Bien cher Nicolas Dupont-Aignan,
deuxième congrès national du mouvement que vous avez eu l’imagination et le courage de fonder : Debout, la République !
Je vous en félicite et penserai plus encore à vous - dimanche - et à ceux qui se reconnaissent en vous et donc soutiennent votre démarche. J’en suis depuis que vous avez eu la délicatesse – pas fréquente parmi les 577 députés souvent destinataires depuis leur élection en 2007 de mes critiques ou suggestions selon les événements, vrais, et selon les jeux trop souvent de scène de nos dirigeants – d’accuser réception et de commencer à dialoguer. La disponibilité de me recevoir tête-à-tête et en confiance. Vous m’avez alors inspiré une profonde sympathie personnelle. Je crois que ce rayonnement tenant à votre équilibre, fidélité et vérité de votre vie familiale, et à la constance de vos convictions – le spirituel donne un visage, non une image – est pour beaucoup dans l’attraction que vous exercez sur les Français, et dans le prestige dont vous jouissez dans les médias : celui de l’homme libre. Devenu si rare, alors que cet équilibre de vie personnelle et cette constance voulue des convictions, étaient le présupposé des fondateurs de la Cinquième République. Notre régime, fait pour maintenir le pays en unité, en cohésion, en rayonnement dans le monde, n’était pas, selon le général de Gaulle et ses compagnons, depuis les combats de 1940 à 1945, seulement des institutions, des textes, des élections ; il était une morale de la politique et une lecture de l’histoire, une considération pour notre spécificité, un engagement pour contribuer à ce que le monde et le genre humain se portent mieux.
De tout cela, nous sommes bien loin et vous voulez maintenant que notre avenir développe tout le possible qui avait été une fois de plus démontré à partir de 1958 et qui, avec des modalités et dans des circonstances différentes, peut très bien renaître. Les Français ne demandent que cela : le fruit de leur histoire, le fruit de leurs efforts, le fruit de notre imagination collective et sans aucun doute le fruit de l’accueil que nous saurons mieux donner à ceux qui viennent chez nous pour devenir nôtres, les plus pauvres d’entre eux sont souvent les meilleurs pour demain et pour la République.
deuxième congrès national du mouvement que vous avez eu l’imagination et le courage de fonder : Debout, la République !
Je vous en félicite et penserai plus encore à vous - dimanche - et à ceux qui se reconnaissent en vous et donc soutiennent votre démarche. J’en suis depuis que vous avez eu la délicatesse – pas fréquente parmi les 577 députés souvent destinataires depuis leur élection en 2007 de mes critiques ou suggestions selon les événements, vrais, et selon les jeux trop souvent de scène de nos dirigeants – d’accuser réception et de commencer à dialoguer. La disponibilité de me recevoir tête-à-tête et en confiance. Vous m’avez alors inspiré une profonde sympathie personnelle. Je crois que ce rayonnement tenant à votre équilibre, fidélité et vérité de votre vie familiale, et à la constance de vos convictions – le spirituel donne un visage, non une image – est pour beaucoup dans l’attraction que vous exercez sur les Français, et dans le prestige dont vous jouissez dans les médias : celui de l’homme libre. Devenu si rare, alors que cet équilibre de vie personnelle et cette constance voulue des convictions, étaient le présupposé des fondateurs de la Cinquième République. Notre régime, fait pour maintenir le pays en unité, en cohésion, en rayonnement dans le monde, n’était pas, selon le général de Gaulle et ses compagnons, depuis les combats de 1940 à 1945, seulement des institutions, des textes, des élections ; il était une morale de la politique et une lecture de l’histoire, une considération pour notre spécificité, un engagement pour contribuer à ce que le monde et le genre humain se portent mieux.
De tout cela, nous sommes bien loin et vous voulez maintenant que notre avenir développe tout le possible qui avait été une fois de plus démontré à partir de 1958 et qui, avec des modalités et dans des circonstances différentes, peut très bien renaître. Les Français ne demandent que cela : le fruit de leur histoire, le fruit de leurs efforts, le fruit de notre imagination collective et sans aucun doute le fruit de l’accueil que nous saurons mieux donner à ceux qui viennent chez nous pour devenir nôtres, les plus pauvres d’entre eux sont souvent les meilleurs pour demain et pour la République.
Je vous ai, à l’occasion, écrit mon désaccord sur certains points, qui ne sont pas mineurs, notamment à propos de l’Europe. Mais ce désaccord se résoudra dans votre exercice du pouvoir et face aux réalités tandis que votre enthousiasme, votre réelle jeunesse d’âme tireront parti de ce qui est déjà reconnu comme lacunaire en Europe pour réformer l’Union de fond en comble, donc modifier la donne. Puissions-nous en être chargés, grâce à vous et à votre prochaine campagne présidentielle ! Un grand moment a été gâché, propice pour tout remettre en chantier, et notamment sur le plan social, quand le non l’a emporté en 2005, dont il ne fallait ni cacher la portée ni avoir honte en tant que gouvernement de la France. J’avais voté oui, mais le non nous donnait une carte décisive. Bien entendu, le président de la République qui, à l’époque, avait soumis le texte constitutionnel au referendum, aurait dû démissionner – selon la jurisprudence ouverte par le général de Gaulle – et puisqu’il se voulait « européen », il en serait sorti grandi dans sa propre logique. Mais nos présidents n’ont plus même l’intuition de la grandeur personnelle et nationale. Ceux-là ne méritent pas notre estime. Avoir ravaudé le projet de constitution à Lisbonne et n’avoir rien soumis au referendum est une forfaiture, puisque c’est en 2007 la trahison du vote de 2005. L’Europe peut avoir un sens : reconquérir avec d’autres compatriotes européens notre rôle à tous et notre indépendance. Elle peut protéger nos économies et organiser la sécurité sociale. La diversité va de soi puisque nous avons les pieds sur terre.
Le seul fait de votre initiative fondatrice et de votre persévérance, montre que vous – vous avez confiance dans les Français, dans leur ressort et dans le soutien qu’ils peuvent accorder à leurs dirigeants quand ceux-ci prennent le risque de les convier à la décision et de les galvaniser. Vous n’avez pas peur du peuple. Je ne vais – aujourd’hui – ni paraphraser les éléments de votre programme qui ont le plus mon adhésion, ni ajouter ce à quoi je réfléchis et ce que je publie depuis quarante ans.
Je veux simplement vous dire – par la présente lettre –que votre personne, votre référence au pays, à la France, à la République donc au général de Gaulle, autant d’exigences fortes, m’engagent à vous soutenir. Vous êtes un homme de proximité, vous cultivez dans votre vie privée les valeurs que vous voulez pour la politique et l’économie de la France, vous m’êtes profondément sympathique. Je vous soutiens. Et voterai surtout pour l’homme, n’est-ce pas cela l’élection présidentielle ?
Très chaleureusement. Bertrand Fessard de Foucault
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