Vendredi 20 Novembre 2009
Anniversaires hier et aujourd’hui et après-demain. Les rythmes de la mémoire humaine, besoins de célébration ou dons qu’improvisent les souvenirs parce que nous les datons et les accrochons au présent . Entamé hier la lecture du Coran [1], voir, comprendre, communier et sans doute prier d’une autre manière que celles reçues-apprises jusqu’à présent. Coincidence avec la mise en pratique d’une résolution de débroussaillage et entretien de notre paysage immédiat : cela chaque jour aussi. Education de notre fille et consultations qu’organise le système scolaire que nous avons choisi et qui, par chance ? est si heureux. Enfin, dans tous ces commencements et ces structures, ce dont personne ne sait rien tant l’a priori est minuscule au regard des nécessités et des espérances : le choix par quelques personnages à huis clos de qui devrait représenter près de quatre cent millions d’Européens. De ce qui est l’aboutissement d’une série de plus en plus claire d’erreurs et de compromis toujours au plus petit commun dénomateur, peut-il sortir une mutation : j’en doute, sinon que les grandes naissances sont cachés et que l’Histoire fait toujours apparaître aussi bien ce qui manquait que les conséquences de nos erreurs. Quoi balancera quoi ? Arriver à l’autel du matin si chargé et si démuni, impuissant. Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Il y avait donc rendez-vous. Le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres. Succès de Dieu… tandis que les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir. Les chefs pas le peuple. Les événements sont des rencontres du Christ, abordés par les plus quelconques, mais les rencontres sont personnelles, individuelles et elles produisent quelque chose, la foi, le miracle, l’échange de regard, tandis que les chefs ne sont pas individualisés et font un système, un régime, ils ne produisent qu’un seul type de raisonnement et d’attitude (parabole pour aujourd’hui ? en politique, en économie ? langage des sectes ? et parfois des apparences religieuses selon les hiérarchies ?). Jésus entra dans le temple et se mit à expulser les marchands. Dénaturation, avec le temps et avec nos penchants, de nos résolutions et orientations de vie, tandis que les débuts sont souvent des triomphes, notre besoin de sanctifier et célébrer (tournant à la cécité ou à l’adulation ? Le nouvel autel édifié après la victoire de Judas Maccabée… Il y eut une grande joie dans le peuple, et l’humiliation infligée par les païens fut effacée. Rite de l’anniversaire (qui rejoint mes propres éphémérides): l’anniversaire de la consécration de l’autel serait célébré pendant huit jours chaque année à cette date, dans la joie et l’allégresse. Nos conciliations humaines, nos fabrications et le dérangement par Dieu : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. Nos vies, notre monde, nos époques, ma vie, ce jour, ces partages, ces travaux, les amours dont nous avons la responsabilité en nous et pour autrui. [2]. Mon père spirituel – conseil rare et fort, toujours – méditer et lire, soit, mais l’oraison, pointe et don de la prière. Bible, Coran, chant d’action de grâce quand je travaille manuellement et en constate le produit, mais au-delà et en tout cela, prière jusqu’au bouquet, fait en mains d’aveugle qu’est la liturgie, parabole de la vie aboutie ou offerte. Le chemin est immense, magnifique, j’y suis depuis longtemps et avec tant d’autres, mais j’en vois ce matin la largeur, et qu’il continue jusqu’à d’indicibles oraisons dont seule la foi permet que je ne m’en épouvante pas tant je suis faible et peu apareillé, outillé pour la vie, la vie humaine et – me dit-on – la vie divine. La vie divine, la demander et la recevoir, seulement en priant, en attendant, ouvert.
Jean-Pierre Treiber, suite. Retrouvé en centre-ville de… je ne retiens pas la petite ville. Il faisait croire par des lettres inondant les médias qu’il vivait dans les bois, ancien garde forestier, la police n’y aurait pas cru. Pour ma chère femme, la culpabilité n’est pas établie, apprenant l’assassinat des deux jeunes femmes, il aurait dit spontanément : ah ! ils ont ont fait çà. Deux lesbiennes, une tante voulant séparer l’une de l’autre ? Invraisemblable que l’assassin signale sa trace en utilisant, pour de petites sommes la carte bancaire que l’une des victimes lui avait prêtée. Il sait quelque chose, mais n’a pas commis le crime. Côté police, aucune présomption d’innocence, la fuite – comme pour Colonna – est un aveu.
[1] - avis donné aux destinataires de ma méditation quotidienne :
ré-entreprise - après un début l'été de 2006 tout autrement – cette lecture afin de connaître, comprendre un peu mieux et peut-être dialoguer et communier avec des amis musulmans, mes chers Mauritaniens, dans l’urgence d’un œcuménisme que le monde attend de tous les adeptes de Dieu et de la prière… je ne vous l’adresserai, en principe quortidiennement, qu’à votre demande
[2] - 1er livre des Martyrs d’Israël IV 36 à 59 ; cantique 1er livre des Chroniques XXIX 10 12 passim ; évangile selon saint Luc XIX 45 à 48
ré-entreprise - après un début l'été de 2006 tout autrement – cette lecture afin de connaître, comprendre un peu mieux et peut-être dialoguer et communier avec des amis musulmans, mes chers Mauritaniens, dans l’urgence d’un œcuménisme que le monde attend de tous les adeptes de Dieu et de la prière… je ne vous l’adresserai, en principe quortidiennement, qu’à votre demande
[2] - 1er livre des Martyrs d’Israël IV 36 à 59 ; cantique 1er livre des Chroniques XXIX 10 12 passim ; évangile selon saint Luc XIX 45 à 48
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