vendredi 3 août 2012

Inquiétude & Certitudes - vendredi 3 août 2012

Vendredi 3 Août 2012 
Prier… [1] je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère… et moi, je te prie, Seigneur : c’est l’heure de ta grâce ; dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi, par ta vérité, sauve-moi…. Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. Ces obscurités et ces impasses à première lecture : la fratrie du Christ, et le dogme d’une mère de Dieu, Marie toujours vierge. Réponse courante de l’Eglise : la mode orientale, du figuré. Soit, mais qui décide et comment décider que tels passages sont à prendre au pied de la lettre (les enseignements directs, par exemple) et d’autres comme de simples évocations ? des faits ou des miracles ? Les diverses exhortations de se conduire en frères les uns avec les autres, la salutation entre souveraiins de l’ancien régime européen ou entre présidents africains… alors que la réalité est souvent des inimitiés ou des indifférences entre frères et sœurs de sang, d’éducation. Qui n’en sait et subit quelque chose ? Jérémie comme Jésus, détestés pour ce qu’ils annoncent, disent ou font. Smplement, parce que l’intelligence ou la projection commune sont par eux contredites : pourquoi prophétises-tu, au nom du Seigneur… que cette ville sera dévastée et vidée de ses habitants ? … Ils étaient profondément choqués à cause de lui. … Ils sont nombreux, mes détracteurs,  à me haïr injustement. Evidemment, impossible de s’attribuer un rôle ou une situation tels que c’est pour autre que nous que nous souffrons ou sommes incompris : seul le Christ et ses élus, ses missionnaires et ses martyrs peuvent prier et assurer ainsi : c’est pour toi que j’endure l’insulte, que la honte me couvre le visage. Et la mésestime, la détestation, n’est-ce pas le plus souvent de nous-mêmes pour nous-mêmes. Simple demande d’être consolé et sauvé, simple demande de correspondre – s’il y a lieu, si appel il y a – à la volonté de Dieu sur moi. Vivre est déjà beaucoup, lourde charge, lourde responsabilité. L’essentiel : correspondre à Toi, mon Dieu. Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi. Jésus alla dans son pays, et il enseignant les gens dans leur synagogue de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ?... ». Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu. Je suis envahi de ce que vit et me dit ma femme, de ce que vit et comprend notre fille, de ce que me confient celles-ceux qui me couriellent et qui m’aiment, de l’aide que m’apportent mes amis pour qu’avec eux, je contribue à penser leur pays. Je suis envahi par ce silence de la vie, par ce silence des grandes victoires et découvertes scientifiques, par le calque – conscient – d’un élu au suffrage universel direct voyageant en train avec sa compagne pour partir en vacances, genoux serrés, côte à côte sur leurs sièges…  et à date arrêtée : Louis- Philippe naguère, en bourgeois, seul dans la rue, parapluie à la main et la conversation si propagandée avec le gamin dessinant sa caricature en anticipation des tags sur un mur, et le roi lui donnant une pièce de cinq francs : tiens, la poire est là-dessus. Le président comme le roi ont porte-monnaie et porte-feuille… la banalité n’apprend rien que sur ceux qui l’affectent. Au contraire, Jérémie et Jésus appellent à une tout autre lecture du monde et des événements. Peut-être écouteront-ls, et se déourneront-ls chacun de sa route mauvaise ? Alep, le sud de la mer de Chine, nos conflits et nos orgueils, nos plans plus autistes encore que nos désespérances. Priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.  A rapprocher le psaume de l'évangile aujourd'hui, il saute aux yeux que la prétention dogmatique et vaniteuse de croire connaître l'autre, de croire que nous nous connaissons les uns les autres, est la cause profonde de nos ignorances mutuelles, nous ne sommes connus qu'en Dieu et nous ne connaissons et aimons autrui qu'en Lui, alors nous viennent la beauté, la lumière, le chemin de qui nous aimons. Alors et ensemble, nous accomplirons le miracle de notre guérison, de notre amour et de l'avancée ensemble dans la vie éternelle. Ainsi soit-il !

matin

Le TGV présidentiel. Le président de la République aujourd’hui : animation et non pas décision La leçon de ce matin est paradoxale. François Hollande et Valérie Trierweiler (les journalistes n’arrivent pas à prononcer son nom…), c’est donc le « couple présidentiel ». Le site de l’Elysée, quand on interroge la rubrique «  première dame de France », apparue sous Nicolas Sarkozy, répond que ce n’est pas accessible. Faire savoir. Louis-Philippe dans les rues de Paris… ce moyen de locomotion pour partir en vacances. Négatif, mais cependant au second degré… la fonction présidentielle, un rôle et non un rouage. Nullement de décider à tort et à travers, ou justement. Mais précisément l’animation d’un pays, d’un peuple, peut-être davantage en aire spirituelle et géograpgique. L’ambiance et le tonus sont le fait du président de la République, le sérieux, la retenue, la concertation, le respect des compétences de chacun. A cela, il semble que le nouveau Président soit assez adéquat, par tempérament discret, par manière d’être et de faire, conduire gens et événements à ce qu’ils doivent faire et être. Ce ne sera sans doute pas immédiatement perçu ni commenté ainsi, tant le pli est pris, mais…

soir

La bourse. En début de semaine, sa chute de deux points, à la suite des dires définitifs de Draghi sur la pérennité de l’euro. et des doutes sur la croissance chinoise… aujourd’hui, chiffres américains de l’emploi (paradoxe, à Paris, une valeur d’entreprise monte quand il y a un plan social, et des Etats-Unis ce que l’on attend c’est la baisse du chômage) et la reprise de la confiance en la Banque centrale européenne (parce qu’elle maintient inchangé le principal de ses taux, très favorable aux banques de la zone, et persiste à ne pas acheter d’obligations d’Etat italiennes ou espagnoles…)..Les médailles, le bateau un policier et un coiffeur. Le successeur de David Douillet, en plus de cet kilogs, comme notre nageur prodige, presque pas un mot alors que Frédéric Cuvillier, ministre des Transports depuis quelques semaines seulement, est intrarrisable sur ce qu’il fait et fait faire, micro pour le grand « chassé-croisé » des vacanciers et la mémoire de l’autocar crépinois à Beaune. Evidemment la politique et la dérive qui en fait la bonne parabole : le foot. Nos sportifs à Londres ne sont pas des professionnels, ni des mercenaires, ni des millionnaires en euros. Ramener les jeux du cirque (le foot) au rang, pas déméritant ni négligeable, du kayak ou de la rame, chacun son côté, ou du badminton, sans effet ni jackpot. C’est nous qui secrétons le foot. et la politique dans leurs versions souvent scandaleuse.

Internationalisation et mondialisation, la chanson espagnole faisant « tube » Macarena en 1996. Le phénomène dans sa première version laisse aux Etats le cadre et l’ultime arbitrage. La seconde version périme les frontières, les puissances publiques et ne reconnaît comme critère de toute décision que la libido du profit, que l’accumulation stérile et mortifère. Comment revenir en arrière ? sans doute le chômage en Europe et forcément, un jour ou une nuit, l’assaut des chateaux, il est vrai que ceux-ci ne sont plus que danse de chiffres sur des écrans, eux-même très manipulés. La distinction opérée par Elie Cohen et illustrée par le « tube » espagnol, premier succès mondial qui ne soit pas en angls-saxon… Je pensais avant de l’écouter à cette simplification de la politiquye étragère américaie sous Reagan, il n’y avait plus le Vietnam, et pas encore Al Qaïda et donc les prétextes à d’énormes réengagements en opérations extérieures. On se concentra d’Amérique sur l’adversaire soviétique qui fut réduit par l’économie : le modèle ultra-libéral de Reagan et de Thatcher, la négation de l’Etat imposée de force par l’Etat ; résultat ? l’implosion soviétique. Apparemment, un effet mécanique, une supériorité du système ? la réalité est probablement la « mondialisation » bien avant l’ « internationalisation » de la culture et des envies. Michel Jobert faisant remarquer qu’à Moscou, dès les années 70, le jean avait gagné la bataille de l’uniformisation. Et aussi le tempérament plus encore que l’intelligence politique, de Gorbatchev. Des facteurs autres que ceux que l’on énonce a postéeriori font des dialectiques qui ont cependant une forme et une force, pour le moment, irrépressibles, puisque la gestion de la crise économique, des dettes souveraines et des droits de l’homme ne change pas du tout que l’on soit avant ou après le krach de Lehman brothers. Au contraire, celui de la Kreditanstalt avait fait virer de bord gouvernements et peuples. Ce n’est pas encore très étudié, et s’en serait-on sorti sans Hitler et sa guerre ?.

Le juge Courroye arraché de son bureau de Nanterre, forclos pour le barreau de Paris, affecté selon l’aval du Conseil supérieur de la magistrature, crie à l’arbitraire et à la vengeance politique et va faire juger la chose par le Conseil d’Etat. Fort bien. Régal au Palais-Royal.

Où passe, ou est oassé l’argent ? Nous n’avons même plus les moyens de faire un recensement exhaustif et nominatif commee depuis César-Auguste ! et nous avons donc deux versions INBSEE pour notre chiffre de populations, donc des différences aux granbdes conséquences pour des classements de villes avcec tout ce qui va avec… Vive nous !


[1] - Jérémie XXVI 1 à 9 ; psaume LXIX ; évangile selon saint Matthieu XIII 54 à 58

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