés.

Mais évidemment, en 2002 comme à l'avenir, je n'ai pas voté et ne voterai jamais FN. J'ai voté blanc. Je veux - en fond et préalable de toute démocratie, parce qu'enfin ce sera la vérité et une objurgation pour des votes sincères et un système qui soit vraiment propositif, non en rente de situation ou en "faute de mieux" - que le blanc soit comptabilisé et qu'il y ait un quorum de suffrages exprimés par rapport aux inscrits (un quorum aussi de participation) faute duquel auquel scrutin d'élection ou de votation de texte n'est valable où que ce soit : échelon national, enceintes délibératives, etc... Que la  : politique en France ne soit plus la résignation au moins pire, mais une volonté populaire positive. On en est immensément loin, il s'en faut cependant de si peu : un président appelant la France par son nom et donc convoquant les Français, les citoyens... en tant que tels... Pas de thème économique ou social qui n'en soit en ce moment et depuis vingt ans l'occasion évidente. Alors l'efficacité, l'exemplarité et forcément la cohésion des âmes. Nos retrouvailles avec la vie, l'histoire, le monde et notre for intérieur à chacun.

Bonne journée, cher Olivier.

dimanche 23 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - dimanche 23 juin 2013

Dimanche 23 Juin 2013

Prier… l’Eglise, édifiante ? ou atterrante ? le Fig.Mag. [1]enquêtant à Buenos Aires croyant donner quelque chose sur le pape François ne donne finalement qu’un récit d’humilité et de banalité. Des photos-portraits de responsables ou de cardinaux de curie, celle du Nonce à Paris, donnent une sensation de dureté, nullement de bonté ou de lumière intérieure. Le sort des prêtres en fin de vie, tels que j’ai vu certains de mes anciens enseignants de vie, quarante ou cinquante ans après mon enfance et leur jeunesse. Lecture passim de Quanta Cura (il est vrai saisissant de prophétisme pour l’énoncé de ce qui est en débat aujourd’hui, mais appelle mourtant à autre chose) ou des plaidoyers de Pie IX sur le pouvoir temporel en message aux Italiens de l’époque, des décalages effrayants aujourd’hui : les erreurs et mauvaises idées de l’époque, et était-ce adéquat déjà pour l’époque ? En tout cas, c’était vu et dénoncé avec perpsicacité, même si ce n’était qu’interdit et en rien constructif. Aujourd’hui, plus rien n’est vu, les énoncés d’autrefois sont simplement répétés. Quant à ce qui paraîtrait, maintenant comme sans doute depuis longtemps (mais c’est plus répandu aujourd’hui) : la somme des sagesses analogues qu’inspirent les lettres et dogmatiques différentes des religions « révélées », cela semble plus humain que divin, plus philosophique et élaboré que reçu et prié. J’en tire la conclusion simple que nous gâchons beaucoup si nous ne faisons que du rite à huis-clos, que du papier – ce qui est valable pour le flot de mon journal ou mes recherches encyclopédiques ne débouchant pas sur le livre court, simple et net à la SIEGFRIED ou à la TOCQUEVILLE – et qu’il nous faut d’abord vivre, travailler, nous donner, espérer, ne penser jamais (ou presque) que nous soyons ni arrivés, pour nous, ni définitifs pour les autres. En ce jour-là, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit qui fera naître en eux bonté et supplication [2].
Moyens. Ils sont divins, radicaux, inimaginables. L’Incarnation. Dieu à notre place… Pour la foule qui suis-je ? … Les réponses sont aussi banales que ce que nous apporte notre meilleure volonté et celle de tous quand nous ne sommes  que nous-mêmes… Et vous, que dites vous ? Pour vous, qui suis-je ? … Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu ». La version de Luc ne donne pas la fondation de l’Eglise, ni l’envoi en mission, ni même la félicitation du disciple par le Maître. Elle est itinéraire, celui de Dieu, et association à cet itinéraire : l’invitation cardinale, le remède qui nous sont proposés, révélés. Ce ne sont pas des arrangements. Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les Anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. Non pas l’immédiat d’une projection, la danse d’une découverte … « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant… mais notre propre implication, totale, décisive. Une implication proposée à tous, indépendamment de toute foi, de cette identité à celer encore du Fils de Dieu… le rayonnement, l’attractivité seulement de cet homme, de Jésus, dont nous avons la chance – par la foi reçue, et dans notre époque, dans notre vie, dans ma vie telle qu’elle est – de savoir qui Il est. Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-mêm, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Changement concret et complet, décentrement, dépaysement. La réalité n’est pas un univers dans lequel nous pénétrons et nous nous mouvons, elle n’est pas une destinée où tout meurt autour de nous et en nous, nous-mêmes, nos affections, nos talents, nos projets, notre personne sombrant dans l’oubli, la solitude et le néant sauf celui d’avoir été et de demeurer dans la mémoire, mais de qui ? car toutes sont périssables et effectivement précaires, mortelles. De mémoire que celle de Dieu. Non la réalité, qui est salvatrice par elle-même, c’est la relation au Christ, c’est donc la vie-même. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Nous ne pouvons que balbutier, et dans l’immédiat aller aimer nos semblables. Oui, tu es venu à mon secours : je cris de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient. Et je ne suis pas seul, nous ne sommes pas seuls dans cet itinéraire et pour cet aboutissement triomphal. Vous êtes tous fils de Dieu par la foi. Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revetu le Cghrist : il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. Notre rêve de salut s’accomplit dans le « corps mystique », aux énoncés si différents dans la suite de nos siècles chrétiens, mais qui, en chacun de nous, a la même chaleur, la même chair, la même transcendance. Etre nous-mêmes, chacun et, en même temps, être tous. Et être sauvés. Etre. Tout simplement, pas dans l’abstrait mais dans l’histoire de chacun, dans l’histoire de tout le vivant, de tout le créé : en ce jour-là, il y aura une source qui jaillira pour la maison de David et le shabitants de Jérusalem : elle les lavera de leur péché et de leur souillure. Alors, la beauté de Dieu à notre corps et à notre visage. La ressemblance, l’image retrouvées, recouvrées. Et le chemin extraordinairement précis qu’avait anticipé le prophète Zacharie : ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. … Qu’il renonce à lui-même… et qu’il me suive.

fin de matinée

François Hollande au Qatar. Cette manière depuis Chirac, mais surtout avec Sarkozy, et maintenant, non seulement des conférences de presse mais de traiter des affaires intérieures françaises depuis l’étranger, au lieu d’honorer les hôtres en n’étant attentif qu’à eux. Quant au compte-rendu, ce sont les faits et la suite qui doivent le donner. Un communiqué, bien élaboré, serait mémorisé, exploitable et précis y compris dans ses flous, indiquant ce qui est en gestation ou qui va à l’impasse. Quand en sus, la prise de parole est désastreuse : il s’agit de nos otages, de leur millième jour. En quelques phrases, le président arrive à faire savoir que nous n’avons aucun contact avec les ravisseurs, et à envoyer au bain les intermédiaires puisqu’il est qu’ils sont nuls, intéressés et pas intéressants. – Pas de finesse, nous n’en avons plus depuis Mitterrand, pas de force ce dont pouvait donner l’impression (quoique sans suite) le prédécesseur. Suant à Chrirac, c’est son inexistence au pouvoir, après une brigue de trente ans, qui nous a mis où nous sommes.

Le patron de Dassault à  France-Infos. : pas mauvais. En tout cas, exposant notre triste situation.Près de quarante ans que nous cherchons à placer le Rafale, et nous n’allons y arriver qu’en en cédant la licence aux Indiens. Déjà Tata capturant les fleurons de l’automobile britannique, et Mittal la sidérurgie européenne à l’exception de l’allemande (quoique ce soit à voir, je ne sais pas bien la part européenne de l’empire). Le retard dans la disposition de drones tiendrait à l’absence de marque d’intérêt des gouvernements européens encore aujourd’hui et la mise en recherche et en fabrication – qui soient européennes – va être handicapée par des achats en urgence, ceux que nous faisons aux Américains. L’indépendance et l’emploi, nous n’en sommes dépouillés seulement par la trahison des élites, mais plus encore par la carence de politiques à si courte vue. Prodigalité, car ce n’est pour eux qu’un jeu d’écriture et des chiffres en synthèse, pour emprunter et dépenser à une époque, pour économiser et détruire ces années-ci.

Pleure, ô pays bien aimés. Pleurez, mes frères de France…


[1] - 22-23 Mars 2013
[2] - Zacharie XII 10.11 et XIII 1 ; psaume LXIII ; Paul aux Galates III 26 à 29 ; évangile selon saint Luc IX 18 à 24

samedi 22 juin 2013

Inquiétude & Certitudes - samedi 22 juin 2013


Samedi 22 Juin 2013

Hier

Je monte me coucher. La lune hugolesque, ses dessins à l’encre. Le dialogue avec Marguerite, la gale comment vient-elle, il y a eu une première fois : Dieu la donnant à Jésus ? Jésus qui a un corps. Dieu esprit, mais alors dans un bocal pour qu’Il ne s’évapore pas. Ou alors, Il se trouve dans un grand et magnifique jardin. – Oui, c’est l’idée du début de la Bible, c’est celle de nos amis musulmans ? Y est-il ? ou nous le donne-t-il ? – Nous sommes et nous serons dans son cœur, un cœur immense. Nous disons alors la prière scoute. – Les enquêtes d’Hercule Poirot, affetionnée par ma chère femme, qui lit SIMENON mais pas Agatha CHRISTIE. Sous-jacente, la bonté du détective justicier ou compatissant, laissant filer ou débusquant, une critique implicite des positions sociales : c’est remarquable filmé, joué, les costumes, les voitures d’époque sont exceptionnellement détaillées, travaillées, rendues. Le vin allemand au sureau, la bouteille qu’ouvre Edith et que nous vidons intégralement. Auparavant, en  fin d’après-midi ma sieste aussi lourde que celle des deux derniers jours, comme si le cercueil ne devait pas se rouvrir. D’ou viens-je ?  pour être si fatigué, alors que ma curiosité de tout reste intacte ? La femme de ma vie… si souvent, je contemple notre fille, le visage si reposé, le visage tellement elle-même, la chevelure mordorée, l’application à l’ordinateur, le site des monsterhighs, sa passion de ces mois-ci, les installations et dialogues des poupées et de leurs multiples accessoires et accompagnants, des chambres individuelles, dans les rayonnages de ce qui était ses petits bbliothèques, le grand lit refait de ma chère mère, avec le tissu choisi par mère et fille, exotique, calme, un silence de forêt à oiseaux. Ma femme m’a donné la vie, m’a mis en équilibre, appris à marcher et sans doute lui devrai-je sur le tard de ma chronologie d’existence l’œuvre écrite que j’ai portée et augmentée mentalement depuis mon adolescence : fiction et France, la Mauritanie étant du jour le jour, la biographie de COUVE de MURVILLE étant une dette envers un homme et un un devoir vis-à-vis des jeunes générations de maintenant ne devinant plus qu’une certaine politque, que certains parcours au service du pays dans l’Etat tel qu’il devrait de nouveau être, sont possibes, puisqi’ils furent. Et notre fille est la femme de cette vie qui est mienne, c’est-à-dire que je suis l’inachevé et qu’elle sera l’achevée pour à son tour… Je me laisse faire par la vie, c’est-à-dire par Dieu. Je me laisse prendre, quand Dieu me visite, toujours à l’improviste, par la prière qu’il éveille en moi. Sabs doute, m’appelle-t-Il aussi à davatage Le « convoquer », c’est-à-dire à me présenter, posément, à Lui et plus explicitement Lui demander de me donner de Le prier…
Ce matin

Il pleut, un oiseau, solitaire, n’en a cure. Il donne un signal, d’autres donnent du reliefn un écho, mes chiens sont pensifs, la terrasse est ouverte, mes aimées dorment. Je vais m’immerger dans cette étude au petit point des dépêches de l’AFP pendant l’année putschiste qu’a préférée la France pour la Mauritanie, ce dont nous ne sortons pas depuis plus de quatre ans et qui n’est pas sans incidence sur l’ensemble de nos situations au Sahel. – Les pensées et faits d’hier, l’action de grâce pour hier, le positionnement pour aujourd’hui, voici le moment de prier… [1] beaucoup de nos maximes de simple bon sens, nous viennent de l’Ecriture (les racines judé-chrétiennes de l’Europe… puisqu’il en fut discuté, mais aussi les langues, les fantasmes et les formes de superstitions, de polythéismes que nous tenons des Grecs et des Romains… et sans doute nos hantises de l’Islam de oiriers à aujourd’hui songt-elles, elles aussi, des racines psychologiques pour l’Europe, plus qu’en tout autre continent, d’autres sont hantés par la colonisation ou par l’escslavage… l’important st ce que nous voulons être aujorud’hui et demain, tels que nous arrivons de nos passés). A chaque jour suffit sa peine. C’est banal quoique ce soit du Christ. Mais l’essentiel n’est pas dans sa conclusion qui n’est que déductive, l’essentiel est dans la cause de cette sérénité qui nous est recommandée : qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? avec quoi allons-nous nous habiller ? Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherhez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné pa-dessus le marché. L’immédiat et le lendemain tout proche… nous sommes différents des « païens », c’est-à-dire des « sans-Dieux », ce n’est pas une supériorité ni un envoi à leur conquête, c’est une grâce et un devoir de comportement en propre, pour nous, hommes de peu de foi. Pas seulement le Royaume mais sa justice. Ma hantise, l’Eglise, l’économique et le social, bien plus que les mœurs ou le sexe des anges. Le relationnement : aucun  homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. Et comment le Christ nous tire-t-il de cette addiction à l’argent ? par la psychologie, la même peur du lendemain, la peur de manquer. Les hiérarchies sociales ou la spéculation qui sont les formes plus ouvertes de nos addictions, mais en société, plus qu’en vie personnelle me semble-t-il, et cela encore par des peurs diverses (les peurs des riches, qui ne sont pas seulement des craintes d’être assaillis, le banquet de Malthus, mais une crainte d’eux-mêmes, l’argent et les possibilutés qu’il ouvre distraient de l’existentiel, prête une identité, clot les discussions sur le faire, l’être puisqu’il y a l’avoir dont on s’attribue alors tranquillement l’origine, le présent permettant le travesti du passé…). Les Apôtres itinérant à travers la Palestine, à la suite de ce maître étrange et affectionné. Qui d’entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ? …  Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? Moi, Seigneur, et ce sera par Toi. Elles et eux avec qui Tu me donnes de cheminer… et ce sera avec Toi. C’est déjà avec Toi. Ma foi et mon équilibre sont de Ton accompagnement. Gage magnifique, et pénétrante psychologie de Dieu fait homme : Ma grâce te suffit, ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. J’y suis, nous y sommes.

François Hollande au Qatar. Donc, jamais au bureau, seuk avcec lui-même, soit à réfélchir tout simplement, mains à plat sur la table de son bureau, sans téléphone, ni audiencier, soit à travailler un dossier ou simplement mais amplement la saisie de la conjoncture, les signes du temps et comment nous faire réagripper le destin. La bougeotte, le propos superficiel, le ton suppliant et en défense. Quel dommage, quel gâcgis, à commencer par le gâchis de lui-même, nous ensuite, et tant de sujets et d’objets qui sont du domaine extensible à l’infini de la politique…

Ian Ulrich, vainqueur allemand du Tour (de France) en 1997 ou 1998, finit par avouer : instruit par Lance Armstrong. Il a le mot conclusif : je ‘lai fait pour établir l’égalité des chances. Oui, parce que tout le monde se dope. Si ce n’était que pour gagner, vg. les nageuses de la DDR au temps de celle-ci, mais ceest pour se déglinguer, cancer, etc… qu’il a eu comme Armstrong.

Dans la révolte brésilienne, qui sera peut-être une révolution, il y a, ai-je bien compris ? la contestation, le scandale des salaires pour joueurs de foot…

Qatar. Il nous est expliqué que cet Etat artificiel comme sa tirelire a investi 12 milliards chez nous avec le Royal Monceau, le PSG, des parts dans EADS et Total, etc… que c’est bien moins qu’en Angleterre et en Allemagne. Pourquoi ne pas concerter entre Européens cet accueil et ces affectations d’investissements étrangers qui augmentent encore notre vulnérabilité à l’expropriation de nous-mêmes… J’apprends que le financement et l’aide publique au cinéma français (notre chère exception culturelle) sont une retombée des redevances télé. pour le foot … donc dépendent indirectement du même Qatar. Donct Sarkozy est maintenant l’introducteur et le conseiller. Comme Schroeder l’homme du gaz pour Poutine.


[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens XII 1 à 10 ; psaume XXXIV ; évagile selon saint Matthieu VI 24 à 34