mardi 16 novembre 2010

Mouvement social et pouvoir politique

typographie à ordonner






Les expressions d’hostilité
à la réforme des retraites :
mûe ou attente du mouvement social ?





J’ai déjà essayé – à chaud – de synthétiser ce que j’observais en Novembre-Décembre 1995 : réaction du corps social à un projet du pouvoir politique et à la mûe implicite des gestions du bien commun selon une idéologie désormais avouée, le « libéralisme », puis en 2005-2006 de la déshérence du pouvoir politique engendrant la question de légitimité. Je tente ici une synthèse de mêmes briéveté et immédiateté, avant d’écrire ce que devrait me faire découvrir la construction d’un livre entier sur ce face-à-face qui fait l’histoire d’un peuple et surtout celle de ses révolutions, face-à-face entre le pouvoir politique et le mouvement social, les peurs d’un côté ou de l’autre, ou des deux en même temps, les initiatives de l’un ou de l’autre appelant la réplique ou l’auto-conservation de l’autre ; ce livre examinera les trois crises de 1995, 2005-2006 et 2010, mais il partira de celle de 1968 où l’initiative fut entièrement celle du mouvement social provoquant puis rencontrant une réaction-reprise d’initiative du pouvoir politique, chacun de force égale. Quelques mouvements sociaux – ou quelques moments d’expression de la société – sont également à retrouver de mémoire et de documents. La présente note est donc le recueil, immédiatement dans la suite d’un processus dont la clôture est encore incertaine, d’éléments fournis par les événements et les personnages, les thèmes et les actions de ces six derniers mois. – Ces présentes réflexions sont « à main levée » sans recherche documentaire encore.

Les phénomènes sont assez aisés à repérer et à décrire. Les qualifications sont très antagonistes et cet antagonisme, bien davantage de sémantique que de confrontation physique et psychique, me paraît – déjà – caractériser les événements liés à la réforme des retraites, ou plutôt aux projets législatifs du pouvoir incarné et exclusivement animé par l’élu du 6 Mai 2007, et qui ont concerné le financement et donc le régime des retraites.
Les phénomènes.

Une réforme dont la nécessité, sinon l’urgence, n’est discutée par personne. Une procédure, uniquement parlementaire, sans recherche de consensus ni social ni politique, impose un calendrier, lui-même plus tributaire de la logique quinquennale que de l’objet à traiter. La crise de ces mois-ci est commandée par un calendrier, et un calendrier parlementaire. Ce qui aurait dû mettre en situation d’arbitre entre le peuple et le prince les élus nationaux. Mais le mouvement social suscité par une opposition massive au contenu du projet de loi, puis au refus de dialogue réfléchi entre les administrés et les dirigeants, a engendré en retour une pression telle sur le pouvoir et les élus que le calendrier parlementaire en a été infléchi, le calendrier mais pas la discussion dans chacune des assemblées, et entre celles-ci au cas de sensibilités différentes produisant des ammendements et des différences en susbtance.

Les qualifications.


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