du centre droit plus idéologie raciste et simpliste ... au centre gauche sans idéologie ? - courriel à l'Elysée

 

----- Original Message -----

From: b.fdef@wanadoo.fr

To: Pierre-René Lemas, secrétaire général Elysée

Sent: Friday, June 29, 2012 9:07 AM

Subject: du centre droit plus idélogie raciste et simpliste... au centre gauche sans idéologie ?

Permettez-moi, Monsieur le Secrétaire général, cher Préfet, d'être donc à défaut de Fiévée explicitement mandaté par l'Empereur pour lui écrire l'opinion courante, au moins l'avocat du diable, rôle mais pas conviction car ma confiance et mon espérance restent intactes.

 

1° Manuel Valls... si les sans-papiers sont régularisés au cas par cas, c'est-à-dire en toute équité selon leur cas, c'est fort bien, mais le résultat de ces enquêtes et dialogues n'est possible à chiffrer par avance... avancer un chiffre est donc contradictoire et marque d'arbitraire ce qui était présenté comme équitable et qui est d'ailleurs réclamé de bonne foi, avec le plus souvent un parrainage de nos compatriotes... et se référer au "chiffre" de Claude Guéant est mortel. Edith Cresson en quelques jours de gouvernement fut marqué à jamais par son premier charter vers le Mali. En sus, sa déclaration de gouvernement avait été bâclée, sans souffle ni structure.

 

2° je n'ai pu suivre le détail des présidences de commissions parlementaires. Il semble que les Verts n'aient pas eu ce que le bon sens demandait qu'on leur donnât. A-t-on "renvoyé" l'ascenseur pour le quinquennat précédent, c'est-à-dire offert à l'U.M.P. la présidence de la commission des Finances ? VGE fut définitivement poussé à l'opposition quand en Juillet 1968 la présidence de la commission des Finances lui fut refusée :par une UDR se croyant élue pour l'éternité (et qui coula de Gaulle) : dessin de Faizant avec une coupe de Taittinger, la coupe est pleine. Nos médias sont (heureusement ?) et nos amis socialistes (malheureusement !) de peu de mémoire pour notre histoire contemporaine récente si riche de ce qu'il ne faut pas faire, l'étiquette indélébile est très vite, et surtout très tôt collée.

 

3° on ne doublera l'Allemagne actuelle, on ne fera frémir le SPD qu'en allant aux peuples. Une fois la démonstration archi-refaite hier et aujourd'hui que l'intergouvernemental depuis Amsterdam jusqu'à Lisbonne - sauf l'heureux effort du projet de Constitution pour l'Europe - ne donne rien, le président de la République ne pourra-t-il lancer le grand appel à la démocratie directe, en dire les fins y compris de solidarité financière, en dire les étapes (la Constituante que sera le Parlement européen élu en 2014). C'est cela la voie et aussi l'histoire. Nous sommes seuls, François Hollande est seul à pouvoir en appeler ainsi aux peuples et à l'histoire : élire le président de l'Union au suffrage direct des trois ou quatre cent millions que nous sommes, directement et sans précaution (la mûe française décidée par de Gaulle et nous en 1962). Tout en sera changé, et probablement le monde aussi. Il est temps que le paramètre européen réapparaisse, en force et en lumière. Je continue de l'espérer. Car évidemment faire de l'adoption ce soir par le Conseil européen des propositions et vues de la Commission arrêtées en Octobre-Novembre dernier, un succès franco-allemand ou même un sursaut européen, ne trompera pas ceux à qui l'on s'adresse.

 

Chaleureusement et en reconnaissance pour votre amical intermédiaire si vous pouvez faire éditer ce message pour la haute attention du Président.