C’est un sombre portrait de la Terre que donne le rapport annuel sur l’état du climat, un document de 300 pages publié ce mardi. La Terre a enregistré des records de chaleur pour la seconde année consécutive. Le niveau des eaux n'en finit plus de monter et les glaciers reculent pour la 36e année de suite.
Les températures, la montée des eaux et les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux records l’an dernier, faisant de 2015 la pire année de l’histoire moderne pour une série d’indicateurs clé.C'est un rapport international de référence de 300 pages, publié ce mardi, qui dresse ce sombre portrait de la Terre. 450 scientifiques venus du monde entier y ont participé.
«Plusieurs marqueurs, comme les températures au-dessus des terres et à la surface des océans, le niveau de la montée des mers et les émissions de gaz à effet de serre ont battu des records établis juste l’année précédente», soulignent ces scientifiques.
Les plus chaudes années
«La plupart des indicateurs du changement climatique ont continué à montrer une tendance au réchauffement de la planète», poursuivent-ils. Une évolution qui devrait se confirmer cette année, puisque les six premiers mois de 2016 ont été de loin les plus chauds sur le globe, selon des données récentes des climatologues de la Nasa. «Sous l’effet combiné d’El Nino et d’une tendance à long terme au réchauffement, la Terre a enregistré des records de chaleur pour la seconde année consécutive» précise le texte.Un niveau de CO2 à la limite
Sur l’ensemble de la planète, le CO2 a frôlé la barre symbolique des 400 parties par million (ppm), à 400,8 ppm, en 2015, atteignant 399,4 ppm, soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2014.Montée des eaux et inondations
Le niveau des eaux a atteint son plus haut point, avec quelque 70 millimètres de plus que la moyenne enregistrée en 1993. Le niveau des eaux monte graduellement autour de la Terre, avec une poussée d’environ 3,3 millimètres par an, selon le rapport, mais la hausse est plus rapide en certains points du Pacifique et de l’océan Indien. Et elle risque d’accélérer à mesure que les glaciers et les calottes glaciaires fondront, menaçant la vie de millions d’habitants sur les côtes. L’année 2015 a aussi été marquée par une saison des pluies plus abondante que la moyenne qui a provoqué des graves inondations.Sécheresses sévères et recul des glaciers
Des sécheresses sévères ont également frappé, affectant des superficies presque deux fois plus importantes en 2015 que l’année précédente (14%, contre 8% en 2014). Zone particulièrement sensible au changement climatique, l’Arctique a continué à se réchauffer. La température à la surface des terres de l’Arctique a retrouvé les niveaux enregistrés en 2007 et 2011, soit des records.A l’inverse, les températures ont été plus froides dans l’Antarctique. Partout dans le monde, le recul des glaciers dans les massifs de type alpin s’est poursuivi pour la 36e année de suite.
Vos commentaires
IRON -
02.08.2016 | 17h46 Mesure immédiate pour sauver la
planète
Faut arrêter le cassoulet et autres féculents produisant des gaz à effet de
serre une fois ingurgités par l'homo sapiens samange sapionce sapète .
02/08/2016 à 17:22
Vu 987 fois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire