Mercredi 14 Janvier 2009
Prier…[1] des aveux et propos d’amitié, des aveux d’intense souffrance et des témoignages d’incompréhension et de fausse lucidité entre amis qui devraient communier ou au moins s’entr’aider, déchirements, inutilité de la souffrance quand elle est donnée, provoquée et entretenue par des humains à d’autres humains. Ce que je reçois en confidences par courriel, ce que ma femme me commente du Ravensbrück de la lumineuse Germaine Tillion (lumière de l’intelligence et de la bonté, quand elles sont réunies). Ainsi par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le démon. … Ayant souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa passion, il peut porter secours à ceux qui subissent l’épreuve. Mort infinie du rédempteur et vie quotidienne du Christ, guérissant avec simplicité, sollicité de toutes parts, bougeant, priant, s’arrêtant, parcourant. Sagement humain, divinement présent. Nous tous, au contraire, bien ambigus et pressés : tout le monde te cherche. Aujourd’hui ? Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face.
Gaza… réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies. Pour la guerre de Corée, le veto soviétique en Conseil de sécurité avait été tourné par le vote de la « résolution Acheson ». Pourquoi ne le ferait-on pas aujourd’hui : contourner le veto américain ? puisqu’avant même la prise de fonctions de Barack Obama les indices se mutliplient qu’en politique extérieure, en stratégie mondiale antiterroriste sous prétexte de réduire l’intégrisme musulman et Al Qaïda, les Etats-Unis ne changeront ni d’analyses ni d’obsession après le 20 Janvier… Nicolas Sarkozy communique que les choses vont aller « dans le bon sens » (expression de cette décennie pour signifier que l’on approuve une décision ou un processus). Il est aussitôt démenti par Bachar Al Assad qu’il a pourtant visité récemment : Gaza va mettre la région à feu et à sang, l’extrêmisme y trouve son aliment.
Cacophonie européenne : c’est Nicolas Sarkozy, sans aucune fonction européenne ni aucun mandat, qui commente à l’avance le futr G 20 de Londres. Triangle singulier où Français et Britanniques se succèdent chez les Allemands. A quoi bon s’acharner à la ratification du traité de Lisbonne – l’analogie avec la révision constitutionnelle française de Juillet dernier est frappante – le texte nouveau et le système institutionnel acquis de l’Union européenne sont sans cesse trahis depuis sept mois. Tandis qu’il est à prévoir – personne n’en parle encore – que le soixantième anniversaire de l’Alliance atlantique donnera lieu à des protestations européennes d’allégeance et à la réintégration française de l’O T A N sans le moindre progrès de la défense commune européenne, cela au mépris des conditionnalités qu’avait émises Nicolas Sarkozy pour se justifier, et sans égards pour les élections au Parlement européen. Que de "progrès" dans le recul europén en esprit et en pratique.
Gaza… réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies. Pour la guerre de Corée, le veto soviétique en Conseil de sécurité avait été tourné par le vote de la « résolution Acheson ». Pourquoi ne le ferait-on pas aujourd’hui : contourner le veto américain ? puisqu’avant même la prise de fonctions de Barack Obama les indices se mutliplient qu’en politique extérieure, en stratégie mondiale antiterroriste sous prétexte de réduire l’intégrisme musulman et Al Qaïda, les Etats-Unis ne changeront ni d’analyses ni d’obsession après le 20 Janvier… Nicolas Sarkozy communique que les choses vont aller « dans le bon sens » (expression de cette décennie pour signifier que l’on approuve une décision ou un processus). Il est aussitôt démenti par Bachar Al Assad qu’il a pourtant visité récemment : Gaza va mettre la région à feu et à sang, l’extrêmisme y trouve son aliment.
Cacophonie européenne : c’est Nicolas Sarkozy, sans aucune fonction européenne ni aucun mandat, qui commente à l’avance le futr G 20 de Londres. Triangle singulier où Français et Britanniques se succèdent chez les Allemands. A quoi bon s’acharner à la ratification du traité de Lisbonne – l’analogie avec la révision constitutionnelle française de Juillet dernier est frappante – le texte nouveau et le système institutionnel acquis de l’Union européenne sont sans cesse trahis depuis sept mois. Tandis qu’il est à prévoir – personne n’en parle encore – que le soixantième anniversaire de l’Alliance atlantique donnera lieu à des protestations européennes d’allégeance et à la réintégration française de l’O T A N sans le moindre progrès de la défense commune européenne, cela au mépris des conditionnalités qu’avait émises Nicolas Sarkozy pour se justifier, et sans égards pour les élections au Parlement européen. Que de "progrès" dans le recul europén en esprit et en pratique.
[1] - lettre aux Hébreux II 14 à 18 ; psaume CV ; évangile selon saint Marc I 29 à 39
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