mardi 21 mai 2013

Civitas - le mouvement " édifiant " à tous les sens du terme



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Sent: Tuesday, May 21, 2013 9:54 PM
Subject: Faut-il manifester dimanche 26 mai

Faut-il encore manifester ce dimanche 26 mai ?
Entretien avec Alain Escada, président de Civitas

Puisque la loi Taubira est maintenant promulguée, cela vaut-il vraiment la peine d'encore manifester le 26 mai ?
AE
: Oui, à plusieurs titres. Des exemples existent, dans l'histoire contemporaine française, de lois promulguées et néanmoins abandonnées sous la pression populaire. Par ailleurs, l'esprit de résistance doit être entretenu de façon à contribuer à encourager un grand nombre de maires et d'élus municipaux à refuser d'appliquer cette loi inique. Enfin, il est très important de souligner que la loi Taubira n'est que la première étape d'un projet gouvernemental subversif qui ne compte épargner aucun domaine et qui se prépare à manipuler les enfants dès le plus jeune âge. Dès lors, il importe vraiment de ne rien lâcher, de maintenir la pression et de rester mobilisés. Ni la lassitude ni la résignation ne sont permises lorsqu'il s'agit de défendre la famille, socle de base de la société.

Mais l'autorité doit-elle plier devant la loi de la rue ?
AE : Notre démarche n'est absolument pas révolutionaire. Au contraire, dans le cadre qui nous occupe, c'est le pays légal qui s'obstine à vouloir imposer son plan révolutionnaire, intrinsèquement contraire à la loi naturelle et au bien commun. Et la réponse du pays réel doit être contre-révolutionnaire. Il ne s'agit pas de créer le désordre, l'anarchie. Il s'agit de rétablir l'ordre naturel et chrétien.

Pourquoi manifester séparément de la "Manif pour tous" ? Ne vaut-il pas mieux faire nombre ?
AE : Le nombre n'a jamais fait la vérité. La force n'est pas non plus dans le nombre. Les différentes manifestations de la "Manif pour tous" ont toujours reçu le soutien de foules importantes, mais pour quel résultat ? La "Manif pour tous" n'a rien obtenu. L'histoire ne donne aucun exemple d'un gouvernement qui cède devant une foule festive. Or, la "Manif pour tous" a toujours voulu maintenir les foules dans cette ambiance plus proche d'une techno-parade que d'une marche de protestation. Et les discours y ont toujours été équivoques. D'abord en faveur d'un Pacs+, puis de l'union civile. Sans parler de la lutte contre "l'homophobie" qui servira précisément au gouvernement pour installer les étapes suivantes de son plan totalitaire. Alors, je pose cette question à tous ceux qui ont fait confiance à la "Manif pour tous" sans aucun résultat : pourquoi ne pas essayer autre chose et rejoindre ceux qui ont toujours tenu un discours sans concession ? Qu'avez-vous à perdre ? Osez participer à la manifestation qu'organise Civitas.
Frigide Barjot, huée à Lyon, n'a-t-elle pas été recadrée ?
AE : Lyon, dès le mois d'octobre, est apparue comme un terreau exemplaire de mobilisation contre la dénaturation du mariage et de la parenté. Et on y a vite compris que Barjot roulait avant tout pour elle-même. Le 5 mai, les Lyonnais ont rappelé à Barjot qu'ils ne lâchaient rien, eux. Mais cela n'a eu aucune conséquence au sein de l'état-major de la "Manif pour tous". Les divagations ont continué sans que personne parmi le comité de la "Manif pour tous" ne s'en distancie. Le lendemain, Barjot déclarait au Nouvel Observateur que ceux qui n'étaient pas contents pouvaient rejoindre Civitas. Le 7 mai, accompagnée de tous les porte-parole de la "Manif pour tous" et du député UMP Mariton, elle tenait une conférence de presse en faveur de l'union civile pour les duos homosexuels. Les 14 et 15 mai, Barjot avait l'intention de se rendre à Casablanca pour y lancer un appel à Hollande pour lutter... contre la dépénalisation de l'homosexualité au Maroc et dans le monde ! Le 16 mai, Barjot tenait une nouvelle conférence de presse à Paris pour demander à François Hollande... un plan contre l'homophobie ! Pas besoin de Barjot pour cela : j'ai déjà expliqué en différentes occasions le plan totalitaire imaginé par le gouvernement sous couvert de lutte contre l'homophobie. Et le 26 mai, Barjot va faire son show habituel, demander d'applaudir ses "amis homos", délirer à propos de lutte contre l'homophobie, divaguer tous azimuts et... faire la part belle à l'UMP.

Vous trouvez anormal que l'UMP soit valorisée au sein de la "Manif pour tous" ?
AE : La décision du Conseil Constitutionnel illustre parfaitement la duplicité de l'UMP. Le Conseil Constitutionnel est composé de personnes issues du sérail politique, majoritairement proches de l'UMP. C'était le seul niveau de pouvoir où la droite n'avait aucune peine à bloquer la loi Taubira. Mais ils ont préféré la voie de la complicité. Et, dans la foulée, les communiqués de Jean-François Copé et d'Hervé Mariton n'ont pas une fois parlé d'abrogation de cette loi inique. Copé a dit qu'il respectait cette loi ! Mariton a annoncé qu'il célébrerait lui-même les "mariages" homosexuels ! Et les mêmes ont le culot de continuer à vouloir parader le 26 mai prochain en tête de la "Manif pour tous". Copé appelle l'UMP à y participer et à en faire une manifestation "contre la gauche". C'est prendre les défenseurs de la Famille pour des imbéciles. Face à la loi Taubira, l'UMP n'a fait que de la mise en scène théâtrale. Faux duel gauche-droite avec pour choix des armes des épées en bois et des pistolets à eau.
Le mot de la fin, s'il fallait encore convaincre de manifester le 26 mai et de le faire à vos côtés ?
AE : Je lance un appel aux Veilleurs, Campeurs, Hommen et à tous ceux qui souhaitent un printemps français, à tous les défenseurs de la Famille, aux catholiques et aux patriotes que compte la France : organisons un sursaut contre-révolutionnaire ! Ceux qui tiennent absolument à faire un passage à la "Manif pour tous" pourront d'abord participer à la manifestation avec Civitas, qui finira plus tôt que la "Manif pour tous", et rejoindre ensuite celle-ci. Mais il est impératif de rompre avec l'ambiance flonflons qui a démontré toute son inefficacité. Et pour conclure, je ne voudrais pas manquer de rappeler toute l'importance de la prière. C'est d'autant plus nécessaire que cette haine de la famille qui anime tant de dirigeants politiques a pour corollaire la haine du christianisme.

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en ligne 23 Avril 2013
 Du printemps français au sursaut contre-révolutionnaire

A l'Elysée, à Matignon, à l'Assemblée nationale ainsi qu'au Sénat, l'essentiel de la clique politicienne s'obstine à rester sourde et aveugle au mécontement croissant du pays réel mobilisé depuis des mois pour défendre la Famille, le mariage et la parenté.
. La France s'enfonce chaque jour un peu plus dans le totalitarisme organisé par une gauche omnipotente. Et cela se fait avec la complicité du centre mou et de la droite flasque, comme nous l'avons vu lors du vote au Sénat organisé à main levée et en catimini dans une assemblée quasi vide. Peu importe leur bord politique, la grande majorité d'entre-eux n'a pas eu la décence de se déplacer, préférant n'apparaître que devant les caméras ou lors de manifestations.
. Les médias se précipitent pour contribuer à la manipulation de l'opinion publique. Chaque homosexuel qui trébuche devient aussitôt la victime d'une agression "homophobe". Un Français de souche hétérosexuel victime d'une agression, c'est devenu tellement banal que cela n'intéresse quasi aucun journaliste. Mais qu'un homosexuel se fasse bousculer quelque part et cela devient une affaire d'Etat afin de culpabiliser les honnêtes Français qui continuent à affirmer que le mariage doit rester l'union d'un homme et d'une femme. Par contre, combien de journalistes s'émeuvent de la façon dont, depuis le 24 mars dernier, des milliers de personnes ont arbitrairement subi les gaz lacrymogènes et les coups de matraque de CRS et de gendarmes transformés en police politique ? Des enfants, des mères de famille, des vieillards, des prêtres, des étudiants, sont traités de façon scandaleuse mais pas un journal télévisé ne le dénonce. Vendredi dernier, un religieux a littéralement été tabassé puis mis en garde à vue par des CRS mais qui s'inquiète de cette dérive du régime ? Nous sommes la France bien élevée, celle des étudiants qui vont en cours, des Français qui travaillent et qui payent leurs impôts et la police se comporte vis-à-vis de nous comme jamais elle n'oserait le faire ni face à la CGT ni dans les banlieues. Cela suffit !
Le pouvoir croit s'en sortir en accélérant l'agenda. Mais il n'a pas compris que la sentence des parlementeurs ne signifie pas la fin de notre mobilisation. C'est au contraire l'effet inverse qui se constate. Et la Providence nous place dans cette situation inattendue : 45 ans après Mai 68 et son flot de subversion, c'est un Mai 2013 marqué par l'esprit contre-révolutionnaire qui pourrait bien surgir de ce printemps français en cours.
C'est dans cette perspective d'un mois de mai contre-révolutionnaire que CIVITAS vous convie à trois rendez-vous.
1° Le Congrès de la France Catholique, ce 27 et 28 avril (de 14h à 18h, 164 rue Javel dans le 15ème arrondissement). De nombreux intervenants se succèderont à la tribune pour analyser la situation alarmante et proposer des pistes concrètes pour résister, riposter et reconstruire.

2° Le défilé en hommage à Ste Jeanne d'Arc, le dimanche 12 mai à 14h30, de la place Saint-Augustin à la place des Pyramides. Attaquer la Famille, c'est également attaquer la Patrie et la Foi. Dans ce contexte, Sainte Jeanne d'Arc s'impose comme le modèle de chef dont la France a cruellement besoin. Soyons nombreux à le témoigner publiquement.
3° La manifestation du dimanche 26 mai. CIVITAS organisera ce jour-là une grande manifestation nationale dont le mot d'ordre sera "Du balai !". Oui, venons nombreux de toute la France pour que la clameur "Du balai !" se fasse entendre à tous les destructeurs de la Famille, de la Patrie et de la Foi.
Que ces trois rendez-vous soudent les rangs de tous les partisans d'un sursaut contre-révolutionnaire. Et bien sûr, n'oublions pas de huer chaque ministre en déplacement. On ne lâche rien !


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Sent: Sunday, March 31, 2013 12:32 PM
Subject: Appel de France Jeunesse Civitas
 

"Ô mon Dieu, donnez-nous enfin le chef de guerre, vaillant comme un archange et qui sache prier, pareil aux chevaliers qui sur le mont naguère terrassaient les Anglais. Qu'il soit chef de bataille et chef de prière."
Charles Péguy
Mobilisations devant le Sénat contre la loi Taubira
- Les jeudi 4 et vendredi 5 avril, rdv devant le Sénat, place Pierre Dux / Square Francis Poulenc (face à l'entrée principale du Sénat), dès 19h. Manifestations statiques. Discours suivi de la récitation du chapelet.
- Les samedi 6 et dimanche 7 avril, rdv Place Paul Claudel (devant Théâtre de l'Odéon) à 15h. Nous marcherons tout autour du Sénat.
Le samedi 6 avril fera office de rendez-vous national. Des cars s'organisent de province (infos ici).
Discours suivi d'un chemin de croix autour du Sénat.
CIVITAS organisera de tels rassemblements tant que le Sénat discutera de ce projet de loi. Les autres rendez-vous seront communiqués le 7 avril en fonction du calendrier sénatorial.
En les circonstances particulières que nous connaissons, certains pourraient être tentés de se demander si le temps est bien à la prière. Je conseille à tous de méditer ces mots du Cardinal Pie (discours pour la solennité de la réception des reliques de Saint Emilien) :
"Mes frères, il y avait à Nantes, ce qui s'y est vu souvent, un évêque homme de foi et homme de courage : le saint chrême, en inondant sa tête et ses mains, n'avait point éteint dans ses veines l'ardeur naturelle de sang breton. Autour de cet évêque nantais, il y avait ce qu'on y trouverait encore, ce qu'on y trouvera toujours, toute une phalange chevaleresque de loyaux chrétiens et de valeureux guerriers. Emilien, c'est le nom de l'évêque, met d'abord son peuple en prière. Mais bientôt il se relève, car sa prière elle-même le pousse à l'action. Quand la patrie est en danger, tout citoyen est soldat. Or, à l'heure solennelle qui venait de sonner, ce qui était menacé, c'était la patrie des âmes en même temps que celle des corps, c'était le règne de Dieu en même temps que le royaume des Francs."
Tout est dit.
Si un printemps français doit arriver, ce sera par cette voie.
Tous au Sénat !
Alain Escada,
président de CIVITAS

samedi 27 avril
14h00 : ouverture des portes
14h20 : mot d'accueil (Dr JP Dickès, président de l'ACIM)
Du gender à l'euthanasie : société contre-nature et lois mortifères
14h30 : table ronde bioéthique entre les Dr Dickès (pdt de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins), Dor (pdt de SOS Touts Petits) et Perrel (pdt de Laissez-les-Vivre), animée par Jeanne Smits (journaliste)
15h40 : pause
L'antichristianisme en France aujourd'hui
16h10 : Recrudescence des profanations et violences antichrétiennes chez nous aujourd'hui (Daniel Hamiche, directeur de l'Observatoire de la Christianophobie)
16h35 : Etat du droit et traitement judiciaire de l'antichristianisme en France (Maître Jérôme Triomphe)
17h00 : Plan de Vincent Peillon concernant l'éducation nationale : antichristianisme et subversion (Vivien Hoch, philosophe)
17h30 : visite des stands avant fermeture
18h00 : fin de la journée

dimanche 28 avril
10h30 : Messe à l'intention du salut de la France catholique célébrée à l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet
14h00 : ouverture
Communication et médias : sortir de la pensée unique
14h30 : Les nouvelles technologies de l'information et de la communication à mettre au service du bien commun (Louis-Marie Resseguier)
14h45 : L'audiovisuel et les catholiques à l'ère d'internet (Pascal Bernardin)
Répondre aux défis ? Oui, en catholiques !
15h00 : Face à la décadence, le patriotisme catholique (Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants)
15h15 : France, fille aînée de l'Eglise : une histoire, des devoirs (JP Maugendre, président de Renaissance Catholique)
15h30 : Un sain communautarisme ? (Rémi Fontaine, journaliste)
15h45 : La haine de la Famille, corollaire de la haine de la religion (Alain Escada, président de Civitas)
16h00 : pause
Les municipales de 2014, un enjeu à ne pas rater
16h30 : Pourquoi et comment un catholique peut et doit s'engager à l'échelon municipal ? (Charles Perrot)
16h50 : L'exemple d'une petite commune (Charles Bertholet)
17h00 : L'exemple d'une commune moyenne (Frédéric Abraham)
17h15 : Catholiques, vous avez le devoir d'agir (Abbé Xavier Beauvais)
17h30 : Résister, riposter, reconstruire (Alain Escada)
18h00 : fermeture des portes
 



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