vendredi 17 août 2012

Inquiétude & Certitudes - vendredi 17 août 2012

Vendredi 17 Août 2012  


Mes aimées et leur vie quotidienne, la journée commencée et en perspective de toutes celles et ceux qui me viennent à la pensée, le socle de mes vies passées, des lieux, des visages, des rencontres, des corps, les pays de mes affectations, le sourire d’un passé multiple et qui n’est plus qu’accueil et disponibilité… la parabole de l’amour humain, de la beauté humaine, de notre nuptialité comme appel à une certaine divination de qui est Dieu et de la manière dont nous en sommes aimés et recherchés. On t’a jetée en plein champ [1] (récit et comparaison d’amour et de beauté mettent toujours en scène la femme, depuis le péché originel c’est elle qui est devant, même sa création particulière a été une recherche, celle de Dieu et son aboutissement au choix de l’homme – l’homme au contraire a l’initiative du comportement, comme Dieu, répudier, accueillir : distribution simpliste des rôles ou exhortation à ce que les prémices de la rencontre débouchent vraiment sur l’essentiel, l’union et sa pérennité, l’amour n’est pas l’étonnement de la rencontre, il est alliance avec une personne), avec dégoput, le jour de ta naissance (née sous X, abandonnée). Je suis passé près de toi et je t’ai vue te débattre dans ton sang (le « bon Samaritain » et le voyageur gisant au bord du chemin). Quand tu étais dans cet état, je t’ai dit : « Je veux que tu vives ! ». je t’ai fait croître comme l’herbe des champs (celle aussi qui se fâne et ne passe pas la journée chaleur). Tu as poussé, tu as grandi (toutes les paraboles de la croissance, de la semence et les comparaisons qu’elles donnent au Christ du Royaume des Cieux), tu es devenue femme, ta poitrine s’est formée (l’étonnement, l’émerveillement et sans doute les sentiments mêlés comme à une première séparation qu’éprouvent, je crois, tous les pères quand leur fille devient ainsi), tu es devenue femme, ta poitrine s’est formée, ta chevelure s’est développée. Mais tu étais complètement nue (Eve et Adam au Paradis). Alors je suis passé près de toi (Dieu passe devant la fente du rocher où Elie s’est réfugié) et j’ai vu que tu avais atteint l’âge des amours (maturité de la prière). J’étendis sur toi le pan de mon manteau (Noé, ses fils, les filles de Loth) et je couvrir ta nudité. Je me suis engagé par serment, j’ai fait alliance avec toi – déclare le Seigneur Dieu – et tu as été à moi (l’étreinte possession, le paradoxe du physique et du psychologique, puisque la pénétration masculine le fait être pris et pourtant la sensation et la situation sont de mutuelle possession, le jeu des bras e celui des regards, les échanges et réciprocités disent et produisent plus que le jeu des sexes). Je t’ai plo,ngée dans l’eau, je t’ai nettoyée de ton sang, je t’a parfumée (la toilette du nouveau-né, la toilette du mort, la toilette d’avant l’amour, les cycles féminins, le sang et sa pureté abondante), je t’ai parfumée avec de l’huile. Je t’ai revêtue d’habits brodés, je t’ai chaussée de souliers en cuir fin, je t’ai donné une ceinture de lin précieux, je t’ai couverte de soie. Je t’ai parée de joyaux : des bracelets à tes poignets, un collier à ton cou, un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles et sur ta tête un magnifique diadème. Tu étais parée d’or et d’argent, vpetue de lin précieux, de soie et de broderies. La fleur de farine, le miel et l’huile étaient ta nourriture. Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté. Ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté, car elle était parfaite (j’ai été longtemps fasciné par la beauté physique – féminine – et mis du temps à voir la correspondance entre beauté et âme, à découvrir les cycles de la beauté dans une heure, une journée, une vie de femme reflétant une vie de couple et j’ai été long, après avoir souffert des éclipses, des crépuscules de l’apparence et les mûes de la banalité et de l’enlaidissement, de la veulerie ou de la paresse parfois d’un visage que j’avais éprdûment révéré, à enfin devenir moi-même celui qui voyant et souhaitant, appelant la beauté, la rend effective au point qu’elle soit native, dépasse l’instant dont elle a dépendu, les circonstances d’un écrin et promette déjà son éternité) grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue (toute vie, toute beauté créée sont reflets, planètes et soleil, notre relation à Dieu n’est pas représentée par quelque chose de binaire ou un couple de forces en physique élémentaire, l’image, la ressemblance sont notre définition, l’image et la ressemblanceen tant que et parce qu’homme et femme… bien approfondie sans crainte, ni pudibonderie, ni complaisance, l’homosexualité féminine ou masculine, d’occasion, d’attrait et d’impulsion ou pérenne, d’étreinte ou de vie n’est ni la perversion ni la rupture avec la nature, fondamentalement elle est mutuel attrait de l’amour et des âmes, même si la sensualité déguise et masque mais elle masque tout autanr l’hétérosexualité et le mariage homme/femme – il y a là certainement à faire un gros travail de psychologie, de physiologie, d’élucidation de ce que sont désir, fantasme, compassion, pitié mutuelle et tendresse entre créatures si limitées d’expression). mMais tu tu t’es trop confiée à ta beauté (cette sorte d’éducation à la notoriété, au parvenir par le physique, l’exaltation du « people », du « star system », de la mode au lieu d’une simple et fière culture de la propension de la fille dès l’enfance à se parer, et de l’accueil masculin passant de la timidité ou de l’agression à la réflexion sur la proposition que constitue toute beauté de l’autre, surtout en version féminine, car la dyade souligne l’altérité par l’inconnu et le mystère, et l’extension de soi par le couple formé avec l’autre, le tout autre et pourtant notre analogue d’âme et de situation), tu t’es prostutiée en abusant de ta renommée, tu as prodigué tes faveurs à chaque passant : tu as été à n’importe qui (force du texte, véritable biographie-type, sobriété du rythme et de la chute, du constat, d’une errance, l’abandon à la naissance, à une autre errance, le don de soi à tous vents, de son intimité, de son âme à tous vents).
Je vais agir avec toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment et rompu l’Alliance. Cependant, moi je me ressouviendrai de mon Alliance, celle que j’ai conclue avcec toi au temps de ta jeunesse et j’établirai pour toi une Alliance éternelle. Tu te souviendras, tu seras couverte de confusion. Dans ta honte, tu n’oseras pas ouvrir la bouche quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait – parole du Seigneur Dieu. En réponse à un tel récit, qui est aussi l’histoire du peuple de Dieu, selon l’Ancien Testament, les pharisiens font du droit coûtumier et le débat tourne entre la Genèse et la législation mosaïque. Jésus revient aux origines, à la nature, à la création. Au commencement il n’en était pas ainsi… c’est à cause de votre endurcissement que Moïse vous a concédé de renvoyer vos femmes (l’Islam et le Coran ne conçoivent et ne pratiquent la polygamie que par tolérance, eux aussi). Les pharisiens carrément sont en position psychologique de polygamie : si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, il n’y a pas intérêt à se marier. On est loin de l’amour et de sa parabole de l’intérêt divin pour nous. Jésus dresse alors une typologie de l’homme (et de la femme) face au mariage ou plus exactement des empêchements ou des renonciations au mariage : physiologie, conformation, vœu, mais ne recommande rien, admettant même que tout cela est complexe, mais complexe selon le tour pris par la discussion avec les Pharisiens. « Intérêt » ou pas du mariage. Le fond pour le Christ – époux de l’Eglise, de l’humanité, l’époux de toute noce et de toute parabole du Royaume et qu’homme et femme ne sont pus deux mais un seul. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. Approche et texte apparemment tout différent de ceux d’Ezéchiel où c’est la femme(-enfant) qui dévie. Mais les deux textes convergent, notre nature et notre destin sont le bonheur, la fidélité, l’alliance. Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.

Le remplacement de Proglio par Pépy à EDF est une erreur de êrsonne et de procédure. Il faut que les grandes entreprises soient dirigés non par un nomenklaturiste passant d’une place à une autre, toujours considérable et de premier rang, mais par des gens ayant vécu tout leur parcours dans l’entreprise dont la direction leur échoit. Expérience physique de la boîte et relationnement quotidien, pendant plusieurs décennies avec les salariés du rang.

Damas et Alep échappent, quartier par quartier, à Bachar qui en est à défendre l’aéroport autant dire sa possibilité de fuir.. Oui, l’horreur en Afrique du sud, mais que s’est-il passé ? et ceux qui tirent sont-ils commandés par des Afrikaners ? ou des Noirs ? Oui l’horreur et aussi l’honneur pour les Pussy Riots : elles montrent la renaissance du stalinisme et du totalitarisme en Russie, ce qui était évident mais pas assez manifesté. J’attends la réaction de l’Union européenne.


[1] - Ezéchiel XVI 1 à 63 passim ; cantique Isaïe XII ; évangile selon saint Matthieu XIX 3 à 12

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