Jeudi 16 Août 2012
Prier… [1] fête du roi emblématique de Hongrie, la cathédrale de Budapest sur la splendide rive gauche du Danube, à cet endroit assez escarpée lui est dédiée, comme celle de Vienne. Les modèles d’exercice du pouvoir politique, toujours fondés sur deux éléments décisifs : la conscience du dirigeant d’être responsable devant Dieu, la relation avec le peuple et avec l’histoire. Il n’y aps à chercher tellement plus loin, mais en revanche à trouver les actualisations et transpositions pour notre époque en telle recherche de repères et d’autorité morale. C’est Pierre qui pose à Jésus la question du pardon, alors qu’il va bénéficier spectaculairement de celui de son Maître pendant la passion : Jésus ne pardonnera pas, ce n’est manifestement pas son registre, Dieu ne pardonne pas, il « remet les péchés » ce qui est différent et consttiue une restauration, pas seulement une relation ou un apaisement (que le sacrement dit autrefois de pénitence, ne produit pas automatiquement, tant l’homme se sait et même se veut coupable… forme insidieuse et corrosive de la désespérance, qui ne le vit ou ne ‘la vécu ?). Jésus changfera de sujet, pais mes agneaux, pais mes brebis et placera le débat sur le plan d’une orientation humaine plus profonde et plus stable que le désarroi produisant le péché jusqu’au célèbre reniement. Le pécheur reçoit une responsabilité insigne. Combien de fois, dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? – Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixnte-dix-sept fois. La parabole du débiteur créancier est celel habituelle de la mesure dont nous nous servirons qui servira à notre encontre ou à notre bénéfice. Mais l’évangile comme le livre d’Ezéchiel est l’énoncé d’une connaissance surnaturelle de ce qu’il adviendra, pas tant les événements terribles de la déportation des Juifs de Jérualem à Babylone, mais le péché, nos péchés, nos écarts : Jésus les sait, le prophète atteste ce que sait Yahvé. Leçon : c’est ainsi que mon Père du ciel vous traietar, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. Il peut en être ainsi de chacun de nous comme de sociétés et de civilisations entières. Une engeance de rebelles : ils ont des yeux pour voir, et ils ne voient pas ; des oreilles pour entendre, et ils n’entendent… peut-être comprendront-ils alors qu’ils sont une engeance de rebelles ? Dieu ordonne à son prophète de mimer pour le peuple ce qui le guette, afin de l’avertir… scenario catastrophe. Dieu a entendu et s’est emporté, il écarta tout à fait Israël. Il laiussa capturer sa gloire et sa puissance par des mains ennemies, il livra son peuple à l’épée et contre son héritage il s’emporta. A Dieu ne plaise, et qu’advienne notre conversion.
Contraste absolu… deux heures sur la plage de Bétahon, la balise verte, le rocher aux mouettes, personne qu’une lente marcheuse sur la laisse de mer, mes chiens, tranquilles. Un thermos de thé. Rencontré un couple, leurs deux filles, elle caissière d’une de nos « grandes surfaces », échange sur les temps actuels. Calme, lucidité.
Ailleurs, les relations internationales, la gestion des gens en charge de la puissance publique, tant de pays en difficulté, point commun : le manque de repère et du coup un apparent désordre, une violence ambiante. Amiens… l’Afghanistan, chute d’un hélicopère, une douzaine de morts dont sept Américains, on ne doit pas être loin du milier, sans doute ce ne sont pas les quelques quarante mille de la guerre américaine au Vietnam… l’Irak, une centaine de morts et de blessés… Bahrein et Moscou, la pétition de liebrté interdite… la Côte d’Ivoire, le Gabon si incertains… et chez nous, la cacophonie sur les Roms entre concertation gouvernementale, commissions, relogements sous tente et une absence de point vraiment politique sauf la clamer habituelle du Front national (version Marine Le Pen) sur la soi-disant « préférence étrangère », mais je crois que cela ne prend plus. Viviane Reding s’engage de nouveau et à fond, le PS est manifestement divisé : un révélateur.
Le recul, le tout autre chose que ce bipartisme qui est la forme française de l’immobilisme… Ségolène Royal a raison d’en prendre. Elle est originale, elle ne réussira pas mais elle montre qu’il faut chercher ailleurs… Michel Jobert naguère… mon propre papier dans le Monde pour l’élection de 1974, le gaullisme est ailleurs… L’Afrique du sud, Mandela. Les chemins transversaux, qu’elle aille loin, qu’elle revoit Krichner et rencontre la nouvelle présidente du Brésil, la femme de politique pas à la Kosciusko-Morizet ou à la Pécresse. Au gouvernement, il n’y a pour le moment que Christiane Taubira qui soit sur ces chemins d’autre manière de gouverner et de répondre des gestions et des décisions publiques. L’Espagne reste exemplaire : sa guerre civile atroce, modèle du genre en Europe, les guerres yougoslaves n’ont pas eu cette atrocité et elles n’étaient pas civiles, elles opposaient des nationalités… ce maire andalou qui part à pied prêcher auprès de chacun de ses homologues la résistance aux politiques absurdes, cruelles et inefficaces d’austérité. Ce pays que j’aime et admire pour son histoire, son tempérament, ses paysages, ses monuments, sa mixité ethnique aussi forte que son homogénéïté mentale, celui de Quichotte et de Franco, s’il explose – 25% de chômeurs – peut nous entrainer tous, enfin, vers une vraie contestation. Puisque la France des révolutions cuve son été, ses licenciements sociaux, ses augmentations du carburant et du gaz, sans encore piper.
Un nourrisson meurt en camp français de rétention ! Mayotte aujourd’hui. La France aujourd’hui.
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