Jeudi 21 Juin 2012
Prier…[1] textes étranges et difficiles, pour certains passages, que ceux donnant la biographie d’Elie, cf. le beau livre de Paulo COELHO. Plus contingent et mieux caractérisé psychologiquement : Elisée. Le rôle de l’Esprit, la mort et en quoi elle consiste, incontestablement selon l’Ecriture et en toute logique de la foi chrétienne, un des éléments forts de la communion dite des saints, mais qui est celle de tout le vivant solidaire et en attente. Heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l’amour du Seigneur, car nous aussi nous possèderons la vraie vie. Quand Elie fut envelpppé dans le tourbillon, Elisée fut rempli de son esprit (il a donc été exaucé) et pendant toute sa vie aucun chef ne l’a intimidé, personne n’a pu le faire fléchir. Aucun événement n’a pu l’abattre, et, jusque dans la tombe, son corps manifesta son pouvoir de prophète. Pendant sa vie, il a fait des prodiges ; après sa mort, des œuvres merveilleuses. Devant une telle icône, un tel transport de ces deux prophètes, Elie et Elisée, vers le surnaturel, que faire et comment être, nous ? L’Ancien Testament, souvent surhumain même si dans certains de ses livres, nous sommes dans des chroniques proches de la méthode des historiens grecs et latins, tandis que l’Evangile, le Nouveau Testament nous est proche, nous y sommes de plain-pied tant le Christ, central, est accessible, visible d’une certaine manière. Le don pratique d’une prière : le Notre Père. Texte qu’encadrent deux avertissements : ne rabâchez pas comme les païens ; ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l’ayez demandé… Si vous pardonnez aux hommes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes. Rien – là – de transcendant, mais paisiblement, faire et être selon notre mesure et nos comportements sont pour nous-mêmes, comme pour autrui, le signe de la vérité de Dieu. Il garde la vie de ses fidèles.
Journée qui m’inquiète.
Air France après Aulnay-sous-Bois à propos de quoi rien n’a encore « transpiré » de l’entretien entre Arnaud Montebourg et le patron de PSA-Citroën. La manière d’Air France est l’application stricte du système que voulait instaurer Nicolas Sarkozy, l’accord arraché au forceps dans une entreprise dispense de l’application des conventions collectives et même de la loi. C’est qui a été dit ce matin aux syndicats : si vous ne signez pas l’accord de suppression de 5.120 emplois d’ici la fin de 2013, suppression pardéparts à la retraite ou départs volontaires, soit 10% des effectifs du « groupe », il y aura des licenciements. Or, selon les syndicats, Air France a été mal géré : des achats d’avions non nécessaires, la vente de l’immobilier qui a procuré de la trésorerie mais génère maintenant d’énormes coûts de location, des erreurs surtout de prévision de la conjoncture. Il n’y avait pas de sureffectifs jusqu’à présent. On ne pioche que dans la masse salariale, la hiérarchie est grassement payée et a des billets bradés.
A elle seule, Trierweiler fait presque tout le numéro sortant de Match,sa chronique de livres, une mise au point politique sur son twitt de l’autre mardi et un portrait (il est vrai sévère) de Rouart. Cest elle aussi qui légende les photos d’un Stéphane Ruais (orthographe ?) publiant au Cherche-Midi les photos de 400 joursde campagne de l’heureux élu du 6 Mai. Meeting de Rennes avec le soutien de Ségolène Royal, légende : l’homme que j’aime a eu une autre femme avant moi, je dois faire avec… Cécilia et Carla tenaient de la place du fait de Sarkozy, elle, elle tient de la place malgré Hollande et à son détriment. Ce n’est déjà pas supportable.
Ajustement gouvernemental, on ne sait pas pourquoi puisqu’aucun des ministres en place n’a été battu en tant que candidat à la députation, mais il faut caser Robert Hue (lamentablement, un ex-numéro un du parti communiste se distancie de celui-ci et « va à la soupe » tandis que ses anciens camarades votent contre la participation au gouvernement) et il faut soit dédommager Elisabeth Guigou qui n’obtient pas l’investiture pour le « perchoir », soit caser Ségolène Royal qui a déjà trop publié qu’elle voudrait bien la présidence de l’Association des régions de France, que lui refuse l’actuel titulaire, président de l’Aquitaine : Rousset.
Même brouet pour la présidence de l’Assemblée nationale. C’est une élection fermée, fondée sur le fait majoritraire, non sur un vote de conscience de l’ensemble des députés, c’est d’emblée ériger des barrières. Le futur président : Claude Bartolone (127 voix, contre 59 à Glavany et 50 à Guigou, plus une vingtaine à Vaillant) ne sera que l’élu des socialistes. Portrait pas inintéressant du jeune député de 1981 mais jouant Fabius puis s’en détachant sans le trahir, tout en… le futur élu est allé aussitôt visiter le président de la République. La chose qui me plaît en lui est sa sensibilité au problème de la banlieue parisienne, spécialement de la Seine-Saint -Denis dont il estdéputé. Election auparavant de Bruno Le Roux auparavant à la tête du groupe, plus proche de Hollande et plus jeune élu, 1997. En face, ce matin, Valérie Pécresse critiquant selon les publications du Figaro ce que les socialistes vont faire payer aux Français, une fois passée l’élection. Exemple de cette opposition tolérante et constructive qui nous était promise ; elle raisonne sur une copie en cours d’écriture et pas sur un projet soumis auvote. Enfin, elle donne son appui à François Fillon : incarnation du gaullisme social moderne. On est en plein gargarisme, l’étiquette si elle avait un sens en 2000 ce qui n’est pas certain, n’en a plus le moindre après que celui qui la revendique, ait tout signé des décisions et improvisations de de Nicolas Sarkozy.
Nous ne sommes donc pas à prendre le chemin d’une novation des partis politiques, destinée à libérer l’imagination et à faire participer le peuple au combat. Le gel des prix du gaz est annulé en Conseil d’Etat ce qui signifie une prochaine augmentation d’au moins 10% du prix à la consommation et divers dédommagementsà GDF-Suez-Mestrallet, un des patrons les mieux payés d’Europe.
Allons-nous savoir accueillir les Grecs ? gouvernement formé par les conservateurs, dirigé par Antoni Samaras, et composé par la Nea Demokratia et des membres de la « société civile » désignés par le Pasok et le centre, notamment, pour les Financesn le président de la Banque nationale de Grèce, Vassili Raparas ( ?). Je ne connais aucun de ces politiques, sinon qu’ils tranchent sur cette alternance entre les Caramanlis et les Papandreou depuis quatre vingt ans, sauf la parenthèse des colonels entre 1967 et 1974.
Les Russes ont le culot de livrer des hélicoptères de combat à Bachar Al Assad en prétendant que ce sont des vieux qu’ils’étaient à réparer. Un aviateur syrien se pose en Jordanie avec son Mig.
A Rio, un document de 50 pages ne satisfaisant aucune ONG ni aucun expert. Le Chinois et l’Américain ne se sont pas déplacés. Le discours de Hollande n’a pas été percutant. De plus en plus de « sommets », donc de succession au micro et à la traduction, de moins en moins de décisions.
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