Lundi 13 Août 2012
Prier…[1] Tout le ministère public de Jésus est tendu par cette prophétie sur Lui-même le plus souvent réservée à ses disciples et dans les instants de gloire ou de succès : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes, ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. – Et ils furent profondément attristés. Les Apôtres n’entendent jamais la conclusion : la résurrection. Attitude du Christ devant la vie et pendant tout le cours de sa vie, et qui devrait être la nôtre : perspective de la mort certes, promesse de la résurrection plus encore. La triple leçon du jour : éviter le scandale, être civique, payer à plusieurs. Le poisson et la pièce de quatre drachmes, correspondant à deux impositions pour le Temple. La vision d’Ezéchiel : c’était le reflet de la gloire du Seigneur. Elle est plus précise dans le sonore que dans le visuel. J’entendis le bruit de leurs ailes, pareil, quand ils marchaient,au bruit de l’océan, comme la voix du Tout-Puissant, comme la rueur de toute une armée… On entendit un bruit au-dessus de la voûte qui dominait leurs têtes. Ce que voit le prophète est trop étrange pour que les mots lui viennent directement : on aurait dit… comme un trône, qui ressemblait à du saphir, et sur ce trône quelqu’un qui avait l’aspect d’un homme Puis j’ai vu comme un scintilelment de verbeil, quelque chose comme un feu tout autour. A partir de ses reins, au-dessus et au-dessous, j’ai vu quelque chose comme un feu qui irradiait tout autour. Comme l’arc-en-ciel dans la nuée un jour de pluie, ainsi apparaissait ce rayonnement. Rien qu’à cette semi-description d’un rêve éveillé, mais très précisément daté par le voyant, Ezéchiel, comment ne pas ressentir la novation totale, la lumière intense pour notre si faible et précaire humanité qu’a constituées l’incarnation du Fils de Dieu, se présentant comme le Fils de l’homme. Une proximité, des situations et des paroles qui malgré l’écart apparent des civilisations, de la nôtre à la sienne, sont telles que nous en recevons les conseils pratiques et l’assurance d’un accompagnement précis en comportements, en psychologie.
matin
Le vent a tourné – enfiin – en Syrie. Alep n’est pas maîtrisée et les « rebelles » contre-attaquent, ont l’initiative et à Damas la « vague d’arrestations » et de perquisitions, qui est nouvelle, témoigne que l’obsession de la trahison et du complot habite désormais le pouvoir en place.
fin d’après-midi
Part de l’intoxication en presque tout. Le volailler Doux, repris site par site, est-ce une solution pour l’emploi et pour la viabilité de l’entreprise ? je ne le pense pas. Le tueur de Toulouse, celui d’Oslo, « connus des services de police » pouvaient-ils être empêchés ? Les rebelles syriens, des volontaires de partout plus ou moins poussés par les Américains à la manière dont les « islamistes » font pèlerinage et coup de feu en Afghanistan : point de fixation pour des incontrôlés ? depuis huit jours, on parle d’autant d’atrocités du côté des révoltés que du côté des forces loyalistes. Récession pour la France , déjà et de combien ?
nuit
Le Canard paru mercredi 7 et que je ne lis que maintenant posaut la question des concours « occidentaux » à la rébellion syrienne, notamment en fourniture d’armes anti-aériennes et anti-chars que refusait Obama. Le président américain a cessé de refuser puisqu’un avion de Bachar a été abattu. Numéro de mon hebdomadaire favori (je le collectionne depuis le départ de de Gaulle et une collection rétrospective pour son règne me fut offerte tandis que j’étais publié par Le Monde) : lecture accablante. Le parcours de la ministre des Sports, les compromissions de la ministre de la Santé , Le Drian couché devant Bouygues pour le « Pentagone à la française » et faisant mettre Paris au garde-à-vous, la communication d’Hollande en campagne (l’énormité des sommes pour des trouvailles ou improvisations d’un quart d’heure de récré en terminales auraient mis au point et en mieux) et les convocations des médias pour le départ en train vers Brégançon.
La réalité pichrocoline des le prix des carburants à la pompe : promesse de campagne, bloquer les prix. Elle n’est pas tenue, sous prétexte qu’ils baissaient un peu il y a quelques semaaines : en vacances, tout le monde regarde les affichages des stations.
L’Iran repreneur d’un des sites de Doux. Parler avec l‘Iran d’autre chose que du nucléaire dont Israël veut garder le monopole régional.
Trois foyers d’incendie. La démocratie argentine : Mme Kichner en conflit avec la ville de Buenos Aires à propos des grèves du métro. En Egypte, apparemment Morsi s’impose en limogeant le ministre de la Défense et en réduisant les prérogatives que s’était adjugées l’armée mais le seul fait que les Américains commentent ces décisions et sur le mode de l’espérance dans une collaboration entre les deux forces : islamistes et militaires, m’inquiète. Il y a aussi le mystérieux épisode de terroristes dans le Sinai assassinant des soldats égyptiens et capturés par les Israëliens. En Tunisie, les quasi-émeutes de Sidi Bouzid, là où le printemps arabe commença par un martyre volontaire et le report à plusieurs mois du vote de la Constitution.
Dans tout cela, pas la moindre synthèse d’une vision française du monde ni d’initiative ou de Hollande ou de Fabius.
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